JOUIR DU FRUIT DE SES ACTES : LE FAIRE/FER.
Pour cela, il faut une personne, et s’il y
a absence de fruit, absence de loi de succion,
comment donc y aurait-il une personne pour en
jouir, ou pour commercer ?
”De même que le Maître [le jnani ou Libéré vivant]
par son pouvoir miraculeux [le Zéro Indien], crée
un être magique [Adam par exemple, ou un big bang]
et que cet être magique, magiquement créé, en crée
un autre [le ”Croissez et multipliez”) à son tour,
de même que l’agent se présente comme un être magique,
et l’acte accompli par lui est comme un
deuxième être magique créé par le premier.
Passions, actes, agents, fruits ressemblent à une
ville de génies célestes, sont pareils à un mirage,
à un songe”. (Nagarjuna, Stance 17, 31-33).
Et dans la Stance 7,34 on a carrément la description de la Jérusalem céleste du Peuple-Prêtres : ”Tel un prestige magique, tel un rêve, telle une ville de génies célestes (
gandharva-nagara), ainsi en est-il de ce qu’on appelle production, durée, dislocation [bref, l’espace-temps, le monde sous les cinq sens humain à l’état de veille]”.
Une Jérusalem en forme d’un amoncellement de nuages étagés sur des centaines de kilomètres de hauteur (et c’est ça que le transhumanisme et son CYBERUNIVERS veut mettre dans une puce informatique). Si bien que l’actuelle Jérusalem céleste est située dans la Vallée siliconnée dans les usines de l’inform-atique….
Ici on rejoint l’entretien 264 du Maharshi : « Dieu créa l’homme ; et l’homme créa Dieu. Ils sont tous deux les créateurs des noms et des formes. Mais en réalité, ni Dieu ni l’homme n’ont été créés ».
Ramana Maharshi, entretien 264, du 20-10-1936.
De ce fait, Dieu et l’homme sont du domaine du
”COMME SI”, comme
LE JEU D’ENFANT :
« On fait comme si le loup y était », afin de se CRÉER UNE PEUR, UNE CAROTTE POUR AVANCER, UN SCÉNARIO, UNE HISTOIRE-ESPACE-TEMPS, POUR S’A-MUSER (du A privatif et muse : se priver de Muse, ou de l’ESSENCE, de la RACINE). Donc le monde, le ‘moi’ fabricant du monde, SONT AMBIGUÏTÉ. ILS NE SONT NI RÉELS, NI IRRÉELS, sinon, si on choisit l’un ou l’autre ON TOMBE DANS LES GUERRES SANS FIN QUI ONT TOUJOURS FAIM À CAUSE DE L’OPINION FOURGUÉE PAR L’EGO HUMAIN. AMBIGUÏTÉ,
”COMME SI”, OU
”EN QUELQUE SORTE”,
”POUR AINSI DIRE”. ÇA S’APPELLE AUSSI
LE FLÉAU.
AMBIGUÏTÉ = DÉCRYPTAGE ANAGOGIQUE : se dit sur un sens figuratif, INSAISISSABLE ET DONC DANS LE SENS DE L’ÉTERNALISME (le isme montrant UN CHOIX, UN CAMP, UN SYSTÈME OPPOSÉ À UN AUTRE SYSTÈME, tels les engrenages d’une mécanique) renvoyant nécessairement au sens de l’Ambiguïté, comme le symbole est par nature insaisissable, indéfinissable donc VIVANT (on ne possède pas un symbole, ou ON NE LE COAGULE PAS COMME ON NE POSSÉDE PAS UNE ESSENCE).
ANAGOGIE renvoie aux ESSENCES, à ce qui n’est pas visible par les sens de l’humain. Alors que le cerveau de la plupart des humains fonctionne EN SÉQUENCES de petits bouts de machins : une lecture unilatérale ou horizontale qui fabrique des associations répétitives d’idées, comme des symboles ou des rébus (
sun en grec : avec), formant un grégaire, un grumeau de mots : les Archétypes (comme l’Arche de Noé prototype de l’Archétype et de l’inconscient collectif…).
L’Ambiguïté sera alors un niveau au-dessus de la Science actuelle globalisante ou mondialisante de sa symbolique à l’horizontal de son cerveau en séquences d’idéations dans une géométrie euclidienne de la ligne droite.
RAPPEL : DANS LE NIRVANA, LA VACUITÉ, ON EST COMME À L’ENTRETIEN 264 DU MAHARSHI :
NI ÊTRE NI NON-ÊTRE, ET EN CONSÉQUENCE AUCUN DIEU. Pour proférer le mot de
« Dieu » (ou celui de monde ou de création, de big bang) il faut un être, une personne, comme pour le temps, il faut une personne pour le voir et ainsi en prendre conscience et le fabriquer.
Or dans le Nirvana il n’y a personne pour produire ou conditionner, ou pour produire du consensus avec un Dehors ou avec un autre de même nature. Dans le nirvana il n’existe pas la dualité d’un sujet face à un objet. Spontané peut être un autre nom pour nirvana. Les Anciens Chinois l’avaient bien compris, à l’école du Dhyana [Chan, méditation, contemplation] ils disaient :
« Dès que l’encre est sèche [langage écrit, établissement de lois ou d’organisation, d’administration],
nos formules sont fausses ».
Le big bangisme ou la Jérusalem céleste sont dans le THÈME ÉVOLUTIONNISME OU DIALECTIQUE HISTORIQUE, LE JEU, L’ILLUSION, comme au cinéma le temps de l’histoire, de la f(r)iction SE DÉROULE (roue…) en des séquences les unes derrières les autres, comme l’idéation dans la cervelle, et tout finalement
« se tient » (est COAGULÉ, FIXÉ, POSSÉDÉ) en un
”Bon Dieu mais c’est bien sur”, de
Raymond Souplex ; quand une magie parle toutes les magies parlent et quand une se tait toutes se taisent.
Comme le monde actuel peut maintenant se résumé à l’entretien 264 ou au ”COMME SI”, au JEU D’ENFANT : ”ON FAIT COMME SI”, ON RACONTE OU CONTE, COMPTE UNE HISTOIRE, avec le délire technologique du mental humain il devient très facile pour le Pour-Voir de se fabriquer sa nouvelle Jérusalem en un transhumanisme du peuple élu ou PEUPRE-PRÊTRES.
La magie du ‘je’ ego et le jeu de « tirer son épingle du jeu » : la croyance au corps ou au ment-AL construit son ”Comme si” sur un Axe in-divi-du-EL par A-t-trait, Re-trait, Re-gard. Et plus il possède par loi de succion, plus il se coupe, plus il se différencie (d’I) du processus ; plus il O-pose sa Ré-fér-en-ce du Ré-EL ou Ré-AL, d’I-rect (Maât). Ainsi se construit la TOUR DE BABEL : LE MOI-INDIVIDUEL (l’actuel citoyen et consommateur) par rapport au MOI-UNIVERSEL (ni collectif ni individuel) : ce sera alors la tyrannie de l’opinion : le oui par rapport à non, la Ré-action par rapport à l’Action, le Normal par rapport au Naturel, la Culture par rapport à la Vie, la liberté par rapport à la soumission, etc…
Cette SÉPARATION vient de la LOI DE SUCCION :
MÉMORISATION ou SAISIE (mettre I ou l’Axe à mort : met-i-à-mort) qui coagule un autre ‘Je’ par rapport au ‘Je’ du Soi. Cet autre ‘Je’ ou singerie du Soi s’appelle ÉLABORATION : INSTALLATION DANS L’OBJET DIALECTIQUE HISTORIQUE, PRISE POUR LE SUJET OU LE CITOYEN, EN OUBLIANT LE JET (Eau, le Soi). Alors il y aura OBSTACLE, OPACITÉ, ENTRAVE (en travers) QUI
TISSE LA MATIÈRE DE CE MONDE (des choses Re-EL). (
”Les choses sont faites du même tissu que les rêves”, écrivait Shakespeare, donc là encore toute facilité avec la technologie de se construite un CYBERUNIVERS où effectivement
« VOUS NE POSSÉDEREZ RIEN ET VOUS SEREZ HEUREUX » (avec vos objets connectés, puisqu’ils ne vous appartiennent plus :
ils sont en connexion…)
Le ”Vous ne posséderez rien et vous serez heureux” est effectivement la préparation de ce prochain monde cybernétique ou mieux : CYBERUNIVERS TRANSHUMANISTE DEPUIS UN CHRIST INCARNATIONISTE : LE ”COMME SI”, LA CAROTTE OU MESSIANISME : le ”N’être pas” permettant un réel en non réel : une illusion, une PERMISSION du réel et ce que veut mettre le transhumanisme du PEUPLE-PRÊTRES dans une puce informatique, le ”Comme Si” : LA ”VOCATION DE DEVENIR”, DONC LE MESSIANISME, LA CAROTTE, LE SALUT DU JUDAÏSME, ou globalement a pensée spirituelle du SALUT, qui a pour stricte et paradoxale condition de son efficacité, la pensée encombrée que ce salut ne doit en aucun cas advenir, comme en témoigne principalement et exemplairement le judaïsme. La Lumière attribuée AU DEHORS, doit rester au Dehors : la Caverne de Platon en témoigne.
Le ”Comme si” sera alors UNE ABSENCE, UN VIDE, puisque l’autorité de tout messie consiste dans son absence, donc dans la pensée confortée que sa présence reste et restera à venir ; C’EST CELA LA MISE EN SCÈNE LA MISE EN VALEUR DU TEMPS, au niveau spirituel INVERSÉ, COMME UN CUIVRE REPOUSSÉ.
Alors le ”comme si ” peut fonctionner à merveille : l’A-venir du messie peut inventer sans dommage, puisqu’illusions, une palanquée de fin du monde ou d’apocalypses qui demeureront sans effet sur l’illusion de la dialectique historique : une extinction inéluctable de toutes choses qui ne compromet pas dans l’Instant de choses particulières. LE CENTRE, le Soi EST NULLE PART…
Dans le Nirvana, la Vacuité, pas de sujet ni d’objet, CAR CON-NAÎTRE SUPPOSE L’EXISTENCE DE DEUX SOI OU DE DEUX DIEUX : L’UN QUI CONNAÎT (le sujet) ET UN AUTRE QUI EST CONNU (l’objet), d’où le sens du mot con : avec, quelque d’autre, ou quelque DEHORS.
Ce qui rejoint d’ailleurs le problème du psychiatre Jacques Lacan : IL CHERCHE, du genre : un ICI dépend nécessairement d’un AILLEURS (là encore dualité sujet-objet).
Jacques Lacan voudrait FIXER on SAISIR LA VÉRITÉ, (fixer les caractéristiques d’un élément qui, pour être possédé par un observateur-sujet, donc dans l’espace-temps, envoie au Diable les autres espace-temps gênant ; il y a opinion-sélection, choix et donc possession).
L’ailleurs n’allant pas sans le Ici comme la liberté n’allant pas sans son contraire la soumission, VOILÀ BIEN LE PROBLÈME DE JACQUES LACAN ET DE LA DUALITÉ en général.
Comme si le
« monde » avait besoin d’un
« ailleurs » d’un autre, d’un Dehors, pour s’éclairer ou pour exister (être
”reconnu”) ; comme le
« Je est un autre » de Rimbaud.
Comme si le Verbe avait besoin de
« parler » : mots/maux venus d’ailleurs, comme le Covid, comme un virus, comme le terroriste ou l’extraterrestre, COMME LE DEHORS,
COMME SI LE SILENCE, LA NUIT OBSCURE, ÉTAIT INTERDITE, ET QU’IL FAILLE DU VERBUM PARTOUT, DU BRUIT PARTOUT, DE LA ”RAISON” ET SES ”LUMIÈRES” ET LE LANGAGE-SIGNES PARTOUT !!!
Comme si le
« réel » ne devenait réel qu’à condition d’être habité par un sens, soit un DEHORS VENANT FABRIQUER UN DEDANS
(1).
L’ailleurs est d’
« ailleurs » à la mode technologique :
Les
”soucoupes volantes” et autres E.T.
car cet ailleurs est le Thème même du MESSIANISME : IL N’A D’IMPACT QUE DANS LA MESURE OÙ IL EST INSAISISSABLE, LE MESSIE NE DOIT JAMAIS ADVENIR, et là :
ça rejoint la Schwaberi-Harari de leur : « Vous ne posséderez rien et vous serez heureux », parfais messianisme de l’abrahamisme du Salut car, comme pour les extraterrestres, ils ne doivent évidemment, comme le messie, ne jamais arriver, sinon l’ATTRACTION OU LOI DE SUCCION TOMBE !
D’où la forme du messianisme consistant à se questionner si :
« Nous sommes seuls dans l’Univers »,
qui est Nous-mêmes.
Donc l’objet du désir doit ÊTRE UNE MISE EN VALEUR DU TEMPS, L’OBJET DU DÉSIR DOIT
”GARDER SES DISTANCES” avec le Seul Réel, tout en fleurtant avec Lui mais sans le saisir (Schawab-Harari), sans loi de succion, faute de quoi LE MOTEUR EST CASSÉ : L’AILLEURS, LE DEHORS EST CASSÉ, LA RACINE DU MAL EST DÉTRUITE
(1).
BIEN PIRE : comme si la Parole, le Verbum, l’IMAGE ou le MYTHE sera ainsi constamment menacé par l’Instant, menacé par le Seul Réel, le Soi.
La RACINE DU MAL, Le DEHORS, CE DÉSIR, CETTE CAROTTE DU DEHORS, CETTE CAROTTE DE L’EXTÉRIEUR ; LE DÉSIR DOIT DONC NÉCESSAIREMENT PASSER PAR LE DEHORS
(2). Selon Jacques Lacan, le Langage, le Verbe donc, n’a de sens que s’il est révélé ou vivifié, augmenté, par une parole venue d’ailleurs
(2) : les propos de ce monde ne deviennent audibles que sous la garantie D’OPINIONS VENUES DU DEHORS, D’AILLEURS, D’OUTRE-MONDE. D’où la distinction opérée par Lacan entre l’imaginaire, qui n’est jamais qu’un retour au Réel comme l’écrivait Shakespeare :
« Les choses sont faites de la même substance que les rêves », ou
« Nous sommes faits de l’étoffe des songes ».
SANS LE RÊVE, LE MONDE N’EXISTERAIT PAS (voir l’Imagination créatrice d’Ibn’Arabi).
ALORS EXTRÊME ATTENTION AU ”COMME SI” EN MARCHE ACTUELLEMENT ET TERRIBLEMENT EFFICACE, SCHWAB ET HARARI SONT LOIN D’ETRE DES INNOCENTS…
Heisenberg fait déjà du Schwab, ou plutôt Harari a copié : impossibilité du physicien de
« fixer » ou de posséder-identifier un élément qui, pour être fixé par le sujet dans un espace-temps
”mesurable” plutôt OPINIONABLE, envoie au Dehors les dimensions gênants son ego, et son employeur….
La Chose est SANS POURQUOI, elle est par essence INSAISISSABLE, OU ELLE EST LE SAINT SILENCE MÊME (entretien 264…). Si par ACCIDENT ou spatio-temporel elle vient à émettre, CE SERA PAR LA GRAISSE (pas de faute et non
”par la grâce”) de l’espace-temps ou RACINE DU MAL : LA GRAISSE DU DEHORS (pour mieux glisser….). Comme si le monde avait besoin d’une
« lumière », ce Dehors
(3), ce
”Je est un autre”.
Jacques Lacan admet que la loi de succion NÉCESSAIREMENT LIMITE LE DIVIN, donc dépasser le winnerisme égoiste de celui qui désire ; ça s’appelle la Réalisation du Soi, et ce DÉPASSEMENT DE LA LOI DE SUCCION ou attraction
”universelle” devient le
SURFEU : l’Ouroboros qui se ferme la gueule comme détruisant sa respiration, son souffle-énergie, en un feu sans flamme ni cendre, qui portera l’ÊTRE comme dans l’entretien 264 du Maharshi, un NIRVANA sans dualité sujet-objet, sans cause-effet, apportant la preuve suprême de son existence, de sa Réalisation du Soi, PAR SON SAINT SILENCE, PAR LA DESTRUCTION DE LA RACINE DU MAL
(1).
SURFEU = ANTIGRAVITÉ VÉRITABLE : LE PLOMB NE PÈZE PLUS RIEN, IL EST CHANGÉ EN OR-DONNÉ (Saint Chaos),
EN AMOUR OU PRIVATION DE MORT, EN GRATUITÉ (évidemment pas celle des Schwab-Harari et leur
”Vous ne possèderez rien et…”).
RÉSUMÉ : Comme ce monde se résume à
”COMME SI”, donc à
”Je est un autre”, au messianisme, à la carotte, au JEU, au ‘je’, à la mémorisation, à la saisie, avec la Jérusalem céleste ou Vallée siliconée, il devient tout confort pour le Pour-Voir de se fabriquer leur CYBERMONDE TRANSHUMANISTE DU PEUPLE ÉLU, PEUPLE-PRÊTRES, ET DE FOUTRE DEDANS LES NON-ÉLUS, LES LOSERS. Et
comme leur plan capote un peu, ils fabriquent le COVID-19, LA TRANSITION ÉNERGIE-MACHIN, LE CLIMATO-RÉCHAUFFISME ET AUTRES PEINTURLURES DE GAZ À SERRE QUI SERT DE CULTURE (d’opinions et de gaz en forme de sanitaire politique étatique)…..
Le
”Comme si”, la
PER-MISSION (mission du Père), ou le
LOI-sire (permission par le Sire, par le Seigneur au sens du Soi et d’Ibn’Arabi
(3), mais surtout au sens du I, Axe, Stavros
(4)).
Le Stavros actuel en train de se construire telle la
”protéine spike” qui fait la partie de ce prochain CYBERUNIVERS, celui de l’évolution artificielle, où il sera procréé cette évolution statique dans les trois Règnes, Minéral, Végétal, Animal et Humain.
On fait ”
Comme si’,
ON FAIT LE MAL-IN (le mal-in ou le mal Dedans, le mal-Un, in-versé), ON FAIT LE MONDE, ON FAIT LA CRÉATION, LE DÉMIURGE, LE CAUSISME : MONDE, DÉMON, ON FAIT LE DÉMON OU MONDE (la Genèse, l’adamisme dans l’Ancien Testament)…….
Notes.
1. Toujours en refrain :
- Quelle est donc la racine du mal ?
- La « saisie » [loi de succion ou
Eucharistie (dans son sens en la
croyance au corps ou attraction
”universelle”)].
- La saisie de quoi ?
- La saisie du triple monde [de la Forme,
du Désir, du Sans-Forme, jusqu’à la
gloutonnerie spirituelle].
- Comment arrêter cette saisie ?
- En recourant à l’introuvable, car dans
l’introuvable il n’y a pas de saisie.
- Qu’est-ce que l’introuvable ?
- La fin du dualisme.
- Qu’est-ce que le dualisme ?
- La vision d’un dedans et d’un dehors,
lesquels sont introuvables.
(
Soûtra de la Liberté inconcevable,
chapitre V, 14)
Ils sont introuvables pour la raison naturelle
que Nous sommes l’Univers et que la racine du
mal fait SORTIR de l’Univers comme pour l’examiner
et POUR-VOIR comment il fonctionne :
ON SORT DU TROU POUR EXAMINER LE TROU, et comme
dans un Trou il n’y a rien d’autre que le Trou :
pas de Trou à voir.
POUR-VOIR OU POUVOIR SIGNIFIERA ALORS :
D’É-couvrir : augmentation de l’ego par l’opinion
ou le recouvrement de toutes choses par le MASQUE
LE RIDEAU DE SON EGO, CE SERA LA CHUTE :
SORTIR, DEHORS, SAISIR… ET TENTER D’AMÉLIORER
LA CONDITION HUMAINE… EN AJOUTANT DE PLUS
EN PLUS D’OBJETS FAVORISANT LA BOULIMIE,
FAVORISANT L’ENCOMBREMENT, LA COMPLICATION.
2. Tout symbole tient du rêve, et réciproquement.
Comme l’écrit Mircea Eliade dans Mythes, rêves et mystères, toute poésie est un effort pour recréer le langage, en d’autres termes pour abolir le langage courant, de tous les jours, et inventer un nouveau langage, personnel et privé, en dernière instance : secret. Et c’est bien ce qui se passe dans les rêves.
Voici un extrait très intéressant tiré du livre :
Mythes, rêves et mystères, de Mircea Eliade, Gallimard 1957.
C'est l'histoire du rabbin Eisik, de Cracovie, que l'indianiste Heinrich Zimmer avait déterrée des Khassidischen Bûcher de Martin Buber. Ce pieux rabbin, Eisik de Cracovie, eut un jour un rêve qui lui enjoignait d'aller à Prague : là, sous le grand pont menant au château royal, il découvrirait un trésor caché. Le rêve se reproduisit trois fois, et le rabbin se décida à partir. Arrivé à Prague, il trouva le pont, mais gardé jour et nuit par des sentinelles, Eisik n'osa pas fouiller. En rôdant toujours aux alentours, il attira l'attention du capitaine des gardes ; celui-ci lui demanda aimablement s'il avait perdu quelque chose. Avec simplicité, le rabbin lui raconta son rêve. L'officier éclata de rire :
"Vraiment, pauvre homme !", lui dit-il,
"Tu as usé tes souliers à accomplir tout ce chemin simplement à cause d'un rêve ? Quelle personne raisonnable croirait à un rêve ?" L'officier, lui aussi, avait entendu une voix en rêve :
"Elle me parlait de Cracovie, m'ordonnant d'aller là-bas et de chercher un grand trésor dans la maison d'un rabbin dont le nom était Eisik, Eisik fils de Jekel. Le trésor devait être découvert dans un coin poussiéreux où il était enterré derrière le poêle". Mais l'officier n'ajoutait aucune foi aux voix entendues en rêve : l'officier était une personne raisonnable. La rabbin s'inclina profondément, le remercia et se hâta de rentrer à Cracovie. Il creusa dans le coin abandonné de sa maison et découvrit le trésor qui mit fin à sa misère.
C'est comme les lunettes, on les cherche alors qu'on les a sur le nez ; ou comme le collier de perles que la femme croit avoir perdu, alors qu’elle l’a toujours à son cou, exemple souvent donné par Bhagâvan (entretiens 63, 245, 331, 490, 609) !
Ce qui rejoint la VOIE HUMIDE et l’Imagination créatrice d’Ibn’Arabi avec le Seigneur
(3) : Il y a un fait étrange et constant que c'est seulement après un pieux voyage dans une région lointaine, dans un pays étranger, sur une terre nouvelle, que la signification de cette voix intérieure guidant notre recherche pourra se révéler à nous. Et, à ce fait étrange et constant, il s'en ajoute un autre, à savoir que celui qui nous révèle le sens de notre mystérieux voyage intérieur doit être lui-même un étranger, d'une autre croyance et d'une autre race. (Référence à Mircea Eliade et son livre cité, en rapport avec le
« Je est un autre » de Rimbaud, lui aussi parti sur une terre lointaine…).
3. Rejoint une forme de l’Imagination créatrice telle que développée par Ibn’Arabi et son Seigneur (son
”Je est un autre”) : « Celui qui se connaît soi-même, connaît son Seigneur ». Selon Henry Corbin, le Seigneur et son
bhakta [devot] devient double en un
”soi-anima”, Seigneur qui n’est évidemment pas, la divinité en son essence ou principe (voir Saint Bonaventure :
”Jamais l’âme et Dieu ne peuvent co-exister” ; technologiquement ou matérialistement ça rejoint la Porte, le
Gate gate… la Stargate à travers l’Eau…). Ce
”Seigneur” sera alors le Dieu ou le Soi manifesté en sa Vraie Nature (son Soi, « puisque chaque être concret [réel] s’origine au Nom divin [Neter ou principe dans l’Égypte ancienne] qui manifeste en lui son vestige et qui est son Seigneur propre. C’est cette origine et de Seigneur qu’il atteint [plutôt qu’il réalise, car il est CELA de tout temps] et connaît par la connaissance de soi, - ou qu’inversement il manque, par l’ignorance et l’inconscience de soi.[…] De même aussi, lorsque le fidèle atteint à la connaissance de soi, c’est qu’il atteint à la connaissance du Nom Divin qui et son Seigneur propre, ) si bien que le monde des Noms divins représente de part et d’autre ce monde du Soi auquel aspire la nostalgie de l’Être divin désirant être connu, et auquel lui-même encore aspire, comme par le désir de revenir à ’soi-même’, dans la nostalgie de la créature en quête du Nom divin qu’elle révèle, - cela par un
Désir infini [paradoxe... dévotion, eucharistie] et éternellement inassouvi [principe du messianisme sinon le moteur est cassé…] ». (Henry Corbin :
L’Imagination créatrice dans le soufisme d’Ibn’Arabi, page 177).
Henry Corbin a raison d’écrire (page 352) que : SANS L’IMAGINATION, LE MONDE NE SERAIT PAS (
ET D'ANGER À CAUSE DE CETTE IMAGINATION) ; et là encore :
PROBLÈME DE L’ÊTRE ET DU NON-ÊTRE… ET DU ”COMME SI”…. DONC VEILLER, ÊTRE UN É-VEILLÉ, telles les Divinités du Trident ou des EAUX PRIMORDIALES : NEPTUNE, CHALCHIUTLICUE, SHIVA LE DESTRUCTEUR D’EGO, ou du Caducée d’Hermès. Le E trident construit nécessairement sur le I, l’Axe.
4.
STAVROS : la croix se lisait
crux en latin, et
stavros en grec [qui par dérivation donnera le symbole de la crucifixion,
”Stavros” ou
”Tavros” le poteau où les Anciens fixaient leurs lois] ;
frigus en latin devenait en grec
kyos, et ainsi de suite. Tous ces mots veulent dire
« tressé », « croisé », et par extension
« fil ». Voir la page
Enfin Nous entrons dans le SIÈCLE DE L’OBSCURITÉ.