Et c’est là LE SENS DU MOT ‘SCIENCE’, qui
sonne comme SCIE et SILENCE : SCIER LE
SILENCE donc en faire une FRÉQUENCE…..
Répétition n’est pas attachement d’un Instant
qui passe avec un autre Instant qui passe…
Page dédiée aux Cabires.
PRÂNA : souffle, énergie vitale qui anime le corps.
”Le mental est le cavalier et la respiration le
cheval. Le prānāyāma est le dressage du cheval.
Par ce dressage, le cavalier est à son tour dressé.
On peut recourir au prânâyâma à petite dose.
Simplement observer la respiration en est une
méthode. Le mental, en s’abstrayant d’autres
activités, se concentre sur l’observation de la
respiration. Cela contrôle la respiration et le
mental est à son tour maîtrisé”.
(Ramana Maharshi 54, 16-6-1935).
Le ”Cavalier” : pôle et poulain se disent tous
deux pôlos en grec. Pôle se rapproche de
pulus en latin (puce), et pullus (poulet),
et le latin polus, du grec polos, de
polein (tourner). De là Nous rejoignons
l’actuelle SPIRALE INFERNALE TEL LE MARTINET
EN FORME DE SERPENTS QUE BRANDIT LA
DISCORDE ÉCHEVELÉE LA RÉPUBLIQUE MONDIALISÉE,
l’ange figure évidemment ”le camp du bien”,
le camp du MIEUX, et les fouets symbole du
châtiment ce sont les lois humaines et la
thermodynamique cette ”foudre” du feu vulgaire
et la loi de succion vulgaire qui font tourner,
soit le monde du FAUX BARATTAGE DE LA MER DE
LAIT dont vont sortir les nanotrucs de la
nanotechnologie…..
Du Prâna principal s’élèvent « l’ego et le prāna que l’on appelle parfois kundalinî. La conscience n’est jamais née ; elle reste éternelle. Mais l’ego prend naissance ; de même que toutes les pensées. Ils ne peuvent exister qu’en étant associés à la conscience absolue ; pas autrement ». (Ramana Mharshi, entretien 131 du 6-1-1936).
PRÂNA, MENTAL, SON, VIBRATION, les Dieux Respirations.
Par le SOUFFLE DES DIEUX, la souffrance est éliminé. Ce qui veut dire qu’il n’existe pas de SAISIE, DE POSSESSION : « Notre but est l’élimination de la souffrance. Vous ne pouvez pas acquérir le bonheur [sauf chez les transhumanistes-capitalistes], il est votre nature fondamentale. La Félicité n’est pas une acquisition nouvelle.
Tout ce qu’il faut faire, c’est éliminer le malheur. Et ces méthodes (du Souffle-Respiration) aident à y parvenir ». (Ramana Maharshi, entretien 289 du 30-11-1936).
PTAH-HÉPHAÏSTOS-VULCAIN ENSERRÉ DANS DES BANDELETTES EST DONC ESTROPIÉ DE TOUS SES MEMBRES.
Ce Ptah ayant pour seule faculté sera la VUE, LE KYKLOPS : LE CENTRE QUI EST NULLE PART ET LA CIRCONFÉRENCE EST PARTOUT.
Héphaïstos se compose de Aphaistos :
aba, qui veut dire : la ROUE, un CRI ; et d’
aistos :
“dont on a jamais eu de nouvelles”.
Par Essence un Éveille ou un Ainsi-Allé (un Bouddha), ne laisse pas de ”nouvelles” ! Il ne va pas crié au Dehors : « J’ai trou-vé, j’ai trou-vé ! ». Car, dans la Porte Invisible [du Gate Gate], nul ne vous verra plus, et votre cri sera muet. Épargnez-vous de revenir ». (Aimé Michel,
Le Mysticisme, l'Homme Intérieur et l'Ineffable - 1973). Correspond au ”
MORS ULTIMA LINEA RERUM EST”: Savoir, Pouvoir, Oser,
SE TAIRE :
ÉVEILLE = SILENCE, le seul Langage
(2).
Ainsi Ptah fait la partie du THÈME DES CABIRES : LES AMPHIGYÈS :
« ESTROPIÉS DE TOUS LES MEMBRES », le Ptah prisonnier dans ses bandelettes, lesquelles sont symbole de FLUIDE, COURANT, ET DE VÊTEMENT DE LUMIÈRE, COMME LA RÉSURRECTION APRÈS L’ARRÊT PAR LA MORT, ARRÊT-FERMENTATION-PUTRÉFACTION PUIS GERMINATION.
Estropiés de tous les membres et bandelettes veut dire que dans ce Thème les Divinités travaillaient toutes DE LEUR
« ESTOMAC » OU DE LEUR SOUFFLE.
Kapos veut dire souffle, et
eiro : tisser. Ptah-Vulcain travaillait avec son souffle.
Deux de ses hiéroglyphes sont le sanglier (caractère primordial), kapros, et le renard, kaporros (fertilité, salacité), mais le plus fréquent est une tête au bout d’une boulette de terre, kubé, et un marteau :
aira, attaché à un rudiment de corps sans membre.
KUBEIRA signifie :
« La tête qui tisse ». Cette image est celle du MENTAL, LA PSYCHÉ OU PAPILLON (on dit d’ailleurs
”papillonner” : aller d’une chose à une autre sans nécessité ou sans approfondir, donc SANS SAISIR !!!!)
Donc le Cyclope est un TISSERAND plutôt qu’un forgeron. Et ce TISSAGE forme le COCON, d’où dit s’échapper Psyché.
De nos jours de républicanisme le CYCLOPE représenté par l’œil sur le billet de 1 dollar est sensé symboliser la
« liberté » du CITOYEN le consommateur, le salarié capable d’acheter le monde et ses objets avec ce billet multiplié.
BLANC DE L’INSTANT.
Bole, Bolide = tournoyer (Glos. Du Cange), et le Chercheur Ugo Morichini aimait à répéter que
« Tout est basé sur la spirale ». Voir les pages
Outrage au Seul Ré-EL, et
Non État, Non débat-opinion, Non lieu.
Spirale, Tore, Torsion,
VRIL-le (tarière, foret, mèche, tirebouchon… et ESCARGOT : LA COCHLÉE EN SPIRALE DE L’OREILLE HUMAINE contenant les terminaisons du nerf auditif [organe de Corti]). Spirale, Tore, Torsion, VRIL-le (tarière, foret, mèche, tirebouchon… et ESCARGOT.
Aussi HÉPHAÏSTOS LE COCON : rapport aux CABIRES ET AU PAPILLON (métamorphose-flamme-fréquence et évidemment SURFEU) qui s’échappe du cocon : la PSYCHÉ. Le Cyclope-Kyklops est un TISSERAND plutôt qu’un Vulcain-forgeron, car il travaille les FRÉQUENCES-SOUFFLE (voir à Genèse 1,1 ;
”Un vent de Dieu tournoyait sur les eaux”.
C’est la Science des Vibrations, des Fréquences ni plus ni moins…. Et le COMMENCEMENT DE LA DESTRUCTION DU SAINT CHAOS, LA DESTRUCTION PROVISOIRE DE L’ÂGE D’OR, GENÈSE DE L’ANCIEN TESTAMENT N’EST PAS CRÉATION MAIS MANUEL DE DESTRUCTION qui se poursuit jusque vers Deutéronome 7 (Israël peuple séparé), et désir de vivre = péché, la vie ici-bas SERA UN EXIL, UN CHÂTIMENT, le Soleil-Seil BRÛLE….. ; à partir de CETTE AUTRE FRÉQUENCE-VENT, les êtres (
”hommes-animaux”) qui se trouvaient là furent transmuté en
« Homme » et le temps ne coulait plus que dans un seul sens…… Avec actuellement l’arrivée des nanotrucs et du pouvoir des transhumanistes, GENÈSE 1,1 ET SON
”VENT-DE-DIEU” RISQUE DE SE REPRODUIRE encore plus furieusement……. L’espace supporte la Création, et prochainement cet
« espace » pourra être la
« petiote chouse » de l’humain du commerce, l’humain au VASE DU FAIRE/FER QUI ROUILLE……. Avec les transhumanistes prochainement il y aura des
”Univers de poche”…..
Héphaïstos-Ptah porte sur sa tête un voile, credemnon, signifiant
”maître du destin” (le COCON), le Créateur est le Maître du Destin. Le bonnet bleu de Ptah, du bleu symbole de destin, rêverie, bleu du ciel, couleur de la vérité en forme d’éternité TRANQUILLE-SILENCE, un état surhumain ; Bleu et Blanc renvoient à la LIBÉRATION, vers le Soi, vers l’OR véritable : l’OR ROSE DU POMMIER……. Ce bonnet type Héphaïstos N’EST JAMAIS MOUILLÉ, LE PUIT SANS EAU. Parce que Ptah-Héphaïstos habite la Grande Ourse, et comme le dit Homère (à son époque la Grande Ourse ne se couchait à aucun moment de l’année), c’est la seule constellation qui soit dispensée de se purifier par la mort dans l’Océan [Noir et Eaux Primordiales]. Bref, le bonnet bleu certifie la spiritualité, sécurise, et garantie doublement l’INSAISISSABLE À JAMAIS…..
Matériellement et de façon utilitaire, Nous sommes en plein dans la Science actuelle de Corpuscule/Onde ou SOLVE-COAGULE.
Depuis ces deux millénaires de POUR-VOIR OU POUVOIR OU SAISIE, Le sens du Kyklops a été déformé depuis le début de l’ère chrétienne qui en a fait une monstruosité aveugle et primitive genre
”puissance infernale et mauvaise” dans sa dualité du pur-impur toujours sévissante à ce hui, surtout aux États-Unis ! Un Roger Caillois appelle le Kyklops le
”sacré gauche” (l’unijambiste ou le pied-bot comme si ce pied, Padam, était dépourvu de Padam ou Soi….. Idem avec l’unijambiste, donc le privé de PAIRE, la dualité c’est la guerre……. La Gauche ou sinistra, tordu, dévié, maladroit, nigaud, embarrassé, contraint, etc.), bref, L’ESTROPIÉ DE TOUS SES MEMBRES.
L’ESTROPIÉ DE TOUS SES MEMBRES.
- M. : Le prāna (le souffle) et le mental s’élèvent de la même source. La source peut être atteinte, soit en contrôlant la respiration, soit en remontant jusqu’à l’origine du mental [le fil du cocon]. Si vous ne pouvez suivre la deuxième méthode, il n’y a aucun doute que la première vous sera utile. Le contrôle de la respiration est obtenu en observant les mouvements de celle-ci.
Si on observe le mental, les pensées s’arrêtent. La paix s’installe et c’est votre nature véritable.
Le roi Janaka disait : « J’ai enfin découvert le voleur (c’est-à-dire le mental) qui ne cesse de me voler mon ‘Je’. Je vais donc le tuer sans plus tarder ». La perturbation causée par les pensées semble dérober au Soi sa paix. Cette perturbation est le mental.
Quand celle-ci disparaît, on dit que le mental prend son envol. Il reste le Soi comme substrat imperturbable.
Une autre personne intervint : « Le mental doit tuer le mental ».
- M. : Oui, s’il y a un mental.
La recherche du mental révèle qu’il n’existe pas. Comment peut-on tuer quelque chose qui n’existe pas ?
- Q. : Le japa mental n’est-il pas meilleur que le japa oral ?
- M. : Le japa oral n’est qu’une série de sons. Les sons proviennent des pensées. Car il faut d’abord penser avant d’exprimer les pensées par des mots. Les pensées constituent le mental. Le japa mental est donc supérieur au japa oral.
- Q. : Mais ne devons-nous pas contempler le japa et le répéter oralement aussi ?
- M. : Quand le japa devient mental, à quoi servent encore les sons de celui-ci ? Le japa, en devenant mental, se transforme en contemplation. Dhyâna (méditation), contemplation et japa mental sont la même chose. Quand les pensées cessent de tourbillonner et qu’une seule pensée subsiste à l’exclusion de toutes les autres, on dit que c’est la contemplation. L’objectif du japa ou du dhyâna est d’exclure toutes les pensées à l’exception d’une seule. Puis, cette pensée elle-même s’absorbe en sa source, la Conscience absolue, c’est-à-dire le Soi. Le mental s’engage dans le japa et finit par s’immerger dans sa propre source.
- Q. : On dit que le mental émane du cerveau.
- M. : Où se trouve le cerveau ? Il est dans le corps. Le corps lui-même est une projection du mental.
Vous parlez du cerveau selon la conception que vous avez du corps. C’est le mental qui crée le corps et le cerveau qui s’y trouve ; puis il affirme que celui-ci constitue son siège.
- Q. : Shrî Bhagavân a dit, dans un de ses ouvrages, qu’il faudrait remonter le japa jusqu’à sa source. N’est-ce pas du mental qu’il s’agit ?
- M. : Tout cela n’est que créations mentales. Le japa aide le mental à se fixer sur une seule pensée
(1). Toutes les autres pensées sont dès lors subjuguées jusqu’à ce qu’elles disparaissent. Quand le japa devient mental, on l’appelle
dhyâna [contemplation].
Le dhyâna est votre nature véritable. On l’appelle cependant dhyâna car sa pratique implique un effort. L’effort est nécessaire tant que les pensées sont encore confuses. C’est parce que vous êtes impliqué dans d’autres pensées que vous appelez l’attention continue sur une seule pensée méditation ou dhyâna. Quand l’état de dhyâna ne nécessitera plus d’effort, il se révélera être votre nature réelle.
(Ramana Maharshi, entretien 328 du 17-1-1937).
Le KYKLOPS : « Qu’est-ce que le jnana ? Jnana signifie réalisation de la Vérité. Il s’obtient par le dhyâna. Le dhyâna vous permet de fixer l’attention sur la Vérité
(1) à l’exclusion de toute autre pensée. […] La souffrance est due aux multiples pensées. Si les pensées sont unifiées et centrées sur un seul sujet, la souffrance disparaît et le bonheur s’établit. Même la pensée
« Je fais quelque chose » est alors absente, comme aussi tout intérêt pour le résultat de l’action ». (Ramana Maharshi, entretien 371 du 23-2-1937).
« Considérez le cas suivant : un homme est en train de dormir. À son réveil, il dit avoir dormi.
Pourquoi ne le dit-il pas pendant qu’il dort ? Parce qu’il est alors immergé dans le Soi et ne peut pas parler, tel un homme qui plonge dans l’eau pour chercher un objet. Tant qu’il a la tête sous l’eau, il ne peut pas parler. Ce n’est que lorsqu’il sort de l’eau qu’il peut s’exprimer. Eh bien, quelle en est l’explication ? Que l’homme sous l’eau ne peut parler sinon sa bouche se remplirait d’eau. N’est-ce pas tout simple ? Mais le philosophe ne se contente pas d’un fait aussi simple. Il explique que le feu est la divinité qui préside au langage, qu’il est antinomique avec l’eau et qu’en conséquence le langage ne peut pas fonctionner. Cela est appelé philosophie, et les gens se démènent pour l’étudier.
N’est-ce pas une pure perte de temps ? On dit encore que les dieux gouvernent les membres et les sens de l’individu (
vyashti) ; que ce sont les membres et les sens de
Virat [l’Univers, la totalité du monde grossier] (
samashti) [la Totalité]. Et les philosophes continuent ainsi d’expliquer le rôle de
Hiranyagarbha [Totalité du monde subtil], etc. Pourquoi créer la confusion et chercher ensuite à la dissiper avec des explications ? Ah ! Heureux est l’homme qui ne se perd pas dans ce labyrinthe ! J’ai eu vraiment de la chance de ne jamais m’y être laissé prendre, sinon où serais-je ?…. Toujours dans la confusion. Mes pūrva-vâsanâ (tendances du passé) m’ont dirigé tout droit vers l’investigation
“Qui suis-je ?”. Ce fut vraiment une chance ! » (Ramana Maharshi, entretien 392 du 6-4-1937).
LA FONTANELLE.
Rapport avec le Point Focal ou Trou : un diction picard énonce :
« Lorsque les fontanelles se ferment, l’enfant se coupe des Anges ». Ainsi l’Éveil authentique et parfait est le jaillissement de la Conscience : PANique, le TOUT DANS L’INSTANT, ET ÇA PIQUE : AUCUN TEMPS POSSIBLE,
AUCUNE SAISIE POSSIBLE, QUE DU DIRECT DE CHEZ MAÂT (la Déesse égyptienne synonyme de Point Focal : la Plume, contraire du Plomb-pesanteur). Ni dedans ni Dehors par non-identification avec le corps. Porte de l’Issue.
La Porte de l’Issue : le Golgotha, Mont du Crâne, et Il était Christ-Roi couronné : C.R.Né. au-delà de la parole et du Silence opinioné comme ignorance, se trouve la Porte de l’Issue.
PIVOT, AXE, LE TROU : Pourquoi le Christ Jésus a-t-Il une couronne de Ronce sur le CRÂNE ?
« Ces mêmes yogis affirment que, selon les enseignements scripturaires, le courant vital pénètre le corps par la fontanelle et ils soutiennent que si le
viyoga (la séparation) s’est faite d’en haut vers le bas, le yoga (l’union) doit s’effectuer en sens inverse. C’est pourquoi ils recommandent de rassembler les prâna au sommet de la tête par la pratique du yoga et de traverser la fontanelle pour réaliser le yoga (l’union). Les jnani font remarquer que le yogi présume l’existence d’un corps et sa séparation du Soi et qu’il recommande, en conséquence, l’effort par la pratique du yoga afin d’arriver à l’Union.
En fait, le corps est dans le mental, qui a le cerveau pour siège qui lui, à son tour, fonctionne grâce à une lumière empruntée à une autre source, ce qui rejoint le point de vue des yogis soutenant la théorie de la fontanelle. Le jnani avance l’argument que si la lumière est empruntée, elle doit provenir de sa source d’origine et il recommande d’aller directement à cette source et de ne pas dépendre de ressources empruntées. Tout comme une boule de fer qui naît en se séparant d’une masse incandescente refroidit peu à peu en abandonnant sa chaleur intense, mais doit de nouveau devenir incandescente pour pouvoir se fondre dans la masse originelle, de même la cause de la séparation chez un individu doit être le facteur de « ré-union ».
Si une image se réfléchit, il faut qu’il y ait une source et des éléments, tels que le soleil et un récipient d’eau pour la réflexion. Pour empêcher la réflexion, ou bien on recouvre la surface liquide, ce qui correspond à l’atteinte de la fontanelle dont parlent les yogis, ou bien l’eau est vidée, ce qui est appelé
tapas (
tapobrahmeti [TaiU III.3],
« le tapas est le brahman »). En d’autres termes, les pensées ou l’activité du cerveau sont contraintes de s’arrêter. C’est le
jnana-mârga [voie de la Sagesse].
Toutes ces spéculations reposent sur l’hypothèse que le jīva est séparé du Soi ou le brahman.
Mais sommes-nous séparés ? Non, dit le jnani. L’ego est simplement la fausse identification du Soi au non-Soi, comme dans l’exemple du cristal incolore et son arrière-plan coloré. Le cristal, bien qu’incolore, apparaît rouge en raison de son arrière-plan. Si on ôte celui-ci, le cristal brille dans sa pureté originelle. C’est ce qui se passe avec le Soi et les antahkarana [organe interne, mental].
Mais cet exemple n’est pas tout à fait probant. Car l’ego a sa source dans le Soi et n’est pas séparé de lui comme le cristal de son arrière-plan. Ayant sa source dans le Soi, l’ego doit simplement remonter jusqu’à cette source afin de s’y fondre [tel le Retournement de la Lumière ou ”Éternel Retour”].
Le centre de l’ego s’appelle le Coeur, autrement dit le Soi ». (Ramana Maharshi, entretien 398 du 14-4-1937).
« Dans une stance d’un poème tamoul composé par Avvai, le prāna s’adresse à l’estomac :
« Oh, estomac ! Comme il est difficile de s’entendre avec toi ! Tu ne sais pas endurer la faim lorsque la nourriture est rare ni en prendre plus et la garder en réserve quand elle est abondante ! Tu ne prendras que ce que tu veux et quand tu le veux ; ainsi tu me causes du tourment, ne me laissant jamais en repos ». Shrî Bhagavân modifia cette stance en donnant la parole à l’estomac : « Oh prâna, comme tu me causes du tourment ! Tu ne me permets jamais le repos et tu ne cesses de me charger de nourriture. Il est si difficile de s’entendre avec toi ».
Shrî Bhagavân disait souvent qu’on le faisait manger plus qu’il n’était bon pour lui ». (Ramana Maharshi, entretien 410).
« Les Écritures, toutefois, déclarent que le prāna [l’énergie vitale] protège le corps durant le sommeil. Car lorsque le corps repose sur le sol, un tigre ou un loup pourrait venir le dévorer. Mais l’animal flaire le corps et sent que la vie y est présente. C’est pourquoi il ne s’en nourrit pas comme il le ferait d’un cadavre. Cela prouve qu’il y a quelque chose dans le corps qui, en sommeil profond, le protège ». (Ramana Maharshi, entretien 644 du 3-3-1939).
« Le Royaume des Cieux est en vous ». C’est gratuit, pas de conditions de vente, et c’est pour tous. ”Vous êtes DÉJÀ le Soi”, ”Vous êtes déjà CELA”, ”La Réalisation est donc familière à chacun”, dit Ramana Maharshi dans plusieurs entretiens.
Si le Royaume est séparé du Soi, alors le ”Mieux”, la ”Réparation” ou TIQOUN (le ”Mieux”, le winner) prend naissance et avec nécessairement : le capitalisme ou ”Rachat des Péchés”….. (En réf. à l’entretien 158 ou enseignement de Ramana Maharshi, le 11-2-1936).
Avec le Mieux, le Tiqoun, la naissance de l’État et GOUVERNER arrivent.
Le ”Mieux” ou le ”Rachat des Péchés”, ”la mise en valeur du temps”, le FAIRE/FER”, C’EST L’ARGENT ET DONC LE SALARIAT. Alors la délivrance de l’humain passe AU-DELÀ du ”Mieux”, AU-DELÀ du salariat : L’Absolu en trois Ères Cosmiques : premier temps : l’ABOLITION DU SALARIAT et donc de la dualité Moi-Individuel/Moi-Collectif (évidement pas à la façon Schwab et son ”Vous ne posséderez rien et vous serez heureux”, comble de la possession) ; dans son deuxième temps : l’Humain glorifié du Soi, du Tout, du TAO ; et dans son troisième temps : Le Soi réalisé ou LE GLORIFIÉ : LES EAUX PRIMORDIALES RETROUVÉES.
L’au-delà du ”Mieux” ne veut pas dire le n’importe quoi ou ”le retour à la bougie” et au troc (qui donnera plus tard Wall Street….), et retomber dans le ”Plus ça change et plus c’est la même chose” qui sévit actuellement plus que jamais, symptôme de sa mort prochaine…..
AU-DELÀ DU ”MIEUX”, AU-DELÀ DU TIQOUN : le Golgotha, Mont du Crâne, et Il était Christ-Roi couronné : C.R.Né. au-delà de la parole et du Silence opinioné comme ignorance, se trouve la Porte de l’Issue. La SPIRALE en haut de page renvoie à INVOLUTION/ÉVOLUTION (schéma de Coulonval ci-dessus : La Matière-Chair du Plan Créationnel Involutif/Incarnation ou Manifestation du Plan Créationnel Évolutif, et la Spirale rejoint la ROUE qu’elle égale et dépasse, car la Spirale est par Nature un SYMBOLE COSMIQUE (galaxie : nébuleuse spirale composée de centaines de millards d’étoiles).
INVOLUTION/ÉVOLUTION ou CENTRIPÈTE/CENTRIFUGE = SURFEU suite à l’Après-Vie vers le Soi la Vrai Demeure du Sans Demeure.
La Couronne d’ÉPINES du Christ renvoie à INVOLUTION/ÉVOLUTION : les ”rayons” des épines émettent et reçoivent : ÉMISSION/RÉCEPTION (le Christ couronné est parfois représenté sous un aspect rayonnant).
À SUIVRE…
Notes.
1. Le japa [en sanskrit la répétition d’un nom divin ou d’une formule) de Michel Kozlov :
« Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, prends pitié de moi », répété 3000 fois dans les 24 heures d’une journée.
« Que tu sois debout ou assis, en marchant ou couché, prononce continuellement ces paroles :
« Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, prends pitié de moi » - ni à voix haute ni à la hâte. Fais cela exactement trois milles fois par jour, sans de toi-même en ajouter ni en retrancher aucune. De cette façon, Dieu t’aidera à atteindre l’action incessante du Cœur [le Soi] », dit le starets page 29 de l’édition du Cerf, dans la nouvelle traduction du russe de Chantal Crespel-Houlon, le vrai texte du Pèlerin russe.
Répétition, japa, identique au «
GATE GATE PÂRAGATE PÂRASAMGATE BODHI SVÂHÂ » (Allé, allé, allé au-delà, allé complètement au-delà, l’Éveil, ainsi).
« Le dhyâna [Contemplation] consiste à retenir une seule pensée et à repousser toutes les autres ». (Ramana Maharshi, entretien 371 du 23-2-1937).
« L’objet du mantra-japa [la récitation d’une formule sacrée] est de réaliser que ce japa se poursuit en soi sans aucun effort. Le japa oral devient mental, et le japa mental se révèle finalement comme étant éternel. Ce mantra est la vraie nature de l’individu. Il est aussi l’état de Réalisation. […] Le japa devient mental et se révèle finalement comme étant le Soi. C’est le samâdhi [absorption totale dans la Contemplation] ». (Ramana Maharshi, entretien 527 du 4-10-1938).
2. - M. : Les conférences peuvent plaire aux gens pendant quelques heures sans pour autant les améliorer. Le silence, en revanche, est permanent et rend service à l’humanité entière.
- Q. : Mais le silence n’est pas compris.
- M. : Cela ne fait rien. Le silence veut dire éloquence. Les conférences ne sont pas aussi éloquentes que le silence. Le silence est éloquence incessante. Le Maître primordial, Dakshinâmūrti, est l’idéal. Il enseignait ses disciples-rishi par le Silence.
- Q. : Mais, jadis, les disciples venaient vers Lui. C’était donc une situation parfaite.
Aujourd’hui, c’est différent. On doit aller à leur recherche pour les aider.
- M. : C’est une preuve d’ignorance. Le pouvoir qui vous a créé a aussi créé le monde. Si ce pouvoir peut prendre soin de vous, il peut tout aussi bien prendre soin du monde.
(Ramana Maharshi, entretien 20 du 30-1-1935).
« Le mauna [le Silence] est éloquence incessante. L’inactivité est activité constante ». (Ramana Maharshi, entretien 60 du 5-7-1935).