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Penser = Comme si Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 14-03-2023 23:35

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Addiction, Aiguille, Amour, Argent, Artifictiche, Atlantide, Autorité, Banque, Christ, Collectifictif, Commerce, Convention, Croyance, Démocrapitaliste, Diable, Dragon, Echo, Egopinion, Egorgueil, Égrégore, Empire, Enfer, Essence, État, Feu, Guerre, Hararielisme, HOTC, Images, Jardin, Loi, Marchandise, Marxengelsisme, Masque, Messianisme, Métal, Mieux, Nostalgie, Paradis, Peur, Pierre, Pinceau, Pointe, Pouvoir, Raison, République, Rêve, Russie, Scalaire, Serpent, Silence, Social, Spirale, Spontacratie, Tore, Transhumanisme, Utotalitarisme, Verbopinion, Vie, Vierge, Washingtonisme, Westminsterisme, Yi King, Yokai

 
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Penser = Comme si
Si on pense au vide, à la paix ou à la liberté
c’est que ce n’est ni le vide, ni la paix ni
la liberté ; tout comme ce qui n’est jamais
allumé n’exige pas qu’on l’éteigne.
Tout comme le Réel ne va jamais ni ne vient
puisqu’il ne demeure jamais le même tout en
étant libre de souillure des êtres animés.
De même que le FLÉAU est pure Guillotine car
il échappe à toutes opinions, à toutes saisies
de la balance du juste et de l’injuste tel
se voulait le TRANCHANT égalitaire, CHRISTIQUE
et niveleur républicain français.
La Guillotine et son tranchant :
LA MISE À NIVEAU, LA MISE À LA NORME PAR
LE MONISME RÉPUBLICAIN.
 
Penser = Comme si et ATTEINDRE, comme
atteindre le Vide ou ”se vider”.
Pourquoi ?
Parce que le Vide, la liberté ou le but final
ne se trouve nulle part. Aussi nul ne peut
atteindre le vide, la paix ou la liberté.
C’EST LA VIERGE NOIRE ET SON ENFANT renvoyant
l’infinie bienveillance, l’enfant comparable
à tous les enfants aussi nombreux que tous
les grains de sable dans tous les Gange du monde.
Seul celui qui n’atteint pas peut atteindre,
PUISQ’IL N’A RIEN À ATTEINDRE.

Le ‘Moi’ et le vide ou le ‘sans-Moi’ forment
dualité. Or, si le ‘Moi’ est introuvable ou
insaisissable, comment trouvera-t-on ce qui
est le ‘sans-Moi’ ?
Celui qui voit l’Essence Réelle du ‘Moi’, de
sa Vraie nature, ne suscite plus ces deux choses
et re-trouve le Réel dans le non-dualité.

Pour inventer le vide, il faut une conscience,
comme pour inventer le temps, il faut une conscience.
Ils forment donc la conscience relativiste.
Or, la Conscience infinie est vide d’une vacuité
qui n’est pas la cessation de la Conscience
(ou au-delà du sommeil profond), et c’est
l’Essence de la Conscience infinie que d’être
naturellement vide, et là peut se concrétiser
le concept de dilatation à l’infini et l’accès
au Seul Réel dans la non-dualité.

Le ‘Moi’ et le vide ou le ‘sans-Moi’ forment
dualité. Or le ‘Moi’ est déjà cessa de la personne
puisque ”Comme si” : ce ‘Moi’ voit l’Apparence
réelle du ‘Moi’ et ne croit pas à la personne
ou individu ni à sa cessation. Le ‘Moi’ ou la
personne et sa cessation ne sont point deux
réalités différentes : rester en cet état sans
PANique, c’est accéder au Seul Réel dans
la non-dualité.

« COMME SI » :
La naissance de l’être est logiquement
impossible (1).
En revanche, le ”Comme si” ou l’apparence est non
seulement possible mais existe bel et bien, la
preuve : le capitalisme et son social ou commerce,
puisque forcément changeant, diversité, fallacieux
et insaisissable comme le confirment les Klaus Schwab
et Yuval Noah Harari par leur ”Vous ne posséderez
rien et vous serez heureux”
(prémices de la
société fourmilière où une seule chefferie aidée
d’une I.A. décidera de la vie et de la mort
des masses).

Non, non, la non-dualité n’est pas le monisme
ou le monothéisme des religions abrahamistes
qui nécessairement s’inscrit dans la dualité
du pur-impur en prenant partie pour le pur, l’Un.
Or le Soi n’est pas l’Un, car comme en parlant du
Vide, en parlant du monothéisme, on n’est nullement
le vide vécu, mais toujours le plein et dans un
Dieu au Dehors !!!


[En référence au Soûtra de la Liberté inconcevable]


Note.
1. ”Vous n’êtes pas né” :
Q. : Voulez-vous dire que je ne suis pas né ?
M. : Oui. Vous pensez maintenant être le corps et c’est pourquoi vous vous identifiez à la naissance et à la mort de celui-ci. Mais vous n’êtes pas le corps et, par conséquent, vous n’êtes pas soumis à la naissance ni à la mort.
(Ramana Maharshi, entretien 644 du 3-3-1939).

Q. : L’état de sommeil est l’état dans lequel le mental est tranquille. Je le considère comme le pire des états.
M. : Si c’est ainsi, pourquoi tout le monde désire-t-il le sommeil ?
Q. : C’est le corps qui s’endort lorsqu’il est fatigué.
M. : Le corps dort-il ?
Q. : Oui. C’est la condition dans laquelle les forces du corps sont réparées.
M. : Admettons-le, mais le corps lui-même dort-il et se réveille-t-il ? Vous venez de dire vous-même que le mental est tranquille pendant le sommeil. Les trois états appartiennent au mental.
Q. : Mais ne sont-ils pas des états de l’âme dont l’effet se produit par les sens, le corps, etc. ?
M. : Ils ne relèvent ni du corps ni de l’âme. L’âme reste toujours pure et non contaminée. Elle est le substrat parcourant ces trois états. Quand l’état de veille prend fin, je suis ; quand l’état de rêve prend fin, je suis ; quand le sommeil profond prend fin, je suis. Ils se succèdent et cependant, je suis encore. Ils sont comme les images d’un film projetées sur un écran. Elles n’affectent pas l’écran. De même, je ne suis pas affecté quand l’un ou l’autre de ces états prend fin. Si ces états relevaient du corps, vous seriez consciente de votre corps en sommeil. L’êtes-vous ?
Q. : Non.
M. : Sans être conscient du corps, comment peut-on dire que le corps existe pendant le sommeil ?
Q. : Parce qu’on le retrouve toujours au réveil.
M. : Le sens du corps est une pensée ; la pensée appartient au mental, le mental s’élève après la pensée ‘je’ et la pensée ‘je’ est la pensée-racine. Si celle-ci est tenue fermement, les autres pensées disparaîtront. Alors il n’y aura plus de corps, plus de mental, ni même d’ego.
Q. : Que restera-t-il alors ?
M. : Le Soi dans toute sa pureté.
Q. : Comment s’y prendre pour faire disparaître le mental ?
M. : Il n’y a pas besoin de vouloir le détruire. Penser cela ou le souhaiter est en soi une pensée.
Si on cherche le penseur, les pensées disparaîtront.
Q. : Vont-elles disparaître d’elles-mêmes ? Cela semble si difficile.
M. : Elles disparaîtront parce qu’elles sont irréelles. L’idée de difficulté est en soi un obstacle à la Réalisation. Elle doit être dépassée. Rester le Soi n’est pas difficile.
Q. : Il paraît facile de penser à Dieu dans le monde extérieur alors qu’il semble si difficile de rester sans pensées.
M. : C’est absurde. Regarder le monde extérieur est facile et regarder à l’intérieur est difficile !
Cela doit être l’inverse !
Q. : Je ne comprends pas. Tout cela est si difficile.
M. : Cette idée de difficulté est le principal obstacle. Un peu de pratique vous fera penser
différemment.
Q. : Quelle est la pratique ?
M. : Trouver la source de la pensée ‘je’.
Q. : C’était l’état avant ma naissance.
M. : Pourquoi pensez-vous à la naissance et à la mort ? Êtes-vous réellement née ? Le mental se manifeste, et cela est appelé naissance. Après le mental, s’élève la pensée du corps – le corps est perçu ; puis s’élève la pensée de la naissance, celle de l’état avant la naissance, de la mort, de l’après-mort… Toutes ces pensées n’appartiennent qu’au mental. De qui est-ce la naissance ?
Q. : Ne suis-je pas née en ce moment même ?
M. : Tant qu’il s’agit du corps, la naissance est réelle. Mais le corps n’est pas le ‘Je’. Le Soi ne naît ni ne meurt. Il n’y a donc rien de nouveau. Les Sages voient tout dans le Soi et tout venant du Soi.
En lui, il n’y a pas de diversité. C’est pourquoi il n’y a ni naissance ni mort.
Q. : Si le sommeil est un si bon état, pourquoi ne cherche-t-on pas à y rester toujours ?
M. : On n’est jamais qu’en sommeil. L’état présent, celui de veille, n’est pas plus qu’un rêve. Et le rêve ne peut se dérouler que durant le sommeil. Le sommeil est donc à la base de ces trois états. Et la manifestation de ces trois états n’est encore qu’un rêve qui, à son tour, est un autre sommeil. Ainsi, ces états de rêve et de sommeil n’ont pas de fin.
Il en va de même de la naissance et de la mort qui sont, elles aussi, des rêves dans un sommeil [et tout bénéfices en saisies pour certains…].
En vérité, il n’y a ni naissance ni mort.
(Ramana Maharshi, entretien 244 du 29-8-1936).

”L’homme ordinaire n’a conscience de lui-même que lorsque des modifications se produisent dans l’intellect (vijnanamaya-kosha, et comme prendre conscience que l’ombre du stylet a bougé sur le cadran solaire) ; ces modifications sont passagères ; elles se produisent, puis disparaissent [comme quand on ne regarde plus l’ombre du stylet sur le cadran solaire). Voilà pourquoi vijnanamaya (ce qui est constitué de l’intellect) est appelée kosha ou enveloppe. Quand il ne reste plus que la conscience pure, c’est chit, le Soi ou le Suprême. Demeurer dans son état naturel après l’apaisement des pensées est la félicité. Si cette félicité est passagère, c’est-à-dire qu’elle s’élève et s’évanouit, il ne s’agit que de l’enveloppe de félicité (ânandamaya-kosha) et non du pur Soi. Après la disparition des pensées, il est nécessaire de fixer son attention sur le pur ‘Je’ et de ne plus le lâcher [de nos jours ça relève du waterboarding ou cure thermale spéciale]. Il faut le décrire comme étant une pensée extrêmement subtile, autrement on ne pourra pas en parler, puisqu’il n’est rien d’autre que le Soi réel.
Qui pourrait en parler, à qui et comment ? [ne pas en parler tel le : SAVOIR, POUVOIR, OSER, SE TAIRE]”.
(Ramana Maharshi, entretien 624 du 4-2-1939).
 
 

Dernière mise à jour : 14-03-2023 23:42

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