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Pride Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 31-03-2009 02:31

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Publié dans : Sommaire JDramas, Sommaire Dramas du JAPON

Tags : Dramas, Pride, Hockey, Japon


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Pride
プライド


« Ne perds contre personne, ne t’incline contre personne »
 
http://wiki.d-addicts.com/Pride

Drama de 11 épisodes diffusé au Japon sur Fuji TV en 2004, sur un scénario de Nojima Shinji.
 
Satonaka Halu (Kimura Takuya) est le capitaine et joueur vedette de l'équipe de hockey sur glace, il est très respecté par ses coéquipiers. Pour lui, le hockey est une affaire sérieuse qui occupe tout son esprit, alors qu'il traite la romance comme s'il s'agissait d'un match.
Murase Aki (Takeuchi Yuko), une « office lady » ou employée de bureau, attend le retour de l’étranger de son petit ami, étudiant en architecture. Cependant il ne lui a pas donné de nouvelles depuis deux ans. Un jour, les amis de Aki sont déterminés à lui trouver un nouveau petit ami, et l'invite à regarder un match de hockey sur glace. Aki voit Halu pour la première fois.
Après le match, Aki et une amie rejoignent les joueurs dans un bar pour célébrer leur victoire. Aki cependant n'est pas tellement heureuse d'être là. Quand elle quitte le bar, elle aide Halu qui a été légèrement blessé par une rixe qu’il a lui même mis en scène. Ils échangent leurs adresses e-mail.
Leur attirance réciproque prend corps au cours de leur deuxième rencontre. (Résumé d’après le DramaWiki).
 
 
Ça commence tout de suite dans une ambiance de carapace et d’odeur ! Celle du logo de l’équipe de hockey : Blue Scorpions, puis les carapaces de protection des joueurs et certainement leurs odeurs, dans un vestiaire où en plus une équipe de télé réalise un reportage sur ces joueurs. Bref, une ambiance mâle que j’ai toujours détesté, car pouvant déboucher sur les pires vulgarités, mais surtout ça débouche ici sur l’agressivité, certainement et hélas nécessaire pour devenir un winner, ce que crient les joueurs : « win, win, win... ». Il leur faut être aussi agressif que les scorpions brodés sur leur maillot n’est-ce-pas ! Et le loser ? A la limite, le gagnant devrai passer perdant pour laisser le perdant gagner, et ainsi le remercier de l’avoir fait gagner....
 
 
Ensuite on passe au hockey sur glace proprement dit, vous verrez une grande patinoire, et des tribunes bondées de jeunes filles qui n’ont d’yeux que pour les bomecs ! Encore le côté compétition et rendement !... Sans compter qu’un sportif de haut niveau gagne beaucoup de fric et peut donc se payer une grosse voiture, c’est bon pour draguer les filles ça ! Ou avoir une riche famille, c’est bon, ça marche aussi pour la drague...

Donc en résumé : Halu, le numéro 9, d’après son nom et numéro écrit en gros, est sur la patinoire ; Aki doit arriver dans les tribunes rejoindre ses amies déjà en place, et qui s’impatientes.
Attention, si vous n’aimez pas comme moi, coupez le son (vous aurez tout de même les sous-titres), car risque de surdosage de I Was Born to Love You, de Queen, très connu au Japon, et mélange de cris féminins des tribunes. Ce mini bout de match constituait le prologue. Après le générique début, l’ambiance vulgaire vestiaire de stade et compétition entre mecs se poursuit dans un bar, largement accompagnée de cris de mâles échauffés par des boissons qui ne sont certainement pas de l’eau plate. Évidemment quand les cris se calment, on parle de filles ! Et quand vous entendez : « Il y a beaucoup de bomecs », non ce ne sont pas des hommes qui crient ça, nous ne sommes pas dans le magazine Tétu, mais ce sont des jeunes femmes qui entrent dans le bar ! dont Aki. Elle voyait un match de hockey pour la première fois. En résumé : les garçons discutent du charme de Aki et sa copine et de leur type de fille, ils ont d’ailleurs l’air de vraies gourdes ; et les filles discutent de leur état de célibataire... 
 
 
Cependant il y a en a un qui a l’air plus « éveillé », c’est Halu : il semble attiré par Aki uniquement. Il la ressent comme une vieille... du 19è siècle...

A l’extérieur du bar, quand Aki sort, suivi de près par les garçons dont Halu, c’est encore l’ambiance sueur et vulgarité de vestiaire de stade, mais en pire : ils se battent, enfin presque, Halu au sol se fait frapper dessus, uniquement pour impressionner Aki... Ou plutôt pour se faire tripoter par Aki, car elle lui tient le bras, etc... mais comme elle est d’une grande timidité, ça ne va pas bien loin. C’est là que Halu demande son adresse mail à Aki. Il est facile de repérer la date de réalisation de divers dramas, grâce aux modèles de téléphones portables !
 
 
Halu va t-il suivre les conseils de son ami entraîneur hockeyeur blessé qu’il vient visiter à l’hôpital ? à savoir préférer le professionnalisme du hockey au lieu de sa vie privée ? Rester célibataire à cause du hockey ? Même pas droit de faire un enfant ! Difficile, car avec toutes ces idioties de winner et de compétition, quand vous brillez ça va, mais quand vous ne brillez plus on vous jette comme une vieille chaussette trouée et qui pue.

Kimura Takuya joue pas mal, il est naturel, et fait dans le style viril juvénile un peu brute ; enfin pas toujours. Curieusement je trouve que les jeunes acteurs de ce drama font dans le style Chippendals, mais en moins boursouflés et plus « légers », mais tout autant testotéronés.
 
 
Presque à la moitié du premier épisode, et toujours dans l’ambiance vestiaire qui pue, on présente aux Blue Scorpions leur nouveau manager : Yuichiro Hyodo (joué par Sato Koichi). Évidemment Hyodo trouvent que ses joueurs jouent mal, ainsi à partir de maintenant ça va chier ! Mais ça commence mal ! Halu se rebelle et ne veut pas suivre le programme de Hyodo. La prise de tête continue : comme il y a du fric derrière et que la compagnie a donner le pouvoir à Hyodo, il veut virer ses opposants ! C’est a ce moment là qu’il faut voir les regards que se lancent Halu et Hyodo... Halu ne se laisse pas faire...
 
 
Après ces instants de tensions Halu a un rendez-vous avec Aki. Halu conduit sa voiture tout en discutant avec Aki... Halu se demande à haute voix si Aki va commencer à l’aimer ! On échappe donc à partir de la moitié de cet épisode à l’ambiance virile des vestiaires pour pénétrer, enfin, dans la romance : Halu a donc conduit Aki dans un parc dont une grande surface est transformée en patinoire. Aki est très maladroite sur la glace, aussi Halu la prend dans ses bras et il patine pour elle.
En fait leur début de romance est original, et le jeu de comédien de Kimura Takuya est très bon. Il est intimidé par Aki, mais il se cache par une gaucherie et une fausse attitude virile mélangée avec celle d’un gamin, ou ressemblant à un petit animal kawai. Je dirais que c’est le moins Chippendal des Blue Scorpions, il a sa beauté bien à lui.
 
 
C’est pas gagné ! Après avoir assisté à un deuxième match de Halu où il y avait une mêlée, Aki rejoint Halu un soir dans la patinoire où il se trouve seul... et ils commencent à se disputer : « Je ne t’es pas dis que je t’aimais », « Si tu crois que... », et même un « Je te déteste ». Bref chacun se repli dans son coin comme pour mieux se protéger. Le plus vicieux là-dedans c’est Halu, car il poursuit Aki en se moquant même d’elle, comme pour raccrocher les wagons. Ce qui ne manquera pas de se produire puisque Aki perd une sorte de carte d’identité...

Il y a une séquence très touchante, celle où Halu conduit son premier entraîneur au bord de la mer, il était blessé depuis de longs mois et séjournait dans un hôpital. Cet entraîneur donne ses derniers conseils à Halu, dont le principal figure en tête de la page, puis il s’endort définitivement dans la voiture sur la plage. La mise en scène est discrète, subtile et délicate. Par la suite ça se renforce au cimetière quand le deuxième entraîneur se rend compte qu’il a été nommé à ce poste à cause de Halu, donc il veut le conserver dans l’équipe.
 
 
Et ça se renforce encore, comme Halu a maintenant l’adresse de Aki, il se rend chez elle, emploi une ruse pour se faire pardonner... et dorloter. Ils sont réconciliés.
La deuxième moitié du premier épisode est à mes yeux nettement plus intéressante, plus intense. Je rappel aussi que chacun a déjà ses limites : Halu ne doit pas avoir de relation amoureuse pendant ses matchs de hockey, et Aki a déjà un petit copain, mais qu’elle n’a pas vu depuis plus de deux ans et qu’elle attend encore. Aussi pour Halu, avec Aki ça forme une relation « pas sérieuse », ce sera temporaire, sans attache ni jalousie, des « amants sous contrat » comme dit Halu.
 
 
Le deuxième épisode débute quasiment sur la relation Halu et Aki et la bizarrerie de leur « contrat », d’autant que Halu continu de taquiner Aki, ce qui ne facilite pas les choses. Comme le sport de Halu est très violent pas moments, il semble trouver reposant d’être aux côtés de Aki, une petite employée de bureau où la violence est « plus rentrée ! ».

Trois étoiles pour ce drama tout de même intéressant, intense, maintenant je n’ai vu qu’un épisode et un bout du second. J’aime assez, malgré les passages « vestiaires » et la bande son bien quelconque pour ne pas dire ringarde, et le côté compétition et fric que j’ai attaqué plus haut. Et puis il y a des brutalités dans ce sport qui ne sont pas mon truc. Grand bravo à Kimura Takuya que je trouve excellent comédien, et il a une jolie voix, je vais donc me mettre a la recherche de dramas où il joue ; Takeuchi Yuko est pas mal non plus. Grand bravo aussi au scénariste Nojima Shinji.

M. Roudakoff
 
 
 
 
 
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Dernière mise à jour : 31-03-2009 03:18

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