Un pied de l’agneau ressort, or le PIED
représente en Inde le Soi, en sanskrit :
PADAM : l’Être véritable ; une expression
populaire ”C’est le Pied !” est très significative
de l’AMOUR-PLAISIR : l’Éros de Platon, mais ici
dans le sens de l’identification au corps et
donc dans la dualité plaisir-douleur.
Ici il s’agit du EROS MORTEL assimilé au
PRÉSENT QUI FUIT, QUI EST INSAISISSABLE (au
sens d’être le seul qui jouisse de l’intégrité
de ses membres…)
La face de Marsyas est virile et vieille en
même temps : représentation du SURFEU :
ACHÈVEMENT-PERFECTION et MORT, sort de tout
ce qui naît et meurt.
Marsyas se rapporte au culte cabirique(1)
et donc à PTAH-HÈPHAISTOS signe du Sagittaire
et mois de novembre. Il peut être le second
de la série des Dieux infernaux : Hermès,
Hèphaistos et Poséidon.
Dans le cabirisme Ptah-Hèphaistos est le
Démiurge cabirique : la SINGULARITÉ, la
VIERGE : il est enserré dans ses bandelettes
comme s’il n’avait ni bras ni jambes, ni
yeux ni bouche ni sexe, signaux négatifs de
”L’Estropié de tous ses membres”.
Comme le SILENCE, le NON-NÉ.
Mais encore : FAN, PHANOS ou LANTERNE : le NOIR BRILLANT DANS L’OBSCURITÉ ET SYMBOLE ULTIME DU GRAND ŒUVRE ALCHIMIQUE…..
LA CROISEL (sur le régule du Minéral) en son centre est comme une Corbeille au sens du PHANOS qui va RÉVEILLER LE PETIT JÉSUS COUCHÉ DANS SON VAN OU CORBEILLE-BERCEAU, équivalent de la POUSSÉE ou ÉCLOSION du Végétal-Minéral correspondant en Alchimie à ”La Mise en Marche” de la naissance de l’Arbre de Vie ou Arbre philosophique.
L’Enfant-Dieu de la Vierge Noire identique à l’Enfant-Dieu de la Corbeille, NOIR CAR DANS SA FORME SOUTERRAINE de SOUFRE ROUGE, CACHÉ, VIDE d’Involution auprès de Perséphone du Froid-Sec-Mort-Congélation….
Le KYKLOS
FAN : paraître, avec le F de Figure, Feu, Fléau, Fantôme, Finalité, Forme, Fond, Fin, Fleuve : « Le Fleuve qui va à la Mer ne peut supprimer sa Source » (Jean Coulonval, dans
Synthèse et Temps Nouveaux). Le F de Feu comme du Fléau qui détruit tout et qui donne cependant au Fer après liquéfaction, la Forme ou la Figure-Fin. Ainsi est la définition du mot VAN : LE RETOURNEMENT DE LA LUMIÈRE, au sens du
Secret de la Fleur d’Or, manuel classique de méditation permettant l’accès à l’Être intérieur ; manuel incorporant la quintessence du bouddhisme et de la taoïcité. L’Or signifie la Lumière, celle de l’intellect qui
« pointe » (AIGUILLE) ; la fleur signifie l’épanouissement, le jaillissement de la lumière du Soi. Ainsi, le nom même de cette technique désigne l’Éveil fondamental et inconcevable du Vrai Soi et de son potentiel caché, le
« Zéro indien », appelé en Occident d’une façon utilitariste :
« énergie libre »…
Les énergies spirituelles sont symbolisées par la LUMIÈRE, mais aussi par le
VENT (1) : Il souffle dans la Vacuité de la Fontaine de Jouvence…..
AURORE : dans toutes les civilisations l’Aurore est le symbole de l’Éveil dans la Lumière retrouvée.
AURORE = LE TOUT EST POSSIBLE D’INSTANT EN INSTANT. L’Aurore Boréale tend à suggérer l’existence de l’Après-Vie ; l’Aurore symbolise un mode d’existence lumineux et mystérieux à la fois.
Gate ou Transparence : « avoir le ”chic” », dit une expression populaire, ou
« Chic, chouette ! » (la chouette, oiseau nocturne en relation avec la lune, et encore à ce hui divinité de la mort, aussi cette expression
”chouette” inconsciemment doit faire référence au
SURFEU OU VÉRITABLE ÉTAT D’ÊTRE : la nature des choses consiste en les choses et en elles seules) ; avoir le chic ou avoir la transparence, la facilité, la liberté, être en harmonie avec ce qu’il convient. Bref, chic renvoie à l’Amour, à la Gratuité, à la Félicité, au Soi. Le français du Moyen-Âge dit :
chiche : 1175, du bas grec
kikkon, au figuré : un rien.
Chiche : avare, le fait d’être chiche ; un
chiche-face était un homme maigre et avare. Un chicot est une pointe. Son radical est en catalan
xix, qui se prononce
”tchiche”, en auvergnat
”tches” ou
”tchet”, et répond au vieux français mie ou rien. De là l’espagnole
chiquito (petit) ; l’auvergnat
chétit et le français
chiche ; en grec
kyklos (pépin).
CHOUETTE ou un, une aigle : OISEAU PHÉNIX, COMME PTAH A LA FACULTÉ DE SE FÉCONDER LUI-MÊME, soit la personnification du temps qui coule ou Androgyne, enfantant de lui-même l’œuf d’où sortait Éros. De là la superposition des deux sexes (chez l’Androgyne) qui décorent nombre de poteries troyennes (fouilles de Schliemann, voir ci-dessous). Dogme de l’androgynisme rayonnant sur tout le monde antique, et 20 siècles plus tard, Socrate devait se suicider à boire la ciguë pour l’avoir divulgué (selon Grasset d’Orcet,
Œuvres décryptées, vol.2, page 51). Ceci,
avant que la classe de marchands de ceux qui copyrightaient le monothéisme qui s’étaient approprié les dépouilles d’une caste sacerdotale dépossédée : ils réussirent, dans leur Ancien Testament, à copier scrupuleusement et à compiler ces anciennes légendes
MAIS EN EN PERDANT COMPLÈTEMENT LE SENS ! (Deux périodes : de Moïse à Salomon, et de Salomon à l’ère chrétienne). CETTE CASTE SACERDOTALE DE MARCHANDS, DE COMMERÇANTS, ET DE LEUR ANCIEN TESTAMENT VA FAIRE DE SON
EIN SOF LE
POLITISME LE PLUS DUR AVEC SON CULTE DE L’ÊTRE SUPRÊME LE PLUS FERME MAINTIENT DE L’ORDRE, ENCORE PUISSAMMENT À L’ŒUVRE À CE HUI : SOUS LA FORME D’UNE SINGERIE DE JEHOVAH (
deux Jehovah . Voir aussi la page
Les Juifs mettent en valeur le temps).
Dans toutes les langues
« chic » exprime quelque chose de très petit, de presque rien, de très pointu, comme l’extrémité d’une racine, bref, un PIVOT, UNE TOUPIE. C’est ce pivot qui est le symbole d’Isis, surnommée
« La Chaise ». Isis signifie la lettre
X, et est essentiellement celtique et veut dire en égyptien comme en gaulois =
« une chaise » (
sessa en gaulois). Aussi Isis porte toujours une chaise en guise de coiffure.
Toupie
(2), Axe, Pivot sous son nom hébreu de
Mir-iam, la
« Pointe du Jour », l’Aurore, Marie de
« Marie Mère de Dieu priez pour nous, maintenant et à l’heure de notre mort ». C’est la Vierge Noire (voir page précédente :
Sainte Mère Vierge Noire, et Variation du Thème de l’Oiseau Phénix : tous les ans à Noël, la Vierge Noire se transformait en poule noire et avalait le Dieu Gauvain ou Guion, métamorphosé en
pépin de grenade (symbole de perfection divine et Surfeu). Elle en accouchait dans l’Instant d’un œuf d’Or, qui n’était autre que Noël, le
« Nouveau Soleil », ou le
« Front brillant » [Crâne-Christ, Golgotha].
LA POINTE DU JOUR : Les
Naharvales furent restés fidèles à leur double divinité
« Alci » (
Ahl, qui en allemand signifie « pointe », et
« kitz » qui se traduit pas
« chatte » : le chas de l’aiguille. Nom qui signifie :
ANDROGYNE (sens de non-dualité), et dans la période du respect des animaux c’est devenu le double chat à une seule tête nommé
« Carabas » (ou
Carvan, le
Géryon ou
Karifou à triples corps des Étrusques), la grande Divinité des Pélasges chypriotes et éoliens, et encore à ce hui le héros des contes de Fée :
Couri en chypriote (matou et bas, comme l’espèce de bottes que les Grecs nommaient
« bassarides ». Carabas est ainsi le CHAT BOTTÉ : il apparaît dans l’art parmi les fouilles du docteur
Heinrich Schliemann… (En réf. à
Œuvres décryptées, vol.2, de Grasset d’Orcet. Grasset qui écrit page 79 que « tout les hommes de génie sont manifestement androgyne [hermaphrodite : forme humaine à deux sexes en même temps])
Fuseau, Toupie, écheveau (même Thème que la Chaise d’Isis, écheveau, du 15è eschevel, du latin
scabellum (tabouret), dérivant vers escabeau, par extension
« dévidoir », puis
« écheveau »). Voir
eschiele et
eschale en français du Moyen-Âge qui signifient : échelle, escalier, escalade, et sorte de PILORI où l’on exposait les criminels. Pilori ou Bâton, Axe. La croix se lisait
crux en latin, et
stavros en grec [qui par dérivation donnera le symbole de la crucifixion,
”Stavros” ou
”Tavros” le poteau où les Anciens fixaient leurs lois : voir les Pierres-Lois ou Édits du
roi Asoka].
Shiva linga, comme toutes pierres dressées ou Menhir, soit le Thème des Divinités en fuseau. Les Dieux du fil et de la corde étaient qualifié de
« funestes », le fil représentait en effet le dernier degré de l’exténuation du jour et de la vie ou la mort. Ces Divinités ont toutes la tête ceinte d’une fil ou d’une bandelette et tiennent à la main une lance ou une mince baguette de myrte, qui a même signification. Même symbolique que ce qui a une extrême ténuité : aiguille, épée, épine, voile. De là les noms de Tanit (l’exténuation) ; Athena (l’épine ou l’aiguille qu’on donnait pour femme au Dieu fil.
Grasset d’Orcet dans :
Archéologie mystérieuse, vol.1, chapitre
Paphos, ses monastères et la fête de Vénus : « Le nom de ce Dieu [celui du Thème de l’artisanat du tissage], qui figure plus fréquemment sur les vases grecs, est précisément le radical de
« Covocle » : KO, KV, KVS
(3), en latin
Ceus. Il s’écrit par l’ancienne forme du K et de l’
X, qui est une croix. La prononciation de ce signe cruciforme était multiple au possible, mais toujours double, comme khr, phth, khsi, iks, ist, etc. ; en un mot, c’était un véritable idéogramme, que chacun prononçait à sa façon, comme nos signes numériques actuels. Ainsi la croix se lisait
crux en latin, et
stavros en grec [qui par dérivation donnera le symbole de la crucifixion,
”Stavros” ou
”Tavros” le poteau où les Anciens fixaient leurs lois] ;
frigus en latin devenait en grec
kyos, et ainsi de suite. Tous ces mots veulent dire
« tressé », « croisé », et par extension
« fil » (5).
Le lingam de shiva étant l’équivalent du E trident des Divinités de l’EAU
(4) : Neptune, Chalchiuhtlicue, de Shiva, voir le Caducée d’Hermès, voir aussi la profondeur sans fin du mot
« DÉVERGONDÉ » : D’E vers gond d’E, depuis le E (matière trinitaire) vers le pivot ou Shiva-chaise du I (CHICOT). Donc Retournement de la Lumière ou Retour à l’Unité depuis et par le déploiement des dimensions physique de l’être, et par le d’E-sir, ou à partir du E, comme l’enseigne la Tapisserie de la Dame à la Licorne.
AURORE ou ÊTRE : L’UNIQUE CHOSE AU MONDE OÙ L’ON NE S’HABITUERA JAMAIS, DONC LE SEUL ANTI-SYSTÈME POSSIBLE ! ET QUI EST LA BELLE AU BOIS DORMANT QUI S’ESTROPIE EN SE PIQUANT À UN
USEAU ? ET QUI DEVIENT LA MÈRE DU
« PETIT JOUR » ET DE LA
« BELLE AURORE » ? MAIS LA BELLE ESTROPIÉ OU VÉNUS DE MILO (la Servante ou
EVE complémentaire de Ptah devenue manchote, et esclave fugitive de l’Hadès
(Ptah Maître du Royaume des Morts pendant la nuit, dont certains vont faire l’enfer).
EVE, EAU OU TROU : LE RIEN DU TOUT….
LE TROU EST BIEN LA SEULE CHOSE EN CE SPATIO-TEMPOREL À LAQUELLE ON NE S’HABITUE JAMAIS VU QUE DANS UN TROU IL N’Y A PAS DE TROU À VOIR. C’EST POURQUOI LA RÉELLE EXISTENCE EST INSOLITE OU SPONTANÉE PAR NATURE. Celui qui voudrait l’organiser sera le Diable, le Grand Organisateur ou Grand Architecte, Grand Administrateur.
LE SEUL RÉEL = LE TROU : tout ce qui est déjà et dûment recensé, voir prévu dans ses moindres détails, en viendra nécessairement à SUR-PRENDRE PARCE QU’ELLE EST L’INSTANT OU ABSENCE DE TEMPS : LE TROU, LE GATE GATE, LA TRANSPARENCE, LE VITRIN, LE FLUIDE OU LE VOLATIL : L’EAU.
Les Grecs Anciens sont dans la droite ligne du « Gate gate pâragate pârasamgate bodhi svâhâ » du Soûtra du Diamant (Allé, allé, allé au-delà, allé complètement au-delà, l’Éveil, ainsi). Les Grecs Anciens ne tombaient pas dans le Big Bangisme occidental comme actuellement : le CAUSISME (ou causalité). Selon les Grecs Anciens leur religion des Mystères n’admettait pas de « création ».
Un Gate Gate contenu dans le ”Bouclier d’Achille” décrit par Homère : Bouclier ou CALENDRIER DE L’ÉTERNITÉ. Homère voyait l’Océan noir. Le Noir ventre du monde.
REMARQUE : la ”civilisation” actuelle tournée vers le Dehors, vers la racine du mal la dualité Dedans-Dehors entrainant la saisie, est hautement ANTI-RÊVE, ANTI-FANTASME : son imaginaire réside au DEHORS DANS DES MACHINES À EYES CANDY (des médias-drogues de la société de consommation : qui BRÛLENT). La ”civilisation” actuelle est ANTI-GRAND TEMPS, ANTI-ÂGE D’OR, donc ANTI-RÊVES (les expériences de drogues hallucinogènes, Ayahuasca, Iboga et autres, nous montrent le Seul Réel de l’Âge d’Or : tout comme les expériences pathologiques : schizophrénie, bouffées délirantes polymorphes, etc.).
TOUT LE MONDE DOIT MOURIR : ET ÇA, C’EST L’OPTIMISME ABSOLU, ALORS AUTANT S’ENTRAINER, SANS LA RACINE DU MAL : ce culte de la culture occidentale qui montre des images de morts à toutes heures et en toutes saisons, alors qu’en même temps son DEHORS lui fourgue de l’éternité et de l’intelligence artificielle à travers la gueule comme si c’était le paradis, la ”fin des temps”, la ”Liberté”….
Cette ”civilisation” EST CONDAMNÉE, pour la simple raison que : QUI DIT POUR-VOIR OU POUVOIR QUI ABUSE DE POUR-VOIR ET EN ÉVOLUTION PERMANENTE, si bien que le TRANSHUPMANISME NE PEUT QUE DÉBOUCHER SUR LE SADISME EN FORME D’EUGÉNISME OU DE WINNERISME comme c’est déjà le cas entre RICHES-PAUVRES (oligarchie/masses). TOUS POUVOIRS sont à double faces, comme le SACRÉ : les choses sont en ”COMME SI”.
NOIR de la PUTRÉFACTION, en Égypte ancienne couleur de la terre fertile et des nuages noirs gonflés de pluie. Noir des Eaux Primordiales et profondes contenant la vie latente et la vie tout court.
Le SURFEU exprimé par le 13 du TAROT : LA MORT : cette mort ou Putréfaction prélude à une nouvelle naissance et fauche les images des fictions et frictions sur l’écran blanc. Fauchant la vie illusoire, l’Arcane 13 est ce SURFEU de la Vie réelle.
Le nombre 13 succédant au nombre 12 introduit un Nouveau départ, un Temps Nouveaux.
LE NOIR BRILLANT EST IDENTIQUE AU BLANC BRILLANT (la pierre de la Mecque, elle aussi est d’un noir brillant. Le Noir avec un profonde patine aux reflets ROUGEÂTRES, par exemple qui recouvre les statuettes du Gabon gardiennes des sanctuaires où sont conservés les crânes d’ancêtres.
Au profane, ce même Noir brillant et rougeâtre est le Noir Moreau des coursiers de la tradition populaires russe, symbolisant l’énergie de la jeunesse.
NOIR + BLANC = LE MILIEU : L’HUMAIN, LE FLÉAU, YIN ET YANG.
LA MANIFESTATION EXTÉRIEURE DU PRINCIPE BLANC DE L’INSTANT APPARAIT NOIRE ET INVERSEMENT, de même qu’elle est inversée par réflexion sur le miroir des Eaux.
NOIR = SUBSTANCE UNIVERSELLE, LE SAINT CHAOS ORIGINEL.
Si le Noir renvoi à la dépression avec les
« idées noires » et l’impureté, l’obscurité ; inversement le Noir est le symbole supérieur de la non-manifestation, donc du CENTRUM CENTRI, LE CENTRE QUI EST NULLE PART : LA VIERGE NOIRE QU’AUCUN ŒIL NE PEUT SAISIR. Dans la Bhagavad Gîtâ, c’est semblablement Krishna, l’Immortel, qui est sombre (ou Silence tel turyagâ, l’état au-delà des mots, entretien 256 de
Ramana Maharshi), tandis qu’Ajurna, le mortel, est le Blanc de l’Instant : images perspectives du Soi ou Conscience Infinie contenant le Moi-Individuel. L’initié hindou s’assied sur une peau à poils noirs et blancs comme on peut voir en photo le Maharshi assis sur un tel siège, signifiant encore le non-manifesté et la manifestation (Yin et Yang).
Trois fois Rien :
- Tout est dans Tout ; Lumière dans Lumière
- Tout est dans Rien ; Lumière dans l’Ombre
- Rien n’est dans Rien ; Ombre dans l’Ombre
((D’après Louis Cattiaux)
NOIR = LE SOI-INSTANT UNIVERS ORIGINEL : LE TURYATITA (cité plus haut).
Notes.
1. Cabires : Divinités mystérieuses d’Égypte, Phénicie, Asie Mineure, Grèce.
Grecs = Kaiein = brûler.
Hébreu = Kabir = grand, puissant.
Les Phéniciens adoraient 8 Cabires comme protection de la navigation, et ainsi liés aux 8 vents. Comme la gaine symbolique de Ptah-Hèphaistos, les Cabires étaient étaient estropiés de tous les membres, et il travaillent avec leur estomac : LE SOUFFLE.
Cabire, Kubéira signifie la tête qui tisse : la trame, la pensée qui tisse (avec le Léthé : la lie, les fèces ou marc [résidu, suc]) ; le Cyclope est un TISSERAND plutôt qu’un forgeron.
Ptah porte un bonnet bleu qui veut dire
”Maître du destin”.
Les Cabires symbolisent les forces souterraines de la Nature dans laquelle ils ou elles avaient
“trouvé” le Fer et les Métaux et l’Art de les travailler : Homéométallurgie parce que MÉTAL = EAU :
Première étymologie d’après le son : Met-Al : M de Matière et Al le Soleil (El). Al signifierait le Dieu Mithra, le SOLEIL….. L’EAU, LA FONTE, LA DILUTION….
EAU = RÊVES - PLOMB = RÊVES (les noms chinois des métaux
‘k’ien’, le plomb
’T’ie’, le fer
’Tan’, le cinabre ’
T’ong’ sont très voisin. Le caractère ‘kin’ désigne le métal lui-même, tandis que ’siao’ indique l’association entre l’idée de métal et celle de fusion, ou précisément EN EAU.
ALCHIMIE = RÊVE = FONDRE.
ET FONDRE = POINT, FUSÉE-FUSEAU-AXE (en chinois le caractère
‘tchou’ indique le POINT qui figure au centre du caractère qui désigne la
‘pilule de cinabre’ et de
’tchou’ :
L’ESSIEU. Tout cela ne peut que participer de ce qu’un Alchimie on appelle LANGUE DES OISEAUX, là encore : domaine du rêve, du
« volatil » ; VOLATIL évidemment dans le sens du
Gate gate ou dans le sens de la devise alchimique :
Aller vers l’obscur et l’inconnu par ce qui est plus Obscur et Inconnu encore (le contraire de ce monde en marche vers sa digitalisation, sa numérisation informatique complète…).
Alchimique ou ART DE LA MUSIQUE : LE GATE GATE EN PRINCIPE DE THÈME ET VARIATION : le Thème devient une Variation qui à son tour en devient un nouveau Thème, et ainsi de suite avec bien-sûr LE FIL ROUGE (qui n’est autre que le Laboureur ou Laboreor, le Labour ou l’ŒUVRE, l’OUVRIER celui qui OUVRE, qui ŒUVRE).
Orphée était dit-on initié aux Cabires. Ce sont les plus hauts Esprits Planétaires, sorte de Chefs (principe) des Dieux.
Par exemple Ptah (prototype d’Osiris puis du Christ) est le feu corporifié, manifesté, créateur de toutes les possibilités et fonctions ; il correspond à l’Héphaïstos (père des Cabires) ou Vulcain. Il a été conçu dans la Matière inerte, passive, dont il devient alors le
« mobile » créateur de la forme corporelle (aspect ondulatoire).
2. Toupie, rejoint aussi la HACHE à la fois arme et outil (pour les Anciens Crétois le symbole le plus sacré était la double hache :
Labryx, censée représenter le Dieu suprême chez les Chaldéens. On retrouve cette double hache chez les Aztèques, qui symbolisait leur souverain. « Il existe encore en Afrique centrale des tribus où cette double hache occupe une hutte spéciale comme un grand chef », C.W. Leadbeater,
Le côté occulte de la Franc-Maçonnerie. Leadbeater confirme que le LABRYX symbolise l’ÊTRE SUPRÊME : « Tout récemment d'importantes fouilles archéologiques ont été entreprises dans l'île de Crète; parmi les objets découverts se trouve le symbole de la double hache qui, là aussi, représentait la Divinité. Dans les cours extérieures des temples du grand royaume de Knossos se trouvaient de nombreuses statues mais, pénétrait-on dans le Saint des Saints, il n'y en avait plus ; là était dressée la double hache, symbole de l'Être Suprême ; elle s'appelait le Labrys. C'est l'origine du mot
labyrinthe, car le premier labyrinthe fut construit afin qu'en son centre fût placé le symbole sacré, et l'accès en fut déguisé pour figurer la difficulté du chemin qui mène au Très-Haut. Les légendes du Minotaure, de Thésée et d'Ariane sont bien moins anciennes. Jusqu'à ces découvertes récentes le mot grec labyrinthe était donné comme un vocable étranger dont la dérivation était inconnue »). Ariane : le fil d’Ariane….
En anglais hache se dit AX, AXE, comme le Centre de l’Univers. L’Axe est un symbole fondamental, comme l’essieu plus tard nous donnera le CHARIOT. L’essieu supporte la totalité du poids du chariot ; il est fixe et les deux roues tournent sur les fusées. Donc nous avons une triade (voir la
Triskell celte avec le signe du S cher à l’art gaulois), et l’idée de
« roue » ou chose qui tourne ou figure un cycle, un rythme, évoque les cycles lunaires et solaires, l’ombre courant sur un cadran solaire indiquant une PÉRIODE, etc.
La Vacuité est représentée par l’immobilité du Vide au centre du moyeu-Axe d’une roue qui ne cesse de tourner : comme la TOUPIE. Le Centre est nulle part (et la Circonférence est partout).
3. Textes avec des termes grecs précédés dans leur structure consonantique. Grasset d’Orcet remplace certaines lettres tombées dans l’oubli par leur équivalent latin : le C et le F, par exemple, pour le qoppa, et le digamma (F avec son w).
4. L’eau est en rapport avec la vie spirituelle et elle est un signe de renaissance, de régénérescence. Des sources, des fontaines ou des puits sont toujours à proximité de vie des Vierges Noires, évoquant le Retournement de la Lumière (Réalisation du Soi).
5. Trame et toile de l’Araignée maîtresse de l’espace. L’Alchimie énonce que le Labeur ou Labour de l’Alchimiste est un
« Travail de femme », donc un TISSAGE de la vie, un
« JEU D’ENFANT » (parce qu’en dehors des idées reçues et du conventionnel). Une broderie où les Traits de Fil sont appelés
« points » (le stavros cité plus haut) ; broder signifie aussi amplifier une fiction (
”en remettre” une couche).
MÊME QUAND ON NE DORT PAS : ÊTRE
« COUR » (au sens Maât ou directe, POINTE ou INSTANT sans dualité temporelle sujet-objet :
”N’EST PAS X”).
ON NE DORT PAS : ÊTRE « COUR » : D’OR-MIR : « RESTER TRANQUILLE » (la Paix : couché : État de TURIYA, être dans son lit, sans son jus, dans son Soi sa Vraie Nature, son Être véritable : PADAM).