Si Nous regardons le doigt du Maharshi pointé
(sur la Lune), alors Nous réalisons la 3D, Nous
concrétisons le temps et sa réalité
quadridimensionnelle : NOUS METTONS EN VALEUR
LE TEMPS.
Mais le Maharshi n’invite jamais à regarder le
doigt pointé vers la Lune. Il invite constamment
AU DIRECT DE LA LUNE, et non au doigt qui montre
cette lune, le Maharshi invite donc au
« Royaumme des Cieux qui est en Vous ».
Le Maharshi invite à la non-saisie du Dedans-Dehors.
Il est clair que tout admonestateur (par exemple
les actuels
”lanceurs d’alerte”), admonition
et administration CONDUIT, MONTRE, admonester
c’est réprimander donc FAIRE DANS L’ARRANGEMENT,
L’ADMINISTRATION, LA FICTION.
Vous avez signé avec la République, vous allez
en chier, PARCE QUE VOUS REGARDEZ SEULEMENT LE
DOIGT ET QUE CETTE RÉPUBLIQUE N’EST CONSTITUÉE
QUE DU DOIGT ; ELLE SE MOQUE TOTALEMENT DE
L’ENSEMBLE, C’EST-À-DIRE DE LA LUNE : NOUS-MÊMES.
Ces gens QUI S’ATTACHENT À LA LETTRE QU’ILS PRENNENT
POUR LA RÉALITÉ, soit ces gens qui regardent
« Les doigts pointés vers la Lune » (qu’ils signalent)
au lieu de regarder la Lune, donc les gens qui
s’attachent à la lettre comme les Pharisiens,
qui s’attachent à la naissance et donc aussi à la
peur de leur mort ; la conscience conceptualisante
étant la jongleuse, pour son malheur elle fabrique
un monde de re-présentations et de spéculations et
ainsi construit une scène, ou un écran, une fiction
et maintenant des bites informatiques, ces big data
chères aux Google-transhumanistes et aux
systèmes politiques.
L’EGO N’EST QU’UNE DÉSIGNATION : le doigt pointé
vers la Lune.
Celui qui regarde le doigt au lieu de regarder
la Lune que le doigt montre, c’est l’ego.
Catéchisme occulte.
“ Qu’est-ce qui est toujours ? “ - “ l’espace, l’éternel [Anupâdaka], le sans parents “ - “ Qu’est-ce qui fut toujours ? “ - “ le germe dans la racine “.
“ Qu’est-ce qui, sans cesse, va et vient ? “ - “ le grand Souffle “.
“ Il y a donc trois Éternels ? “ - “ Non, les trois sont un. Ce qui est toujours est un, ce qui fut toujours est un, ce qui est et devient sans cesse est un aussi : et c’est l’Espace “.
"Explique, ô Lanou (disciple)." – "L'Un est un Cercle (Anneau) sans circonférence, car il est partout et n'est nulle part ; l'Un est le Plan sans bornes du Cercle, manifestant un Diamètre pendant les périodes manvantariques seulement ; l'Un est le Point indivisible trouvé nulle part, perçu partout durant ces périodes ; c'est la Verticale et l'Horizontale, le Père et la Mère, le sommet et la base du Père, les deux extrémités de la Mère n'atteignant en réalité nulle part, car l'Un est l'Anneau comme aussi les anneaux qui sont dans cet Anneau. C'est la Lumière dans l'Obscurité et l'Obscurité dans la Lumière : "le Souffle qui est éternel." Il procède du dehors au-dedans, quand il est partout, et du dedans au dehors quand il n'est nulle part (c'est-à-dire Mâyâ, l’un des centres
(1))
(2). Il s'épand et se contracte [exhalation et inhalation, ou involution, évolution]. Quand il s'épand, la Mère se diffuse et s'éparpille ; quand il se contracte, la Mère se retire et se rassemble. Cela produit les périodes d'Evolution et de Dissolution, Manvantara et Pralaya. Le Germe est invisible et ardent : la Racine [le Plan du Cercle] est fraîche mais durant l'Evolution et le Manvantara, son vêtement est froid et rayonnant. Le Souffle chaud est le Père qui dévore la progéniture de l'élément aux nombreuses faces [hétérogène] et laisse ceux qui n'ont qu'une seule face [homogènes]. Le Souffle frais est la Mère qui les conçoit, les forme, les enfante et les reprend dans son sein, pour les reformer à l'Aurore [du jour de Brahmâ, ou Manvantara] "
(
La Doctrine Secrète, H.P. Blavatsky, vol.1, Préface)
TOUT est dans l’Instant :
- Question : S’il vous plaît, dites-moi quelle est la méthode pour atteindre la vérité éternelle.
- Maharshi : Vous êtes Cela. Pouvez-vous rester séparé du Soi ? Être vous-même ne demande aucun effort puisque vous êtes toujours Cela.
(Entretien 123 du 3-1-1936).
Si la mâyâ existe : POUR QUI EST LA MÂYA ? car, comme pour le temps, il faut une personne pour l’apercevoir et ainsi le fabriquer. « Quand les objets eux-mêmes ne sont pas présents, comment la mâyâ peut-elle exister ? Mâyâ est
yâ ma (la mâyâ est ce qui n’est pas). Ce qui demeure est le Soi véritable. Si vous affirmez que vous voyez les objets ou que vous ne connaissez pas l’Unité réelle, vous devez en conclure qu’il y a deux soi : le connaisseur et l’objet connaissable. Or, personne n’admettrait qu’il existe en lui-même deux soi. L’homme réveillé dit que c’était lui qui était plongé dans le sommeil profond, mais qu’il était inconscient. Il ne dit pas que le dormeur était différent de celui ici présent. Il n’y a qu’un Soi. Ce Soi est toujours conscient. Il ne change pas. Il n’existe rien d’autre que le Soi ». (Entretien 144 du 23-1-1936).
Dans l’entretien 20 du 30-1-1935, Ramana Maharshi dit que la Mâyâ « n’est
rien d’autre que la Réalité. Le terme de mâyâ est utilisé pour désigner
les manifestations de la Réalité. Par conséquent, la mâyâ n’est rien
d’autre que la Réalité ».
« La Création est le fait d’une seule divinité qui se divise en Dieu et
Nature (mâyâ ou prakriti). Cette mâyâ est constituée de deux éléments :
le
para, qui est l’Essence-support, et l’
apara, qui comprend les cinq
éléments, le mental, l’intellect et l’ego (l’octuple manifestation).
La perfection de l’ego est tout à coup brisée, suscitant un besoin qui
donne naissance au désir d’obtenir quelque chose ou de faire quelque
chose. Quand ce besoin est satisfait par l’accomplissement de ce désir,
l’ego est heureux et la perfection originelle est rétablie. C’est
pourquoi on peut dire que le bonheur est notre condition naturelle ou
notre nature. Le plaisir et la douleur sont relatifs ; ils tiennent de
notre état limité et se développent en fonction des satisfactions des
désirs. Si ce développement relatif est stoppé et que l’âme s’immerge
dans le brahman – dont la nature est la paix parfaite – cette âme cesse
d’éprouver un plaisir relatif temporaire et jouit d’une paix parfaite :
la Félicité. Ainsi on peut dire que la réalisation du Soi est Félicité ;
c’est le Soi réalisé en tant que l’oeil spirituel sans limites
(
jnanadrishti) et non pas la clairvoyance ; c’est l’abandon de soi à son
plus haut niveau. Tandis que le
samsâra (le cycle du monde) est
souffrance ». (Ramana Maharshi, entretien 28 du 4-2-1935).
« L’homme à son réveil dit qu’il ne connaissait rien durant son sommeil. Une fois réveillé, il voit des objets et sait qu’il est là ; tandis qu’en sommeil profond il n’y avait ni objets ni spectateur, etc. Le même individu qui parle maintenant était plongé en sommeil profond. Quelle est la différence entre ces deux états ? Maintenant, il y a les objets et l’activité des sens qu’il n’y avait pas dans le sommeil profond. Une nouvelle entité, l’ego, a surgi, se meut par les sens, voit les objets, se confond avec le corps et dit que le Soi est l’ego. En réalité, ce qui existait pendant le sommeil profond continue à exister maintenant. Le Soi est immuable. C’est l’ego qui s’est interposé. Ce qui apparaît et disparaît, c’est l’ego ; ce qui demeure inchangé, c’est le Soi ». (entretien 143 du 23-1-1936).
Page d’archive préhistorique
Un manuscrit archaïque - assemblage de feuilles de palmier rendues, par quelque procédé inconnu, inaltérables à l’eau, au feu et à l’air - se trouve sous les yeux de l’auteur. Sur la premier page l’on voit un disque blanc immaculé, sur fond noir.
Sur la suivante, il y a un disque semblable, avec un point au centre. L’étudiant sait que le premier représente le Cosmos dans l’Éternité, avant le réveil de l’Énergie encore assoupie, émanation de l’Univers en des systèmes postérieurs. Le points dans le cercle jusqu’alors immaculé, l’Espace et l’Éternité en
“ repos “, indique l’aurore de la différenciation. C’est le Point dans l’OEuf du Monde, le Germe qu’il contient deviendra l’Univers, le Tout, le Cosmos illimité et périodique, ce Germe étant périodiquement et tour à tour latent et actif.
Le cercle unique est l’Unité divine, dont tout procède, où tout retourne : sa circonférence, symbole forcément limité de par les limites de l’esprit humain, indique le PRÉSENCE abstraite, à jamais inconnaissable, et son plan, l’Âme Universelle, bien que les deux ne fassent qu’un. La surface du disque est blanche et le fond est noir : cela montre clairement que ce plan est la seule connaissance qui soit accessible à l’homme.
(D’après
La Doctrine Secrète, H.P. Blavatsky, vol.1, début de la Préface).
Notes.
1. Mâyâ : illusion, pouvoir inhérent au brahman, l’Absolu [en sanscrit
Sat : Réel, existence absolue ; l’
”Être-té”, plutôt que l’Être ; l’Êtreté que la
« raison » limitée a symbolisé par la Trinité théologique,
Sat est au-delà de toute pensée ou spéculation], par lequel icelui manifeste le monde.
2. Centre veut dire un centre d'énergie ou un foyer cosmique lorsque la prétendue
"création" ou formation d'une planète est accomplie par cette force que les Occultistes appellent VIE et les, Savants
"énergie", alors le processus a lieu du dedans au dehors, chaque atome, paraît-il, contenant, en lui-même l'énergie créatrice du Souffle divin. Aussi, tandis qu'après un Pralaya Absolu, ou quand le matériel préexistant ne consiste qu'en UN Elément, et que le SOUFFLE
"est partout", ce dernier agit du dehors au-dedans, après un Pralaya mineur, tout étant resté en statu quo – à l'état réfrigéré, pour ainsi dire, comme la lune – au premier frisson du Manvantara, la planète ou les planètes commencent leur résurrection à la vie du dedans au dehors. (Note de la
Doctrine Secrète, vol.1, de H.P. Blavatsky).