Réaction étonnant de bon sens d’un
internaute sur Agoravox.
- La différence entre le pauvre et le riche n’est pas l’argent mais le paiement : celui qui paie est pauvre, celui qui ne paie pas est riche, non seulement parce qu’il ne paie pas mais parce que, très souvent, c’est lui qui est payé.
Il y a une richesse de la pauvreté puisque le pauvre paie, et il y a une pauvreté de la richesse puisque le riche ne paie pas, ou fera tout pour ne pas payer, et tout pour être payé, ce pourquoi il est riche.
D’où cette analyse apparemment exacte : prendre l’argent là où il est, chez les pauvres.
Mais en réalité, ce n’est pas prendre l’argent là où il est, la phrase est inexacte en tant qu’incomplète, il manque un mot à la phrase, c’est prendre l’argent là où il est prenable, et il est prenable chez les pauvres, d’une manière ou d‘une autre, soit parce qu’il acceptera spontanément la règle du paiement, soit parce qu’on confisquera, le cas échéant, le peu de bien qu’il a.
Le pauvre est donc pauvre non pas parce qu’il n’a pas d’argent mais parce que son argent est prenable.
Et comme les pauvres sont beaucoup plus nombreux, il y a une manne financière du pauvre, totalement inimaginable.
Bien à vous.
Effectivement, puisque la monnaie n’est plus que manipulation de claviers d’ordinateurs, on prend chez ceux qui on un « bas de laine ».
Un autre internaute fait aussi bien :
- Le banquier est un type qui te prête un parapluie quand il fait beau temps et qui te l’enlève dès qu’il pleut !
(En l’occurrence le banquier ne « se mouille pas »)
On a aussi :
« la règle d’or est que : c’est celui qui a l’or qui établi la règle ».
Voir aussi la page sur le drama :
Zeni Geba.