Lie Tseu - Pensée 1 Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 13-07-2009 02:45

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Tags : Chine, Lie Tseu


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Lie Tseu - Pensée 1

Quand la société est mauvaise, il faut la fuir.
C’est ce que firent ceux que l’on appelle Taoïstes.
 
 
Le prix Nobel, et autres concours et médailles pour se faire mousser en société, et mettre toute la sauce sur le faire-part le jour du décès ne sont plus ce qu’ils étaient. La flatterie est terrifiante.
Les concours tendent à uniformiser la pensée ; paradoxalement les livres font peur, justement parce qu’ils permettent de s’échapper à la pensée unique : ainsi en Chine la révolution culturelle (1966-1976), ou sous n’importe quelle révolution on brûle les livres. Avant Mao par exemple, il y eut le premier empereur de la dynastie des Qin qui ordonna en -213 de brûler « tous les livres ». Autour de la même époque, on à eut à maintes reprises ce que je considère comme la plus grande catastrophe de tous les temps (après le naufrage de l’Atlantide), les destructions criminelles de la Bibliothèque d’Alexandrie. En prévision des destructions de la culture, des Chinois de l’époque de cet empereur criminel apprirent par cœur les livres principaux pour les transmettre oralement aux générations futurs. Ce fut le sujet du film de François Truffaut : Fahrenheit 451.
 
Lie Tseu (Liezi) est le troisième grand penseur du Taoïsme après Lao Tseu (Laozi) et Tchouang Tseu (Zhuangzi). Lie Tseu nous a laissé une œuvre majeure : Traité du vide parfait, où les concepts essentiels du Tao, de vide inhérent à toute chose (le flou par exemple), de l’impermanence, de l’immortalité de l’esprit et du voyage des âmes, se trouvent approfondis.


Traité du vide parfait : Discours sur les contrats - Verset 4

4 - Un Songois mit trois ans à sculpter pour son prince une feuille de mûrier dans du jade. Il cisela au burin une tige et des nervures grâce auxquelles on ne pouvait distinguer cette feuille d’une vraie. En récompense, le ciseleur fut nourri aux frais de la principauté du Song.
Après avoir entendu cette anecdote, Liezi dit : « Si la Nature mettait trois ans à produire une feuille, les feuillus seraient rares. C’est pourquoi une personne avisée compte sur les transformations de la Voie, pas sur le savoir et l’habilité ».

(Je me doutais bien depuis un certain temps, que le savoir ou l’érudition et l’habilité en une quelconque technique ne « servaient » à rien). Savoir et habilité sont deux notions matérialistes.
 
M. R.
 

Dernière mise à jour : 13-07-2009 02:54

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