Monstrueuse laïcité à la française
Comment cette laïcité qui prétend laisser
libre chaque citoyenisé de croire et exprimer
ce qu’il voudrait comme si cette laïcité se
plaçait AU-DESSUS DE LA VÉRITÉ, AU-DESSUS
DES RELIGIONS, puisqu’il n’y a pas de
RELIGION supérieure à la VÉRITÉ ?
(Comme le dit une devise de l’Inde).
République et laïcité se fourguent comme
si elles étaient SUPÉRIEURES à la VÉRITÉ.
La laïcité à la française qui laisse croire
à la possibilité de dire ou de faire est
une illusion supérieure qui se prend pour
une religion.

Page dédiée à ce clodo photographié par Atget en 1898.

 

 

Comme l’exprime Jean Coulonval dans Synthèse et Temps Nouveaux, lettre 36 de juillet 1976 à Monseigneur Huyghe, évêque d’Arras : « Dieu EST : « Je suis ce JE-SUIS », et donc n’ex-iste pas à proprement parler : si les choses n’ont pas d’être en soi (rien n’est soi-même), mais sont seulement relationnelles, alors toute idée de relation entre les choses tombe. La relativité généralisée = vacuité, ce qui ne veut pas dire néant (1) ; non-naître ne veut pas dire non-être. Donc « Je suis ce JE-SUIS » est HORS de sa Création : « Ce qu’on appelle l’Être n’est pas l’ex-istant (réaliser ou concrétiser À PARTIR d’un Principe depuis ce Principe comme Thème et Variation), à l’exemple de l’outil appelé ‘tour’, qui ne peut engendrer lui-même son principe comme ne pourra pas le faire une ’intelligence artificielle” : la recherche, le bricolage ou l’expérience peuvent éveiller l’idée d’un principe, mais elles ne le créent pas. Quand un être humain découvre un Principe, c’est qu’il le portait en lui à l’état latent, comme une plaque photographique argentique non révélée, dans les structures intimes de son Être.

LAÏCITÉ À LA FRANÇAISE = BANALITÉ DU JUGEMENT.

Pour engendrer une affirmation à un sujet, il faut, ne fût-ce qu’un moment et pour ainsi dire à notre insu, le dépouiller de ce qu’on va lui attribuer. Cela rejoint la fonction UTOPIQUE DE LA PENSÉE HUMAINE (mirage, magie, ”COMME SI” : L’ACTE CONSCIENT EST UTOPIQUE : PROJET-PROJECTION NÉCESSAIREMENT PAR LA DUALITÉ SUJET-OBJET, la pensée bipolarisante en pur-impur et en HOTC [Histoire-Opinion-Temps qui Cour).
Bref, le mental humain fait prendre des vessies pour des lanternes comme d’énoncer : « Admire, mon fils, la sagesse divine qui a fait passer les fleuves, juste au milieu des villes ! », citation de Joseph Prudhomme crée par l’Écrivain Henri Monnier. Tout comme on peut immobiliser un coureur, un marcheur, une machine, et ensuite on le fait courir, marcher, fonctionner.

La laïcité à la française n’est certainement pas semblable à la remarque de Tchouang-tseu : l’Arbre sur la Montagne. Traduction Liou Kia-hway : “Ceux qui ne s’unissent que par intérêt se repoussent quand la malchance les frappe, alors que ceux qui s’apparentent par la Nature se resserrent plus étroitement”.
Le concept politico-économique d’écologie et sa ”voiture électrique” procède à la façon de Joseph Prudhomme ! Ainsi il existerait des fleuves qui refuseraient de passer dans des villes et villages, ou une Nature pour humains écologistes et une pour humains non-écologistes comme il existeraient des ”Grandes écoles” et des ”petites écoles”.

Le concept de laïcité à la française se plaçant AU-DESSUS DE LA VÉRITÉ, cette laïcité se veut EXTRA-ORDINAIRE, SUPÉRIEURE, WINNER ET UNITÉ. Or comme l’indique Savinien de Cyrano de Bergerac dans sa lettre 13, Nature : ce qui semble immuable, ce qui n’a pas bougé (par rapport à l’évolutionnisme qui nécessairement fait dans la dualité sujet-objet(2)). ”C’est pourquoy on ne doit croire d’un homme que ce qui est humain, c’est-à-dire possible et ordinaire”, donc le contraire de la pensée humaine utopique et laïque, qui PROJETTE (la liberté de pensée), qui CALCUL.

L’eau ne dit pas qu’elle a le pouvoir de mouiller, le feu vulgaire ne dit pas qu’il a le pouvoir de brûler, la laïcité à la française FAIT SEMBLANT de ne pas dire qu’elle a le pouvoir de permettre à chacun la possibilité de liberté de pensée ! Totale utopie, car en triomphant en Occident à l’époque de la Renaissance, la liberté de pensée signait son arrêt de mort, car il est évidemment impossible à un régime étatique et à son gouvernement de gouverner en reconnaissant à chacun le droit de ne pas être d’accord. LES « ÉLECTIONS », LE « POUVOIR DU PEUPLE » SONT DONC UN MONSTRUEUX UTOPIE-BLUFF, et pourtant utopiquement ÇA MARCHE !

Le concept de laïcité à la française se veut RATIONALITÉ, RAISON, SAISIE, BIPOLARITÉ PURE-IMPURE, ARGENT-CONSOMMATION ET POUR-VOIR OU POUVOIR. Il aura donc beaucoup de mal à CROIRE ou à UTOPIER que son mental tiroir-caisse ou disque dire N’EST PAS nécessaire à l’ex-istant.

UTOPIE = LE VIDE QUI TENTE DE CERTIFIER QU’IL EST VIDE.

Le concept de laïcité à la française ne fonctionne que par l’EGO, la conscience relativiste et dépendante, limitée, d’où le concept de laïcité CROYANT AUTORISER le dépassement des limites. ”COMME SI” la laïcité à la française permettait un « état modifié de conscience » : avoir une meilleure image de soi-même et être moins dépendants des autres, etc., donc être plus enclin à considérer les choses dans leur ensemble, et plus capable de former des « opinions objectives » (un parfait non-sens(3)), même au risque de passer pour un dévergondé ou un rebelle, un insurgé.

La laïcité à la française c’est le POUVOIR D’ACHAT : LE CHOIX-OPINION DANS LA VARIÉTÉ, LA QUANTITÉ DES OBJETS DU MARCHÉ : vous avez ainsi la liberté du « CHOIX ». QUELLE UTOPIE ! DESTINÉE À REPOUSSER LA PEUR DE LA MORT (comme son transhumanisme, qui est une forme de laïcité)…..

La laïcité à la française est une tentative de NORMALISATION DE LA SOCIÉTÉ : UNE CULTURE DOMINANTE qui empêche toute remise en cause, toute destruction des « valeurs » construites.

La laïcité à la française, c’est encore le WOKISME, cette « amabilité commerciale », cette « paix » pour faire mieux vendre : tentative d’INCLUSIVISME de cette ”civilisation” où tout est à l’envers = CHAQUE CONSOMMATEUR EST NÉCESSAIREMENT LIMITÉ PAR CE QUI LE DIFFÉRENCIE DE L’AUTRE ET N’EST JAMAIS LIBRE, JAMAIS INFINI, JAMAIS UN TOUT, JAMAIS UN « SANS POURQUOI » (Ça se retrouve dans l’évolutionnisme où il faut être au minimum deux : celui qui voit et ce qui est vu : « Dans l’évolution comme dans l’involution, dans la manifestation comme dans la résorption, le sat seul existe. Tejah parasyâm devatâymam (la lumière s’immerge dans le Suprême) [ChU VI. 10] ». (Ramana Maharshi, entretien 105 du 28-11-1935).
« L’évolution ne peut se faire que d’un état à un autre. Quand aucune différence n’est admise, comment peut-il y avoir évolution ? » (Ramana Maharshi, entretien 264 du 20-10-1936).
L’inclusivisme Variation de la laïcité à la française tente de diviniser-diviser, libérer EN GROS tout le monde, ”COMME SI” le vrai ‘Je’ du Libéré vivant était devenu réel dans la commercerépublique où l’on cesse soudainement pas ”INCLUSION” de dire : ”je suis ouvrier”, ou ”Je suis bourgeois”, ou ”Je suis agnostique”, ”Je suis riche” ou ”Je suis pauvre”, etc. Car le Vrai ‘Je’ est nu sans adjectif, et c’est pourquoi il est TOUT dans l’indifférence que tente d’imiter l’inclusivisme en copie de laïcité pour soi-disant permettre le choix (commercial ou d’opinion).

L’erreur ou la CHUTE dicte aux ignorants d’opinioner : choisir, entre être et non-être, ou entre naissance et mort.
Quand ils se débarrassent de la laïcité religieuse, ils peuvent RE-trouver la Libération naturelle qu’ils ont toujours été.
Les erreurs et idées fictives naissent des semences disposées par imprégnation en Dehors du mental ; elles ne permettent pas de percevoir le Réel, mais seulement les objets de croyance erronés.
L’erreur a sa cause dans les objets du Dehors, et la conscience ou raison leur tient lieu de support.
L’erreur naît en prenant appui, béquille, sur le Dehors.
Dans la dualité sujet et objet il n’y a que des facultés ou utilitarisme, système, face aux objets.
Réaliser que le mental n’a pas d’objets réels, et c’est la pureté du mental et la suppression de la CROYANCE AU SOI DES CHOSES et par-là même la suppression du commerce et de la laïcité !

La laïcité à la française se prenant pour Dieu : ELLE NE SE TROUVE NULLE PART et est supposé faire la partie de l’ADN humain au-delà de son être et de son non-être tel Dieu, cette laïcité à la française SE PRÉTEND L’ÉVEIL en FORME DE NON-ÉVEIL PERMETTANT L’ÉVEIL DES ÉVEILLÉS ! Ainsi la laïcité à la française permettrait LA GRÂCE DU NON-ÉVEILLE EN FORME D’ÉVEIL !
Bref, la laïcité à la française permettrait en tout confort le ”COMME SI” : la naissance de l’être : L’APPARENCE, donc le ”COMME SI” NÉCESSAIREMENT CHANGEANT, FALLACIEUX, FAUX, ET INSAISISSABLE, SAUF POUR LE COMMERCE-TROMPERIE-MÉDIAS QUI SAISIT TOUT TEL KRONOS le Grand Gousier d’infos (Saturne ou ça tourne dans la Stargate……).
Nous sommes bien dans le MONOTHÉISME UNILATÉRAL RÉPUBLICAIN : alors il est facile à ces humains aliénés, citoyenisés, de confondre leur Soi, qu’ils ne connaissaient déjà plus tel qu’Il est, et de prétendre l’imposer à tous comme le fait l’oligarchie du régime quand elle parle de ”valeurs de la république”, de laïcité ou de ”démocratie” (dans sa dualité winners-losers où des pays seraient les losers parce qu’ils ne sont pas une ”démocratie” [marchande]).

Notes.
1. Jean Coulonval dans Synthèse et Temps Nouveaux : « Il m’arrive encore de désirer le retour au Néant, l’anéantissement du ‘Je’. Mais, écrivant cela, je m’aperçois que c’est impossible. Retour au Néant ? Mais on ne peut retourner « à quelque chose » qui, par définition, ne peut être le Néant, le Rien. L’anéantissement du ‘Je’ ? Mais ce ‘Je’ est la fine pointe de mon âme, par laquelle je suis une « personne », selon la définition qu’en donne Olivier Clément, par laquelle je touche Dieu, je suis Dieu. Pouvoir tuer mon ‘Je’, ce serait pouvoir tuer Dieu. Idiot, stupide ! Le fleuve qui va à la mer ne peut supprimer sa source ».

2. « L’évolution ne peut se faire que d’un état à un autre [comme la différence de position de l’ombre sur le cadran solaire]. Quand aucune différence n’est admise, comment peut-il y avoir évolution ? » (Ramana Maharshi, entretien 264 du 20-10-1936).

3. Opinion : doctrine de conception de l’Être en soi issue de l’expérience de l’ex-istant. Dans cette vision du monde, aucune doctrine, dont la LAÏCITÉ, ne peut être immuable, parce qu’elle a sa source dans le spatio-temporel. C’est pourquoi la doctrine politique et mode de vie socialiste ou républicaine est perpétuellement fluante, changeante, du style : ”Plus ça change et plus c’est la même chose”, se pliant aux circonstances et aux conflits provoqués par l’ego, par la possession (l’argent ou le pouvoir d’achat), provoqués par l’opinion, qui nécessairement engendre LA COMPÉTITION, LE DÉ-BAT, LE WINNERISME (la VALORISATION, les sports du commerce dont le foot), et LE COMMERCE-ÉCHANGE : « Tu as ton opinion, j’ai mon opinion, vous avez vos opinions… », du « Votre député, votre santé, votre voyante, votre banquier, votre voiture, vos droits, votre serviteur… ». Ainsi les êtres soumis au pouvoir d’achat et à la CROYANCE qui se saisissent du ‘moi’, du ‘mien’, du ‘j’entends’, ‘je sens’, ‘je goûte’, ‘je suis’ fabriquent des facteurs de compositions, des productions karmiques et donc fabriquent du chaos, appelé ”ordre”.

VALEUR = DUALITÉ PURE-IMPURE : ”vieux” et ”nouveau” seront cet impur (le vieux) et ce pur (le nouveau) qui fabrique une VALEUR RELATIVE. VALEUR = ÉCHELLE (des valeurs). Valeur et commerce-calcul-marché…..
Dans le monde actuel où tout est inversé, c’est la VIEUX qui est autorisé (le ”Plus ça change et plus c’est la même chose”), et le NOUVEAU qui est interdit car le NOUVEAU est incompatible avec la finance internationale qui déteste les imprévus, les incertitudes et préfèrent la sécurité qu’elle appelle ”paix” nécessaire à son commerce.

REFRAIN : La « Raison » suivant la mode des riches perruques poudrées du 18è siècle français des loupiotes : L’humain se construit ses opinions à la façon d’un carrelage de carreaux noirs et blancs des geôles de grosses obédiences francs-maçonniques. C’est pourquoi la paix vendue par tous les régimes étatiques et leurs réseaux est le même leurre que le « pouvoir du peuple », car il ne peut y avoir deux humains qui puissent vivre la même série d’événements, ou vivre le même événement de façon identique. Chaque être humain est dans sa façon de sentir, de penser, le résultat de la vie, de sa vie à lui.
Il est fabriqué, conditionné, moulé dans un cadre sensible, social, temporel. Il n’est pas libre. Ce qu’il appelle « liberté », ce n’est que le droit de rechercher le conditionnement qui l’arrange le mieux, dont il jouit le plus, ce qui n’est pas possible sans contredire ce qui convient à l’Autre.
Résultat : de perpétuels conflits, entre individus, classes et nations, et certains vont appeler ça : « démocratie » ! La démocratie ainsi construite sur les conflits d’intérêts est condamnée à la frustration permanente par ses propres limitations ; elle est stérile par essence.