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Ecrit par Sechy, le 22-06-2009 22:41

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Publié dans : Nouvelles Spéciales, Russie

Tags : Argent, Banques, Bolcheviks, Business, Camps, Chrétiens, Cosaques du Don, Dictateurs, Destruction de la Russie, Etzel, France, Goulags, Identité, Israël, Juifs, Ku Klux Klan, Nazis, Pouvoir, Révolution, Russie, Sionisme, Staline, Terreur, Terroristes, Tortures, Usure

 
Destroy’s Russia - suite 36
Les voleurs, les putains et le KGB travaillent surtout la nuit.
La Russie des Tsars passe sous le FSB, ex KGB, ex Tchéka.
Surveillance, Pistage, Recherche, avant la paix-mort avec la micro-puce.
Comme notre Tsar Kozy, le régime bolchevik voulait du RÉSULTAT.
Les aveux du prisonnier étaient la preuve de la norme atteinte.
 
Ce n’est pas la politique de masse qui doit l’emporter sur l’individu comme au temps du Stalinisme, et probablement dans le mondialisme futur ; mais l’individu sur la masse dans le sens du vol de l’éphémère : une partie égalant le tout, ou ALEPHTOCRATIE. Toute chose, toute personne persévérant dans sa qualité propre est indestructible, d’après Jacob Boehme. On ne peut pas faire mieux comme « loi naturelle ». Une politique de gouvernance qui ne tient compte que de la masse est destructrice, se détruira elle-même, car vouée à une révolution à plus ou moins longue échéance, au mieux ; et au pire détruite par un cataclysme naturel.
Une politique de contrôle de masse c’est la surveillance totale des individus (paradoxale pour un totalitarisme qui n’en a rien à foutre de l’individu), inventer une pseudo religion ou propagande, pratiquer la manipulation d’opinion ou désinformation, la provocation et le magouillage politique pour empêcher la moindre opposition, etc.
 
 
Dans une société où règne le totalitarisme, on peut qualifier de « crime » n’importe quoi et les condamnations peuvent être surréalistes.
Un exemple de totalitarisme : « On va vous déplacer dans une autre région d’habitation, et c’est pour votre protection, n’emportez que le minimum ». Ici le but est d’éviter que les personnes arrêtées ne s’effraient pas et ne ripostent pas ou ne s’enfuient pas. Au final il s’agit de priver les personnes des effets de base dont ils auraient besoin pour vivre dans un climat rude ou peu familier.

En prison :
Les détenus sont enregistrés et photographiés, on relève leurs empruntes digitales avant qu’on leur fournissent la moindre explication ni le sort qu’on leur réserve. Dans les première heures, ou le premiers jours, les détenus ne rencontrent que de simples gardiens complètement indifférent à leur sort. Ainsi beaucoup d’anciens détenus russes croient que leurs premières heures de captivité étaient délibérément faite pour les choquer, les rendre incapables de toute pensée cohérente.
Inna Tchikheeva-Gaister, arrêtée parce que fille d’un « ennemi du peuple », eut cette sensation quelques heures à peine après son arrivée à la Loubianka, la prison centrale de Moscou, mais ancien immeuble d’une compagnie d’assurance à l’époque du Tsar :
À la Loubianka, on est déjà plus une personne. Et autour de vous, il n’y a pas de gens. Ils vous entraînent dans un couloir, vous photographient, vous déshabillent, vous fouillent mécaniquement. Tout est fait de manière impersonnelle. Vous cherchez un regard humain - je ne parle pas d’une voix, rien qu’un regard - mais impossible d’en trouver un. Vous vous tenez dépeignée devant un photographe, vous essayez de d’arranger tant bien que mal vos vêtements, on vous indique du doigts où vous asseoir, une voix terne vous dit « face » et « profil ». Ils ne vous voient pas comme des être humains ! Vous êtes devenus un objet.

C’est exactement ce qui nous pend au nez actuellement avec le projet de puce sous-cutanée : humains sous forme de marchandises ou de « quota à la goulag sociétique », et contrôlable par satellite. A quand l’homme-machine !...
Ficher les gens, soi-disant pour les protéger en cas d’accident, et pour éviter les erreurs médicamenteuses (sécurité), est du même ordre que vouloir protéger les enfants des méchants pédophiles sur internet ou des enlèvements (faire pleurer Margot). Certes sur internet il y a des sites infâmes sur lesquels des enfants peuvent facilement tomber par accident ; mais c’est la porte ouverte à un flicage généralisé dans le style stalinien.

La fouille au corps sous les sociétiques et ailleurs !
Alexandre Soljenitsyne décrit l’arrestation d’Innokenty, un diplomate sociétique.
Dans les heures qui suivirent son arrivée à la Loubianka, un gardien inspecta chaque orifice de son corps :
Lui ayant écarté les joues avec des mains sales, comme si Innokenty était un cheval à vendre, et ayant regardé sous chacune de ses paupières et ayant constaté qu’il n’y avait rien de caché sous sa langue, dans ses joues ni dans ses yeux, le gardien renversa violemment en arrière la tête d’Innokenty, de façon que la lumière éclaira l’intérieur des narines, puis il lui inspecta les deux oreilles, les tirant par le lobe, lui ordonna d’écarter les doigts pour s’assurer qu’il n’y avait rien de caché entre eux, d’agiter les bras pour être certain qu’il n’y avait rien sous ses aisselles. Puis, de la même voix mécanique et sans réplique, il ordonna :
« Prenez votre pénis dans vos mains. Décalottez. Encore. Ça suffit. Levez-le vers la droite, vers la gauche. Bon, ça va. Tournez-moi le dos. Écartez les pieds. Encore. Penchez-vous vers le sol. Les pieds plus écartés ! Écartez vos fesses avec vos mains. Voilà. Bon. Maintenant accroupissez-vous sur vos talons. Vite. Encore ! »
Quand auparavant il avait pensé à une arrestation, Innokenty avait imaginé une violente lutte spirituelle. Il était tendu, prêt à opposer une sorte de défense hautaine de ses convictions et de sa vie. Mais il n’avait jamais imaginé que ce serait aussi simple, aussi absurde, aussi impitoyable. Les gens qui l’accueillaient à la Loubianka, des subalternes à l’intelligence limitée, ne s’intéressaient pas à son individualité ni aux actions qui l’avaient amené ici.


Le plan destructeur des premières heures en prison, poursuit Soljenitsyne, consiste à isoler le prisonnier des autres détenus, de façon qu’il n’y ait personne à prodiguer les encouragements, de façon que le poids de tout le formidable appareil comprenant des milliers d’individus pesât sur lui seul. Il fallait user le détenu, le mettre en état de choc, le forcer à la soumission, le désorienter.
A l’inverse de l’isolement, tout le processus désintégration de la personnalité se produisait sous les yeux de tous, dans la cellule, selon la description d’un prisonnier. Un homme ne pouvait se cacher ici un seul instant ; même pour se vider les boyaux, il devait se rendre aux toilettes, à droite dans la salle. Celui qui voulait pleurer pleurait devant tout le monde, et la honte ne faisait qu’accroître son tourment. Celui qui voulait se tuer - dans le nuit, sous les couvertures, en essayant de s’ouvrir les veines du bras avec les dents - était vite découvert par un des insomniaques de la cellule, qui l’empêchait de finir le travail.


Pour les femmes, selon la description de Margarete Buber-Neumann, toujours dans le livre de Anne Applebaum : Goulag, les prisonnières cherchaient leur petit sac fiévreusement pour être, si possible, dans les premiers rangs. les toilettes auxquelles nous étions tous menées, les cent dix à la fois, n’avaient que cinq cabinets et une dizine de robinets. Les W.C. n’étaient pas fermés, juste un trou dans le sol, et pas de siège. Des queues se formaient aussitôt devant chacun et devant les robinets. Imaginez la scène : on s’exécutait et vingt paires d’yeux plus ou moins furieux vous regardaient. Les femmes ne vous épargnaient ni les cris d’encouragement ni les moqueries pour vous presser d’en finir, car elles voulaient avoir leur trou, pardon leur tour. [NTMR : j’ai ajouté trou avec tour...]
Pour les interrogatoires, les méthodes de pression, de torture, amènent le détenu dans un état d’inconscience, de privation de son discernement et d’abandon de sa dignité humaine. Ainsi on peut lui faire signer n’importe quoi !

Selon Lioubov Berchadskaïa : nous étions réveillés à six heures, et nous n’avions pas le droit ne fut-ce que de nous asseoir sur le lit avant onze heures du soir. Nous devions soit marcher, soit nous asseoir sur le tabouret, mais pas nous adosser au mur. Les nuits, il était difficile, sinon impossible, de dormir à cause des lumières vives, qui n’étaient jamais éteintes, et de la règle qui interdisait aux prisonniers de dormir avec les mains sous les couvertures. Vesyolaïa essayait de s’y tenir : « C’était pénible et inconfortable, et du coup j’avais du mal à trouver le sommeil... à peine commençais-je à somnoler que, d’instinct, je tirais la couverture jusqu’au menton. la clé grinçait dans la serrure et le gardien secouait mon lit : « les mains ! ».
Il était strictement interdit de se couvrir les yeux pour se protéger de la lumière, les planches du lit étaient inégales, sans paillasse, oreiller ou couverture, selon Buber-Neumann, avec le contact permanent des voisins au corps ruisselant de sueur. Pour empêcher les détenus d’être à l’aise, on introduisait des mouchards. C’était facile car on les trouvaient dans toutes les sphères de la vie soviétique. Ils jouaient aussi un rôle important dans les camps.

Un merveilleux sophisme digne du totalitarisme, mais aussi bien dans le caractère russe.
« Jamais nous n’arrêtons un homme qui n’est pas coupable. Et même si vous n’étiez pas coupable, nous ne pourrions vous relâcher, parce que les gens raconteraient qu’on rafle des innocents ».

Selon Roman Brackman, auteur d’une biographie peu orthodoxe de Staline, Staline devait souffrir d’une névrose obsessionnelle. Il devait faire avouer aux autres les crimes qu’il avait lui-même commis, ayant été agent de la police secrète tsariste avant la Révolution, il ressentait particulièrement le besoin de leur faire avouer qu’ils étaient des traîtres. Staline voulait détruire ses adversaires non seulement sur le plan politique mais aussi sur le plan moral.

(D’après le livre Goulag, de Anne Applebaum)

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Suite des extraits du « Journal de Kolia » : Aventures pendant les années de guerre 1940 - 1945.

Rappel : il s’agit ici d’extraits du journal de mon père : Kolia, diminutif de Nicolas. Suite à la Révolution Bolcheviks, l’école des Cadets de Novotcherkassk Новочеркасск (capitale des Cosaques du Don), école pour officiers où se trouvait mon père, elle a été évacué avec tous ses jeunes élèves pour essayer de gagner l’étranger. Après un long passage par l’Égypte, la Turquie et Chypre, Kolia décide en 1926 de tenter sa chance en France. Pendant la seconde guerre mondiale, nouveaux tourments : Kolia se retrouve prisonnier en Allemagne.

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À la suite des événements assez troublants, confus, et particulièrement invraisemblables dans l’armée française durant la guerre 1939-1945, il se créa une atmosphère dramatique. Le résultat fut, qu’une très grande partie de cette armée fut capturée par les Allemands, et fut envoyé en Allemagne comme prisonniers de guerre pour y travailler de force.

Ainsi, Kolia se trouva également en captivité dans un camp de prisonniers de guerre à Marrienburg (Malburg), en Prusse-Orientale. Là il devait travailler dans des conditions très pénibles. Depuis le début de sa présence derrière les fils de fer barbelés, Kolia n’avait qu’une idée en tête, comment se faire libérer ou s’évader ? et par n’importe quels moyens. Car il y avait des moments ou la vie dans les camps où grouillait la vermine, la faim, etc... l’étouffait et opprimait ses autres facultés.

De telles circonstances tragiques durant cette période lui avaient fait naître l’idée d’une aventure.
Finalement, au bout de longues attentes et de luttes pour survivre, la chance apparut.
Les circonstances favorables ou chance Divine lui avaient permis d’obtenir un travail, en dehors du camp, c’est-à-dire occuper un emploi comme « Nachtportier » (concierge de nuit) dans un hôtel de cette ville (Deutsches Hause Hôtel).
Un tel évènement, lui avait fait un choc psychologique important et stimula son courage.
Simultanément, pour se sentir plus indépendant et libre, il se risqua à passer une annonce dans le journal local pour louer une chambre chez l’habitant ; bien entendu, cela avait été fait avec l’accord du propriétaire de l’hôtel où il travaillait.
Cette faveur inattendue, bien qu’il se trouvait sous l’autorité militaire et, surveillé de près par les autorités civiles, faisait à Kolia l’impression qu’il était considéré « apparemment », comme travailleur civile et non comme prisonnier de guerre.

Travaillant avec application, se sentant être en liberté surveillée, Kolia avait trouvé tout de même une chambre à louer. C’était chez une vielle femme, dont l’appartement se trouvait dans un bel immeuble, situé face à un jardin public.
Un tel changement, presque radical de son existence plutôt monotone, l’avait transformé en être normal, puisque la nouvelle mode de sa vie, lui permettait de s’habiller en civil (le soir seulement) et, de se promener librement en ville. Du coup, son moral avait été remonté au beau fixe et lui apporta de grands espoirs. Cette diversification de son existence, le travail à l’hôtel, son domicile chez un particulier et les promenades en ville permettaient à Kolia de contacter diverses couches de la population.
Ainsi, cette évolution subite réjouissait Kolia, qui se trouva, pendant son service à l’hôtel, en contact avec toute la clientèle de l’hôtel-restaurant, fréquenté exclusivement par les cadres techniques civils et militaires, dont les renseignements involontairement prononcés, étaient intéressants et très utiles pour lui ; à l’avenir !
Le comportement des responsables de l’hôtel était bienveillant, sauf la méfiance du propriétaire, lequel parfois était brutal et grossier lorsqu’il était ivre. Tout en ayant une certaine considération envers Kolia, vu ses origines et la pratique des langues étrangères et, toujours sous l’effet de l’alcool, le propriétaire le traitait « d’espion suspect ».
Le reste du personnel se conduisait très bien envers Kolia, sauf le maître d’hôtel qui le soupçonnait aussi d’être « suspect » ! Car il ne pouvait admettre qu’un prisonnier de guerre soit placé comme « nachtportier », étant donné que ce travail comportait des contacts avec divers publics et certaines responsabilités. Bien entendu, souvent ses soupçons se traduisaient par des provocations ou des propositions louches, dont la supercherie paraissait évidente.

Pendant ce temps, l’état de guerre se faisait sentir énormément dans tous les domaines. L’offensive des armées allemandes se poursuivait sur tous les fronts, notamment en Russie, dont le sort et le destin inquiétaient Kolia. Il savait déjà que la région où il était né avait été dévastée et occupée par les Allemands, selon les nouvelles racontées par les clients de l’hôtel.
Au bout de trois mois, Kolia s’habitua vite à son travail, dont les avantages étaient très appréciés. Cela lui permettant d’accomplir son service au calme, au chaud, car l’hiver était très rude, presque tous les jours, il faisait -27°, -30°.
Cependant, un jour de son service, à une heure de la nuit, -30° en février 1942, Kolia fut réveillé en sursaut par la sonnerie stridente, provenant de la porte d’entrée de l’hôtel.
Presque endormi, saisi par le froid, il réalisa tout de même son devoir de service et il descendit vite pour ouvrir la porte.
Quelle surprise l’attendait : face à lui, se dressaient deux soldats Allemands, sans armes apparemment, mais peu rassurants par leurs attitudes.
Maîtrisant ses nerfs, Kolia les regarda droit dans les yeux et demanda ce qu’ils désiraient.
Rapidement, ils redemandèrent, d’une voix basse et avec une certaine précipitation, à louer une chambre pour une courte nuit, en précisant avec insistance que cela leur était absolument nécessaire !
Hélas, Kolia répondit négativement. Alors, ils s’agitèrent beaucoup et presque en tremblant, proposèrent un gros pourboire en suppliant énergiquement de les laisser entrer à l’intérieur, ne serait-ce que pour quelques minutes, vu le grand froid et les patrouilles de la police militaire.
Voyant leurs uniformes assez défraîchis et entendant les mots prononcés, cela avait fait surgir dans l’esprit de Kolia des soupçons. Sont-ils des déserteurs ? sont-ils des espions ? ou des provocateurs ? peut-être même des permissionnaires égarés ? Le moment était assez dramatique, car Kolia savait très bien quel risque il courait. Finalement, avec un peu d’hésitations, il les laissa entrer quand même dans le hall de l’hôtel et « tout de go », il exigea immédiatement leurs passeports, en refermant avec précaution la porte d’entrée et en évitant que la sonnette fonctionne.
Immédiatement les deux soldats dévoilèrent leurs situations. L’un était déserteur de l’armée allemande et l’autre, un officier polonais évadé habillé en soldat allemand.
Après avoir assommé la sentinelle pendant sa visite chez le dentiste, et en enlevant son uniforme polonais, il s’habilla en soldat allemand, et en profita pour s’emparer aussi du revolver chargé de la sentinelle. Ils avouèrent que leur intention était de rejoindre l’U.R.S.S.

M. Roudakoff
 

Dernière mise à jour : 22-06-2009 23:33

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