Il y a donc ”brassage de Dieu dans le deux sens”
ou : ”Dieu travaille des deux mains” pour réf. à
Jean Coulonval, lettre 10.
Wokisme et transhumanisme et transgenrisme sont un même phénomène, celui de l’OPINION ET DU CAUSISME LIÉ AUX RELIGIONS DU SALUT : A-TEINDRE (ou Faire/Fer)
Par exemple, les animaux semblent se conformer à leurs propres lois naturelles en dépit de leur milieu changeant : une araignée est une araignée depuis des dizaines et dizaines de millions d’années (si on croit au temps historique et fictionnel).
L’humain est
« apparu » il y a moins longtemps mais lui, il transgresse constamment le temps, qu’il fabrique, et n’est lié semble-t-il à aucun système naturel défini : il semble dégénérer…. actuellement vers la MÉCANISATION CYBERNÉTIQUE DE PAR LA CROYANCE À SON MENTAL,
alors qu’il ne s’est pas réalisé (par son ”Qui suis-je ?”).
Wokisme, transhumanisme et transgenrisme n’ont rien d’original et se situe dans ce « SALUT » vers la MÉCANISATION CYBERNÉTIQUE
EN VOULANT POSSÉDER SA PROPRE CRÉATION, ”COMME SI”, L’ANCIENNE ÉTAIT IMPARFAITE. Et c’est le POUR-VOIR, C’EST LUCIFER : il se veut une part Originel détachée de l’Origine au moment de la Chute (les religions du Salut ou Rédemption) et ainsi, en conséquence il ne peut que découler de la même Origine, de la même Transcendance, quoi qu’il puisse en prétendre et ce sera là son erreur principale. Ainsi wokisme et transhumanisme, L’HISTOIRE, tous n’auront de Pour-Voir ou pouvoir que dans le
« dernier terme » de la création, car Nous savons maintenant que c’est seulement à ce dernier terme, au
« Plan du Fils » (ou de l’Arbre oubliant ses racines), que le chaos humain a surgi et que le monde ANTI-NATURE N’A DE VIE QUE PAR SON CHAOS, N’A ACTION QU’À PARTIR DE CE DERNIER TERME DE CRÉATION CONSTRUIT PAR LE WOKISME ET LE TRANSHUMANISME, QUI NE PEUVENT PAS S’EXPRIMER DANS AUCUN AUTRE PLAN OU DIMENSION.
Ainsi le futur monde CYNERNÉTIQUE D’HUMAINS ARTIFICIELS EST TRÈS PROBABLE, et évidemment
”pour un temps”, car il ne faut pas confondre :
- Création et manifestation (de cette création).
- Spatio-temporel ou dimension matériel ou de chair, et dimension incarnationnelle (le
”voyage” ici-bas).
NE PAS CONFONDRE, afin d’avoir conscience de la Transcendance (qui peut avoir pour synonyme la Simplicité).
C’est pourquoi si la victoire, luciférienne, du wokisme et du transhumanisme se réalise : toute évolution vers les mondes libres sera interrompue, et il sera procréé à la place une évolution statique, artificielle, dans le Minéral, le Végétal, l’Animal et l’Humain (L’ARN messager suite au Covid-19 est déjà la ”pointe de l’iceberg” du transhumanisme).
Wokisme et transhumanisme rêvent, SANS S’ÊTRE RÉALISÉS EUX-MÊMES, de supprimer le MANQUE ET LE RESTE….. Ils mettent la charrue avant les bœufs… Ils mettent les gants avant d’avoir acheté la voiture. Ils font construire par le menuisier un seau en bois avant d’avoir creusé un puits.
RAPPEL : la Foi dans les trois religions abrahamistes indique que TOUT EST POSSIBLE, idem dans la
”foi” républicaine et commercial capitaliste et son rêve d’être
”immortel” ici-bas, le rêve de supprimer la maladie du temps de la vieillesse !
La FOI dans le contexte des religions abrahamistes et de la religion capitaliste-républicaine EST IDENTIQUE, cette FOI signifie l’ÉMANCIPATION ABSOLUE DE TOUTE ESPÈCE DE
”LOI NATURELLE” COMME CELLE À LAQUELLE OBÉISSE LES ANIMAUX. Alors cette FOI de l’humain lui laisse facilement entrevoir la plus haute LIBERTÉ qu’il puisse imaginer :
POUVOIR INTERVENIR DANS LE STATUT ONTOLOGIQUE MÊME DE L’UNIVERS, C’EST-À-DIRE INTERVENIR SUR LUI-MÊME, L’UNIVERS ETANT DANS LE MENTAL.
C’est en cet unique sens que l’être humain à la différence de l’animal, est un CRÉATEUR. Mais un
CRÉATEUR COLLABORATEUR DE LA PREMIÈRE OU UNIQUE CRÉATION : LA SEULE, qui ait été donnée depuis la transgression de
l’OUROBOROS, REMPLACÉ PAR LA MENORAH DU JUDAÏSME : LA FLÈCHE DU TEMPS DANS UN SEUL SENS.
Seule une pareille liberté (en dehors de la valeur spirituelle stricte), est capable de DÉFENDRE L’HUMAIN DES DEUX DERNIERS MILLÉNAIRES CONTRE LA TERREUR DU TEMPS QUI COULE : L’HOTC (Histoire-Opinions-Temps qui Coule) ; à savoir une Liberté qui prend sa Source et trouve sa garantie absolue et son appui DANS SON «
QUI SUIS-JE ? », DANS SON Soi.
Pour réaliser cette Liberté authentique :
- Rechercher ce qu’est le mental ; alors il disparaît.
- Fixer l’attention sur quelque chose ; alors le mental reste tranquille.
(En réf. à l’entretien 43 de Ramana Maharshi, le 28-3-1935).
- Q. : Qu’est-ce que le moksha (la libération) ?
- M. : Le moksha consiste à savoir que vous n’êtes jamais né. « Reste tranquille et sache que je suis Dieu ».
Rester tranquille veut dire ne pas penser. Ce qu’il faut, c’est savoir et non pas penser.
(Ramana Maharshi, entretien 131 du 6-1-1936).
« La Bible dit : « Reste tranquille et sache que Je suis Dieu ». La tranquillité est la seule condition à la réalisation du Soi qui est Dieu ». (Ramana Maharshi, entretien 338 du 23-1-1937).
TOUTE AUTRE LIBERTÉ MODERNE, EN MOI-INDIVIDUEL, EN DEHORS DE SOI-MÊME, QUELQUES SATISFACTIONS EN SENSATIONS ET EYES CANDY QU’ELLE PUISSE PROCURER À CELUI QUI LA POSSÉDERA, SERA IMPUISSANTE À JUSTIFIER L’ESPACE-TEMPS ET DONC L’HISTOIRE ; CE QUI, POUR TOUT ÊTRE HUMAIN CONSCIENT, ÉQUIVAUT À SE MÉFIER ABSOLUMENT DU SPATIO-TEMPOREL, SE MÉFIER DU HOTC ET DU POUR-VOIR. CECI, À CAUSE DES TROIS RELIGIONS ABRAHAMISTES, sans ces trois religions, le transhumanisme, le wokisme, le transgenrisme, l’ordinateur, n’existeraient pas. Car par ces religions, en y ajoutant la toute nouvelle, surtout en France : le monothéisme unilatéral républicain, l’humain des deux derniers millénaires en comptant selon le temps conventionnel, l’humain de l’HOTC est celui qui a découvert simultanément
LE MOI-INDIVIDUEL en forme de liberté personnelle (son
”pouvoir d’achat” et de voter en lui donnant l’illusion que l’État, c’était désormais lui), et le temps en géométrie euclidienne de la ligne droite :
LA MÉNORAH, CONTRE L’OUROBOROS (temps cyclique).
Si fait que, l’humain récent, à partir de l’empire romain tardif, avait comme une urgence à croire à un Dieu PATRIARCHE, à cause de l’HOTC, et non à cause de l’Ouroboros, car l’humain antique des PAÏENS disposait pour se défendre du temps qui coule d’une imagerie imaginative impossible à entrevoir avec la logique et le rationnel binaire en bien-mal du mental de 2024 !
De plus, l’idée d’un DIEU UNIQUE n’est pas d’invention des Hébreux-Juifs comme l’écrit Jacques Attali dans :
Les Juifs, le monde et l’argent, mais l’idée d’un Dieu unique nécessairement était déjà largement dans la pensée des Anciens (totémisme, Mère Nature ou Mère Divine ou Grande Déesse de la fécondité, etc.), qui répondaient avec simplicité ou avec MAÂT : dans l’Instant, aux aspirations spirituelles des Anciens.
Ne jamais oublier que les Anciens qui n’utilisaient que le langage parlé et n’étaient pas aussi matérialistes que maintenant se moquaient de la chose ou l’objet mais fonctionnaient en mettant en première place l’information à obtenir et par tous moyens, et ne s’embarrassaient pas de logique et autre analyse. Aujourd’hui avec le langage écrit en plus, nous pensons en termes de CHOSES À ACQUÉRIR, À POSSÉDER. Par exemple, si de nos jours nous pensons que le mental et l’intuition sont des « outils » permettant d’acquérir de l’information, des connaissances, nous mettons de la distance entre l’outil et l’information : ce n’est pas directe, pas MAÂT donc pas bon. Il ne doit pas y avoir d’outil du tout, pas de dualité sujet-objet, pas de Dedans-Dehors, mais seulement le direct, MAÂT la Plume, l’Instant ; comme un mental vide qui ne pense pas à sa vacuité, ce qui est le seul véritable Vide.
Depuis l’invention de la FOI, au sens des trois religions abrahamistes (à Dieu tout est possible, au transhumaniste et au wokiste tout est possible), l’humain devenu un MOI-INDIVIDUEL délivré de l’Ouroboros et des rythmes et cycles, NE PEUT PLUS DÉSORMAIS DEPUIS L’ABRAHAMISME SE DÉFENDRE CONTRE L’HOTC QUE PAR L’IDÉE DE DIEU, ET DE NOS JOURS CE SERA PAR L’IDÉE TRANSHUMANISTE DE
« DÉPASSER DIEU », ÉVIDEMMENT SANS SE RÉALISER AU PLUS PROFOND DE SON ÊTRE, alors ce sera catastrophique….
UN DÉSESPOIR PROVOQUÉ NON PAS PAR SA PROPRE EXISTENCE D’HUMAIN, MAIS PAR SA « SORTIE » DE L’UNIVERS, SORTIE EN UN TEMPS QUI COULE, DANS LEQUEL LA TOTALITÉ DES ÊTRES HUMAINS SURVIVENT EN PROIE AU BROYAGE INFLEXIBLE DE L’HOTC ET DONC DE LA CHAÎNE SANS FIN DE CAUSES ET D’EFFETS. C’EST LE MYTHE BIBLIQUE ET OCCIDENTAL DE L’HOMME DÉCHU ÉJECTÉ DU PARADIS, ÉJECTÉ DU JARDIN-VASE-VALLÉE.
Une seule chose est éternelle ICI-BAS : L’OPINION-POLÉMIQUE-DÉBAT DANS LE PHÉNOMÈNE DE CHAÎNE SANS FIN DE CAUSES ET EFFETS.
« Quelque chose de nouveau peut-il apparaître hors de ce qui est éternel et parfait ? Une telle polémique est en elle-même éternelle. Ne vous y engagez pas. Tournez-vous vers l’intérieur et mettez fin à tout cela. Il n’y a pas de finalité dans de telles discussions ». (Ramana Maharshi, entretien 132 du 6-1-1936).
« Vous dites que le corps souffre en cette vie, que la cause réside dans la vie précédente et que la cause de celle-ci réside encore dans celle d’avant et ainsi de suite. Comme dans le cas de l’arbre et de la graine, il n’y a pas de fin aux successions causales. Il faut comprendre que toutes les vies ont
leur cause première dans l’ignorance. Cette même ignorance est présente aussi maintenant, c’est elle qui formule cette question. Elle doit être éliminée par le
jnâna [connaissance].
Si vous vous posez la question : « Pourquoi et à qui cette souffrance est-elle survenue ? », vous découvrirez que le ‘Je’ est distinct du mental et du corps, que le Soi est le seul être éternel et qu’il est félicité éternelle. C’est le jnâna [le
”Qui suis-je ?”] ». (Ramana Maharshi, entretien 633 du 23-2-1939).
Le CYBERMONDE FUTUR est voué aux quatrastrophes :
RIEN DANS LE TOUT ET TOUT DANS LE RIEN = LES PETIOTES CHOUSES OU L’INSIGNIFIANCE……. Rejoint bien-sûr L’ALEPH : LA GATE QUI CONTIENT TOUTES LES GATES OU TOUS LES POINTS FOCAUX. Le mot
« Insignifiant », le
« Rien » pouvant exprimer le CENTRE qui est nulle part ou Dieu qui est nulle part, et par conséquent qui ne peut qu’
ÊTRE : le Divin qu’on ne peut définir que par ce qu’Il n’est pas et qui est la source de tout le créé, comme le Centre de la Circonférence qui est nulle part mais qui engendre la Circonférence et la sphère qui ex-istent (pour référence à Jean Coulonval,
Synthèse et Temps Nouveaux, lettre n°40 à Aimé Michel le 25-10-1977).
”La plénitude [le complet, le Tout] est née de la plénitude. La, plénitude remplit la plénitude. Dans la plénitude, la plénitude est à jamais établie”, dit le YV VI,1-50 (Yoga Vasistha).
Rien peut-il modifier Rien ? Et ce Rien est le Rien du Tout, le Réel, le Saint Chaos où rien n’est coagulé, rien n’est arrêté, fixé. L’Éveil, l’Éveillé marche vers ce Rien du Tout comme l’indique le « Gate gate pâragate…. »
Que tout soit pareil toujours pareil signifie bien que tout est toujours également fortuit, éphémère et mouvement. Alors, OÙ EST L’ÉVOLUTIONNISME À LA JUIF ET SA
« MISE EN VALEUR DU TEMPS », SA MÉNORAH ???
Dans cette importante note 1 concernant à la fois le NÉANT, l’inconscient collectif et le fameux « changement » ou « progrès » contenu dans le problème de l’évolutionnisme, exposé par exemple chez Fulcanelli dans Les Demeures philosophales : « Avez vous réfléchi aux conséquences fatales qui résulteront d’un progrès illimité ? […] Aux désirs satisfaits succèdent d’autres désirs inassouvis… », et chaîne sans fin de causes et d’effets… CHAÎNE DE CAUSALITÉ si bénéfique UNIQUEMENT POUR LE CAPITALISME….
Avec le wokisme-transhumanisme-genrisme, terminé le : « Au cul la vieille c’est l’printemps ! » (Terminé l’Ouroboros, place à la Menorah).
« L’apparence de ce monde est une confusion ; de même que le bleu du ciel est une illusion d’optique. Mieux vaut ne pas s’y intéresser et l’ignorer » (YV I, 3, Yoga Vasistha).
Le Soûtra du Diamant dit la même chose :
« Comme les étoiles, les mouches volantes ou la
flamme d’une lampe,
Comme une illusion magique, une goutte de
rosée sur une bulle,
Comme un rêve, un éclair ou un nuage :
Ainsi devrait-on voir tous les phénomènes
conditionnés ».
Quand il n’y a rien à expliquer et donc à saisir, à com-prendre, la Vraie Paix existe réellement. Dans la Nature il n’existe pas la dualité MANQUE-RESTE.
[En référence à :
Le mythe de l’éternel retour, de Mircea Eliade, chapitre :
La ”terreur de l’histoire”]
Note.
1. « La connaissance de l’ignorance n’est pas de l’ignorance », dit le Maharshi dans l’entretien 199 du 10-6-1936. Et à l’entretien 289 du 30-11-1936 : « Cherchez qui ne réalise pas et ce qu’il ne réalise pas. Alors il vous sera évident que l’
avidyâ (l’ignorance) n’existe pas ».
« Éliminez l’ego et l’avidyâ [l’ignorance] disparaît. Mettez-vous à sa recherche et l’ego s’évanouit. Seul demeure le vrai Soi. L’ego qui se déclare avidyâ n’est plus perçu. En réalité, l’avidyâ n’existe pas. Le propos de tous les
shâstra [Écritures sacrées, Science traditionnelle] est de réfuter l’existence de l’avidyâ ». (Entretien 363 du 20-2-1937).
Le problème de l’ignorance ou de non-ignorance se retrouve dans le HASARD, qui lui, comporte nécessaire de l’ignorance puisque découlant de l’étymologie du jeu de dé
az-zahr (dé, et de l’espagnol
azar). Car il semble impossible, en toute rigueur, de faire quelque chose qui ne possède pas, précisément, la détermination de quelque chose ; on peut faire tout ce qu’on veut mais on peut peut pas pour autant
« faire n’importe quoi ». L’incertitude qui est l’ennemi absolu du capitalisme est aussi la certitude ou le déterminé du politisme du
« Plus ça change et plus c’est la même chose » ! Tout étant le EST, il s’ensuit qu’il n’est rien de quelconque qui ne soit déterminé, ni rien de déterminé qui ne soit, pour la même raison, quelconque.
Ce qui rejoint ce EST ou Soi qui ne change jamais, comme ce qui n’existe qu’en changeant ne peut pas se modifier du fait qu’il change, cas du politisme en régime républicain et capitaliste avec ses réformes perpétuelles à chaque changement de chefferie. Que tout soit toujours pareil signifie alors que tout est également accidentel, inattendu et éphémère, ce qui ne pouvait que produire les
« Plus ça change et plus… », puisque Tout est dans Tout.
Cet
« inattendu » exprimé par le NON-AGIR, par le spontané et par le
« Gate gate pâragate pârasamgate bodhi svâhâ » (Allé, allé, allé au-delà, allé complètement au-delà, l’Éveil, ainsi) du Soûtra du Cœur de la Connaissance transcendante ; TOUS LES SENTIERS SONT OUVERTS, TOUT EST POSSIBLE, ET POUR CERTAINS CE SERA LE DANGER ABSOLU, CAR TOUTES LES GATES SONT PAR DÉFINITION DE L’ÉVEIL OUVERTES. Évidemment comme disait autrefois
Roger Bacon :
« Tout est possible, mais Tout n’est pas permis » (rejoint le : Savoir, Pouvoir, Oser, Se Taire, dont le dernier terme est le principal).
TOUS LES SENTIERS SONT OUVERTS, comme l’indique la parabole d’Aimée Michel : « Vous êtes si jobards, mes petits agneaux, que quand vous trouvez une clef, il vous faut sa porte, et quand vous trouvez une porte, sa clef.
Et le monde est si peu contrariant que toute porte a sa clef, et toute clef sa porte.
Le monde, mes petits agneaux, n'est qu'un labyrinthe de portes ouvertes qui font semblant d'être fermées.
Si vous voulez vous y perdre, ne vous gênez pas, surtout. Voici la recette : on ne lâche pas sa clef, et on ouvre, on ouvre.
La porte dont je parle, sachez-le, n'est visible qu'ouverte et, pour l'ouvrir, il faut, je ne dis pas trois, mais bien trois fois trois clefs. Pas six, ni huit, mais Neuf.
Tant que vous n'aurez pas la neuvième, les huit autres n'ouvriront rien, et l'on vous tiendra pour fou. On dira : « Voyez le fou avec ses clefs ! »
Puis vous trouverez la neuvième. Alors, ayant franchi la porte, épargnez-vous de revenir pour crier : « J'ai trouvé ! J'ai trouvé ! »
Car, dans la Porte Invisible, nul ne vous verra plus, et votre cri sera muet.
Epargnez-vous de revenir « .
(
Le Mysticisme, l'Homme Intérieur et l'Ineffable - 1973).
Roger Bacon donne un avertissement : « Tout est possible, mais Tout n’est pas permis », à savoir qu’on risque de tomber dans les pouvoirs occultes ou surnaturels siddhi : « Pour manifester des siddhi, il faut qu’il y ait d’autres personnes pour les reconnaître », dit Ramana Maharshi à l’entretien 57a du 24-6-1935 ; chose très visible dans la première série des
Star Wars, notamment chez l’empereur et son adepte Dark Vador.
TOUS LES SENTIERS SONT OUVERTS, TOUT EST POSSIBLE = L’absence d’effort est de se libérer des conventions de la tyrannie du social et de son
« vivre ensemble », c’est-à-dire ne pas prêter attention à l’inconscient collectif, ne pas prêter attention aux
« Plus ça change et plus… ». Et comme ce non-agir s’accompagne d’actes délibérés, on évite de chuter dans le vide indifférent, la vacuité morte (le néant), celle des
« réformes » stériles. Quant au néant, ce n’est qu’un mot : « Le fleuve qui va à la mer ne peut supprimer sa source », comme le mental ne peut pas tuer le mental.
La vacuité morte n’est qu’un « néant » coagulé.
Car le sens du
« Gate gate pâragate… » est LE LABYRINTHE, LE MANDALA OU L’ATHANOR DE L’ALCHIMISTE, là où le sens se révèle en se recélant, un Point Focal, une Gate ou Porte, car le sens y est à la fois présent et voilé : le symbole révèle un Instant seulement pour mieux re-voiler encore plus fortement l’Instant suivant ; goût du Labyrinthe ou goût du
« sens » (espace). Rocher = Trame, Labyrinthe, mais ici dans le
« Gate » le Labyrinthe est un faux insignifiant puisque le mot SENS y est essentiel ! Il y circule de façon secrète et spontané, à la façon de l’itinéraire improbable et déroutant que doit emprunter un humain égaré dans le Labyrinthe s’il veut trouver
« un sens » en forme de
« sortie ». À l’absence de sentiers, donc leur omniprésence, propre à l’insignifiance ou banalité s’oppose la complexité des sentiers. La Labyrinthe rejoint d’ailleurs
« mémoire et souvenirs » : quand il y a trop de souvenirs on en perd la mémoire : ils affluent en rangs si serrés qu’il devient impossible d’y pointer le souvenir souhaité. Il y a oubli ou ignorance non pas quand les souvenirs disparaissent, mais tous les souvenirs apparaissent dans l’Instant : chaque souvenir devenant le
« consommateur » et faisant valoir son droit à la connaissance. Alors comment s’orienter dans la masse des souvenirs qui n’est qu’un Labyrinthe sans fin ?
LE LABYRINTHE CONDUIT À L’INTÉRIEUR DE SOI-MÊME, COMME LE RETOURNEMENT DE LA LUMIÈRE ; LA GATE OU PORTE ARC-EN-CIEL EN EST LA PARTIE LA PLUS MYSTÉRIEUSE DE L’ÊTRE HUMAIN : L’INFINI, LE SANS LIMITE, QUI PEUT ÊTRE MORTEL, comme si on enlevait son masque, comme le décrit le curé d’Ars.
Victoire du spirituel sur le matériel ? Ou victoire du matériel sur le spirituel comme nous le vivons à ce jour ?