« Ces perceptions [du monde et de ses phénomènes] proviennent de l’identification de l’ego avec le corps physique. Lorsque l’ego s’identifie avec le corps subtil, comme dans le rêve, les perceptions sont également subtiles. Mais dans le sommeil profond, il n’y a aucune perception. Peut-on dire pour autant que l’ego ne s’y trouve pas ? Pour avoir conservé le souvenir d’avoir dormi, il faut bien que l’ego ait existé. Qui est-ce qui a dormi ? Vous ne vous êtes pas dit durant votre sommeil que vous dormiez. Vous le dites maintenant, une fois réveillé.
L’ego est donc le même durant l’état de veille, de rêve et de sommeil profond. Trouvez la Réalité sous-jacente à ces trois états. C’est là la véritable Réalité. Dans cet état, il n’y a plus que
ÊTRE, il n’y a plus
« toi », ni
« moi », ni
« lui » ; plus de présent, ni de passé ni de futur. Cet état est au-delà du temps et de l’espace, au-delà de toute expression.
Il est toujours là ».
(
Ramana Maharshi, entretien 17 du 24-1-1935).
Ce monde divisé de plus en plus entre FABRICANTS et FABRIQUÉS : VOILÀ CE QU’EST LE NOUVEL ORDRE MONDIAL AMÉRICANO-SIONISTE et sa langue mondial l’anglais-business.
Donc ce monde est divisé avec en haut les
”entomologistes” ou BÉHAVIORISTES qui PENSENT les masses du bas : les insectes, les troupeaux, comme s’ils étaient ÉTRANGERS à l’Univers, ou ÉTRANGERS À CE QU’ILS OBSERVENT ET VEULENT CONTRÔLER. Ils voient les masses comme si c’étaient des insectes : ils sont tentés par l’acquisition de technologies et à coups d’I.A. d’un UTILITARISME qui leur permettra de POSSÉDER L’OBJET DE LEURS ÉTUDES, DONC LES HUMAINS, POUR LES MANIPULER, LES FORMATER SELON LEUR
”SCIENCE” QUI N’EST QU’UNE FANTAISIE DE JEUX D’OPINIONS QUI SE PRÉTEND
”VÉRITÉ”. Attitude mentale du monothéisme unilatéral républicain et même attitude mentale du communisme de l’URSS.
Ce n’est pas nouveau et peut remonter au début du Néolithique avec le rêve de certains d’un
”Royaume universel”.
Qui dit éducation dit dressage, fabrication dans un moule, une matrice. Et cette séparation nette et brutale entre fabricants (quelques-uns et à la limite un seul) et fabriqués (des milliards, la multitude) n'a jamais été aussi nette qu’à ce hui et surtout depuis 1945.
Il y a un niveau de perception où fusionnent le sujet et l'objet, c'est la fusion de l'âme dans le Divin, centre de toutes choses existantes sans lequel rien ne serait, comme la circonférence ne serait pas sans son centre.
Quand la fusion est réalisé ou que le Soi est réalisé, on ne peut plus parler de croyance ni de foi, mais de CON-NAISSANCE par CO-naturalité dans la LA
COÏNCIDENTIA OPPOSITORUM(1). Sans le CENTRE qui n’est rien ou qui n’est nulle part, il n’y aurait rien, il n’y aurait aucune Circonférence. Ainsi en est-il de ce que certains peuples appellent
”Dieu”. Le Centre ou Dieu n’est pas un ex-istant
(2) : « Je suis ce JE-SUIS »
« Cette rencontre avec le centre de tout existant, en tant qu'événement vécu et senti, ne peut en aucune façon être confondue avec le sentiment des psychologues et des romanciers. Votre expression
« sentiment océanique », qu'elle soit de vous ou empruntée à Freud, me convient parfaitement. C'est le vertige de l'in-fini, du tout de l'existant virtuellement connaissable en son tout. C'est une connaissance inépuisable parce qu'elle se réalise par la projection d'un rayon qui joint le Tout-Rien (Je suis ce JE-SUIS) à la circonférence de l'existant, comme le rayon d'un projecteur qui explore l'horizon. Dieu seul peut voir en simultanéité tout l'horizon du créé sans avoir besoin de faire succéder dans sa vision chaque point du temps et chaque point de l'espace, l'un après l'autre. Sa connaissance n'est pas celle d'un projecteur tournant mais celle d'un soleil qui éclaire en toutes directions dans l'instantanéité, hors du temps. Le mystique, le « perdu en Dieu», ne peut incarner dans l'expression verbale que ce que voit le projecteur tournant, instant après instant
(3). Il n'est pas Dieu mais il participe de son infaillibilité. Le dogme de l'infaillibilité du Pape ne signifie pas autre chose. La prétention à l’infaillibilité de tout parti politique, qui atteint son paroxysme démentiel dans le parti communiste n'est qu'une singerie de l'infaillibilité de l'Église. Ce sont des
« ismes », des systèmes logiques clos sur eux-mêmes. Chacun se prétend l'incarnation dans le groupe d'une vision juste et correcte de l'Universalité des choses. Chacun prétend posséder la clé de l'universalité qui est en tout homme. Toutes les idéologies politiques sont des masques pour le besoin d'absolu, de religion. L'ennui, c'est qu'il ne peut y avoir plusieurs universalités. et que la lutte entre les pseudo-universalités est cruelle, impitoyable, meurtrière et sanglante. Les ismes, quand ils s'emparent des foules, sont des folies collectives, y compris le catholicisme, la catholicité reste à faire, elle n'est jusqu'à présent qu'à l'état potentiel.
Un chef d'État, un scientifique, qui reconnaît la possibilité au moins virtuelle, pour tout homme, d'établir le contact avec ce centre qu'on appelle Dieu, un centre dont aucun individu ne dispose, ne sera pas tenté de posséder et de disposer à son gré du psychisme des hommes. A moins qu'il ne soit un démoniaque ». (Jean Coulonval,
Synthèse et Temps Nouveaux, lettre 34 à
Arthur Kœstler, le 22-4-1975).
« L’Univers entier est plein de vie. Vous dites que la pierre est inconsciente. C’est votre propre conscience qui parle d’inconscience
(4). Lorsqu’une personne cherche un objet dans une pièce sombre, elle allume une lampe pour le trouver. La lumière est utile pour détecter la présence ou l’absence de l’objet recherché. De même, la conscience est nécessaire pour déterminer si un objet est conscient ou non. En revanche, si un homme se tient dans une pièce sombre, il n’est pas nécessaire de prendre une lampe pour le trouver. On l’appelle et il répond. Il n’a pas besoin d’allumer une lampe pour prouver sa présence. La conscience brille donc d’elle-même.
Vous dites maintenant que vous étiez inconscient dans le sommeil et que vous êtes conscient de vous-même à l’état de veille. Quelle est la Réalité ? La Réalité doit être continue et éternelle. Ni l’inconscience dans le sommeil ni la conscience de soi-même dans le présent n’est la Réalité. Mais vous admettez votre existence dans les deux états. L’Être pur est la Réalité. Les autres états ne sont que des adjonctions. L’état pur ne peut être que conscience. Autrement, vous ne pourriez pas dire que vous existez. Donc, la conscience est la Réalité. Quand cette conscience est associée à des
upâdhi (adjonctions limitantes), vous parlez de conscience de soi, d’inconscience, de subconscience, de supra-conscience, de conscience humaine, de conscience de chien, de conscience d’arbre et ainsi de suite. Le facteur inaltérable et commun à tous ces aspects est la conscience.
En conséquence, la pierre est aussi inconsciente que vous l’êtes en sommeil profond. Cela veut-il dire qu’elle est totalement dépourvue de conscience ?
- Q. : Mais une conscience de chien est différente de ma conscience. Je ne peux tout de même pas lire la Bible à un chien. De même, l’arbre ne se déplace pas, tandis que je me déplace et agis.
- M. : Appelez un arbre un homme immobile, et appelez un homme un arbre qui se déplace.
(Ramana Maharshi, entretien 591 du 14-12-1938).
« Et un jour, le grand « Je » avec une majuscule, s'est révélé. Je l'ai vu par-delà le temps de l'Histoire, des accidents, des contingences; par-delà les mots, les couleurs et les sons, les plaisirs et les peines. Le grand « Je » qui dit « Je suis celui qui suis » [Je suis ce JE-SUIS].
Il se découvrait comme la pointe ultime au sommet de moi-même, le centre sans lequel je ne serais pas, comme un angle n'est pas si deux droites ne se joignent en un sommet, comme la circonférence ou la sphère ne seraient pas sans le centre. Ce centre, ce sommet, n'ex-iste pas; il lui suffit d'être et, sans lui, il n'y a pas d'existant. Il est tout entier mon « je » comme il est tout entier le « je » de chaque humain, comme tous les rayons sont issus d'un même centre. C'est lui qui fonde la « Personne ».
Ce « Je » m'a enseigné ma genèse à partir de lui-même.
Je porte en moi, en mon noyau, l'essence de tout ce qu'il a créé, et ce noyau est le même pour tous les humains. En lui, le « Un » et l''« Infini » sont une même chose [Rien dans le Tout et tout dans le Rien]. L'essence de la création totale, toute l'échelle de ce qui « est », et celle de l'individu qui est moi, c'est la même.
Le problème de la con-formité de la chair historique à ce squelette-essence est le même pour mon Je-individu que pour le Je-humanité globale, dans l'instant présent comme dans la totalité historique. Et la mort de chaque individu est une eschatologie au même titre que l'Apocalypse de l'humanité totale que nous annonce saint Jean. Toute mort est métaphysique et toute mort est glorification quand elle est vraie [au sens du SURFEU], quand la métamorphose de chrysalide en papillon est réussie.
L'Église nous dit qu'un seul homme l'a réussie, que cette réussite était assurée dès sa naissance dans le temps historique, parce qu'il a été parachuté dans l'Histoire, qu'il n'avait donc pas hérité de la difformité que les accidents historiques avaient imprimée à la chair sensible, à la chair vécue, autour du squelette des essences.
Cet homme est le « Je » de tout individu, de toute l'humanité, de l'Histoire. Il est
« synthèse ». C'est en lui et par lui que toute chair se guérit [LE CHRIST GÉNÉRIQUE le Soi].
La vie sensible, la vie historique, est à l'essence ce que la chair est au squelette. La chair pourrit, les os restent. Les os métaphysiques sont les mêmes pour tout le monde. Dieu n'a créé qu'un monde. Mais la chair sensible est indéfiniment diverse en chaque homme. Selon la chair, tout homme est un singulier. Il n'y a pas deux humains qui aient vécu les mêmes choses et les aient senties de la même façon. Il y a seulement des groupes, des nébuleuses statistiques qu'on appelle races, peuples, patries, ensembles culturels, sociaux; qui ont des façons dominantes de sentir les mêmes choses et les mêmes événements.
Ces effets statistiques, on a voulu les fixer, les stabiliser dans des systèmes intellectuels et des groupements qu'on appelle des
« partis » ; et de chacune de ces dominantes, il s'est toujours trouvé quelqu'un pour en tirer une philosophie, c'est-à-dire une tentative d'en exprimer le germe, le noyau qui en serait l'ossature. De la chose sentie, on a voulu conclure au germe, par imitation de la démarche de la science de la matière, où les lois découvertes s'unifient en s'agglutinant, où finalement, mécanique, physique et chimie se sont soudées.
Par un processus historiquement parallèle à l'agglutination des sciences, les philosophies pondues par ces nébuleuses sociales et historiques, que j'appellerai,
« opinions », ont tendu à s'agglutiner en une seule. Il s'est trouvé un Monsieur Hegel qui a prétendu exprimer la synthèse des philosophies. Après lui, il ne devait plus y avoir de progrès possible en philosophie.
[…]
J'ai connu ce sentiment océanique où le Je personnel est identique au Je de l'humanité totale, où l'on vit l'identité de l'être individuel et de l'être global, où se dissout l'antagonisme de l'individuel et du collectif dans le creuset de l'identité ontologique. On n'a pas à y sacrifier son Je à la pérennité du collectif. On n'a pas à y nier le collectif pour affirmer son ‘je’ à soi. C'est peut-être en ce lieu que se réalise ce que l'Église appelle la Communion des Saints.
Si tous les humains pouvaient vivre, ne fût-ce qu'un instant, un tel état, alors le mot
« démocratie » ne serait plus un vain mot, un masque sur les oligarchies qui règnent sur les Partis et, à la limite, la dictature et l’infaillibilité d'un Numéro 1, singerie de l'infaillibilité papale. Car un tel état qui, apparemment, est fugitif est en réalité impérissable, parce qu'il se vit dans une forme de temps autre que le temps de l'horloge, le temps de l'Histoire. C'est un temps de l'Esprit où l'oubli n'existe pas parce qu'il est Éternité, et on en perçoit des éclairs.
Ce qui est en jeu, c'est le concept même de
« Parti », du général qui prend le masque de l'universel par une singerie qui atteint s'a perfection dans le Numéro 1 ». (Jean Coulonval,
Synthèse et Temps Nouveaux, lettre 31 à Aimé Michel le 10-9-1974).
Ce monde divisé de plus en plus entre FABRICANTS et FABRIQUÉS.
Les fabricants : la chefferie des grandes entreprises et financiers des Blackrock etc., tous fabricants des
”ismes” ou systèmes pour y formater les fabriqués, les milliards de Terriens.
Les Blackrock Bill Gates, Elon Musk, Jeff Bezos, Bernard Arnault, Warren Buffett, etc., et leur chefferie étatique cherchent tous une construction logique pour se sécuriser eux-mêmes, une système pensée et de vie qui sera vrai par ce qu’il postule et faux parce ce qu’il nie parce Nous sommes plus que jamais dans la dualité sujet-objet, bien-mal ; ce qui fait que leur système du
”Camp du Bien” est nécessairement sectaire, non par d’intention conscient mais par nature. ILS SONT IGNORANTS parce que leurs visions n’ont pas été réalisées à partir des Essences
(5), ce qui implique un RENVERSEMENT : NON PLUS CHERCHER À RÉPONDRE AUX ÉNIGMES DU SPHINX, DEVINER AU TRAVERS DU RIDEAU, DU MASQUE DU SPATIO-TEMPOREL DE L’IDENTIFICATION AU CORPS CE QUE SONT LES ESSENCES(5), MAIS PERCE-VOIR LES ACCIDENTS OU PHÉNOMÈNES DU SPATIO-TEMPOREL À LA LUMIÈRE DES ESSENCES.
Depuis le tout connecté, ce renversement se prétend une INITIATION POUR TOUS : DEVENIR TOUS LE SPHINX, COMME EN 1789 LES CITOYENS DEVENAIENT TOUS LE ROI ; NON PLUS DEVORER CEUX QUI NE SAVENT PAS RÉPONDRE, MAIS LES SAUVER DE LEUR IGNORANCE. Pour renverser les rôles, il y a la TRAVERSÉE, LE GATE GATE, MAIS À CE HUI DE SAISIE, DE POSSESSION PLUS QUE JAMAIS EN BOULIMIE DE SAVOIR (ÇA-VOIR) NE POURRA JAMAIS AIDER. CAR CETTE BOULIMIE APPUYÉ SUR LES BÉQUILLES DE L’INDUSTRIE INFORMATIQUE DU CAPITALISME DONT SON I.A. NE PEUT QU’AMPLIFIER L’OPINION :
SE FAIRE TOUTE IDÉE DE L’ABSOLU À PARTIR DES ACCIDENTS DU SPATIO-TEMPOREL. L’OPINION EST VÉCUE COMME UN SAVOIR POSSÉDÉ comme on possède un smartphone ou un chien.
L’opinion est le contraire du GATE GATE car elle est close sur elle-même, imperméable à ce qui n’est pas elle (Tout ce qui n’est pas avec nous est contre nous…..) Évidemment l’opinion fait le jeu du Nouvel Ordre Mondial parce que les Masses aiment leur prison, leur petite sécurité leur GATE GATE, l’incertitude leur fait tant peur dans ce monde où tout est désormais numérisé, coagulé, fixé, et
”Circulez ya plus rien à voir !”.
« Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait ». (Romains 12,2).
« Le Royaume des Cieux est au dedans de vous ».
LES FABRICANTS ET LES FABRIQUÉE : l’Europe et maintenant le monde entier est CONTAMINÉ PAR LA LANGUE ANGLAISE de l’américanisme qui commence sa führer (le chef du : ”Ce qui est bon pour Nous est bon pour vous”) surtout après 1945 :
« L'américanisme aussi bien que le communisme [chinois, de l’URSS, de Castro, etc.] ne peuvent conduire qu'à une basse uniformité, à un « général » vraiment général, baptisé
« universel », non pas à une polyphonie mais à un solo de tambour. Cela précisément parce que l'un et l'autre prennent pour critères de valeur de leur civilisation des signes purement matériels [
l’identification au corps], et comme moyens de persuasion politique des procédés qui visent uniquement le psychologique et les appétits sensibles, c'est-à-dire la part de l'âme la plus excentrique, celle qui a le plus tendance à refuser, à refouler tout ce qui, dans le vrai sens, a vraiment valeur universelle. Car l'Universel est de l'Esprit, le général est de la terre.
Cette confusion entre le général (total quantitatif) et l'universel (unité dans la vision métaphysique et qualitative) est commune, bien que sous des formes différentes, au communisme et à l'américanisme. Le communisme identifie l'Esprit au psychologique et veut l'uniformisation des façons de vivre et de sentir. L'américanisme réduit la civilisation au seul aspect scientifique, technique et économique [l’utilitarisme anglo-saxon et du protestantisme]. Il ne nie pas officiellement l'Esprit mais le noie dans un flot de jouissances matérielles uniformément imposées à tous par l'American way of life, et aboutit également à l'uniformité psychologique et à l'étouffement de l'Esprit. L'un et l'autre peuvent résoudre les tensions et antagonismes du corps social, mais en réduisant l'homme à sa seule dimension psychologique et physique.
Cependant, cet abaissement produit des résultats différents. L'américanisme unifie le pathos de classe dans le culte généralisé de la technique et l'identification des besoins de consommation imposée par la technique publicitaire, mais il abandonne les choses de l'esprit au dévergondage religieux des sectes. Le communisme, au contraire, parce que centré sur une conception bien définie de l'homme, si fausse qu'elle soit, tend à substituer aux classes, lesquelles se définissent par des critères économiques, une autre classification selon les critères d'une pseudo-spiritualité qui engendre des pseudo-castes : celles des paysans, des ouvriers, des fonctionnaires, des politiques. Castes ouvertes, en principe, n'étant pas légitimées par la naissance, mais d'autant plus réelles qu'elles se définissent par un certain degré d'accès aux mystères dogmatiques d'une pseudo-spiritualité ».
(Jean Coulonval, Synthèse et Temps Nouveaux, essentiel texte 1 de 1960, extrait).
PURITANISME YANKEE de la civilisation du tout numérisé, du tout vérité et du ”circulez ya plus rien à voir : CONSOMMEZ !”(6) : si un anglo-saxon découvre que Louis 14 était pédophile, la France devra alors détruire le château de Versailles, puisqu’on déboulonne bien une statue de l’Abbé Pierre et on débaptise tout ce qu’il a construit…..
Eau(x) primordiales la Materia Prima Prakriti : « Car enfin, bien que ténébreuse, c’est de l’eau, et voilà pourquoi elle rafraîchit et fortifie l’âme dans ce qui lui convient le mieux, quoique ce soit dans les ténèbres et les angoisses ». (Jean de la Croix, La nuit obscure, chapitre 16).
Seuls les êtres livrés au GATE GATE peuvent déchirer le rideau et entrer dans le mystère de l’EAU et de son contraire le FEU (le Solve et Coagule). La ”Fixation Cavalante”.
Notes.
1.
LE TRAIT D’UNION OU LA COÏNCIDENTIA OPPOSITORUM (Union des Contraires) et autre nom de la Réalisation du Soi ou de la non-dualité,
la seule issue possible, aussi bien au spiritualisme dialectique qu’au matérialisme dialectique. Non plus la triade à la Hegel : thèse-antithèse-synthèse, qui n’est qu’une construction mentale en chaine sans fin de causes et d’effets :
« La seule chose permanente est la Réalité ; et cela est le Soi. Vous dites : « Je suis », « Je suis en train de marcher », « Je suis en train de parler, de travailler, etc. ». Ajoutez un trait d’union à « Je suis » chaque fois, et cela devient
« JE-SUIS ». Cela est la Réalité permanente et fondamentale. Cette vérité fut enseignée par Dieu à Moïse quand Il lui dit « Je suis ce JE-SUIS ». « Sois tranquille et sache que JE-SUIS Dieu ». Donc « JE-SUIS » est Dieu.
Vous savez que vous êtes. Vous ne pouvez nier votre existence à aucun moment. Car pour nier votre existence, il faut que vous existiez. C’est cela (la pure Existence) que l’on entend par un mental tranquille. Le mental est la faculté d’extériorisation de l’individu. S’il est tourné vers l’intérieur, il devient peu à peu tranquille. C’est alors que seul prévaut le « JE-SUIS ». « JE-SUIS » est toute la Vérité ». (Ramana Maharshi, entretien 503 du 17-8-1938).
2. Ex-istant : « La vision globale, la synthèse de tout l'existant (Étant compris que Dieu est « Je suis celui qui suis » (ou ”Je suis ce JE-SUIS”), et donc n'ex-iste pas à proprement parler [mode du NI-ÊTRE/NI NON-ÊTRE]), parce qu'il est hors de sa Création. Ce qu'on appelle l'Être n'est que l'ex-istant ».
« Le principe du tour, c'est déplacer un outil coupant sur une pièce qui tourne. Résultat : des copeaux. N'existerait-il rien au monde, pas même la Création, que ce principe serait, essence éternelle du tour. Mais ce qui ne serait pas, c'est le tour concret [COAGULÉ ou DANS L’ESPACE-TEMPS], et on peut en réaliser une infinité de modèles à partir du principe : C'est l'existant. Un tour ne peut engendrer son principe, ni aucune autre machine. La recherche, le bricolage, peuvent éveiller l'idée d'un principe, elles ne le créent pas…. »
(Jean Coulonval,
Synthèse et Temps Nouveaux, lettres 8 et 36).
L’EX-ISTANT devrait signifier par essence le « N’EST PAS X », le GATE GATE… la BALANCE du FIXE ET VOLATIL ou SOLVE-COAGULE, la devise Alchimique = « Aller vers l’obscur et l’inconnu par ce qui est plus Obscur et Inconnu encore », à l’identique de la NUIT OBSCURE de Jean de la Croix :
« Aussi l’espérance en Dieu seul dispose-t-elle d’une manière d’autant plus pure la mémoire à s’unir à Dieu, qu’elle la laisse dans un VIDE PLUS PROFOND ». (Chapitre XXI).
FLÉAU = LE Soi, le TAO ou LA TEINTURE, LE FLÉAU UNISSANT non seulement les deux plateaux de la BALANCE, mais aussi évidemment SOUFRE et MERCURE. Plateaux de la Balance ou Soufre et Mercure sont COMPLÉMENTAIRES, jamais antagonistes comme le Droite-Gauche de la république de 1789 à ces jours de 2024.
L’EX-ISTANT = LA LIBERTÉ EST INCONCEVABLE ICI-BAS parce qu’il faut y introduire LA POMME ET ÈVE…….
LIBERTÉ = LES HAUTS LIEUX……. LA TRÔNE DU CIEL DE LA CUVETTE DES WC ÉQUIVALENT DE LA VACHE DU CIEL en Égypte ancienne : AL ou EL le Grand Réservoir ou la
”Vache du Ciel”, KEMIT LA TERRE NOIRE COMME LA VIERGE NOIRE ET SON ENFANT le Grand Réservoir de toutes choses : Homère voit l’océan noir. La Vierge Noire et des grandes Déesses-Mères sont souvent noires. L’Art noir est celui d’Osiris ressuscité par sa sœur Isis…
3. LE TORE : LA NUIT OBSCURE DE JEAN DE LA CROIX, LE GATE GATE, LE SEIGNEUR RÉSIDE DANS L’ÎLE VERTE (la Couleur spirituelle liturgique de l’Islam, la Couleur Shî’ite).
«
L’île de Maât » ou Temple d’Abydos AU CENTRE DE LA MER DE BLANCHEUR DE L’INSTANT.
LE CENTRUM CENTRI N’EST AUTRE QUE
« LE CHRIST DE TON ÊTRE », TON CHRIST LA COULEUR NOIRE DERRIÈRE LA COULEUR BLANCHE ; LA LUMIÈRE NOIRE EN PARALLÈLE, DANS LE TORE, À CELLE, DANS LE TORE, DU BLANC DE L’INSTANT, LE
CENTRUM CENTRI, LE MYSTÈRE DES MYSTÈRES OU LA NUIT OBSCURE DU GATE GATE, L’INSAISISSABLE, COMME DIEU, COMME CE QUI EST CACHÉ :
« LE MOHAMMAD DE TON ÊTRE » QUI A LA COULEUR VERTE SOMBRE DES EAUX PRIMORDIALES (comparable en Égypte ancienne à la
‘Grande Verte’, la Mer Méditerranée).
4. Sous le ciel, vrai et faux
Ne sont jamais déterminés une fois pour toutes.
De par le monde, chacun décrète vrai ce qu’il tient pour vrai
Et faux ce qu’il tient pour faux.
Ce qui est appelé vrai et faux est différent pour chacun ;
Et tous, sûrs d’être dans le vrai, de réfuter les autres.
On peut donc en inférer que
Ce que j’agrée en mon fort intérieur
L’est avant même d’avoir été trouvé vrai
Et que ce qui rebute mon cœur
Le fait avant même d’avoir été trouvé faux.
La recherche du vrai
N’est donc pas recherche des principes naturels du Tao
Mais recherche de ce qui m’agrée en mon for intérieur,
Et rejeter le faux
N’est pas empêcher le mal de se propager,
Mais rejeter ce qui rebute le cœur.
Ce qui me rebute,
Est-ce pour autant que d’autres ne l’agréent pas ;
Et ce qui m’agrée à moi,
Peut être tenu, communément, pour faux.
Le caractère vrai inhérent à la vérité Suprême
Fait qu’elle n’a rien de faux ;
Et le caractère faux inhérent à la fausseté Suprême
Fait qu’elle n’a rien de vrai :
C’est là le vrai et le faux authentique.
Si donc ce qui est vrai pour les uns est faux pour les autres
Et que ce qui est faux pour les premiers est vrai pour les seconds,
On dira que c’est vrai d’un côté et faux de l’autre.
Cela c’est le vrai et le faux pour un recoin de l’Univers.
à un autre niveau, il y a le vrai et le faux
Pour l’immensité des Espaces et des Temps.
Nous avons tendance à choisir ce que nous jugeons vrai
Pour nous y tenir,
Ou bien à prendre ce que nous jugeons faux
Pour le rejeter.
Mais nous ignorons ce que notre siècle appelle vrai et faux
Comment savoir qui est dans le vrai, qui est dans le faux.
(
Les grands traités du Huainan zi, époque des Han, 206 av. J.C. - 220 ap. J.C.)
5.
PIQUE, POINTE = ALLER AU PIEU : SE RELAXER, ÊTRE DANS DES POMPES.
Le Pieu est évidemment LA CHAISE D’ISIS (genre celle des montagnards auvergnats du 19è siècle avec son pied unique (en forme de T) qui s’enfonce en terre quand le paysan s’apprête à traire sa vache. Là on est dans le Thème de l’Aiguille, du Pieu, du Point Focal…)
ESSENCE = LE KYKLOS : SURFEU OU VÉRITABLE ÉTAT D’ÊTRE : la nature des choses consiste en les choses et en elles seules (MAÂT) : LEUR ESSENCE) ; avoir le
chic, POINTE, TROU, ou avoir la transparence, la facilité, la liberté, être en harmonie avec ce qu’il convient. Bref,
chic renvoie à l’Amour, à la Gratuité, à la Félicité naturelle, au Soi. Le français du Moyen-Âge dit :
chiche : 1175, du bas grec
kikkon, au figuré :
un rien.
Chiche : avare, le fait d’être
chiche ; un
chiche-face était un homme maigre et avare. Un
chicot est une pointe. Son radical est en catalan
xix, qui se prononce
”tchiche”, en auvergnat
”tches” ou
”tchet”, et répond au vieux français
mie ou rien. De là l’espagnole
chiquito (petit) ; l’auvergnat
chétit et le français
chiche ; en grec
kyklos (pépin).
TROU OU NUIT OBSCURE de Jean de la Croix : « Aussi l’espérance en Dieu seul dispose-t-elle d’une manière d’autant plus pure la mémoire à s’unir à Dieu, qu’elle la laisse dans un VIDE PLUS PROFOND ». (Chapitre XXI). C’est le TROU, le GATE GATE.
Jean Coulonval dans
Synthèse et Temps Nouveaux, lettre n°47, au
Père Brückberger en janvier 1978 : « C’est que je veux bien fabriquer, ce que j’ai fait toute ma vie. MaiS je ne veux pas être
« fabriqué ».
Je veux être soumis aux Essences mais non aux accidents [le
”mieux”, la tiqounerie].
C’EST CELA LA LIBERTÉ ». Coulonval ajoute la citation de Saint Thomas : Rien ne vient à l’intellect que par les sens. SAUF CE QUI VIENT DIRECTEMENT DE L’ESPRIT [Lumière de l’Essence dans la Taoïcité] ». Tronquer cette citation, c’est condamner l’intellect à ne se fier qu’aux perceptions qui lui viennent de la Terre (influences telluriques, ou éducatives, ou scolaires), c’est-à-dire, en langage brutal et concret, c’est condamner la religion [le spirituel] à n’être qu’une
« opinion » parmi d’autres ». Fondamental ce qu’écrit Jean Coulonval.
6. Selon les Schwab-Harari :
”Vous ne posséderez rien et vous serez heureux”.