Opéra Bouffe en trois actes de Hector Crémieux et A. Jaime, musique de
Hervé. Fait partie du répertoire du Théâtre des Variétés à Paris.
Arrangement et orchestration de Michel Roudakoff (2 décembre 2022). Diapason en LA 432. Merci beaucoup Maestro Hervé.
Cette musique est dédiée au Moucheron Cifé (avec le C, de la Chute ou une des moitiés de l’Essence sur Terre : éjection du jardin ou de la Cour (voir plus bas). Cifé a trouvé refuge pendant l’écriture de la musique. Dans le C se trouve l’Unité en puissance. Sans oublier O-riant, et sur l’Empire : l’Occident ou chutant, l’O tombant ou éjecté du jardin. Le C de Coeur.
Pour : Piccolo, 2 Flûtes, 2 Hautbois, 2 Clarinettes en LA, 2 Bassons, 2 Cors en MI, 2 Trompettes en UT, 2 Trombones, Tuba, Timbales, Percussions, Grosse caisse, Piano, Violons 1 et 2, Altos, Violoncelles, Contrebasses.
Partition en pdf - Sheet of music
« MONTER SUR LE TRÔNE »
N’a pas toujours le sens d’aller aux toilettes faire ses gros besoins suivant le croyance au corps !
Signifie aussi : ÊTRE COUR, et pas au sens de la cour (étatisme). ÊTRE COUR : ENCLOS, VASE-VALLÉE : voir la page
COUR complément du Soi L’ENCLOS.
Les médias du capital parlent de
« l’homme le plus riche du monde » (en 2022 : Elon Musk). Mais, QUEL EST L’HOMME LE PLUS PAUVRE DU MONDE ? ET Y A-T-IL UNE DIFFÉRENCE ?
Bhavagân décrit la partie de sa vie de mendiant dans
Ramana Maharshi au jour le jour : 30-5-1946 : « Dans certaines maisons je ne recevais parfois que de la vieille bouillie, sans sel ni épices, que je mangeais en pleine rue sous le regard de grands pandits ou d’autres hommes importants qui avaient l’habitude de venir à l’ashram et de se prosterner devant moi. Puis je m’essuyais le mains sur ma tête et continuais mon chemin, suprêmement heureux et dans un état d’esprit où même les empereurs me paraissaient insignifiants. Vous ne pouvez pas vous imaginer cela. C’est ainsi que nous trouvons les textes des histoires de rois qui ont renoncé à leur trône pour suivre cette voix ».
Et à ce propos Bhagavân raconta l’histoire d’un roi renonçant à son trône et qui partit mendier.
« Il mendia d’abord en dehors de son royaume, puis dans son royaume, puis dans la capital et finalement dans le palais royal, et c’est ainsi qu’il put se débarrasser de son ego.
Au bout d’un certain, il commença à mendier en ascète dans un autre royaume où il finit par être élu roi. Il l’accepta, puisqu’il avait perdu son sens du ‘je’, de la saisie, et pouvait agir en toute circonstance de vie EN SIMPLE TÉMOIN : ÊTRE COUR, MAÂT, DIRECT, SANS ESPACE-TEMPS. Et sans que les devoir de la royauté le tourmentent. Lorsque dans son propre royaume on apprit cela, on lui demanda de reprendre la royauté, ce qu’il fit, sachant que, quel que soit le nombre de royaumes sur lesquels il régnait, il n’était pas celui qui agit mais simplement un instrument dans les mains de Dieu ».
Et chez Tchouang-tseu, chapitre
L’idéal du Souverain et du Roi :
- Veuillez me dire [Lao Tan] comment gouverne un homme éclairé ? demanda respectueusement Yang Tseu-kiu.
- Le roi éclairé, dit Lao Tan, étend partout ses bienfaits, mais il ne fait pas sentir qu’il en est l’auteur. Il aide et améliore tous les êtres sans qu’iceux sentent qu’ils sont sous sa dépendance. Le monde ignore son nom et chacun est content de soi. Ses actes sont imprévisibles et il s’identifie au néant [sens du Centre nulle part] ».
Résumé de l’état de ce roi : Le Centre est nulle part et la Circonférence est partout.
C’est le concept du NON-AGIR, du NON FAIRE/FER :
« Les non-agir domine la nomination [identification, saisie]
Le non-agir referme les projets
Le non-agir facilite les tâches
Le non-agir guide l’intelligence ».
Rejoint LE NUIT OBSCURE de Jean de la Croix : « Qui pénètre l’infini, rejoint l’invisible, perfectionne les dons qu’il a perçu du ciel [du Soi], délaisse tout préjugé [possessions, opinions], icelui saisit l’humilité de l’homme parfait, se sert de son mental comme d’un miroir ; il ne reconduit ni n’accueille personne ; il répond aux autres sans rien cacher ; il triomphe des êtes sans en être blessé [être Cour, non affecté par les opinions] ».
Tous enseignements, toutes lois et doctrines et logiques sont de vains bavardages : « Dès que l’encre est séché, nos formules [ou lois] sont fausses » disent les Anciens Chinois de l’École du Dhyâna. C’est pourquoi un Réalisé vivant ne donne jamais d’enseignement à quiconque ou de conseil particulier. A celui-là on peut lui confier le monde.
« Il est le miroir de l’Univers et de tous les êtres. Le vide, la tranquillité, le détachement [mais pas celui des Schwab-Harari et leur ”Vous ne posséderez rien et vous serez heureux”], l’insipidité, le silence, le non-agir sont le niveau de l’équilibre de l’Univers, la perfection de la voie et de la vertu. C’est pourquoi le souverain, le roi et le saint demeurent toujours en repos. Ce repos conduit au vide, un vide qui est plénitude [zéro indien], une plénitude qui et totalité [la logique juivo-occidental de leurs ”lumières” en bon occirdent tue le sens de la Vacuité en n’admettant pas des pas en dehors des lois… Ici il s’agit du SPONTANÉ, SANS LA FUREUR DU MENTAL, DONC EN SA VRAIE NATURE] ». (Tchouang-tseu).
« Celui qui ne voulant pas ruiner sa santé pour la charge la plus importante du monde le ferait-il pour d’autres choses ? C’est seulement à celui qui se désintéresse du gouvernement du monde qu’on peut confier le monde » ; donc l’insaisissable par Tchouang-tseu, évidemment pas celui des Schwab-Harari !! C’est là toute l’AMBIGUÏTÉ de mot « INSAISISSABLE », PUISQU’IL EST JUSTEMENT INSAISISSABLE !
Que dire des gouvernements du régime républicain actuel et de leurs politiciens, TOUS POSSÉDANTS ???