Ecrit par Sechy,
le 29-04-2023 20:58
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Chute ou Mal-a-D.I.T. = le mental
la raison, l’état de veille et ses palanquées
de pensées, ce que certains appellent
”conscience” ou ”la vie” : con-tinuer (tenir
dans le compte et conte ou ”tirer son
épingle du ‘je’ avec le ”aïe”, ”ouille”), avec
un mental qui formera les conventions du social,
donc ce qu’ils appellent : « politique ».
MONDE INVERSÉ : l’état de veille lui semble
l’état « normal », celui du productivisme,
celui du conte et compte $$$
Tirer son épingle du jeu et ‘je’
sous la forme du SURFEU brûlant le E
de l’in-divi-du-EL par le RE nécessairement
du temporel : le RE du mouvement à un état
antérieur : RE-dire, Regard, RE-trait,
soit le RE du possessif : GARDE, GARDE et
”prends garde” de l’O-pose dans la dualité
Sujet-objet telle la RE-fér-en-ce ou le
RE-flet du Ré-EL. Ça va donner le binaire
informatique, le oui par rapport au non,
le pur par rapport à l’impur, etc.
Chute = l’impermanence, le causisme en
chaînes sans fin de causes et d’effets.
Causisme = le faux feu ou feu vulgaire,
celui qui fait ”cuire” et fondre (en enfer).
Les Écritures, surtout celles du bouddhisme
Nous disent l’impermanence du monde seulement
afin de Nous prévenir des opinions fausses.
Cela ne peut se faire qu’en réalisant que
NOUS SOMMES ÉTERNEL (nitya) et non pas
en opinionant le monde comme impermanent.
Ce que confirme Jean Coulonval dans
Synthèse et Temps Nouveaux avec l’AINSITÉ :
Seulement « Je suis ce JE SUIS », éternité du ‘Je’ : « Il m’arrive encore de désirer le retour au Néant, l’anéantissement du ‘Je’. Mais, écrivant cela, je m’aperçois que c’est impossible. Retour au Néant ? Mais on ne peut retourner « à quelque chose » qui, par définition, ne peut être le Néant, le Rien. L’anéantissement du ‘Je’ ? Mais ce ‘Je’ est la fine pointe de mon âme, par laquelle je suis une « personne », selon la définition qu’en donne Olivier Clément, par laquelle je touche Dieu, je suis Dieu. Pouvoir tuer mon ‘Je’, ce serait pouvoir tuer Dieu. Idiot, stupide ! Le fleuve qui va à la mer ne peut supprimer sa source ».
L’œil ne peut fonctionner qu’en utilisant la lumière émanée du soleil, sans cela l’œil est inutile. De même, le jiva ou individu ne peut fonctionner qu’en utilisant la Conscience [le Sel…] qui émane du Soi. Également, de même que l’œil ne peut fonctionner que dans la lumière réfléchie du monde des Essences. S’il l’œil se tourne pour regarder le Soi, il sera entièrement effacé et se fondra dans le Soi avec lequel il ne fera plus qu’un, comme le fleuve qui va à la mer ne peut supprimer sa source. C’est le EST, le « Je suis ce JE SUIS ».
« Voyez-vous le bien ou le mal dans votre sommeil ? N’existiez-vous pas dans le sommeil ?
Restez comme dans le sommeil, même à l’état de veille, demeurez le pur Soi et ne vous laissez pas contaminer par ce qui se passe autour de vous.
De plus, vous aurez beau vouloir conseiller les gens, ils ne changeront probablement pas. Soyez vous-même dans le bien et restez silencieuse. Votre silence aura plus d’effet que vos paroles ou vos actes. Ainsi, le pouvoir de volonté se développera. Et le monde devient le Royaume des Cieux qui est en vous ».
( Ramana Maharshi, entretien 453 du 8-2-1938).
- M. : Comprenez donc, le Soi est seulement être et non pas être ceci ou cela. C’est simplement être.
Soyez… et c’est la fin de l’ignorance. Cherchez à qui est l’ignorance. L’ego surgit lorsque vous sortez du sommeil. Dans le sommeil, vous ne dites pas que vous êtes en train de dormir, que vous allez vous réveiller, ou que vous dormiez depuis longtemps. Et cependant vous êtes bien là. Ce n’est qu’au réveil que vous dites que vous avez dormi. Votre état de veille englobe aussi le sommeil.
Réalisez votre pur Être. Ne vous confondez pas avec le corps. Le corps est le résultat des pensées.
Les pensées continueront à se dérouler, mais vous n’en serez pas affecté. Vous n’étiez pas concerné par le corps quand vous dormiez ; vous pouvez toujours demeurer ainsi [le scribe de cette page souligne].
- Mr. Ekanatha Rao : Comment cette recherche peut-elle se concilier avec la nécessité de gagner sa vie quand on est dans le monde ?
- M. : Les actions en elles-mêmes n’entraînent aucune servitude. La servitude résulte seulement de la fausse conception : « Je suis celui qui agit ». Abandonnez ce genre d’idées et laissez le corps et les sens jouer leur rôle sans interférence de votre part.
(Ramana Maharshi, entretien 46 du 12-4-1935).
« C’est le fantôme de l’ego qui se manifeste au réveil et qui devient la proie de semblables pensées. Au cours du sommeil profond, le dormeur n’était pas affligé par de telles pensées. Qui est affligé, maintenant, au réveil ? L’état de sommeil correspond à peu près à l’état normal. Que le découragé cherche et qu’il trouve ». (Entretien 73 du 27-9-1935).
- Major A. W. Chadwick : De quelle nature est la réalisation des Occidentaux qui racontent qu’ils ont eu des éclairs de conscience cosmique ?
- M. : La conscience est apparue en un éclair et a disparu de même. Ce qui a un commencement doit avoir une fin. Ce n’est que lorsque la Conscience suprême, toujours présente, est réalisée qu’elle devient permanente. À vrai dire, la conscience est toujours avec nous. Chacun sait : « Je suis » !
Personne ne peut nier son propre être. L’homme, en sommeil profond, n’en est pas conscient ; quand il est éveillé, il semble en avoir conscience. C’est pourtant toujours la même personne. Il n’y a aucun changement entre celui qui dormait et celui qui est éveillé. En sommeil profond, il n’était pas conscient de son corps. Ce n’est qu’au réveil qu’il en prend conscience. La différence réside donc dans l’émergence de la conscience du corps et non dans quelque changement de la conscience réelle.
Le corps et la conscience du corps apparaissent et disparaissent ensemble.
Tout cela revient à dire qu’il n’y a pas de limitations au cours du sommeil profond, alors qu’il y en a à l’état de veille. Ce sont ces limitations qui constituent la servitude ; la sensation : « Je suis le corps » est l’erreur. Ce faux sens du ‘je’ doit disparaître. Le vrai ‘Je’ est toujours là. Il est présent, ici et maintenant [comme l’exprime Jean Coulonval cité plus haut]. Il n’apparaît ni ne disparaît jamais. Ce qui est doit perdurer à jamais. Ce qui apparaît nouvellement doit aussi disparaître. Comparez l’état de veille et le sommeil profond. Le corps apparaît dans un état, mais pas dans l’autre. C’est pourquoi le corps doit périr. La conscience, étant préexistante, survivra au corps. En fait, il n’est personne qui ne puisse dire : « Je suis ». La cause de tous les malheurs est la fausse croyance : « Je suis le corps ». Cette fausse croyance doit disparaître.
C’est cela la Réalisation. La Réalisation n’est pas l’acquisition de quelque chose de nouveau et ce n’est pas non plus une faculté nouvelle. C’est simplement la suppression de tout camouflage.
- Major Chadwick : J’essaie de me débarrasser de mon corps.
- M. : Un homme se débarrasse de ses vêtements et devient libre et léger. Le Soi est illimité et n’est pas confiné au corps. Comment peut-on se débarrasser de son corps ? Où l’homme le laisserait-il ? Où qu’il soit, le corps restera toujours le sien.
Cela fit rire le Major Chadwick.
- M. : La Vérité suprême est si simple. Ce n’est rien d’autre que d’être dans l’état originel. Il n’y a rien de plus à dire.
N’est-il pas alors étonnant que pour enseigner une vérité aussi simple il faille que tant de religions, croyances, méthodes en viennent à exister avec les discordes qui en découlent entre elles ?
Oh quelle pitié ! Quelle pitié !
(Entretien 96 du 13-11-1935).
« Dans le sommeil profond vous existez ; au réveil, vous existez toujours. C’est le même Soi dans les deux états. Ce qui fait la différence est seulement la conscience et la non-conscience du monde. Le monde apparaît avec le mental et disparaît avec lui. Ce qui apparaît et disparaît n’est pas le Soi. Le Soi est différent, il donne naissance au mental, le soutient et le résorbe. Ainsi le Soi est le principe sous-jacent.
Quand on vous demande qui vous êtes, vous placez votre main sur le côté droit de la poitrine et vous dites : « Je suis ». Là, involontairement, vous indiquez le Soi. Le Soi est donc connu. Mais l’individu est malheureux parce qu’il confond le mental [la raison à la mode des ”Lumières” françaises du 18è siècle] et le corps avec le Soi. Cette confusion est due à une fausse connaissance [étalée en long et en large dans l’Encyclopédie de 1762 des Diderot et Cie.]. Seule l’élimination de cette fausse connaissance est nécessaire. Le résultat de cette élimination est la Réalisation.
- Un homme cultivé demanda : « Existe-t-il un Être absolu ? Quels sont ses rapports avec l’existence relative ? »
- M. : Sont-ils différents l’un de l’autre ? Ces questions ne se posent que dans le mental. Le mental s’élève au réveil et s’absorbe en sommeil profond. Aussi longtemps qu’il y a un mental, de telles questions et de tels doutes se poseront [et ainsi se façonnera la tyrannie de l’opinion tout aussi ”éternelle”].
- M. : Qui dit cela ? [les sens du mental] Est-ce le dormeur ? S’il en était ainsi, il aurait dû poser la question aussi en sommeil profond. Le dormeur a été abandonné au réveil, un certain « rejet sauvage » s’est différencié et se met maintenant à parler.
Quelque chose de nouveau peut-il apparaître hors de ce qui est éternel et parfait ? Une telle polémique est en elle-même éternelle. Ne vous y engagez pas. Tournez-vous vers l’intérieur et mettez fin à tout cela. Il n’y a pas de finalité dans de telles discussions.
- Q. : Montrez-moi cette grâce qui met un terme à tous ces problèmes. Je ne suis pas venu ici pour discuter. Je ne désire qu’apprendre.
- M. : Apprenez d’abord ce que vous êtes. Cela n’exige ni shāstra (Écritures) ni études. C’est une question d’expérience. L’état d’être est depuis toujours ici et maintenant. Vous avez perdu contact avec vous-même et vous demandez aux autres de vous guider. Le but véritable de la philosophie est de vous tourner vers l’intérieur. « Si vous connaissez votre Soi, aucun mal ne vous arrivera. Puisque vous me l’avez demandé, je vous ai enseigné ».
L’ego surgit en s’agrippant à vous (le Soi). Agrippez-vous à vous-même et l’ego s’évanouira.
Jusqu’alors le Sage dira : « Il y a » et l’ignorant demandera : « Où ? » [comme dans l’exemple du ”doigt qui montre la lune” : l’ignorant regarde le doigt qui montre]
- Q. : Le noeud du problème réside dans « Connais-toi Toi-même ».
- M. : Oui. C’est tout à fait cela.
(Entretien 132 du 6-1-1936).
Les problèmes ont pour support et nourriture : LE MENTAL (celui qui MENT à AL, ou EL le Divin, le Soi).
- M. : Le sens du corps est une pensée ; la pensée appartient au mental, le mental s’élève après la pensée ‘je’ et la pensée ‘je’ est la pensée-racine. Si celle-ci est tenue fermement, les autres pensées disparaîtront. Alors il n’y aura plus de corps, plus de mental, ni même d’ego.
- Q. : Que restera-t-il alors ?
- M. : Le Soi dans toute sa pureté.
- Q. : Comment s’y prendre pour faire disparaître le mental ?
- M. : Il n’y a pas besoin de vouloir le détruire. Penser cela ou le souhaiter est en soi une pensée.
Si on cherche le penseur, les pensées disparaîtront.
- Q. : Vont-elles disparaître d’elles-mêmes ? Cela semble si difficile.
- M. : Elles disparaîtront parce qu’elles sont irréelles. L’idée de difficulté est en soi un obstacle à la Réalisation. Elle doit être dépassée. Rester le Soi n’est pas difficile.
- Q. : Il paraît facile de penser à Dieu dans le monde extérieur alors qu’il semble si difficile de rester sans pensées.
- M. : C’est absurde. Regarder le monde extérieur est facile et regarder à l’intérieur est difficile !
Cela doit être l’inverse !
- Q. : Je ne comprends pas. Tout cela est si difficile.
- M. : Cette idée de difficulté est le principal obstacle. Un peu de pratique vous fera penser différemment.
- Q. : Quelle est la pratique ?
- M. : Trouver la source de la pensée ‘je’.
- Q. : C’était l’état avant ma naissance.
- M. : Pourquoi pensez-vous à la naissance et à la mort ? Êtes-vous réellement née ? Le mental se manifeste, et cela est appelé naissance. Après le mental, s’élève la pensée du corps – le corps est perçu ; puis s’élève la pensée de la naissance, celle de l’état avant la naissance, de la mort, de l’après-mort… Toutes ces pensées n’appartiennent qu’au mental. De qui est-ce la naissance ?
- Q. : Ne suis-je pas née en ce moment même ?
- M. : Tant qu’il s’agit du corps, la naissance est réelle. Mais le corps n’est pas le ‘Je’. Le Soi ne naît ni ne meurt. Il n’y a donc rien de nouveau. Les Sages voient tout dans le Soi et tout venant du Soi.
En lui, il n’y a pas de diversité. C’est pourquoi il n’y a ni naissance ni mort.
- Q. : Si le sommeil est un si bon état, pourquoi ne cherche-t-on pas à y rester toujours ?
- M. : On n’est jamais qu’en sommeil. L’état présent, celui de veille, n’est pas plus qu’un rêve. Et le rêve ne peut se dérouler que durant le sommeil. Le sommeil est donc à la base de ces trois états. Et la manifestation de ces trois états n’est encore qu’un rêve qui, à son tour, est un autre sommeil. Ainsi, ces états de rêve et de sommeil n’ont pas de fin.
Il en va de même de la naissance et de la mort qui sont, elles aussi, des rêves dans un sommeil.
En vérité, il n’y a ni naissance ni mort.
(Entretien 244 du 29-8-1936).
Dernière mise à jour : 29-04-2023 21:13
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