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Loi de succion de cette civilisation des objets À LA DEMANDE Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 14-02-2022 20:12

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Aiguille, Argent, Artifictiche, Atlantide, Autorité, Banque, Bimbo, Christ, Commerce, Convention, Croyance, Diable, Dragon, Égrégore, Enfer, État, Feu, Guerre, HOTC, Images, Jardin, Loi, Marchandise, Marxengelsisme, Nostalgie, Paradis, Peur, Pierre, Pinceau, Pointe, Pouvoir, Raison, République, Rêve, Scalaire, Serpent, Silence, Social, Spirale, Tore, Transhumanisme, Verbopinion, Vie, Vierge

 
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Loi de succion de cette civilisation des objets À LA DEMANDE
suite aux ravages des Grecs après Alexandre, où c’est la
naissance du MOI-INDIVIDUEL qui commence à occuper
la place centrale : installation ou invention de
l’ÉGALITÉ et de LA VIE ÉTERNELLE !
Avec l’hellénisme, Nous passions du Moi-Collectif, et
tribal, au Moi-Individuel et à sa démocratie où la
loi de succion s’exercera en individuel,
et à « L’OBJET À LA DEMANDE », du : « Votre député,
Votre santé, Votre assistant, Votre ceci, Votre cela »

dans la dualité racine du mal, le Dedans-Dehors,
ou vendeur-client qui engendre la LOI DE SUCCION :
la saisie, la demande « à la demande » (on vous la livre même).
 
À la demande, à la quête, à la prière….
ACHAT, CANDIDATURE….

Avec le Moi-Individuel il devait se produire les
« objets » ou choses À LA DEMANDE, avec le prochain
« VOUS NE POSSÉDEREZ RIEN ET VOUS SEREZ HEUREUX »
le comble de la possession digne d’un transhumaniste
voulant posséder l’éternité à lui tout seul,
et s’égaler à Dieu comme Adam et Ève,
comme l’énonce la Stance 16,9 de Nagarjuna :
« ”Un jour je m’éteindrai libre de toute appropriation,
le nirvana m’adviendra”
. Prendre les choses ainsi,
c’est le comble de l’appropriation ».
Ce comble de la possession est d’ailleurs déjà à
l’œuvre dans le « télétravail » qui est encore pire
que l’esclavage salarial « au bureau », en donnant
l’illusion qu’one est devenu son Moi-Individuel salarié,
À LA MAISON, donc les fils de la marionnette vous
pénètre maintenant complètement intimement.

Or pour arrêter la saisie ou loi de succion, seul
l’INSAISISSABLE est le remède universel.
L’insaisissable, l’introuvable EST LA FIN DE
LA DUALITÉ (Dedans-Dehors), lesquels sont
la définition de l’introuvable, comme
L’EGO EST INTROUVABLE ET DONC INSAISISSABLE,
IL FALLAIT L’INVENTER À L’ÉTAT DE VEILLE SEULEMENT.
C’EST POURQUOI LA DÉLIVRANCE N’EST PAS
DANS LE MOI-INDIVIDUEL ET SA « RAISON ».

L’hellénisme et sa démocratie a fait fausse route
mais a posé les bonnes questions…

COMME DEVRAIT ÊTRE INTROUVABLE
LA DIFFÉRENCE ENTRE ÉTAT DE VEILLE ET ÉTAT DE MORT
OU DE SOMMEIL PROFOND, CES ÉTATS ÉTANT LA
LIMITE « COLLECTIVE » DE L’ÉTAT DE VEILLE QUI
EST LA MORT OU SOMMEIL PROFOND, LA MÊME POUR TOUS,

MÊME POUR LES TRANSHUMANISTES, AUSSI ON COMPRENDRA
L’EXPRESSION ALCHIMIQUE « MÉDECINE UNIVERSELLE »
OU ÉLIXIR D’IMMORTALITÉ QUI PERMET DE « TRANSFÉRER »
LA CONSCIENCE AU-DELÀ DE L’EGO-ÉTAT-DE-VEILLE, CE
CORPS PÉRISSABLE, DANS UN MONDE DE TOUS LES POSSIBLES
QUI DEPUIS LONGTEMPS EST SÉPARÉ PAR UN RIDEAU :


« Quand un objet désiré est à portée de main, c’est priya [aimer, agréable] ; quand on en prend possession, c’est moda [grande joie] ; quand on en jouit, c’est pramoda [joie éprouvée quand on s’approche de la Vérité]. Le plaisir ressenti dans ces trois états provient du fait qu’une seule pensée exclut toutes les autres [et sont en évolution hiérarchique] ; et cette unique pensée finit par s’immerger dans le Soi. Ces états sont ressentis uniquement dans l’ânandamaya-kosha (l’enveloppe de félicité). En règle générale, à l’état de veille, c’est le vijnânamâyâ-kosha (l’enveloppe d’intellect) qui prédomine. En sommeil profond, toutes les pensées disparaissent et cet état d’obscurcissement est un état de félicité. Là, l’enveloppe prédominante est celle de l’ânandamaya. Mais ce ne sont que des enveloppes et non le noyau central qui, lui, se trouve à l’intérieur de chacune d’elles. Il se tient au-delà des états de veille, de rêve et de sommeil profond. C’est la Réalité, la véritable Félicité (nijânanda». (Entretien 619 du 1-2-1939). Mais à l’état de veille, « il y a les objets et l’activité des sens qu’il n’y avait pas dans le sommeil profond. Une nouvelle entité, l’ego, a surgi, se meut par les sens, voit les objets, se confond avec le corps et dit que le Soi est l’ego. En réalité, ce qui existait pendant le sommeil profond continue à exister maintenant. Le Soi est immuable. C’est l’ego qui s’est interposé [comme le RIDEAU, synonyme de PARADIS au sens du SOUFRE et ”lever le voile”]. Ce qui apparaît et disparaît, c’est l’ego ; ce qui demeure inchangé, c’est le Soi ». (Ramana Maharshi, entretien 143 du 23-1-1936).

L’Alchimiste cherche à extraire des enveloppes priya, moda et pramoda le nijânanda, la Pierre, la Félicité, le Soufre dans chacune des enveloppes…. Soit effectivement l’APOCALYPSE, TIRER ME RIDEAU OU RÉVÉLER : « Dissous donc le Soleil et la Lune en nostre Eau dissolvante qui leur est familière et amie, et de leur nature prochaine, qui leur est douce et comme matrice, mère, origine [Vase, Vaisseau], commencement et fin de vie, qui est la cause qu’ils prennent amendement en cette eau, parce que la Nature se réjouit de la Nature [les semblables par les semblables] et que la Nature contient la nature et avec elle se conjoint en vrai mariage, et qu’ils se font une seule Nature, un corps nouveau ressuscité et immortel [copié par l’Apocalypse 21, 1…]. Et ainsi il faut conjoindre les consanguins avec les consanguins, alors ces natures se suivent les uns les autres [phénomènes des sucres ou effet dominos tel émission-réception], se putréfient, engendrent et se réjouissent, parce que la Nature se régit par la Nature proche et amie [principe de l’Homéopathie] ». (Artéphius).

Le corps ou ego, l’humain, ne saisit pas la Liberté, c’est la Liberté ou le Soi, Dieu, qui le « saisi » par absence de saisie ! Aucune raison de l’humain n’est capable d’inventer le moindre concept de « liberté » : il lui faut paradoxalement une aide étrangère, une grâce Divine, car la raison humaine, le calcul ou la possession est incapable d’atteindre Dieu puisqu’il n’y a pas à l’« atteindre » : IL EST. La connaissance du Soi sort donc de la raison, de l’intellectuel et de la logique, et sort d’une mystique qui, en la dépassant, le prolonge sur une même ligne, pour entrer dans la dimension de la Gnose ou Connaissance.
La Tourbe des Philosophes, Discours tente-deuxième : « Bonellus dit : « Nous savons de toi, Pythogaras, que tout meurt et vit par le vouloir de Dieu. Pour ce qui est de cette nature, quand son humidité lui est enlevée, et qu’elle est abandonnés pendant des nuits, on la voit semblable à une mort. Elle est alors changée et laissée dans la nuit, comme un homme dans son tombeau est changé en poussière. Ceci fait, Dieu lui rend sa âme est son esprit, et cette chose dépouillée de son infirmité est réconfortée et améliorée après la corruption, comme l’homme devient plus fort après la résurrection, et plus jeune que quand il était dans ce monde. C’est pourquoi, il vous faut brûler cette chose sans crainte jusqu’à la réduire en cendre. Sachez alors que vous avez bien mélangé. Parce que, quand cette cendre reçoit l’esprit, elle boit cette humeur jusqu’à ce qu’elle soit changée en une couleur plus belle que celle qu’on avait ».

La Libération N’EST PAS INDIVIDUELLE, ce qu’avaient compris beaucoup de Hippies : la recherche de l’extase dans le LSD où l’on tentait de « voir Dieu en face », alors que plus tard chez les derniers Hippies cela tombait dans la vulgaire recherche d’un plaisir comme on est « heureux d’avoir trouvé moins cher » quelque chose, tels les derniers arrivés qui se « défoncent » pour le plaisir, telle est la différence entre les débuts hippies et leur suivant, un peu comme les premiers Gilets Jaunes, mais sans LSD ou autres. Ensuite le mouvement hippie retrouve le NOMADISME des Chasseurs-Cueilleurs, comme les « camionneurs [convoi] de la liberté », À OTTAWA, en énième quête de liberté MAIS SANS SAVOIR COMMENT S’Y PRENDRE, COMME LA VÉRITÉ NE SE CHERCHE PAS, ELLE EST, OU N’EST PAS.

La Libération N’EST PAS INDIVIDUELLE tout en étant individuelle par la Réalisation du Soi, ce n’est pas le Dehors ou un quelconque « sauveur », ou un social extérieur qui le fera pour Nous ! Mais déjà dans les années 1960 nombre d’Américains en avaient assez du « Dieu dollar » cette « autre face de Dieu » (Attali, page 693 : Les Juifs, le monde et l’argent) qui ne vaut que guerres et chaos partout dans le monde et conflits raciaux et inimitiés à n’en plus finir, et de nos jours de robotisation de l’humain la surveillance mondiale de tous généralisée. Le phénomène Hippie a été une réaction contre le matérialisme et de l’État et de son capitalisme idolâtrie de la marchandise, et de son salariat irrespirables qui est toujours la sinistre condition de l’humain de 2022. Ce sont aussi en Occident surtout les religions établies, l’establishment, qui enchaînent, qui empêchent la Liberté tout en prétendant aider à cette Liberté, tout comme l’État et sa république.

« L’autre face de Dieu : l’argent », cette idole extérieur censé « sauver le monde » selon Attali, comme si l’homme devait être lui-même cette « autre face » par son « pouvoir d’achat » marié à l’opinion de son ego À L'ÉTAT DE VEILLE !
À partir du moment où depuis les Grecs hellénistes le Moi-Individuel s’installe, l’homme devient PASSIF : IL REÇOIT (ou provoque) LE SALUT POUR LUI TOUT SEUL, il le reçoit non seulement par la révélation ou Apocalypse, mais aussi par son accomplissement, puisque, à partir de l’Instant où l’homme ici-bas est sauvé-déifié, IL EST AGI par le Soi ou Christ (le Logos des Grecs) qui est en lui de toute éternité : « Le Royaume des Cieux est en Vous » ; il s’abandonne à Dieu (et non au Dollar ou à la république et ses « valeurs », comme le voudrait un judéo-maçon comme Vincent Peillon !…).

- Maharshi : …abandonnez-vous sans réserve aucune et le Pouvoir supérieur se révélera.
- Question : Que voulez-vous dire par s’abandonner sans aucune réserve ?
- Maharshi : Si on s’abandonne, il n’y a plus personne pour poser des questions ou pour penser à quoi que ce soit. Soit on parvient à éliminer toutes les pensées en se tenant fermement à la pensée-racine ‘je’, soit on s’abandonne sans condition au Pouvoir supérieur. Seuls ces deux chemins conduisent à la Réalisation. [Deux voies décrite dans le livre cité ci-dessous du père Festugière].

« Abandonnez-vous une fois pour toutes et finissez-en avec le désir. Tant que le sentiment d’être celui qui agit persiste, il y a désir ; il fait, lui aussi, partie de la personnalité. Une fois disparu, le Soi brille de son pur éclat.
Le sentiment d’être celui qui agit est la servitude et non pas les actions elles-mêmes ». (Ramana Maharshi, entretien 354 du 8-2-1937).

« Laissez cela à Dieu. Abandonnez-vous sans réserve. De deux choses l’une, ou bien vous vous abandonnez parce que vous reconnaissez votre incapacité et votre besoin d’un Pouvoir supérieur pour vous aider ; ou bien vous recherchez la cause de la souffrance et vous remontez jusqu’à sa source, pour finalement vous immerger dans le Soi. L’une ou l’autre voie vous libérera de la souffrance. Dieu n’oublie jamais celui qui s’est abandonné à Lui (… mâm ekam sharanam vraja [BhG XVIII.66 : « Abandonne tous les dharmas [lois, phénomènes, etc.] et prends refuge en Moi seul, Je te délivrerai de tout péché et de tout mal, ne t’afflige point »]).

« Un groupe de visiteurs arriva devant Shrī Bhagavān et tous le saluèrent avec la seule prière : « Faites de moi un bhakta [dévot]. Donnez-moi le moksha [la Libération] ». Après leur départ, Shrī Bhagavān dit comme s’il pensait à haute voix : « Ils veulent tous la bhakti et le moksha. Si je leur dis : “Abandonnez-vous à moi”, ils ne le feront pas. Comment peuvent-ils alors obtenir ce qu’ils souhaitent ? » (Entretien 543 du 15-10-1938).

Ce Royaume des Cieux est ce que l’Apocalypse 21,2 exprime par la « Cité sainte, Jérusalem nouvelle, qui descendait du ciel, de chez Dieu ».
Aussi bien le Païen que le Christien se trouvent réunis dans la Réalisation du Soi, comme se réunissent la tradition philosophique grecque des pré-socratiques et les pratiques spirituelles de la théosophie orientale. (Pour faire référence au père André Jean Festugière (1898-1982), spécialiste de l’étude de l’Antiquité tardive, tel que son livre : L’enfant d’Agrigente).
« Votre source est en vous. Abandonnez-vous à elle. C’est-à-dire cherchez cette source et immergez-vous en elle. C’est parce que vous vous imaginez être en dehors d’elle que vous soulevez la question : « Où est la source ? » (Ramana Maharshi, entretien 208 du 18-6-1936).

- Maharshi : La Libération, mukti, ne s’obtient pas dans le futur. La mukti est toujours là, ici et maintenant.
- Question : Je suis d’accord, mais je n’en fais pas l’expérience.
- Maharshi : L’expérience est ici est maintenant. On ne peut nier son propre Soi.
- Question : Cela concerne l’existence et non le bonheur.
- Maharshi : Existence = bonheur = Être. Le mot mukti est si incitateur qu’il pousse à chercher la
Libération. Mais pourquoi devrait-on chercher la Libération ? C’est parce que l’homme croit qu’il y a servitude qu’il cherche la Libération. Mais en fait il n’y a pas de servitude, seule la Libération existe. Pourquoi alors lui donner un nom et la rechercher ?
- Question : C’est vrai. Mais nous sommes ignorants.
- Maharshi : Alors éliminez l’ignorance. C’est tout ce qu’il y a à faire.
(Entretien 359 du 13-2-1937).
 
 

Dernière mise à jour : 14-02-2022 20:38

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