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Eaux Primordiales au sens du Vrai Social Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 15-04-2023 02:32

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Addiction, Aiguille, Amour, Argent, Artifictiche, Atlantide, Autorité, Banque, Calcul, Christ, Collectifictif, Commerce, Convention, Croyance, Démocrapitaliste, Diable, Dragon, Echo, Egopinion, Egorgueil, Égrégore, Empire, Enfer, Essence, État, Feu, Guerre, Hararielisme, HOTC, Images, Jardin, Loi, Marchandise, Marxengelsisme, Masque, Messianisme, Métal, Mieux, Nostalgie, Paradis, Peur, Pierre, Pinceau, Pointe, Pouvoir, Raison, République, Rêve, Russie, Scalaire, Serpent, Silence, Social, Spirale, Spontacratie, Tore, Transhumanisme, Utotalitarisme, Verbopinion, Vie, Vierge, Washingtonisme, Westminsterisme, Yi King, Yokai

 
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Eaux Primordiales au sens du Vrai Social
faire COMME SI (le théâtre, les f(r)ictions)
il s’agissait d’un « service ».
Hommes et Femmes comme simples
employés des EAUX :
Ils furent protégés par le naturel communautaire
christique, on s’occupait d’eux, ils recevaient
le logis, de la nourriture, des vêtements et des
sortes de ”tickets” pour leurs éventuels désirs
personnels ; la pauvreté moderne et paradoxe
de cette civilisation que se croit immortel
N’EXISTAIT PAS. En effet, comment au temps de
l’électricité et du transhumanisme et des
”réseaux” en ”vivre ensemble” peut-il
encore exister des « bidons-villes » et de
la famine en certains pays, et surtout comment
peut-il exister des « guerres » ?
 
Bien-sûr, le Vrai Social ne pouvait fonctionner
QU’AVANT LA NAISSANCE DU CONCEPT DE ”BANQUE”
(et nos jours, des BlackRock du Larry Fink,
de cette population qui a une boutique, un
faire/fer à la place du cerveau), ce « banc »
ou table des troqueurs ou commerce de l’argent
et DEHORS les besoins élémentaires pour
continuer à simplement vivre ; ces banquiers
qui s’appelaient naguère ”Marchands de confiance” :
les CRÉDIT-CRÉDOT-CRÉANCE-CROYANCE.
De nos jours informatiques on parle évidemment
de ”banque de données”, celle de la vie privée
qui valent plus que l’or métal… et les données
qui nourrissent l’I.A., tout ça est de la même
nature mercantile et de la tyrannie de l’opinion
surveillée en permanence dans la technopolice
étatique républicaine.
En retour, dans le Vrai Social, on ne leur
demandait même pas de ”rendre service”, c’était
laissé à leur discrétion.
Parfois, le service demandé était à la limite
de l’esclavage tant le ”service” demandé
était intensif, à la limite de leur capacité,
d’autres fois, il n’était qu’une simple formalité
mais le communautarisme christique n’en était
pas diminué pour autant, pas plus que le service
souhaité ne pouvait prêter à une quelconque
soumission ou dépendance à ce qu’ils faisaient.

Bref, c’est le principe antique de l’Atlantide
et fondamentalement différent de celui actuel
qui recherche le paiement à la pièce ou à
chaque heure de travail, ou de l’actuel ”à distance”
rendu réalisable par le réseau informatique,
CE QUI ENGENDRE DE RETIRER UN MAXIMUM D’ARGENT
EN DONNANT LE  MOINS POSSIBLE EN
ÉCHANGISME-TROC ET DÉPART
DU WINNERISME de cette dualité
winners-losers.
Dans le cas antique le bonheur
est toujours possible.
Dans le cas récent, il n’y a que syndicats,
Union européenne, misères, opinions ou
réclamations perrpétuelles et suffrage
dit mensongèrement ”universel”, comme de tout
ce qui se dit maintenant ”socialisme” ou trinité
judéo-maçonnique inscrite sur les bâtiments de
ses institutions étatiques pires que
la glèbe adamique.

Bien-sûr, le concept de ”service” dans l’antiquité
semble irréalisable à l’heure de l’I.A. et du
« courant électrique » et de l’industrie liée
nécessairement au Washingtonisme-Westminsterisme,
les pays colonisatueurs de la planète : le monde
anglo-saxon et leur langue commmerce-prise partout,
puisque cette technologie de l’électromagnétisme
thermodynamique EST ENTIÈREMENT DÉPENDANTE
DE L’ARGENT.
Mais, LE PRINCIPAL, cet humain qui rêve d’éternalisme
et qui se croit le winner sur cette planète,
n’est-il pas le CENTRUM CENTRI :
L’HUMAIN LUI-MÊME,  le Soi ?
OR, L’ORGANISATION DU CHAOS PAR L’EGO HUMAIN
N’ÉTANT QU’UN FACTEUR DE FABRICATION DU CHAOS
HUMAIN, L’ORGANISATION INDUSTRIELLE PAR SON
CAPITALISME DEVRAIT ÊTRE AUSSI INSIGNIFIANT
QUE LA PREMIÈRE CROTTE DE MACRON.

Le commerce ou TROC a été un concept d’humains,
mais l’humain N’EST PAS UN CONCEPT FAIT POUR
LE TROC ET WALL-STREET !

Tout Vrai Travail devrait être un SERVICE.
Ce qui est Vérité, c’est QU’AUCUN ÊTRE HUMAIN
NE DEVRAIT ÊTRE SOUMIS À FORCER DE TRAVAILLER ET
VIOLENTÉ À « TOUCHER UN SALAIRE », ET LES HUMAINS
NE DEVRAIENT PAS ÊTRE SOUMIS AU « DROIT » DE
CECI OU DE CELA,
SAUF EU ÉGARD À LEURS DEVOIRS,
NI SE CONSIDÉRER COMME WINNER AU CAS OÙ ILS SE
RETROUVERAIENT EN SITUATION DE DONNER
PLUS QU’ILS NE REÇOIVENT.


« Chacun sait qu’il est. « Qui est-il ? » Et subjectivement : « Qui suis-je ? » Le faux ego est associé aux objets ; il est même son propre objet [et le consommateur-objet du capitalisme].
L’objectivation est l’erreur [et son « objectivation historique » à la Marxengelsisme]. Seul le sujet est la Réalité. Ne vous confondez pas avec l’objet, c’est-à-dire avec le corps. Cela donne naissance au faux ego, puis au monde et à vos activités dans ce monde, d’où résulte la souffrance. Ne pensez pas que vous êtes ceci, cela, ou quelque chose ; non plus que vous êtes comme ceci ou comme cela, ou un tel ou une telle. Débarrassez-vous seulement de cette erreur. La Réalité se révélera d’elle-même. Les Écritures disent que le Soi est nitya-siddha, toujours présent, et cependant elles parlent de la dissipation d’ajnana [ignorance, absence de conscience du Soi]. Si le Soi est toujours (nitya) et présent (siddha), comment peut-il y avoir l’ajnana ? Pour qui est l’ajnana ? Ces affirmations sont contradictoires, mais elles servent à guider le chercheur sérieux sur la bonne voie. Ce chercheur ne comprend pas facilement l’unique vérité si on la lui expose en termes simples, comme dans : …naham neme janâdhipâh… [BhG II.12] (”Il n’est pas vrai qu’il y ait eu un temps où je n’étais pas, ni toi, ni ces rois des hommes ; il n’est pas vrai non plus qu’aucun de nous doive jamais, dans l’avenir, cesser d’être”). Shrî Krishna déclara la Vérité, mais Arjuna ne put la saisir. Plus tard, Krishna dit clairement que les gens Le confondaient avec le corps, alors qu’en réalité, Il n’était pas né et Il ne mourrait pas. Néanmoins, Arjuna eut besoin de toute la Gîtâ pour que la Vérité lui soit rendue claire.
Comprenez donc, le Soi est seulement être et non pas être ceci ou cela. C’est simplement être.

Soyez… et c’est la fin de l’ignorance. Cherchez à qui est l’ignorance. L’ego surgit lorsque vous sortez du sommeil. Dans le sommeil, vous ne dites pas que vous êtes en train de dormir, que vous allez vous réveiller, ou que vous dormiez depuis longtemps. Et cependant vous êtes bien là. Ce n’est qu’au réveil que vous dites que vous avez dormi. Votre état de veille englobe aussi le sommeil.
Réalisez votre pur Être. Ne vous confondez pas avec le corps. Le corps est le résultat des pensées.
Les pensées continueront à se dérouler [par le vagabondage ou idéation], mais vous n’en serez pas affecté. Vous n’étiez pas concerné par le corps quand vous dormiez ; vous pouvez toujours demeurer ainsi.
Mr. Ekanatha Rao : Comment cette recherche peut-elle se concilier avec la nécessité de gagner sa vie quand on est dans le monde ?
- Maharshi : Les actions en elles-mêmes n’entraînent aucune servitude [sauf dans l’esclavage sous le capitalisme dans le système du salariat]. La servitude résulte seulement de la fausse conception : « Je suis celui qui agit » [celui au pouvoir d’achat]. Abandonnez ce genre d’idées et laissez le corps et les sens jouer leur rôle sans interférence de votre part ». (Entretien 46 du 12-4-1935).
« …laissez le corps et les sens jouer leur rôle sans interférence de votre part ».
(Ramana Maharshi 46, 12-4-1935).

Tant qu’il y aura le concept de ”valeur” aucune Vraie Paix ne sera possible.
CONCEPT DE « VALEUR » = LA PENSÉE DU ‘JE’ EGO : « Cette pensée ou idée de personnalité est aussi la racine ou le tronc de toutes les autres pensées, car toute idée ou pensée n’existe que par rapport à celui qui la pense et ne peut pas exister indépendamment de l’ego. Par conséquent, l’ego manifeste une activité de pensée. La deuxième et la troisième personne n’apparaissent que pour la première personne. Elles n’existent qu’après qu’est apparue la première personne. Si bien que les trois personnes semblent apparaître et disparaître ensemble.
Remontons donc jusqu’à la cause fondamentale du ‘je’, ou personnalité. L’idée de ‘je’ se manifeste dans un ego incarné et doit donc être en rapport avec un corps ou organisme. Cette idée du ‘je’ est-elle située dans un endroit spécial du corps avec lequel elle entretiendrait des rapports particuliers, comme la parole et l’émotivité qui ont leur centre dans le cerveau ? Pareillement, le ‘je’ a-t-il son centre dans le cerveau, le sang ou les viscères ? On considère que la vie de la pensée se déroule dans le cerveau et la moelle épinière, lesquels sont à leur tour alimentés par le sang qui leur apporte nourriture et oxygène sous forme d’un savant mélange se transformant en tissus nerveux. C’est pourquoi l’on dit que la vie végétative – comprenant la circulation, la respiration, l’alimentation, etc. –, appelée aussi force vitale, est la partie centrale ou l’essence de l’organisme. Ainsi, le mental peut être considéré comme la manifestation de la force vitale et celle-ci comme étant située dans le Coeur ». (Ramana Maharshi, entretien 26 du 4-2-1935).

Et à l’entretien 25 même date : « Le monde est appréhendé par les sens dans les états de veille et de rêve ; il est l’objet de perceptions et de pensées, les deux étant des activités mentales. Si l’activité mentale du rêve et de l’état de veille n’existait pas, il n’y aurait pas de perception du monde ni la conclusion qu’il existe.
Dans le sommeil profond, cette activité est absente ; donc les objets et le monde n’existent pas pour nous dans cet état. En conséquence, la « réalité du monde » ne peut être créée que par l’ego, par son émergence du sommeil ; et cette réalité est engloutie ou disparaît lorsque l’âme reprend sa propre nature dans le sommeil profond. L’apparition et la disparition du monde sont comparables à l’araignée qui tisse sa toile et puis la résorbe. Dans cet exemple, l’araignée est sous-jacente aux trois états, ceux de veille, de rêve et de sommeil profond. Une telle araignée en l’homme est appelée âtman (le Soi), tandis que la même en rapport avec le monde (considéré comme issu du Soleil) est appelée brahman (l’Esprit suprême). « Celui qui est dans l’homme est le même que Celui qui est dans le Soleil (Sa yash câyam purushe / yash câsâr âditye / sa ekah [”C’est le même [être] qui, ici-bas, est dans l’homme et qui, là-haut, est dans le soleil”. TauU II.8 et III.10,4.].
Tant que le Soi ou l’Esprit suprême est non manifesté et sans activité, il n’y a pas de couples d’opposés, comme par exemple sujet et objet ou drik et drishya. Si l’on pousse la recherche jusqu’à la cause ultime de la manifestation du mental, l’on s’apercevra que le mental n’est pas autre chose que la manifestation de la Réalité qui est aussi appelée âtman ou brahman.
Le mental est nommé sûkshma-sharîra ou « corps des pensées », et le jiva, c’est l’âme individuelle. Le jiva est l’essence qui permet la croissance de l’individualité. On l’appelle encore personnalité. La pensée, ou le mental, est considérée comme une phase ou une des formes dans lesquelles le jîva se manifeste, la phase antérieure de cette manifestation étant la vie végétative. Le mental se manifeste toujours en rapport avec – ou agissant sur – quelque chose qui est non mental ou matière ; il ne se manifeste jamais seul [comme le temps n’existe que s’il y a une conscience ou une personne pour l’observer et ainsi le fabriquer]. Par conséquent, mental et matière coexistent ».

VALEUR = RELATIVITÉ D’UN SUJET FACE À UN OBJET ; LE SUJET FABRIQUE LA VALEUR, et ensuite par son ego de possessivité il risque d’imposer cette valeur aux autres.
Valeur aussi fragile que l’informatique si VOLATIL COMME DE QUI PEUT PARAÎTRE USÉ À UN ROI POURRA SEMBLER NEUF À UN PAUVRE.

« En vérité, l’individualité signifie l’état de l’incarnation jusqu’au moment de la libération ! » (Ramana Maharshi, entretien 269 du 23-10-1936).

Bref, TOUJOURS LE GATE GATE… POURSUIVANT LE RÉALITÉ SOUS-JACENTE, car cet Univers changeant étant Nous-mêmes dans sa totalité ne peut être considéré comme un simple mirage :
« Trois perspectives sont possibles :
1. Le vyâvahârika [réalité empirique] : l’homme voit le monde dans toute sa diversité ; il présume l’existence d’un créateur [ou d’un Big Bang] et se prend lui-même pour le sujet. Tout se résume donc aux trois notions fondamentales, le jagat [monde ou univers], le jiva [âme individuelle] et Ishvara [Seigneur de l’Univers, Dieu]. L’homme découvre l’existence du Créateur et cherche à l’atteindre afin d’obtenir l’immortalité. Si, de cette manière, il parvient à se libérer de la servitude, tous les autres individus continuent d’exister comme auparavant et doivent s’efforcer de gagner leur propre salut [‘où depuis le NÉOLITHIQUE LE CONCEPT DES RELIGIONS DU SALUT]. Il admet plus ou moins que cette Réalité unique est sous-jacente à tous les phénomènes ; ceux-ci sont l’oeuvre du jeu de la mâyâ [aspect actif du Seul Réel] qui elle, à son tour, est la shakti [énergie] d’Ishvara ou l’aspect actif de la Réalité. Ainsi, l’existence de différentes âmes, de différents objets, etc., ne contredit pas le point de vue advaitique [non dualiste].
2. Le pratibhasika [réalité illusoire] : le jagat, le jiva et Ishvara ne sont appréhendés que par celui qui les voit [comme le temps est fabriqué par celui qui el voit sur le cadran solaire]. Ils n’ont pas d’existence indépendamment de lui. Qu’on le nomme individu ou Dieu, il n’y a qu’un seul jiva. Tout le reste n’est que mythe.
3. Le paramârthika [réalité absolue] : il s’agit du ajâta-vâda (la doctrine de la non-création), qui n’admet pas de second. Il n’y a pas de réalité ni d’irréalité, rien à chercher, rien à gagner, ni de servitude ni de libération, etc.
La question se pose alors de savoir pourquoi tous les shâstra [Écritures] parlent du Seigneur en tant que créateur ? Comment la créature que vous êtes peut-elle créer le créateur et affirmer que le jagat, le jiva et Ishvara ne sont que des conceptions mentales ?
Voici la réponse :
À l’état de veille, vous savez que votre père est mort et que de nombreuses années ont passé depuis. Néanmoins, vous le voyez dans un rêve et vous le reconnaissez comme étant votre père, celui qui vous a donné la vie et qui vous a légué son patrimoine. Dans ce cas, le créateur est dans la créature. Dans un autre rêve, vous servez un roi et vous êtes un de ses dignitaires. Dès que vous vous réveillez, tous les personnages ont disparu, en vous laissant seul. Où étaient-ils ? Seulement en vous-même [le scribe de cette page souligne].
Cette analogie est aussi valable dans le cas du prâtibhâsika.
(Ramana Maharshi, entretien 399 du 15-4-1937).

« De même, le Soi, étant inhérent à chacun de nous, ne doit pas être recherché ailleurs [dans un Univers supposé ”ailleurs” du genre ”Je est un autre”].
Il y a aussi l’histoire de l’éléphant que son cornac avait l’habitude de taquiner. Ce dernier eut une fois un accident et tomba à terre. L’éléphant aurait pu le tuer sur-le-champ mais n’en fit rien. Plus tard cependant, le cornac creusa une grande fosse dans la forêt, y conduisit l’éléphant et le mit à mort.
Dans l’histoire de la reine Chudâlâ, l’erreur de son époux Shikhidhvaja est illustrée ainsi :
celui-ci avait atteint le vairâgya (l’état sans passion) bien qu’il s’occupât encore des affaires de son royaume. Il aurait pu réaliser le Soi si seulement il avait poussé son vairâgya [renoncement, putréfaction] au point de tuer l’ego.
Il n’alla pas jusque-là ; il se retira dans la forêt où il se livra à des tapas [austérité, ascèse, discipline] qui durèrent dix-huit ans, mais ne le firent pas progresser. Il s’était rendu victime de sa propre création. Chudâlâ lui conseilla de renoncer à l’ego et de réaliser le Soi, ce qu’il fit et il fut libéré.
Cette histoire nous montre clairement que le vairâgya accompagné de l’ego n’a aucune valeur, mais que toutes possessions en absence de l’ego ne représentent pas le moindre obstacle ». (Ramana Maharshi, entretien 404 du 18-4-1937).

« Toute vision se rapporte toujours à un objet. L’objet implique l’existence d’un sujet. La valeur de la vision est la même que celle de celui qui la voit. (En d’autres termes, la nature de la vision est au même niveau que la nature de celui qui voit.)
L’apparition implique aussi la disparition. Tout ce qui apparaît doit aussi disparaître. Une vision ne peut jamais être éternelle. Mais Shiva, Lui, est éternel.
Le pratyaksha (la vision) de Shiva, visible à l’oeil, implique l’existence des yeux pour voir ; derrière la vue se trouve la buddhi (l’intellect) et derrière les deux se trouve celui qui voit et qui a la Conscience pour base. Ce pratyaksha n’est pas aussi réel qu’on se l’imagine, car il n’est pas intime, inhérent à l’être. Il n’est pas une donnée de première main. Il est le résultat de plusieurs aspects successifs que prend la Conscience [LA VIERGE NOIRE ET SON ENFANT]. Mais tandis que ces aspects varient, la Conscience, elle, ne varie pas. Elle est éternelle. Elle est Shiva [LA NOIRE ou ”Le Grand Noir”]. Elle est le Soi.

La vision implique celui qui voit. Ce dernier ne peut nier l’existence du Soi. Il n’y a aucun instant où le Soi, en tant que Conscience, n’existe pas [D’où le sens de LA VIERGE NOIRE ET SON ENFANT : le complément en miroir n’existe pas, l’Univers est sans ailleurs… Aucun miroir ne peut refléter le corps de la Vierge ; le monde et tout ce qu’il contient EST NOIR PUISQU’ILS NE PEUVENT ÊTRE VU OU POSSÉDÉ]. De même, celui qui voit ne peut être séparé de la Conscience. Cette Conscience est l’Être éternel et le seul Être qui soit. CELUI QUI VOIT NE PEUT SE VOIR LUI-MÊME [le scribe de cette page souligne LA VIERGE NOIRE ET SON ENFANT : LA SINGULARITÉ]. Nie-t-il son existence parce qu’il ne peut pas se voir lui-même avec ses propres yeux comme dans une vision (pratyaksha) ? Non ! Donc pratyaksha ne signifie pas voir, mais ÊTRE.
ÊTRE, c’est réaliser : « Je suis ce JE SUIS. » « JE SUIS » est Shiva. Rien ne peut exister sans Lui.
Tout a son existence en Shiva et par Shiva.
Ainsi, cherchez : « Qui suis-je ? » Plongez profondément en vous et demeurez le Soi. C’est Shiva en tant qu’ÊTRE. N’espérez pas avoir de Lui des visions répétées. Quelle est la différence entre les objets que vous voyez et Shiva ? Il est les deux, le sujet et l’objet. Vous ne pouvez pas être sans Shiva. Shiva est toujours réalisé ici et maintenant. Si vous pensez que vous ne l’avez pas réalisé, vous avez tort. C’est là l’obstacle qui empêche de réaliser Shiva. Abandonnez cette pensée aussi et vous parviendrez à la Réalisation ».
(Ramana Maharshi, entretien 450 du 3-2-1938).

CONCEPT DE « VALEUR » = « SOUVERAINETÉ MONÉTAIRE » ET DONC TOUJOURS DE POSSESSION PAR L’EGO…. C’est vous, qui vous soumettez alors à ce concept de valeur et forcément d’échangisme ou commerce….
 
 

Dernière mise à jour : 15-04-2023 02:52

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