Quand on est angoissé comme nombre de
gens en ce moment, on entretient le chaos
raconté par les médias et le politisme
hystérique, le monde devient horrible.
Devise Alchimique :
« Aller vers l’obscur et l’inconnu par ce qui est plus Obscur et Inconnu encore ». Signifie entre autres que le jour où l’humain comprendra ce qu’EST L’UNIVERS, et le POUR QUOI IL ET LÀ, le dit
« Univers » disparaîtra pour se transmuter en quelque chose d’abyssalement bizarre et inextricable.
C’est une définition de l’INSAISISSABLE.
Un médecin de famille rendait tous les jours visite à un patient absolument terrifié par sa fin prochaine. Mais un jour le médecin eut la surprise de trouver son patient assis dans son lit et radieux. En réponse aux questions du médecin, le patient lui explique qu’il avait reçu la visite de son ami et voisin, mort déjà depuis trois ans, et qu’il l’avait rassuré à propos de la mort. Deux jours plus tard, l’homme si terrifié et maintenant rassuré mourait dans la Paix retrouvée (qui est simplement LA MORT ACCEPTÉE ET NON PLUS POSSÉDÉE. Des témoignages comme cela sont évidemment opinionés comme des hallucinations, ou de la confusion mentale à cause d’une fin prochaine, des effets secondaires de médicaments sédatifs et anti-douleurs. Cependant le psychiatre suisse,
Elisabeth Kübler-Ross, en parle dans ses livres, qui ont brisé le tabou de la mort et de l’agonie dans le monde de la médecine capitaliste de Big Pharma ; la psychologue française
Marie de Hennezel qui a passée de longues années au chevet des mourants en parle également ; ainsi que le médecin américain, John Lerma, et d’autres personnes comme des infirmière impliquées dans le monde de la fin de vie. (Réf.
Mort ou pas ? Les dernières découvertes médicales sur les EMI, du
Dr. Pim Van Lommel, médecin et cardiologue).
LA MORT N’EST QU’UNE PENSÉE : « La mort n’est qu’une pensée et rien de plus. Celui qui pense provoque des difficultés. Que le penseur nous dise ce qui lui arrive quand il meurt. Le ‘Je’ réel est silencieux ». (
Ramana Maharshi, entretien 248 du 15-9-1936).
En rapport avec une FIN DE VIE RADIEUSE, UNE MORT ACCEPTÉE et L’UNIVERS
DANS LE MENTAL :
Un vieillard s’étant démis la mâchoire en tombant, ses dents se mirent à claquer et à grincer sans arrêt, de jour comme de nuit, éveillé et endormi. Or les grincements de dents sont dans le corps ce que les roulements de tonnerre sont dans le ciel, et le tonnerre, qui est l’arme avec laquelle le Seigneur d’en Haut châtie les consciences coupables et les anéantit est la terreur des Dieux et des Démons. Aussi les Dieux de l’intérieur du corps du vieillard n’osaient-ils pas sortir, terrorisés par le tonnerre de ces dents qui claquaient sans cesse. Le terme fixé à sa vie arriva sans qu’il mourût, parce que les Dieux ne pouvaient pas quitter son corps ; et en vain, le Directeur du Destin envoya-t-il messager sur messager pour leur ordonner de sortir, mais les messagers parvenus auprès de ce vieillard immortel reculaient aux aussi devant les éclats de ce tonnerre effrayant.
Si bien que les années et les siècles passèrent sans que le vieillard ne meurt.
Il avait fini par se croire immortel. Un jour d’hiver qu’il sortit, il fut saisi par le froid, de telle sorte que ses dents pendant un Instant cessèrent de grincer : les Dieux n’étant plus effrayés par le tonnerre en profitèrent aussitôt pour s’enfuir hors du corps, lequel mourut sur-le-champ.
(
Le Taoïsme et les religions chinoises, de Henri Maspero, chapitre :
Les Dieux Taoïstes, comment on communique avec eux, page 477, 19-11-1937).
Henri Maspero a raison d’écrire que trop de familiarité avec les Dieux TUE LES DIEUX (toutes les portes sont ouvertes) : disparition des temples et des fidèles, et place maintenant au mercantilisme du spatio-temporel de la laïcité et du tout connecté des productions informatiques des industries du capitalisme :
« LES DIEUX SONT DÉCIDÉMENT TROP PRÈS DE L’HOMME » (LES PORTES SONT OUVERTES).
RAPPEL : En Chine au temps de la Taoïcité, il y avait des auberges gratuites et publiques, qui fournissaient riz et viandes.
PAS DE FIN DES TEMPS :
Le Réalisé vivant EST Dieu : « Le Royaume de Dieu est en vous ». « Tous sont d’accord pour dire que Dieu est en nous. Alors qu’est-ce qui doit descendre ? Et d’où ? Qui descend quoi, et pourquoi ?
La Réalisation consiste simplement à écarter les obstacles qui empêchent de reconnaître la Réalité éternelle et immanente. La Réalité est. Elle n’a nul besoin d’être amenée d’un endroit à un autre ». (
Ramana Maharshi, entretien 201 du 14-6-1936).
Le Réalisé vivant EST, le TAO Lui-même : c’est pourquoi on dit qu’Il n’a pas de connaissance, car la connaissance tombe dans la POSSESSION par la dualité du sujet face à l’objet à saisir, la connaissance-dualité implique une SÉPARATION SPATIO-TEMPORELLE entre le sujet connaissant et l’objet connu ; celui qui connaît est en Dehors des choses comme s’il
« sortait » de l’Univers, et l’humain en état d’union avec le TAO n’est pas en Dehors de l’Univers ou des choses, il n’est pas différent des choses, puisqu’Il est identique au TAO qui est en elles, qui est elles, qui est l’Ultime Réalité de toutes choses, masquée au mental humain ordinaire par l’illusion des phénomènes comme les images ou infos qui défilent sur un écran ou sur un mur. La connaissance actuelle n’est que futilité, A-musement : du A privatif, privation des Muses lesquelles sont la Vraie Inspiration telle l’Intuition. La connaissance actuelle n’est que la RÉCOLTE D’UNE PRODUCTION DE CHOSES CONDITIONNÉES par le fait même de les récolter, de les posséder.
La NUIT OBSCURE de Jean de la Croix = il n’y a pas de naissance ni de fin à nostre Conscience.
L’opinion de mettre une « conscience dans une puce informatique » est l’imbécilité à la mode technologie, surtout chez quelques « vieux » transhumanistes et un de leur pape en France.
Considérant l’absence de naissance ni de mort de la Conscience, Nous devons envisager cela comme Principe du GATE GATE : toujours ouvrir des portes, sans commencement ni fin : « Jamais l’Âme et Dieu ne peuvent co-exister » (Saint Bonaventure).
Itinéraire n’est pas itérer dans un spatio-temporel !
Donc on ENTERRE LA SOURCE PROFONDÉMENT, DANS L’ÂBIME DU PUITS OÙ IL N’Y A POINT D’EAU….
Tout discours sur le Seul Réel, sur l’Univers, sur l’atome, ne pourra qu’être dans une Variation du Thème du
N’EST PAS X : LA TAUTOLOGIE. Comme l’exprimait Plotin, l’opinion sur l’Un, sur l’Unité, toute parole à propos de l’Un est identique à la Liberté, c’est en trop, ou trop lourd (pesanteur du Plomb) et ça altère forcément l’Unité, que l’opinion transforme en opinion !
On ouvre des PORTES,
« Gate gate pâragate pârasamgate bodhi svâhâ » du Soûtra du Diamant (Allé, allé, allé au-delà, allé complètement au-delà, l’Éveil, ainsi) qui est l’Eau (Primordiale) QUI N’EST JAMAIS ELLE-MÊME (à moins de l’enfermer dans un récipient, et de la coaguler) :
C’EST LE SAINT CHAOS : L’INSOLITE, LE JAMAIS PAREIL EST LA RÈGLE.
MIRACLES ET MÉTAMORPHOSES SONT LA
NATURE DE L’ABSOLUE INSTABILITÉ DE L’ÉTAT DES EAUX PRIMORDIALES, LE SAINT CHAOS.
GATE GATE : toujours ouvrir des portes, sans commencement ni fin : existence d’une infinité d’Univers superposé dans n’importe quelle direction : le Point focal du
« point de vue » A pendant qu’il est en même temps dans le Point Focal du vue A DEVENU B, ou C, ou E, etc. Principe de Thèmes et Variations quand la Variation devient le Thème et le Thème une AUTRE Variation et ainsi de suite mais toujours en conservant son « Je suis ce JE-SUIS », Son
Centrum Centri.
IL N’Y A PAS D’ORIGINE. Vouloir posséder l’Origine (genre
”big bang”] c’est s’enfermer dans la chaîne sans fin de causes et d’effets, comme l’expliquait Jean Coulonval dans l’exemple de l’Oeuf et la poule dans son unique livre
Synthèse et Temps Nouveaux : « Une jeune cousine, élevée par les bonnes sœurs, me disait un jour : « Pour avoir un œuf il faut une poule et pour avoir un monde il faut un Dieu ». À quoi je répondais : « Pour avoir une poule il faut aussi un œuf. Tu t’enfermes dans une chaîne de causes et effets [dualité sujet-objet] dont les deux bouts ne se rejoignent pas, que tu peux allonger à l’infini, sans que ton raisonnement soit valable », écrit superbement Jean Coulonval dans sa lettre du 7 février 1972 à Aimé Michel.
« Telle cause, tel effet. L’arbre est ce qu’est la graine. L’arbre entier est contenu dans la graine qui, plus tard, se manifestera en tant qu’arbre. Cet arbre doit avoir un substrat que nous appelons mâyâ. Mais en vérité, il n’y a ni graine ni arbre. Il n’y a que Être ». (Ramana Maharshi, entretien 439 du 3-1-1938).
Si on s’arrête devant une PORTE au lieu de la franchir, c’est foutu !
« Le monde du rêve n’a pas d’existence objective.
Comment, alors, est-il créé ? On doit supposer l’existence d’impressions mentales, appelées
vâsanâ.
Comment ces vâsanâ se trouvent-elles dans le mental ? Parce qu’elles sont subtiles. De même que l’arbre est contenu, à l’état potentiel, dans la graine, ainsi le monde est contenu dans le mental.
On peut se dire aussi que si une graine est le produit d’un arbre, celui-ci a dû exister avant elle pour lui donner naissance et conclure que le monde a dû, lui aussi, exister à un moment ou un autre.
Mais il n’en est pas ainsi. Il a fallu plusieurs incarnations pour rassembler toutes les impressions qui se manifestent sous la forme actuelle. Par conséquent, j’ai dû exister auparavant, de la même manière que j’existe maintenant ! Le chemin direct pour trouver une réponse consiste à chercher si le monde existe vraiment. En admettant l’existence du monde, je dois admettre quelqu’un qui le voit et qui n’est autre que moi-même. Laissez-moi trouver
“moi-même” de manière à ce que je connaisse la relation entre le monde et celui qui le voit. Mais quand je cherche le Soi et demeure comme le Soi, il n’y a plus de monde à voir. Quelle est alors la Réalité ? Seul celui qui voit est réel, et certainement pas le monde.
Ceci étant la vérité, l’homme n’en continue pas moins de discuter en se basant sur la réalité du monde. Qui donc lui a demandé de plaider la cause du monde ?
Le
Yoga-vâsishtha définit clairement la Libération comme étant l’abandon du faux pour demeurer en tant qu’Être ». (Ramana Maharshi, entretien 442 du 8-1-1938).
Et enfin à l’entretien 548 du 15-10-1938 : « On dit que la création a une origine. Comment cela ? C’est comme la graine dont l’arbre est sorti. Mais comment la graine a-t-elle été produite ? Par un arbre similaire. Y a-t-il une fin à une telle série de questions ?
Il faut donc d’abord connaître son Soi avant de connaître le monde ».
LE DRAGON GARDE LES PORTES.
Or actuellement TOUTES LES PORTES SONT OUVERTES : PLUS AUCUN DRAGON NE GARDE LES PORTES, ET C’EST LA CHAOS ; ON N’OUVRE PLUS DE PORTES. Les Gardiens du Seuil ne veillent plus à chaque entrée d’un nouveau EST, un nouveau CELA, POSSIBLE, et c’est le CHAOS ; car les Gardiens ne peuvent laisser entrer que ceux qui sont DANS LEURS POMPES (Pied, Padam, le Soi, l’Être véritable), DANS LEUR LIT, DANS LEUR JUS. De nos jours tout le monde se croit ARRIVÉ, AU PARADIS, SANS GARDIEN.
On OUVRE, on OUVRE les Portes : l’Eau Primordiale n’est point stagnante mais vivifiante, telle LA FONTAINE DE JOUVENCE.
Comme toutes les portes sont ouvertes, C’EST LE PLEIN, LE DUR.
Tout est contraire à l’EXISTENCE : TOUT EST COMME « ALLUMÉ », LE CONTRAIRE DE L’ATOME : si Nous examinons l’atome, en dernier temps, la MATIÈRE EST VIDE, d’où la notion du PLOMB CE CONTRAIRE DU VIDE ; L’ATTRACTION, LE POIDS OU LA COMPARAISON (comparer c’est plomber, mesurer, calculer….). Plomber c’est calculer les différences avec l’obligation de fabriquer des catégories, des concepts ; calculer c’est le CONTRAIRE DU SANS POURQUOI (poser des questions). Tous les phénomènes présentent des distinctions, des Pour-Voir ; mais finalement ILS SONT LA VACUITÉ, D’OÙ LE SENS DU DRAGON DU SEUIL.
C’EST RIEN DANS LE TOUT ET TOUT DANS LE RIEN. Tout est dans TOUT : Ici et Maintenant, et inclus l’Univers entier, changeant et impermanent.
L’Instant présent ne reviendra jamais, d’où l’avertissement traditionnel CONTRE LA SAISIE : mise en garde par le DRAGON dans cet AVERTISSEMENT TRADITIONNEL : « NE POINT ATTACHER UN INSTANT QUI PASSE À UN AUTRE INSTANT ».