- Intervenant : Je ne peux pas toujours pratiquer la recherche du Soi. J’ai un travail et quand je fais ce travail, j’oublie cette recherche.
- Maharshi : Quand vous faites le travail, cessez-vous d’exister ? Vous existez toujours, n’est-ce pas ?
(1)
- Intervenant : Sans le sentiment d’être ”celui qui agit”, ou ”je fais”, le travail ne peut ne peut être effectué.
- Maharshi : Mais si, il le peut. Travaillez sans attachement. Il sera même plus efficace que le travail effectué avec l’idée d’être celui qui l’accomplit [le fameux
”DROIT D’AUTEUR” : CELUI QUI LAISSE UNE TRACE : IL SIGNE, NOSTALGIE DES EAUX PRIMORDIALES ET PEUR DE MOURIR ICI-BAS, DONC PISSER, FAIRE CACA, LAISSER UNE TRACE, FAIRE UN ENFANT QUI
”ME” SURVIVRA APRÈS
”MA MORT” !]
- Intervenant : Je ne sais quel travail faire ou ne pas faire.
- Maharshi : Ne vous inquiétez pas. Le travail qui vous est destiné dans cette vie, vous l’effectuerez, que cela vous plaise ou non.
- Intervenant : Pourquoi devrais-je m’efforcez de chercher la Réalisation ? Je sortirai de mon état actuel comme je me réveille d’un rêve. Nous ne faisons pas d’effort non plus pour sortir d’un rêve pendant le sommeil.
- Maharshi : Quand vous rêvez, vous n’avez pas la moindre idée que c’est un rêve, pas conséquent vous n’êtes pas obligé de faire un effort pour en sortir. Mais dans cette vie, vous avez une certaine intuition, par votre expérience du sommeil et par ce que vous avez lu et entendu que cette vie est comme un rêve. D’où votre devoir de faire un effort et d’en sortir. Mais qui veut que vous réalisiez le Soi, si vous ne vous ne le voulez pas vous-même ? Si vous préférez restez dans le rêve, restez comme vous êtes.
[…]
- Autre intervenant : Si chacun est destiné à faire un certain travail qu’on est finalement obligé d’accomplir même si on ne le souhaite pas et si on le refuse, y a-t-il encore un libre arbitre ?
- Maharshi : Il est vrai que le travail que nous sommes destinés à accomplir sera accompli. Mais nous sommes libres de ne pas éprouver les joies et les peines, les conséquences agréables ou désagréables de ce travail, en ne nous identifiant pas avec le corps ou avec ce qui effectue le travail. Si vous réalisez votre vraie nature et si vous savez que ce n’est pas vous qui travaillez, vous ne serez plus concerné par les conséquences du travail dont le corps doit s’occuper, selon sa destiné, son karma passé ou le plan divin, appelez-le comme vous voulez. Vous êtes toujours libre et cette liberté est sans limites.
(Rér.
Ramana Maharshi au jour le jour, 3-1-1946 après-midi).
Dans cet extrait il est cité la phrase essentielle d’un Guru :
« TU N’AS RIEN BESOIN DE FAIRE. IL SUFFIT QUE TU RESTES TEL QUE TU ES DANS TON ÉTAT VÉRITABLE ».
Correspond au : « LE ROYAUME DES CIEUX EST EN VOUS » (pour tous et c’est gratuit).
Se traduit par : ÊTRE COUR (sans espace-temps) : DANS L’INSTANT = SOMMEIL SANS SOMMEIL.
La Vraie Demeure du Sans Demeure du Sommeil sans sommeil.
« Dans le sommeil, notre ego est immergé et les organes des sens sont inactifs. L’ego du jnani [le Réalisé, le Libéré] est mort et il ne fait rien de son plein gré ou avec le concept qu’il est celui qui agit. En ce sens, il est dans un état de sommeil. En même temps, il n’est pas inconscient comme dans le sommeil profond, mais pleinement éveillé dans le Soi ; il est donc dans un
état sans sommeil [le scribe de cette page souligne]. Cet état de sommeil sans sommeil, ou de sommeil éveillé, appelez-le comme vous voulez, est
l’état de turiya, le quatrième état du Soi. Sur Lui se déroulent comme sur un écran, les trois états de veille, rêve et sommeil profond, laissant l’écran non affecté ».
Le Maharshi [sage] fait remarquer que Nous cherchons ce qui n’existe pas au lieu de Nous en tenir à ce qui existe. Nous nous préoccupons du futur et du passé [surtout les
Tiqounistes et réparateurs de la
”Chute” et les causes-effets qui parlent de
« Big Bang »] et Nous ne sommes pas conscients de la Vérité du Présent [l’Instant, Ici et Maintenant]. Nous ne connaissons ni le début ni la fin, mais Nous connaissons le milieu. Si Nous trouvons la vérité de Cela, Nous saurons ce qu’est le début et la fin [« Je suis le Soi qui siège dans le Cœur de tous les Êtres ; je suis leur début, leur milieu et leur fin »,
Bhagavad-Gîtâ X,20].
(Ramana Maharshi au jour le jour, 21-11-1945 après-midi).
Le Sommeil sans Sommeil chez Jean de la Croix,
La nuit obscure, chapitre 9, identique à la fin du chapitre 8
« NOUS N’AVONS RIEN ET NOUS POSSÉDONS TOUT » (II Cor. 6,10).
« Une fois qu’elle [l’âme] est ainsi dénuée de tout, elle est vraiment pauvre d’esprit et dépouillée du vieil homme [le
”Vieil Adam”] ; elle peut vivre de cette nouvelle et bienheureuse vie que lui a procuré la nuit obscure ; c’est alors l’état de l’union à Dieu [ou au Soi] ».
LOI DE SUCCION : LE MENTAL CHERCHE TOUJOURS UN ÇA-VOIR AU DEHORS, DONC UN POUR-VOIR ou POUVOIR ! en laissant de côté sa propre Connaissance au Dedans : LA SIMPLICITÉ, LE PLUS DIFFICILE EN APPARENCE.
- M. : Il n’y a pas de plus grand mystère que celui-ci : nous cherchons à atteindre la Réalité alors que nous sommes la Réalité. Nous pensons que quelque chose nous cache notre Réalité et qu’il faut le détruire avant d’obtenir cette même Réalité. C’est ridicule. Un jour viendra où vous rirez vous-même de tous les efforts passés. Et ce qui sera le jour où vous rirez est déjà ici et maintenant.
- Q. : Alors, c’est un grand jeu du « faire semblant » ?
- M. : Oui.
LA GRAND JEU DU
”COMME SI” dans l’entretien 146 du 26-1-1936 du Maharshi. Surtout de nos jours Nous faisons
”COMME SI” Nous étions LA Réalité, Nous PASSONS À CÔTÉ TEL QUE LE VRAI DEVIENT FAUX DÈS QU’IL EST VU ET DONC DÈS QU’IL EST POSSÉDÉ : « Dès que l’encre est séché, nos formules [ou lois] sont fausses » disent les Anciens Chinois de l’École du Dhyâna (contemplation).
Parfois, l’EGO est comparé à une CHENILLE. Avant de quitter une feuille ou un brin d’herbe, elle s’agrippe à une autre feuille ou à un autre brin d’herbe. C’est la MAGIE : LA
BRIXTA en gaulois et sens de INCANTATION, FORMULE MAGIQUE (telle
”La Bête arrive”…) : QUAND UNE MAGIE PARLE TOUTES LES MAGIES PARLENT, et c’est une définition du NOUVEL ORDRE MONDIAL OU DU L(M)OT
”RÉPUBLIQUE” (la quantité, la masse) ; ET QUAND UNE MAGIE SE TAIT TOUTES SE TAISENT. Le monde est donc le GRAND JEU DU FAIRE SEMBLANT : L’ILLUSION DES INFORMATIONS PERPÉTUELLEMENT ENFERMÉES DANS LA CHAÎNE SANS FIN DE CAUSES ET D’EFFETS.
C’EST LE CROQUE POMME D’ÈVE : DISTINGUER : POUR-VOIR et assécher les Eaux Primordiales. Alors que PERCE-VOIR = voir le Trou, et comme dans le Trou il n’y a rien d’autre que le Trou, il n’y a RIEN,
d’où le mode de ”N’ÊTRE PAS” et seulement être en
A-voir : du A privatif et voir : donc en
”N’EST PAS X”, en INSAISISSABLE :
ÊTRE COUR : VASE-VALLÉE-ENCLOS-JARDIN ou Vraie Demeure du Sans-Demeure comme le TAPIS VOLANT.
Tapis-Jardin sont un même Thème : celui du Paradis, LA VRAIE DEMEURE DU SANS DEMEURE ou
« LE ROYAUME DES CIEUX EST EN VOUS ».
Ce Jardin n’est nullement le sens actuel modèle
”propriété privée” du MOI-INDIVIDUEL égoïste et
”droit d’auteur”, ce Jardin exprime LA FÉLICITÉ NATURELLE : JARDIN-TAPIS-VASE-VALLÉE =
L’ESSENCE, de la Félicité.
JARDIN [GART] - [OR] – [ORT] – [HORT] : JARDIN, VERGER.
L’équilibre par ses 4 côtés, et c’est aussi le Jardin/Terre.
Lieu en partie clos où l’on apprivoise les plantes.
Lieu de sérénité et de recherche.
Sorte de petit PARADIS :
Le Jardin intérieur a besoin d’Eaux Le point d’O (du ”Un Point c’est TOUT”)
Le Jardin Russe avec une allée de sable
Le Jardin de Curé avec son potager
Le Jardin du Moyen Âge : potager, fruité, simples, fleurs
Le Jardin japonais non géométrique
Le Jardin Ouvrier : potager et passe temps
Les pommes du Jardin des Hespérides : celui qui en mange n’a plus faim, ni soif, ni douleurs, ni maladies ; et ces POMMES poussent tout le temps [MIRAVILOS].
L’HORTICULTURE est plus ancienne que l’AGRICULTURE.
L’Horticulteur entretient une relation amicale avec la plante, reconnue comme un être vivant.
Le SATAM du Jardin d’Eden a organisé le Jardin et a engendré le CHAOS ADMINISTRATIF OU DE LOI DE SUCCION : LE PLOMB-PESANTEUR….
« Il n’y a qu’un seul état, celui de la conscience, ou existence. « Les trois états de veille, rêve et sommeil profond ne peuvent pas être réels, car ils ne font qu’apparaître et disparaître. Le Réel existe toujours. Le ‘Je’, ou existence, qui seul persiste dans les trois états, est réel. Comme les trois états ne sont pas réels, on ne peut pas dire qu’ils aient tel ou tel degré de réalité. En gros, Nous pouvons dire ceci : l’existence, ou la conscience, est a seule réalité. Conscience plus veille, Nous appelons cela : veille [proche de
”ville”]. Conscience plus sommeil profond, Nous appelons cela
”sommeil profond”. Conscience plus rêve, Nous appelons cela
”rêve”. La conscience est l’écran sur lequel défilent toutes les images. L’écran est réel, les images sont simplement des ombres à sa surface [Hollywood, Hollywood….] En raison de la vieille habitude de prendre les trois états pour réels, Nous appelons l’état de pure conscience
”quatrième état” [Turîya]. Cependant ce quatrième état n’existe pas, il n’y a qu’un seul état. Ce prétendu quatrième état est décrit dans un vers de
Thâyumânavar comme sommeil éveillé ou sommeil en veille - ce qui veut dire endormi à l’égard du monde et éveillé au Soi ».
- Mais pourquoi ces trois états doivent-ils apparaître et disparaître dans l’état réel ou sur l’écran du Soi ?
- Qui pose cette question ? Est-ce le Soi qui dit que ces états apparaissent et disparaissent ?
C’est celui qui voit qui dit cela [donc LE POUR-VOIR, L’EGO].
”Celui qui voit” et
”ce qui est vu” constituent ensemble le mental. Demandez-vous si le mental existe ; alors il se fondra dans le Soi et il n’y aura plus ni
”celui qui voit” ni
”ce qui est vu” [évidemment c’est contre l’aliénation de l’idolâtrie marchande et marchandises]. La vraie réponse à votre question est :
”Les trois états n’apparaissent ni ne disparaissent”. Le Soi demeure tel qu’Il a toujours été. Les trois états douent leur existence à la non investigation [
avichâra], et l’investigation [comparable à l’Alchimie :
”Or-donné”], elle, met fin à leur existence. On a beau expliquer cela maintes fois, pour que cela devienne clair il faut réaliser le Soi [travailler l’Athanor]. On s’étonnera alors comment on a pu rester aveugle aussi longtemps à l’existence unique et évidente.
Comme pour le temps, il faut une personne pour le voir. Ce temps, ou ce monde, ne peut donc pas exister indépendamment de celui qui le voit.
- Quelle est la différence entre le mental et le Soi ?
- Il n’y a pas de différence. Le mental tourné vers l’intérieur est le Soi ; tourné vers l’extérieur, il devient l’ego et le monde. Nous donnons des noms multiples au coton transformé en vêtements. De même l’or transformé en bijoux. Mais tous ces vêtements sont en coton, tous ces bijoux sont en or.
L’Un est réel, le multiple n’est que noms et formes. Le mental n’existe pas en dehors du Soi [ainsi on ne ”sort” pas de l’Univers pour le ”voir” et paradoxe de la Réalisation (1)], c’est-à-dire QU’IL N’A PAS D’EXISTENCE INDÉPENDANTE [COMME TANT À LE FAIRE CROIRE LA MODE DE LA RAISON LAÏCITÉ INSTITUÉE EN FRANCE AU 18È SIÈCLE PAR LES LOUPIOTES (les riches perruques poudrées qui se croyaient
”philosophes” en leurs
”lumières”).
Le Soi existe SANS LE MENTAL, MAIS LE MENTAL N’EXISTE JAMAIS SANS LE SOI [d’où l’escroquerie de la soi-disante séparation du spirituel et du temporel par la laïcité destinée à amplifier la consommation-consommateur-mental par la
”liberté de pensées”, soit amplifier la racine du mal par la saisie ou vulgaire loi de succion telle la consommation aliénante d’objets-opinions du DEHORS] ».
(Ramana Maharshi au jour le jour, 11-1-1946 après-midi).
Notes.
1. LA PEUR N’EST QU’UN CONCEPT (surtout celui de
”mourir”).
Suite à une prise de conscience vers l’âge de 7 ans, dans la cour de récréation étroite de l’école primaire de la rue
Ampère à Paris. Dans cette cour, en attendant dans la file pour rentrer dans la classe en préfabriquée de Monsieur Rose (période du
baby boom à 40 gosses par classe), le scribe de cette page se voyait AVANT sa venue sur Terre : DANS LE NOIR DE L’ESPACE (il ne pouvait pas y voir une étoile puisque l’étoile, ce devait probablement être lui-même… selon que
”le mental ne peut pas chercher le mental” [Ramana Maharshi 238, 20-7-1936).
Le temps étant un concept du mental comme l’exprime par exemple Ramana Maharshi à l’entretien 462 : « Qu’est-ce que le temps ? Ce n’est qu’un concept ».
La vie en la croyance au corps s’arrête ou le mouvement, du spatio-temporel s’arrête. Comme ce spatio-temporel EST EN NOUS, le mouvement ou temps n’existe plus, ce qui engendre une définition du mot
”éternel”, soit L’ÉTAT NATUREL PERMANENT : LE NOIR DU SAINT CHAOS. RÉALISONS-NOUS LES IMPLICATIONS DE CELA ? SURTOUT LES TIKKOUNOLAMISTES RABBINIQUES ?
Le mot
« espace » ne peut que renvoyez du « noir »,
sans étoiles visibles. Il se trouve d’ailleurs que
George Adamski a décrit cela dans son livre
Inside The Spaceships (À l’intérieur des vaisseaux de l’espace, 1955 et 1979 pour la traduction).
Bizarrement vers l’âge des 7 ans du scribe, le 20 novembre 1952 Adamski et plusieurs de ses amis alors dans le désert du Colorado près de la ville de Desert Center en Californie, aperçurent un grand objet en forme de sous-marin planant dans le ciel.
Par une nuit profonde.
« Cette nuit que nous appelons contemplation produit deux sortes de ténèbres ou de purification chez les spirituels, selon les deux parties de l’homme, la sensitive et la spirituelle. C’est ainsi que la première nuit ou purification sera sensitive, si elle purifie ou dépouille l’âme dans sa partie sensitive qu’elle accommode à la partie spirituelle. La seconde nuit ou purification sera spirituelle, si elle purifie et dépouille l’âme dans sa partie spirituelle en la préparant et disposant à l’union d’Amour avec Dieu [ou le Soi]. La première est commune et elle se produite chez une foule de commençants dont nous allons nous occuper tout d’abord. La nuit spirituelle est le partage du petit nombre
(a), c’est-à-dire de ceux qui sont déjà avancés dans la vertu, et nous en reparlerons en second lieu.
La première nuit ou purification est amère et terrible pour les sens, comme nous allons le voir sous peu. La seconde est incomparablement plus horrible et épouvantable pour le mental, comme nous le dirons aussi ». (Jean de la Croix,
La nuit obscure).
a. « Les instructions spirituelles diffèrent selon le tempérament des individus et leur maturité spirituelle. Il n’est pas possible d’instruire
en masse ». (Ramana Maharshi, entretien 107 du 29-11-1935).