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PANique du sans cause Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 01-08-2022 04:28

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Addiction, Aiguille, Argent, Artifictiche, Atlantide, Autorité, Banque, Christ, Collectifictif, Commerce, Convention, Croyance, Diable, Dragon, Echo, Egorgueil, Égrégore, Empire, Enfer, Essence, État, Feu, Guerre, HOTC, Images, Jardin, Loi, Marchandise, Marxengelsisme, Masque, Métal, Mieux, Nostalgie, Paradis, Peur, Pierre, Pinceau, Pointe, Pouvoir, Raison, République, Rêve, Russie, Scalaire, Serpent, Silence, Social, Spirale, Tore, Transhumanisme, Verbopinion, Vie, Vierge, Washingtonisme, Yi King, Yokai

 
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PANique du sans cause
Dans un monde sans commencement ni
fin saisissables, aucune règle
n’oblige à inventer la
naissance et la mort.
INVENTER LE PUR ET L’IMPUR ou
LA VALEUR ET LA NON-VALEUR.
INVENTER = IMAGINER OU PRÉSUMER et
depuis la mode de la « raison » au
siècle des loupiotes françaises
Nous sommes dans cette civilisation
du « présumé », civilisation de
l’imaginaire enchaînée à ce qu’elle
présume, pur, impur et des méprises
qui n’existent que par les sens et
le mental.
 
C’est pourquoi les passions en leur
ensemble qui Nous tourmentent n’existent
que dans le mental et son imagination
productrice des illusions.

Ce coup là fut fatal au type nommé Adam.
Adam n’était pas encore atteint par la
racine du mal ; la dualité Dedans-Dehors qui
engendre la SAISIE, le choix entre Dedans et
Dehors ou entre Pur et Impur, ou
entre le Vrai et le Faux (pas de fake news à
son époque). Les opinions ou la CROYANCE
étaient inconnues d’Adam.
Lorsque voulant se rendre « autonome »,
donc en coupant ses racines, c’est-à-dire
en CROYANT utiliser son mental, son ’je’
pour se centrer sur ses désirs VENANT
DE SON IMAGINATION, DE SA DIALECTIQUE
HISTORIQUE ET DE SES CINQ SENS,
IL COMMENÇA À OPINIONER
comme l’indique
la Genèse III,6 :
« Et vous serez comme des Elohim
connaissant le bien et le mal
[ou le Dedans et le Dehors] ».

Inventer des valeurs c’est inventer des
« ismes » et du « philsophisme », puis
du politisme et la forme de « catholicisme »
(mondialiser en isme).

Adam coupa donc ses racines par sa vue
fausse d’un corps propre, un ‘je’ ou
ego.


- SHUN : Peut-on atteindre la Voie [Tao ou Soi-Instant, la Réalisation de la Libération] et la Garder ?
- ZHENG : Vous ne pouvez garder votre corps, comment pourriez-vous garder la Voie ?
- SHUN : À qui est donc mon corps, s’il n’est pas à moi ?
- ZHENG : C’est une forme qui vous est fournie par le Ciel et la Terre. La vie ne vous appartient pas : c’est une harmonie qui vous est fournie par le Ciel et la Terre. La Nature ne vous appartient pas : elle vous est fournie par l’Univers. Vos descendants ne vous appartiennent pas : ils ne sont que mues confiées par l’Univers. C’est pourquoi vous marchez sans savoir où vous allez, vous vous arrêtez sans savoir où vous restez, vous mangez sans connaître les saveurs. Telle est la force du souffle Yang de l’Univers. Comment pourriez-vous posséder quelque chose ?
(Lie Tseu, Traité du vide parfait, chapitre Présages célestes 14).

MENG SUNYANG : Certains valorisent la vie et aiment leur corps [tels les consommateurs et leur « pouvoir d’achat » et les transhumanistes] au point de tenter de ne pas mourir. Est-ce possible ?
YANG ZHU : La loi naturelle [de naître puis de mourir] est que l’on ne peut pas ne pas mourir.
MENG : Peut-on tenter de prolonger la vie ?
YANG : La loi naturelle est que l’on ne peut pas prolonger de beaucoup la vie. Ce n’est pas en valorisant la vie qu’on peut la conserver, ce n’est pas en aimant son corps qu’on peut le protéger [par les « vaccins » et la consommation]. À propos, pourquoi prolonger la vie ? Les cinq sentiments, l’amour et la haine existent depuis l’Antiquité. Les quatre membres, l’utile et le nuisible existent depuis l’Antiquité. Les affaires du monde, les peines et les joies existent depuis l’Antiquité. Le devenir, le changement, le gouvernement, les troubles existent depuis l’Antiquité [depuis le Néolithique et la voie de l’Agriculture]. Avec ce que l’on entend, voit et vit, cent ans semblent déjà beaucoup. Pareille vie prolongée ne serait-elle pas remplie de souffrances ?
MENG : Alors, mourir jeune vaut mieux que prolonger la vie. Jetons-nous sur la pointe d’une épée ou sautons dans un feu, et le but sera atteint.
YANG : Non, lorsque l’on vit, supportons-le, et examinons nos désirs [les samskâra : tendances innées, impressions, les tendances ou les modes d’une époque] en attendant la mort. Lorsque l’on meurt, supportons-le, et examinons le passage vers l’évanescence [le « Gate gate pâragate pârasamgate bodhi svâhâ » (Allé, allé, allé au-delà, allé complètement au-delà, l’Éveil, ainsi) ou INSAISISSABLE, la Réalisation du Soi]. On ne peut pas ne pas les supporter, ne pas les observer. Dans ces transitions, où est la différence entre tôt ou tard ? [dans le messianisme et sa ”fin des temps”] ». (Lie Tseu, Traité du Vide parfait, chapitre Yang Zhu 10).

Dire : « mon corps », ou « Je suis ceci », ou « Je fais cela », c’est AUGMENTER OU FAIRE DEVENIR WINNER LE COPYRIGHT : ON DEVIENT PROPRIÉTAIRE DE SON CORPS COMME DE SON SMARTPHONE OU DE SON CHIEN, OU DE SA VALISE.
ATTENTION : le capitalisme qui tel Yahvé se prend pour le TOUT prévoit maintenant le non-possession avec son futur « Vous ne posséderez rien et vous serez heureux ». Car là encore il y a possession et même COMBLE OU AUGMENTATION DE LA POSSESSION : le fait de ne rien posséder fera que tous voudront TOUT posséder ! IL Y AURA ALORS MÉ-PRISE (augmentation du chaos humain, car il n’y aura plus de rapport à quelque chose…..)
Pourquoi ? MAIS PARCE QUE LE FAIT DE NE RIEN POSSÉDER SERA UNE AUGMENTATION DU VÉCU EXISTENTIEL DANS UNE TOTALE CONFUSION, DONC DE LA CONSOMMATION AUGMENTÉE À LA PUISSANCE GOOGLE (10 à la puissance 100, tel ce nombre qui ne représente plus rien de saisissable et qui surpasse tout ce qu’il est possible de compter ou de mesurer dans le spatio-temporel. Voir Infini, tel l’Ouroboros par exemple), ÉVIDEMMENT DANS LE CAS DU CAPITALISME UN GOOGLE INVERSÉ, DIABOLIQUE : 10 élevé à la puissance du Google…
Car ÉTERNEL et INFINI ne peuvent que renvoyer à la délivrance de l’infernal mental, LA DÉLIVRANCE DE L’ENFER LABYRINTHIQUE DES PENSÉES QUI S’ENCHAÎNENT EN CAUSES ET EFFETS SANS FIN ET AVEC FAIM tel l’effet dominos.
L’Infini c’est le Gare gate… ce qui ne peut jamais être possédé ; évidemment pas à la manière du capital et de son « Vous ne posséderez rien…. ».
ATTENTION : INFINI NE VEUT PAS DIRE « INDÉFINI », qui là encore correspond à une SAISIE (une identification). Or, le VRAI cesse d’être vrai dès qu’il est saisi ou possédé.

Seul l’humain pouvait inventer un « MONDE FINI » tel son Nouvel Ordre Mondial ou « Gouvernance mondiale », vieux rêve depuis nécessairement la naissance du Néolithique et de sa voie de l’Agriculture. Dans un monde fini ou dans un chaos humain qui se voudrait « arrivé » dans un « ordre » qui « arrange » le Chaos du RIEN DU TOUT, si le Tout devient nécessairement plus grand que la partie, en un ensemble infini, il peut fort bien coïncider avec l’une ou l’autre de ses parties ou même avec un ensemble encore « plus vaste » que lui. Il suffit de chuter dans la SAISIE en COMPARANT ses divers éléments avec l’ensemble à comparer (comme si on voulait « sortir » de l’Univers pour compter les étoiles). « N’importe quel segment de droite comporte autant de points que n’importe quel segment en ligne droite, puisque chacun de ces ensembles en comporte un nombre infini. Mais cet infini-là n’est pas de la même nature que celui des entiers ; il s’agit d’une infinité d’un autre ordre, à savoir celle de l’ensemble des nombres « irrationnels ». C’est ce que le mathématicien Georg Cantor a établi à la fin du 19è siècle, jetant ainsi les premières bases de la théorie des ensembles et des nombres transfinis » (réf. Dictionnaire des symboles numériques indiens, Georges Ifrah, dans Histoire Universelle des Chiffres).

L’infini, et l’éternité de tous temps est représenté par le Serpent, CELUI DE LA CHUTE dans la Genèse… Voir le symbole de l’infini en un 8 couché ou le S entrelacé du Caducée.


PUR et IMPUR ou BON et MAUVAIS et les tragédies n’ont pas d’existence en soi. Ce sont des appréciations ou OPINIONS, des VALEURS.
Pour avoir une opinion sur le mauvais il faut avoir une opinion sur le bon, c’est comme un TOTAL : seul un TOTAL peut connaître un TOTAL, or le ‘je’ ou le ‘moi’, l’ego, le consommateur, n’est pas un total puisqu’il se définit par rapport à un ‘toi’ ou par rapport à un autre consommateur et qu’il est donc limité par ce qui le différencie de ce ‘toi’. Si bien qu’il ne peut exister qu’un seul Dieu ou LA VÉRITÉ car, s’il y en avait deux, chacune serait limitée par ce qui la différencie de l’autre et ne serait donc pas infini. Il en est ainsi de l’ego de chaque consommateur ou paroissien du capital qui ne peut pas être un infini, un Tout.
Pour vivre ce Tout, seule la Réalisation du Soi le permet comme abordé dans l’exemple ci-dessus de Lie Tseu.

Bon et mauvais ou Dedans et Dehors sont un cercle vicieux qui enferme : le « bon » ou « pur » est irrationnel, le « mauvais » ou « impur » serait comme un manque tel le « mieux », ou dans l’impur il faut « se laver », parce qu’il y a un rejet, une aversion.
Sans « bon » et sans « mauvais », d’où viennent le désir ou loi de succion et son inverse en l’aversion ? Et dans le « Vous ne posséderez rien… » où est le désir et son contraire l’aversion ? La seule loi de succion alors possible NE POURRA QU’ÊTRE CELLE DE L’OSMOSE LA PLUS INTIME ENTRE LE TEMPOREL ET LE SPIRITUEL, ET POUR CELA IL Y À A AVOIR DE TRÈS TRÈS TRÈS GRANDS DOUTES SUR LE « VOUS NE POSSÉDEREZ RIEN… »
DÉSIR ET AVERSION SONT LES DEUX GRANDS MAUX DE LA DERNIÈRE PALANQUÉE DE MILLÉNAIRES HUMAINS.

Or la Vraie Nature des choses c’est qu’elles sont INSAISISSABLES, donc on ne peut pas en faire du commerce ! Combien de fois entendons-nous : « Si j’avais su ! ». Cat tout ce qui arrive est de l’ordre de l’événement, et non d’une fin : rien de réel ni de définitif ou de saisissable ne se produit dans le spatio-temporel fugace. C’est d’ailleurs ce qu’exprime le langage courant quand il dénonce moqueur l’illusion de ceux qui confondent les accidents du spatio-temporel avec le but à atteindre : « Le pauvre ! Il croit que c’est arrivé ! ». Ce qui signifie : c’est bien arrivé comme événement [genre dialectique historique] mais cet événement n’a pas la matérialisation saisissable que vous lui attribuez : il sera balayé et remplacé par d’autres événements en causes et d’effets ; rien de ce qui arrive dans le concept du temps n’est vraiment une « arrivée ». Seule la MORT, ou le SURFEU tel celui de la Braise qui s’illumine intensément avant de s’éteindre fait l’authentification de l’événement et de l’ÊTRE (leur coïncidence).
Tant qu’il arrive quelque chose, on n’est pas arrivé, et quand on est arrivé, c’est comme le mot FIN sur l’écran de cinéma : il n’arrive plus rien.

En d’autres mots/maux : l’extinction s’actualise ou s’instantise par l’extinction ou le Surfeu. Conséquence : il n’y a rien à arrêter, qui sera une saisie comme celle d’Adam provoquant sa chute ; dans la méditation faire table rase de l’objet des méprises et des méprises elles-mêmes ; comme : « Un mental purifié est élixir, un mental vidé est remède. On dit du mental qu’il est purifié quand il ne s’attache plus à rien. On le dit vidé lorsqu’il ne garde plus rien en lui. Mais si l’on s’attarde sur le vide de cette vacuité, c’est que la vacuité n’est pas encore vide. Un mental vide et qui ne pense pas à sa vacuité, voilà ce qu’on appelle la véritable Vacuité », dit Le Secret de la Fleur d’Or, traduction de Thomas Cleary.
Le Vrai cesse d’être vrai dès qu’il est vu ou ”objectivé”.
 
 

Dernière mise à jour : 01-08-2022 04:58

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