Ecrit par Sechy,
le 28-09-2024 08:19
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TAUTOLOGIE = NON RÉSEAU (toile, filet, trame)
La musique est d’essence tautologique puisqu’elle
est SANS DEDANS-DEHORS : un langage que rien
n’éclaire du Dehors et qui, si l’on la questionne sur
sa signification, ne peut que répéter son propre son.
Tout réseau est suspect par sa continuité et donc par sa mise en valeur du temps et de FAIRE/FER qui rouille produit de l’ego.
C’est pourquoi : NE PAS ATTACHER UN INSTANT QUI PASSE AVEC UN AUTRE INSTANT.
Lorsque l’état de dualité divisé en sujet et objet arrive à détruire le MONOTHÉISME UNILATÉRAL RÉPUBLICAIN nommé par convention « Nous », un bout du ZÉRO INDIEN se pointe : le Royaume de la SUBJECTIVITÉ, qui mène dans le LABYRINTHE DES PROMESSES (d’en sortir). Alors il est vital de ne jamais quitter le SENTIER du SIMPLE et du NATUREL. SIMPLE = difficulté extrême de rester dans le SANS TRACE : Comment ne laisser aucune trace dans la neige blanche qui se dépose dans l’Instant incarné ? (Où sont les neiges d’antan ?)
CELA S’APPELLE PUTRÉFACTION-RENONCEMENT ET ÇA FAIT PANique : NE JAMAIS SE PLANQUER DANS LE SANS TRACE NI DANS LE VIDE (se planquer dans le vide c’est naturellement le remplir !)
LA VÉRITABLE TRANSMISSION PAR LA PIERRE ou MÉDECINE UNIVERSELLE ou problème universel de l’IDENTITÉ du ”QUI SUIS-JE ?”.
PIERRE = FAIRE NAÎTRE : TRANSMISSION du ’EST’, du ‘CELA’ dans TOUS LES NOMS-LES-FORMES donc les ”Soigner” en leur transmettant la possibilité de RE-trouver leur EST véritable, leur ”Ainsi-Allé” (de bzhin gshegs pa) l’état naturel authentique originel, en tibétain : bzhin nyid.
UN EXEMPLE DE LA PIERRE QUI N’EST AUTRE QUE CHRISTIANISME ET ALCHIMIE, il s’agit de la COÏNCIDENTIA OPPOSITORUM : ”L’Œuvre accompli par L’Œuvre de l’Opérateur” destinée à Re-trouver l’Être véritable : PADAM (le pied en sanskrit : ”Trouver chaussure çà son pied”). Dans l’Alchimie l’Opérateur fabrique une ”Pierre” ou MÉDECINE UNIVERSELLE, OU ”RÉMÈDE DE VIE” QUI VA IRRADIER LE EST (Centrum Centri) DANS TOUS LES NOMS-LES-FORMES DE LA PLANÈTE.
Ramana Maharshi est un exemple très récent de la COÏNCIDENTIA OPPOSITORUM : « Le Maharshi ne voit personne hors de son Soi. Pour lui, il n’y a donc pas de disciples. Sa grâce est omniprésente, et il la communique en silence à quiconque la mérite ». (Un fidèle, à propos de la question si le Maharshi initiait des disciples, entretien 23 du 2-2-1935).
PAS DE DUALITÉ entre le Maharshi et le Soi, mais ce n’est pas Ramana Maharshi qui « s’aime Lui-même » comme s’il était ”égoïste” ou psychotique, non. Il con-temple : de con, avec, et temple : faire UN avec le Temple de tout son Être et par cette CONTEMPLATION Il est le REGARD DIVIN MÊME : IL EST LE CENTRUM CENTRI, IL EST LE CENTRE QUI EST NULLE PART ET LA CIRCONFÉRENCE QUI EST PARTOUT ; c’est LA PLUS HAUTE FONCTION DE L’AMOUR DE N’IMPORTE QUEL NOM-LA-FORME, ce qui était appelé autrefois ”Amour courtois” ou ”Amour mystique”. Car l’Amour tend à la transfiguration de la nom-la-forme aimée, en l’adossant à une LUMIÈRE-SURFEU QUI EN FAIT ÉCLORE TOUTES LES VIRTUALITÉS SURHUMAINES ou en SURFEU, jusqu’à rejoindre le phénomène de L’ANGE (ainsi en a-t-il été des noms-les-formes féminines sous le nom de FIDÈLES D’AMOUR ; C’EST LA VIERGE NOIRE ET SON ENFANT).
MÉDECINE UNIVERSELLE = XUN, LA PIERRE TRAIT D’UNION : l’action insaisissable de l’Ainsité au Gate Gate de l’Être. À rapprocher du morphème de même prononciation qui signifie crépuscule, coucher de soleil, au sens de l’état mental en « obscurité propice » (sans saisie telle la Vierge Noire et son Enfant) que l’on rencontre dans le sadhana (pratique spirituelle). S’il se passe réellement quelque chose entre deux être(s), donc de l’ordre d’une TRANSMISSION, ce n’est que par l’INSAISISSABLE OU PAR LA PRÉSENCE DU VIDE OU DE L’ABSENCE QUE CET INVISIBLE TRAIT D’UNION PEUT SE COAGULER. Le Haut transmet ses indications si, et seulement si, ou est en état de NON-POSSESSIVITÉ.
« Écoute, ton état communique avec toi, il n’y a rien d’autre ».
Cette fréquentation de ”Deux non-Êtres”, peut donc dépasser et de loin l’habituelle relation duelle que l’on associe de nos jours à dominants-dominés (élus-électeurs), soit la relation liée aux attachements et chaînes sans fin de causes et d’effets, liée aux projections messianiques qui constituent le mode actuel de fonctionnement égocentrique et socialiste ou républicain.
Tout être humain devrait ainsi « faire société » avec lui-même au plus profond de son Être, avant de, éventuellement, se lancer à « faire société » avec les autres, avec le Dehors. Des relations véritables ne peuvent avoir lieu qu’entre personnes réels, authentiques.
NE JAMAIS DE PLANQUER DANS LE SANS TRACE NI DANS LE VIDE (se planquer dans le vide c’est naturellement le remplir !)
Un événement ou un POINT D’INSTANT dans le spatio-temporel ne se déplace pas d’Instant en Instant et donc NE DURE PAS puisqu’il EST (Instant : ”Je suis ce JE-SUIS”), il ”disparaît” à jamais (le Vrai cesse d’être vrai dès qu’Il est vu).
Cependant, c’est un fait qu’une particule ou un Instant dure, persiste, comme la flamme de la bougie qui vient de s’éteindre PERSISTE : sa vie était peut-être brève, mais aussi très longue (ses atomes et son EST entier). Les événements son coordonnés : alors on ne peut, paradoxalement, qu’attacher un instant qui passe à un autre instant et que ça forme un ”chapelet d’événements”, comme les notes de musique sur une ligne mélodique (avec la différence que les notes de musique N’EXPRIMENT PAS UN ÉVÉNEMENT : la musique côtoie le monde humain MAIS NE S’Y MÉLANGE JAMAIS comme l’Instant ne s’attache pas à un autre Instant ! Musique est VRAIE DEMEURE : ÉTRANGETÉ par rapport au X qui N’EST PAS MUSICAL OU SENTIMENTAL : la musique est une FORME DU ”N’EST PAS X” ET C’EST POURQUOI PARADOXALEMENT ELLE A UNE PUISSANCE EXPRESSIVE EXTRAORDINAIRE par rapport aux autres formes d’Art. Même quand la musique est accompagnée de texte (chanson, opéra).
LA MUSIQUE N’EXPRIME RIEN D’AUTRE QU’ELLE-MÊME. ÉVIDEMMENT IL EN VA DU « MONDE » LUI-MÊME ! La musique échappe à la saisie, à la possession. Le « monde » est encore plus que la musique « PARALLÈLE À RIEN ». « EN TROP » (le Vrai cesse d’être vrai dès qu’Il est vu).
LA RÉALITÉ NE PEUT QU’ÊTRE LA SEULE CHOSE DONT ON NE PEUT PAS S’HABITUER, D’OÙ LE FAIT DE NE PAS ATTACHER UN INSTANT QUI PASSE À UN AUTRE INSTANT. Sinon, on fabrique le temps, on le met en valeur ; CE QU’AVAIENT BIEN COMPRIS LES ANCIENS : le temps n’existe que s’il y a une personne pour l’observer ou pour y attacher une importance ce qui fait chuter dans la durer, dans l’histoire, dans la dialectique politico-religieuse du Verbum.
Attacher un Instant qui passe à un autre Instant = HISTOIRE ET DONC MODERNITÉ ; et plus l’humain devient moderne, c’est-à-dire sans défense contre la morbidité de l’histoire et de la mise en valeur du temps, et MOINS cet humain moderne n’a de chance de faire, LUI, l’histoire au sens des ESSENCES (qui ne sont pas l’inconscient collectif de C.G.Jung)
Surtout depuis l’après 1945 l’humain se winnerise de faire l’histoire avec ses institutions mondialistes (OTAN, Nations Unies, Union européenne, etc.)
L’ANCIEN était libre et créateur à l’égard de sa propre Histoire. Alors que pour l’humain moderne qui se veut ”historique” est PRISONNIER de l’évolutionnisme : la FUITE EN AVANT.
L’ANCIEN se trouvait dans la possibilité de TRANSCENDER LE TEMPS QUI COULE DÉFINITIVEMENT ET DE VIVRE DANS L’ÉTERNITÉ. S’IL CROQUE LA POMME : IL TOMBE DANS L’EXISTENCE HISTORIQUE OU DE MISE EN VALEUR DU TEMPS : IL GÂCHE (sens de LAVER, LAVEUR(1), gâcher aussi au sens du ciment et de la construction en dur, et au sens de gaspiller, saboter, saloper (la civilisation actuelle est celle du gaspillage).
AUCUN TEMPS : SEUL EXISTE LE ”QUI SUIS-JE ?” (le sujet, le manifestant), et LE MANIFESTÉ (l’objet). Le sujet du manifesté = ce monde-objet à l’envers : l’identification au corps et à ses sens et donc identification à l’histoire. Le sujet ou manifestant comprend un futur, un Instant prochain mais pas uniquement CAR IL EST CYCLIQUE : il est SANS DEDANS NI DEHORS, IL EST LE CENTRUM CENTRI (le Monde à l’endroit, par rapport à ce monde actuel à l’envers…..).
Note.
1. « LAVEURS » : Putréfaction, Réalisation : LAVER AU VRAI FEU.
LAVEURS dans l’inconditionné et le sans-caractéristique (sans identification donc dans l’accès au Merveilleux (Mère-Veilleuse), lequel échappe au conventionnel du social, au conformisme de l’inconscient collectif (et de son ”bon sens”), au rationnel des ”lumières” et du numérique informatique qui ne pouvait que suivre, et à tous les Big Brothers possibles par la technologie et l’ingénierie sociale).
Les LAVEURS dans le Gate gate…
Tous les POUVOIRS (et pour-voir) sont des éteignoirs de la Chandelle de L’INNÉ-IGNÉ, les éteignoirs d’AGNI, les feux vulgaires de la métallurgie et thermodynamique du capital.
LAVER = RÉALISER LE BLANC DE L’INSTANT, LE MAÂT de la Déesse égyptienne, sorte de FLÉAU (équilibre représenté par la plume sur la tête de Mâat), et tardivement le JUPITER des Romains.
MAÂT = LE CIRCULUS (le Mouvement, pour établir la triangulation, la première figure fermée), LA PRÉ-MATIÈRE ou TRINITÉ en sa double spiration, Involution-Évolution.
”Le circulus Trinitaire conférant l'unité à toutes choses” (Jean Coulonval, Synthèse et Temps Nouveaux).
Pour Maât, voir la Prière de la Pureté, d’une haute tenue, du chapitre 125 du Livre de Sortir pendant le Jour, ou Livre des Morts des Anciens Égyptiens.
Le Mort veut bénéficier du Soleil aussi pendant le jour.
Le Vrai Feu ne peut qu’être SANS DEDANS-DEHORS, comme le CŒUR. Comme L’UNIVERS.
LAVER-LAVEURS = LA SEULE CHOSE DONT ON NE S’HABITUERA JAMAIS ! LE « FEU DE ROUE »……..
Dernière mise à jour : 28-09-2024 08:55
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