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Il ne sait pas ce qu’est un corps, une matière Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 21-05-2024 19:40

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Administrateur, Aiguille, Amour, Anarchie, Archange Michel, Bolchevik, Bombe, Carotte, Celtes, Conformité, Dieu, Dragon, Banques, Consommateur, Dehorscratie, Dragon, Eau, Ego, Fascisme, Gate gate, Gaulois, Homéopathie, Horticulture, Humain, Hiéroglyphe, Histoire, Intelligence artificielle, Judéo-maçonnerie, Laïcité, Libération, Limite, Logibriquet, Logiquopinion, Marxengelsisme, Miviludisation, Nation, Noël, Or, Paix, Penser, Pierre, Pont, Ptah, Racine du mal, Raison, Réel, République, Robot, Saisie, Simplicité, Temple, Temps, Transparent, Trou, Utotalitarisme, Vacuité, Valeur, Vierge, Washingtonisme, Westminsterisme, Winner, Woke, World Economic Forum, Xalemme

 
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Il ne sait pas ce qu’est un corps, une matière
il préfère SORTIR de l’Univers pour le POUR-VOIR.
C’est ainsi qu’est le « pape » français du
transhumanisme qui formule son POUR-VOIR :
 
« Je préfère vivre un million d’années(0) dans un
microprocesseur pour voir le futur extraordinaire
que de mourir et de finir dévoré par les asticots »
,
affirme @dr_l_alexandre sur le plateau de @eugeniebastie
Bref, il veut GARDER des conditions terrestres, en rêvant
à son état corporel réduit en bit informatique des
industries du capitalisme : IL SERA UN PRODUIT,
un engrenage DU CAPITALISME.
L. Alexandre est le parfait POUR-VOIR arrivé à
maturité : se conserver indéfiniment « POUR-VOIR »,
SAISIR, POSSÉDER, C’EST L’ÉGOÏSTE, LE CULTE DU ‘MOI’,
DOUBLÉ D’UN FANTASME DE POUVOIR
ABSOLU ET SADIQUE QUI IMPRÈGNE CE MONDE DU
CULTE NARCISSIQUE ET DE LA POSSESSION DU ‘MOI’.
C’est surtout SORTIR de l’Univers pour le POUR-VOIR
alors que Nous sommes DEDANS, IL EST NOUS.
Sortir de l’Univers = le virtuel produit par les
industries informatiques et des médias et de
l’entertainment.

La vie en DÉLUGES D’INFOS de Laurent Alexandre.
LAURENT ALEXANDRE ou LAURENT BOBO-DIEU TÉLÉPHONE MAISON !


Exactement, et bien avant le concept de transhumanisme,
Nous arrivons au choix ultime :
- Ou c’est le ”circulez ya plus rien à voir” de L. Alexandre, la Foi sécurisante de l’humain du Moyen-Âge devenu la FOI EXALTANTE de Laurent Alexandre et de beaucoup d’humains actuels, soit la construction d’un monde où les ombres de la Caverne de Platon seraient si bien apprivoisées et organisées, que l’humain, parfaitement rassuré, sécurisé, conforté et épanoui, se retrouverait dans le ”Circulez ya plus rien à voir”, et aurait, suivant la formule de Simone Weil, toutes les raisons de « se croire ai paradis par erreur » (pour référence à Gustave Thibon, L’ignorance étoilée, page 202). Dans ce choix on accepte d’être SOUMIS aux hommes qui se sont fait Dieux (tous par leur fric). Ce choix est celui d’un « COMME SI » ou MIRAGE ÉCLATANT, EN EYES CANDY D’UN AVENIR (temps qui coule) SANS INFINI.
- Ou bien on opte pour la Réalisation du Soi, donc pour le Christ générique du « Dieu qui s’est fait Homme ». Ce choix est celui du Seul Réel invisible, insaisissable, en un INFINI sans avenir (sans espace-temps, sans loi de succion vulgaire (choix tel que résumé ici, et développé en page 203 dernière page du livre cité de G. Thibon)

Laurent Alexandre REFUSE l’immortalité du ‘Je’ et il veut se faire son ‘je’ bien à lui, bien pépère dans le COCON de sa puce informatique de l’industrie, bien-sûr une PUCE-ŒUF qu’il n’aura pas construit. IL DOIT AVOIR TERRIBLEMENT PEUR DE LA MORT, et de servir de nourriture à des asticots du Cambrien ; donc peur de l’anéantissement de son ‘Je’. Mais comme écrivait Jean Coulonval dans Synthèse et Temps Nouveaux, lettre 39, « Retour au néant ? Mais on ne peut retourner « à quelque chose » qui, par définition, ne peut être le néant, le rien. […] Le fleuve qui va à la mer ne peut supprimer sa source ».

TOUT EST DANS TOUT.

Comment L. Alexandre peut rêver se voir coincé dans une puce de l’industrie informatique du capitalisme et pendant « mille ans » (ou un million), le fameux millénarisme chère entre autres à Adolphe Hitler ?
Hitler et Laurent Alexandre ne se connaisse pas : ils ignorent qu’ils sont l’Univers Lui-même, ils ignorent donc qu’ils sont le résumé, la globalité de l’Être et de l’ex-istant(1) ; ils ignorent qu’ils sont dans l’impossibilité de se poser comme sujet étudiant d’un Univers qui leur serait EXTÉRIEUR, DEHORS. C’est spatial et temporellement impossible. C’est une illusion PUREMENT DE POSSESSION, « satanique », dirait un chrétien authentique (pas celui de l’après Vatican 2), une illusion construite sur le RENVERSEMENT DES FONCTIONS ENTRE ESSENCES(2) ET ACCIDENTS (le spatio-temporel).

Laurent Alexandre veut A-teindre l’Absolu. Il CROIT, qu’il va arriver à CORDOUE.

Parallèle avec la Réalisation du Soi Réalisation du Seul Réel, c’est-à-dire RÉALISER L’IMPÉNÉTRABLE. Il n’y a donc rien qui pénètre où que ce soit. Or l’à où l’on entre sans entrer, ce ne peut qu’être l’impénétrable (l’inaccessible).

INACCESSIBLE, INSAISISSABLE.
Cordoue.
Lointaine et solitaire.
Cheval noir, lune grande,
Et des olives dans ma sacoche.
Bien que je connaisse le chemin,
Jamais je n’atteindrai Cordoue.
Par la plaine, par le vent,
Cheval noir, lune rouge,
La mort est là qui me regarde
Du haut des tours de Cordoue.
(Poème de Garcia Lorca, la Chanson du Cavalier)

L’ici et maintenant c’est Cordoue, et le cavalier s’en trouve définitivement éloigné, privé de toute relation avec autre chose que lui ; alors il n’y parviendra pas ; il pourra s’en approcher autant qu’il le voudra, il ne sera jamais ici et maintenant, puisqu’il est LÀ-BAS. AUCUNE ROUTE NE MÊME À ICI. Tout ce qui arrive est de l’ordre de l’Histoire-Opinion-Temps qui coule et non de la fin : rien de réel ni de définitif ne se produit ici-bas.
Comme le mot A-teindre, du A privatif et teindre = NE PAS TEINDRE, même Thème que Dé-couvrir.
TOUT EST DE L’ORDRE DU « COMME SI » : rien de réel ni de définitif ne se produit dans le spatio-temporel, dans l’histoire. C’est d’ailleurs ce qu’exprime le langage vulgaire quand il dénonce ironiquement l’illusion de ceux qui confondent les accidents du spatio-temporel avec le BUT, comme ceux qui avancent leur ”Plus jamais ça !”, ou leur ”Plus rien ne sera jamais comme avant” : « Le pauvre ! il CROIT que c’est arrivé ! » Ce qui signifie : c’est bien arrivé comme HISTOIRE ou ÉVÉNEMENT, mais cet événement n’a pas la coagulation (fixité, solidification) que vous lui attribuez : il sera balayé et remplacé par d’autres événements (comme les actuels déluges d’infos) ; rien de ce qui arrive dans le spatio-temporel n’est réellement une ”arrivée” : LA MORT SEULE, OU LE SILENCE SEUL, PEUT FAIRE LE POINT FOCAL, LE SURFEU, ENTRE L’ÉVÉNEMENT ET L’ÊTRE.

L’homonymie entre arriver (au sens d’atteindre un but) et arriver (au sens de survenir, avoir lieu : PAN) désigne par le même mot deux concepts qui, creusés à fond, s’excluent l’un l’autre : tant qu’il arrive quelque chose ou que le mot FIN n’apparaît pas sur l’écran, on n’est pas arrivé ; et quand le mot FIN apparaît sur l’écran, il n’arrive plus rien et les spectateurs sortent de la salle de cinéma. C’est alors le ”Circulez ya plus rien à voir”.
L’espagnol pasar (passer), qui ne se confond pas avec llegar (arriver), souligne au contraire le caractère transitoire de l’événement : on passe comme on ”passe” dans la rue en étant un ”passant” (un usager au sens républicain ou consommateur…. car la république, c’est la démocratie-consommation….).
Le caractère transitoire de l’événement : comme les images qui défilent sur l’écran de cinéma, et alors tout semble se tenir : ON Y CROIT ! ON SAISIT, ON POSSÈDE…..

Laurent Alexandre ne voit que sa conscience calculette ou gros disque dur qui emmagasine des ”infos” un peu partout, ”COMME SI” ça formerait LA vérité. Laurent n’a pas compris que C’EST LA CONSCIENCE QUI DÉTERMINE L’OBJET et non l’inverse, comme une puce ou un chip informatique de l’industrie du capital qui formerait ”la conscience”, à la manière actuelle de la tyrannie de l’opinion prenant le masque de l’Universel en renversant les principes : Ce sont les accidents du spatio-temporel qui engendrent les Essences(2). Il y a inversion, il y a SORTIE de l’Univers !!
Il est certain que Laurent Alexandre N’EST PAS SATISFAIT de son état naturel présent, il voudrait POSSÉDER un autre véhicule (un autre corps).

Si la conscience est antérieure à son objet, donc antérieure à n’importe quelle puce ou chip informatique, comment est possible le ”un million d'années” de L. Alexandre, parce qu’il aura besoin d’un POINT d’appui, pour naître (être enfourné dans le circuit) ? Et si elle est simultané, qu’en est-il du chip ? Et si elle lui est postérieur, d’où naît cette conscience ? Monsieur Alexandre, vous inventez le même sac de NŒUDS que cotre confrère « Alexandre le Grand » : D’OÙ NAÎT VOTRE CONSCIENCE ? Comment pouvez-vous concevoir la naissance d’une chose ? ou d’une « conscience supérieure », et supérieure à qui ? à quoi ? Etc., etc. De plus, celui qui examine et ce qui est examiné dépendent l’un de l’autre. Toute opinionerie, ou convention, recourt au sens conventionnel ou social pour s’exprimer : ici, Monsieur Alexandre, vous mettez tout le monde DANS votre temps-opinion : ‘un million d’années’….

Je préfère servir de nourriture à des asticots du Cambrien que de servir de nourriture au capitalisme sous la réduction d’une ”puce informatique”, piratable……
D’ailleurs, si le « comme si » de Laurent Alexandre était une réalité, Nous devrions avoir DEPUIS LONGTEMPS, LA VISITE, D’ONDES, provenant des puces ou « chips » informatiques de Laurent Alexandre du « futur », Nous prévenant par exemple, soit du bonheur à vivre « un million d'années », soit du danger de telle ou telle chose à ne pas faire/fer ; car le NON-LOCALE ne saisi pas un ici et un ailleurs en un temps X……. Alors, ILS SONT OÙ LES ÉCHANGES POSITIFS ET NÉGATIFS DES LAURENT ALEXANDRE « VIVANTS » DEPUIS PLUS DE 1000 ANS ??? ALLO ? LAURENT BOBO-DIEU ??….. De là où vous êtes, pouvez-vous encore pratiquer du « BIEN » en faisant de l’ensemble des Êtres, de tous les noms-les-formes, qu’ils puissent se détourner de tous les actes nuisibles, pour constamment pratiquer le bien, et qu’ils ne se fassent pas pirater par d’autres leur puce ???

Laurent Alexandre est le même VOYEUR que ceux de la secte des judéo-maçons spéculatifs de grosses obédiences comme les Armand Bédarride :
« Si vous voulez un livre qui soit à la mesure de notre temple, faites-le avec ce qu'il y a de plus sage, de plus pur, de plus saint, de plus héroïque, de plus noble, de plus culturel, de plus beau, dans tous les livres qui servent de guide à la vie de l'Esprit, dans ceux qui ont servi et servent encore de flambeaux aux consciences dans leur marche vers la perfection toujours fuyante; adressez-vous à tous les pasteurs d'âmes, qu'ils se soient donnés comme représentants de la Divinités ou de la Raison... Des profondeurs des ténèbres primitives la pensée humaine a marché peu à peu vers une lumière toujours plus grande : en des langages divers l'Esprit a tracé les annales de son progrès... N'ayez pas peur de les rapprocher, de les confronter, de les exalter les unes par les autres ; au contraire, vous avancerez ainsi dans la direction de la « Parole Perdue »(3) .

Jules Boucher, qui fait cette citation dans sa « Symbolique maçonnerie », cite les textes qui pourraient être rassemblés dans ce livre :

Pour l'antiquité judéo-chrétienne = la Bible.
- l'Égypte = le Livre des Morts
- Chine = Chou-King Y-King ... etc.
- Inde = Manava-Dharma-Sastra - Les Védas - Upanishads - etc.
- Islam = Coran
- Perses = Zed-Avesta
- Scandinaves = Edda

Ainsi, la maçonnerie aussi a des problèmes d'œcuménisme. Certes, il y a en toute civilisation, en toute religion un fond de connaissance métaphysique véritable. On peut comparer cette connaissance, si elle est intégrale, à un polyèdre dont chaque religion qui préside chaque civilisation n'a vu qu'une face et en vit. Le maçon que j'ai cité voudrait reconstituer et voir simultanément toutes les faces du polyèdre et c'est en cela que, selon lui, est la vraie religion. Mais c'est celle de Lucifer, celle du voyeur, non celle qu'à annoncée le Christ: « Lorsque viendra l'Esprit de vérité, il vous fera accéder à la vérité tout entière. » (Citation de Matagrin, page 44). La vérité tout entière ne peut consister en un puzzle de vérités partielles cueillies un peu partout. Le Tout est autre chose et plus 'que le total des parties.

Quand j'eus compris qu'aucun peuple, aucun individu, ne peut échapper à la nécessité de la religion qui n'est autre que le besoin incoercible de trouver à l'existant un centre immuable qui ne peut que se situer au-delà de l'espace et du temps, le problème s'est posé de savoir quelle religion est la vraie religion. Le christianisme est affublé d'un isme aussi bien que l'islamisme, le bouddhisme, l'hindouisme, etc. Le « isme » indique le système, le « truc », la construction raisonnée, et je n'avais aucune raison d'opter pour un isme religieux à la convenance de mes sentiments qui n'aurait été rien de plus qu'une « opinion religieuse ». Or, ce dont je cherchais à m'évader, c'était de ce mode d'intellection qu'on appelle l'opinion, et j'y étais conduit par le constat de la vanité des opinions politiques qui conduisent toutes à des impasses logiques, à des apories. Aucune opinion, politique ou religieuse, ne satisfait l'esprit, ne peut donner là Paix ».
(Jean Coulonval, Synthèse et Temps Nouveaux, extrait de la lettre 38, le 15-10-1976).

Laurent Alexandre et Armand Bédarride sont de ces personnes qui situent la conscience DANS un lieu, dans le spatio-temporel donc DANS L’HISTOIRE, l’HOTC (Histoire-Opinions-Temps qui Coule). Là encore ils SORTENT de l’Univers, et se placent ainsi en obsédés du temps qui coule. Or le temps n’existe que s’il y a une conscience pour le voir et ainsi et fabriquer, comme un produit, comme un voiture fabriquée en usine !
Ces historicistes sont des MESSIANISTES qui placent L’ÂGE D’OR, exclusivement, au terme de l’histoire, telle la construction d’une puce informatique et « s’y mettre dedans » (y mettre sa ”conscience”), AU LIEU DE METTRE L’ÂGE D’OR LÀ OÙ IL EST : INFINI, SANS NAISSANCE NI FIN.

Laurent Alexandre, en résumé, avec son « âge d’un million d’années », se croit ÉTERNEL, parce qu’IL L’EST DÉJÀ, comme l’énonce Ramana Maharshi à l’entretien 80 du 3-10-1935 : « Chacun est conscient du Soi éternel. L’homme, bien qu’il voie tant de gens mourir, continue à se croire éternel. Parce que c’est la Vérité. Étant naturelle, la Vérité s’affirme d’elle-même, involontairement. L’homme s’illusionne à cause de la confusion du Soi conscient avec le corps inconscient. Cette illusion doit cesser ».
Laurent se prend uniquement pour un corps, se prend pour le : ”Ce qui est né doit mourir”, l’ego-illusion doit mourir, il ne veut pas, il veut de la matière, du coagulé, du POUR-VOIR DES VOYEURS, et aura du mal à admettre qu’il est éternel….

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Notes.
0. Le « million d’années » de Laurent Alexandre est SON OPINION, SON TEMPS IMAGINAIRE, ce n’est ni celui de Ramana Maharshi ni celui du scribe de cette page :
« Le temps n’est qu’une idée. Il n’y a en fait que la Réalité. Quoi que vous pensiez qu’elle soit, elle apparaît comme telle. Si vous l’appelez « temps », c’est le temps. Si vous l’appelez « existence », c’est l’existence, et ainsi de suite. Après l’avoir appelé « temps », vous divisez ce temps en jours, nuits, années, mois, heures, minutes, etc. Le temps n’a aucune importance pour la voie de la Connaissance. Mais pour les débutants, certaines de ces règles et de ces disciplines sont bonnes ». (Ramana Maharshi, entretien 17 du 24-1-1935).
LE TEMPS N’EST QU’UNE PENSÉE-OPINION.
- Q. : Je ne comprends pas. Le monde est, sans aucun doute, autour de moi.
- M. : Vous parlez du monde et des événements qui s’y déroulent. Ils ne sont que des idées en vous. Ces idées sont dans le mental. Et le mental est en vous. Donc le monde est en vous.
- Q. : Je ne vous suis pas. Même si je ne pense pas au monde, il n’en existe pas moins.
- M. : Voulez-vous dire que le monde est séparé du mental et qu’il peut exister en l’absence de celui-ci ?
- Q. : Oui.
- M. : Le monde existe-t-il dans votre sommeil profond ?
- Q. : Il existe.
- M. : Le voyez-vous dans votre sommeil ?
- Q. : Non, pas moi. Mais les autres qui restent éveillés le voient.
- M. : Dans votre sommeil, en étiez-vous consciente ? Ou ne serait-ce pas plutôt maintenant que vous savez que les autres voient le monde ?
- Q. : Oui, dans mon état de veille.
- M. : Vous parlez donc de votre perception du monde à l’état de veille et non pas de votre expérience dans le sommeil. Vous admettez l’existence du monde dans les états de veille et de rêve parce qu’ils sont le produit du mental. Le mental se retire durant le sommeil profond et le monde se trouve dans la condition d’une graine. Au réveil, le monde se manifeste à nouveau. L’ego s’élance, s’identifie avec le corps et voit le monde. Ainsi, le monde est bien une création du mental.
- Q. : Comment cela se peut-il ?
- M. : Ne créez-vous pas un monde dans votre rêve ? L’état de veille est également un rêve, mais prolongé. Il faut qu’il y ait quelqu’un qui voie les expériences du rêve et du sommeil. Qui est-il ?
Est-ce le corps ?
- Q. : Il ne peut pas l’être.
- M. : Est-ce le mental ?
- Q. : Ce doit être lui.
- M. : Mais vous existez aussi en l’absence du mental.
- Q. : Comment ça ?
- M. : Oui, en sommeil profond.
- Q. : Je ne sais pas si j’existe alors.
- M. : Si vous n’existiez pas, comment pourriez-vous vous souvenir de vos expériences d’hier ?
Est-il possible qu’il y ait eu une cassure dans la continuité du ‘je’ durant le sommeil ?
- Q. : C’est possible.
- M. : Si c’était le cas, un Johnson pourrait alors se réveiller comme un Benson. Comment l’identité de l’individu est-elle alors maintenue dans ces conditions ?
- Q. : Je n’en sais rien.
- M. : Si cet argument n’est pas clair, suivez alors un autre raisonnement. Vous admettez « J’ai bien dormi », « Je me sens reposé après un bon sommeil ». Vous avez donc fait l’expérience du sommeil. Celui qui a fait cette expérience s’identifie maintenant avec le ‘je’ de celui qui parle. Ce même ‘je’ doit avoir existé aussi durant le sommeil.
- Q. : Oui.
- M. : Donc le ‘je’ a existé durant le sommeil. Si le monde s’y trouvait aussi, vous a-t-il dit qu’il existait ?
- Q. : Non. Mais le monde me prouve maintenant qu’il existe. Même si je nie son existence, lorsque je me heurte à une pierre et blesse mon pied, la blessure me prouve l’existence de la pierre et donc celle du monde.
- M. : C’est cela. La pierre blesse le pied. Le pied dit-il qu’il y a une pierre ?
- Q. : Non, moi ‘je’ le dis.
- M. : Qui est ce ‘je’ ? Il ne peut être le corps, ni le mental, comme nous l’avons déjà vu. Ce ‘je’ est celui qui fait l’expérience des états de veille, de rêve et de sommeil profond. Ces trois états sont des changements qui n’affectent pas [l’identité de] l’individu. Les expériences sont comme des images qui défilent sur un écran de cinéma. L’apparition et la disparition des images n’affectent pas l’écran. Ainsi, les trois états alternent successivement laissant le Soi non affecté. Les états de veille et de rêve sont des créations du mental. Le Soi les englobe toutes. Savoir que le Soi demeure heureux dans sa perfection est la réalisation du Soi. C’est la réalisation de la Perfection et ainsi du Bonheur.
(Extrait de l’entretien 486 du 2-5-1938).

1. Ex-istant : « La vision globale, la synthèse de tout l'existant (Étant compris que Dieu est « Je suis celui qui suis » (ou ”Je suis ce JE SUIS”), et donc n'ex-iste pas à proprement parler), parce qu'il est hors de sa Création. Ce qu'on appelle l'Être n'est que l'ex-istant ».
« Le principe du tour, c'est déplacer un outil coupant sur une pièce qui tourne. Résultat : des copeaux. N'existerait-il rien au monde, pas même la Création, que ce principe serait, essence éternelle du tour. Mais ce qui ne serait pas, c'est le tour concret, et on peut en réaliser une infinité de modèles à partir du principe : C'est l'existant. Un tour ne peut engendrer son principe, ni aucune autre machine. La recherche, le bricolage, peuvent éveiller l'idée d'un principe, elles ne le créent pas…. »
(Jean Coulonval, Synthèse et Temps Nouveaux, lettres 8 et 36).

L’EX-ISTANT devrait signifier par essence le « N’EST PAS X », le GATE GATE… la BALANCE du FIXE ET VOLATIL ou SOLVE-COAGULE, la devise Alchimique = « Aller vers l’obscur et l’inconnu par ce qui est plus Obscur et Inconnu encore », à l’identique de la NUIT OBSCURE de Jean de la Croix : « Aussi l’espérance en Dieu seul dispose-t-elle d’une manière d’autant plus pure la mémoire à s’unir à Dieu, qu’elle la laisse dans un VIDE PLUS PROFOND ». (Chapitre XXI).

FLÉAU = LE Soi, le TAO ou LA TEINTURE, LE FLÉAU UNISSANT non seulement les deux plateaux de la BALANCE, mais aussi évidemment SOUFRE et MERCURE. Plateaux de la Balance ou Soufre et Mercure sont COMPLÉMENTAIRES, jamais antagonistes comme le Droite-Gauche de la république de 1789 à ces jours de 2024.
Voir aussi la page : EX-ISTANT résumé

2. ESSENCE : dans le sens par exemple du principe de l’outil appelé tour : déplacer un outil coupant sur une pièce qui tourne, produisant des copeaux. N’existerait-il rien au monde, pas même la Création, que ce principe SERAIT, Essence éternelle du tour ; mais ce qui ne serait pas, c’est le tour concret, et on peut en réaliser une infinité de modèles à partir du principe ou Essence : l’ex-istant. Un tour ne peut engendrer son principe, ni aucun machine, même construite par un transhumaniste : la recherche ou le bricolage peuvent éveiller l’idée d’un principe, elles ne le créent pas.…. Quand un humain découvre un principe, c’est qu’il le portait déjà en lui, comme une plaque photographique non révélée, dans les structures intimes de son être.

ESSENCE: ce qui existe de toute éternité à l’état latent, en Vraie Télépathie, et qu’on a appris à connaître au fur et à mesure de l’évolution de notre cerveau. Ce qui n’a pas l’Essence ne peut produire l’Essence. « L’essence qui voit est la seule chose qu’on ne puisse attribuer à rien » dit Le Secret de la Fleur d’Or. « Mais, lorsqu’on voit le voir, si ce voir n’est pas le voir, l’essence qui voit est alors aussi attribuable à quelque chose. Cela renvoie à l’essence qui voit, telle qu’elle s’exerce dans la continuité répétitive de la conscience habituelle - ce que les Écritures bouddhiques évoquent en ces termes : « Faire usage de la conscience habituelle et répétitive, c’est faire erreur ».

Comme tout est conscience, y compris les objets ou le monde extérieur, et qu’il n’y a pas de conscience sans un monde ou sans des objets extérieurs, RESTE À RE-TROUVER CE QUI EST ESSENCE OU CONSCIENCE INFINIE SEULEMENT (à retrouver par le « QUI SUIS-JE ? »).

Le mot « Essence » peut se définir à travers l’entretien 363 du 20-2-1937 de Ramana Maharshi, le guide : « Par « guides spirituels », nous entendons ceux qui sont « spirituels » [entre guillemets parce que ce mot est un fourre-tout] par opposition à ceux qui sont « matériels ». L’Esprit est illimité et sans forme. Il en est de même du centre spirituel. Il n’y a qu’un seul centre de cette sorte. Que ce soit en Occident ou en Orient, il ne peut être différent ; ni être localisé d’aucune manière. Étant illimité, il inclut les guides, les hommes, le monde, les forces de destruction et de construction. Il n’y a pas de distinction. Vous parlez d’établir des contacts parce que vous pensez que les guides spirituels sont des êtres incarnés. Mais les hommes spirituels ne sont pas des corps ; ils n’ont pas conscience de leur corps. Ils ne sont qu’esprit, sans limite et sans forme. Ils sont toujours en unité entre eux et avec tous les autres ; bien plus, ils englobent tout.
L’Esprit est le Soi. Si le Soi est réalisé, ces questions ne peuvent pas s’élever ».

ESSENCE = CE QUE NE PEUT JAMAIS ÊTRE ILLUSOIRE, PARCE QUE LA SEULE RÉALITÉ.
« Le Soi ne peut jamais être illusoire. Il est la seule Réalité. Ce qui apparaît doit également disparaître, ce n’est pas permanent. Le Soi n’apparaît jamais et ne disparaît jamais, il est donc permanent ». (Entretien 363).

3. LES ANTI TROU, ANTI VACUITÉ DANS LE MYTHE JUDÉO-MAÇONNIQUE DE ”LA PAROLE PERDUE” : RACHETER LE PARADIS PERDU (La mise en valeur du temps chère à la paroisse de Jacques Attali).
« Puisque nous ne comprenons même pas ces consonnes-là [celles du Nom Divin], il faut encore substituer un secret à cette partie du Nom Divin. « C’est pourquoi on remplaça chaque occurence du nom Yahvé, lors de la lecture de la Loi, par le nom Adonaï - qui signifie « mon Seigneur » ; le mot moderne Jéhovah utilise, quant à lui, les consonnes J H V H et y intercale les voyelles provenant du mot Adonaï. La tradition attend avec impatience l’ère future [le messianisme, le projet-projection et nécessairement un mondialisme] où les conditions seront réunies pour rétablir l’authentique méthode de prononciation [donc utilisation du mental], l’homme rejoignant ainsi le Dieu dont il est issu, et pouvant prononcer le Mot dans toute sa puissance pour commander aux forces latentes dans sa propre divinité ». (Rites mystiques antiques - Une brève histoire de la Franc-Maçonnerie, Charles W. Leadbeater, pages 114-115).
 
 

Dernière mise à jour : 21-05-2024 20:29

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