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Orthros no Inu Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 20-08-2009 23:08

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Publié dans : Sommaire JDramas, Sommaire Dramas du JAPON

Tags : Dramas, Japon, Miracles, Orthros no Inu

 
Orthros no Inu
オルトロスの犬
Tragédie : le Bien comme le Mal COUPENT


Les lois cachées de la Nature : les humains sont-ils capables de transformer le monde ?
Beaucoup de politiciens en rêvent ! les militaires aussi...

« Quand je vois que je ne suis rien, c’est la sagesse.
Quand je vois que je suis tout, c’est l’amour, et entre les deux, ma vie s’écoule... »

Nisargadatta Maharaj (1897-1981)
 
 
http://wiki.d-addicts.com/Orthros_no_Inu
http://www.tbs.co.jp/orthros-dog/
Chanson Hikari Hitotsu par Takizawa Hideaki

Drama en 11 épisodes diffusé depuis juillet 2009 sur TBS, sur un scénario de Aoki Mao et Kobayashi Yuji, musique de Izutsu Akio (aussi auteur de la musique de Last Friends). Chanson du générique début : Hikari Hitotsu par Takizawa Hideaki. Important et fort passionnant drama, sur une histoire un peu chevaleresque et philosophique, qui fait rêver dans ce monde pris au nier de la Cause et de l’Effet. Drama à conserver sur le support de votre choix lorsqu’il aura atteint sa complète diffusion.
 
Ryuzaki Shinji (joué par Takizawa Hideaki) qui possède une "main de Dieu", le pouvoir de guérir les blessures et les maladies en touchant seulement le patient, est en fait un sombre introverti, qui ne révèle pas sa vrai personnalité aux autres. Aoi Ryosuke (joué par Nishikido Ryo) qui possède la "main du démon", le pouvoir de tuer une personne juste en la touchant, est le genre pur comme un ange.
Lorsque le démon vient a rencontrer Dieu, un mortel combat commence...
La détective Hasebe Nagisa (joué par Mizukawa Asami) est capturé par des criminels au cours d'une opération de couverture. Elle va découvrir Shinji et sa « main de Dieu » et va réunir les deux contraires : main de Dieu et main de démon. Mais cela risque de créer un grand désordre dans le monde et dans sa vie. (Résumé d’après le DramaWiki).
 
 
Les scénaristes se sont amusés avec les Croisements du couple : le bon avec un pouvoir « mauvais » ; le méchant avec un pouvoir « bon ». L’un peut tuer, et l’autre peut ressusciter. Déjà ça annonce des choses très intéressantes et originales. On découvre ici un Tackey dans un rôle sombre. Les scénaristes se sont-ils inspirés du Livre Deux, de la légende du Roi Asoka ? Livre consacré à la psychologie, et pouvant donner le moyen de tuer une personne en la touchant, la mort survenant par inversion de l'influx nerveux.
 
 
Dans le premier épisode, Ryosuke (joué par Nishikido Ryo) se présente à un commissariat pour qu’on l’arrête, selon ses dires il a tué quelqu’un. Retour arrière : il enseigne le Japonais dans un lycée, et ressemble à un élève malgré ses 25 ans. Une élève se confie pourtant à lui pour une histoire de drogue, où elle aurait entendu ce qu’elle n’aurait pas dû. Ensuite vient une séquence où on s’échange contre bien-sûr des billets des pilules, certainement pour s’envoyer en l’air... C’est là qu’intervient la détective Hasebe Nagisa : les dealers la prennent pour une fille à violer. Ils sont soupçonnés d’avoir laissé pour presque morte une lycéenne. Malheureusement elle a beau savoir se défendre, et malgré son revolver les quatre dealers la maîtrise. C’est là qu’arrive comme Zorro Ryosuke. Lui aussi se fait malmener, et avec le revolver de Nagisa. Mais dès qu’il touche le bras du dealer qui veut tirer sur Nagisa, celui-ci s’en va dans un monde meilleur. Peut-être est-ce l’effet de l’inversion de l'influx nerveux mentionné plus haut. Drôle de pouvoir pour un petit prof. Mais mine de rien, chacun dispose d’un pouvoir, à la manière de Heroes, mais à chacun de le découvrir et surtout de le développer.
 
 
Et à propos d’influx nerveux, dans la salle d’autopsie où le jeune dealer à atterrit, le docteur trouve le corps intact extérieurement, avec un visage du mort paisible. Une « punition de Dieu » dit le docteur.

La lycéenne laissée pour morte est à l’hôpital, si elle se réveille de son coma elle risque d’avoir de graves séquelles, et à son chevet Ryosuke semble impuissant. On comprend donc pourquoi Ryosuke se présente au commissariat, et on apprend qu’il a donné sa démission de professeur. Et Ryosuke explique au commissaire et à Nagisa qu’il a « les mains du démon ». Mais après les sincères explications de Ryosuke le commissaire ne peut pas le retenir longtemps ou l’inculper. Pendant ce temps le docteur qui a examiner le dealer mort discute de cela dans un restaurant avec un officier administratif : Sawamura Takayuki (joué par Sasaki Kuranosuke).
 
 
Nagisa retrouve son mari ou compagnon : Yoshizumi Masato (joué par Oshinari Shugo) et leur petite fille qui a de l’asthme. Celui-ci lui expose le crime parfait : pas de preuve puisque le mort n’a été qu’effleuré par « la main du démon » ou de Dieu, en cas d’euthanasie pour abréger des souffrances. Par contre la « main de Dieu » peut donner la vie, mais si cette vie ne vaut rien, la main de Dieu devient la main du diable !...

Puis mélange de chronologie : on voit un ancien policier devenu clochard : Ninomiya Ken (joué par Rokkaku Seiji), mêlé au contraire de Ryosuke : Shinji. Dix ans plus tôt il a assisté au meurtre de trois jeunes hommes par Ryuzaki Shinji (Takizawa Hideaki), lequel se trouve dans une prison et est condamné à mort (le Japon est honteusement un pays où on condamne encore à mort).
 
 
Étrangement le drama commence à être diffusé le 24 juillet 2009, et quatre jours plus tard ont lieu deux condamnations à mort au Japon... Deux condamnés seront exécuté le 28 juillet 2009. Le hasard ça n’existe pas...

Aussi Nagisa se rend-elle à cette prison pour tenter de rencontrer Shinji, mais le directeur lui répond qu’il est le seul qui puisse visiter Shinji ; un directeur particulièrement libidineux ! Avec un clef au bras dans le dos et un coup dans le pif, Nagisa se fait conduire à la cellule de Shinji par le directeur. Ainsi Nagisa est-elle mise en présence de « la main de Dieu ».
Séquence étrange, impressionnante, très bien jouée par Takizawa. Il était prêt à lui faire une démonstration de son pouvoir dé régénération sur une blessure qu’avait Nagisa au bras, mais il se ravise après le récit de celle-ci sur son contraire « la main du démon », car il veut monnayer sa rencontre avec celui-ci.
 
 
Là-dessus vient s’ajouter dans l’histoire le directeur d’une Big Pharma, de celle qui empoissonne le genre humain en toute inconscience. Ce directeur là est de connivence avec une femme ministre : ils préparent leur sombre coup bas...
On peut se demander si Ryosuke en est à son premier meurtre avec le dealer, car il caresse un petit chiot : celui-ci ne meurt pas ; il met sa main sur l’épaule de Nagisa, et elle ne tombe pas par terre. Il lui explique qu’il ne peut tuer que s’il le désire (toujours le problème de la volonté, si importante en magie il me semble).

Une confrontation entre les deux pouvoirs extra ordinaires se met en place. Ryosuke se rend à la prison de Shinji. Ils se trouvent face à face : l’un habillé de blanc et l’autre de noir. En parlant de noir, il semble que dans cette histoire en plus des politiciens plus ou moins pourris, le directeur de la prison le soit aussi : il a évincé l’ancien directeur pour prendre sa place et avoir pour lui seul le pouvoir de Shinji.
 
 
Alors sans trop en raconter, voici le plan que le génial Shinji met au point, et par la même les scénaristes : Ryosuke tue le directeur pour faire évader Shinji ; pour éviter les remords du second meurtre de Ryosuke Shinji ressuscite le directeur et le tour est joué.
Et comme le lui explique l’intelligent Shinji qui est aussi un redoutable manipulateur, si la société apprend le pouvoir de Ryosuke elle le haïra et voudra le détruire. Mais comme il s’en rend compte Shinji n’est pas mieux loti. La démonstration que développe Shinji pour que Ryosuke enclenche son évasion est habilement écrite par les scénaristes. En plus on pense à la jeune fille à l’hôpital dans le coma, Shinji devrait pouvoir la remettre sur pied !

Mais dans tout plan il y a des surprises, aussi l’évasion ne se déroule pas comme prévu, tout au moins pour le bon et trop naïf Ryosuke. Le méchant là-dedans pour le moment est bien Shinji, il estime son pouvoir et celui de Ryosuke comme étant le produit d’une mutation d’une nouvelle génération d’humains, et destinée à éliminer ceux qui n’ont pas de pouvoir ! Hitler doit-être dans le coup ! 
 
 
Si Shinji est atteint d’une balle de revolver, logiquement il doit pouvoir se régénérer, et tel le Phénix devenir immortel... C’est un peu ce que laisse entrevoir la fin du premier épisode. En tous les cas bravo aux scénariste, car comme en musique il suffit de trouver une idée, un petit quelque chose de très très simple, et de le développer largement et joyeusement.

Deuxième épisode : La police part à la recherche de Shinji, dont la détective Hasebe Nagisa. Shinji semble avoir fait tellement peur à un policier : Ninomiya Ken, que celui-ci en est devenu à moitié clochard. Nagisa le retrouve mais celui-ci prend peur et s’enfuit. Par coïncidence, il se fait rattraper dans un coin par... Shinji. C’est donc le prologue bien enlevé du second épisode, avec ensuite le générique sur la chanson Hikari Hitotsu interprété par Takizawa Hideaki.
Ryosuke s’en veut tellement d’avoir permis l’évasion de Shinji, que devant Nagisa et sa petite fille Mio, et dans un grandiose paysage, il se fait un devoir de l’arrêter.
Dans une chronologie passée la mère de Ryosuke lui explique, qu’il ne doit jamais détester personne, sinon quelque chose de terrible arrivera, et elle lui remet un symbolique serpent « entrelacs » genre Caducée.
 
 
Quant au directeur libidineux de la prison où était Shinji, à la morgue, l’officier Sawamura Takayuki ne peut pas conclure à un meurtre ! c’est la traditionnelle crise cardiaque.
Le dealer rescapé aux airs qu’il se donne de mauvais garçon vient au devant de Nagisa et de Mio. Il veut bien-sûr retrouver Ryosuke. Là-dessus il ne faut pas oublier la fille dans le comas, et si elle se réveille elle pourra accuser formellement les dealers ! L’histoire commence seulement à se pimenter. Les choses allaient mal se passer pour Mio et Nagisa, lorsque... la providence ? le hasard ? le destin ? les scénaristes ? L’autre « main » arrive... Le pauvre dealer semble dépassé par les événements : gros plan sur le couteau que la « main de Dieu » vient de lui incruster dans le bide, faisant un trou dans son joli tee shirt. Le métal dans un organisme humain ça n’a jamais fait bon ménage à ce volume ! Mais avec « la main de Dieu » tout est possible, et en moins de trois seconde.
Aussi j’ai toujours pensé qu’il était scandaleusement injuste : que pour une blessure plus ou moins grave, il fallait des jours ou des mois pour la réparer ; et que pour une blessure du psychisme il fallait des décennies ou une vie entière pour la réparer...
Précision sur le dealer et pour l’histoire : c’est son père qui est le directeur d’une sorte de Big Pharma, et en cheville avec la femme ministre ou sur le point de le devenir ; mais c’est pas sûr, vue qu’elle est bien mal en point, mais qui sait si elle ne va pas rencontrer la « main de Dieu ».
 
 
On peut voir d’ici ce que nous réserve les scénaristes pour la suite... Ils préparent bien leurs enchaînements de causes et effets.
Ne pas oublier aussi que Shinji est très manipulateur, alors vous pouvez imaginer ce qu’il fait avec le dealer et son père à Big Pharma ! Shinji va peut-être devenir ministre ? qui sait !
Pendant ce temps Ryosuke découvre que Kana, la jeune fille hospitalisée, est sortie de son coma. Son cerveau est-il toujours ok ? Mais la « main de Dieu » arrive à la rescousse, enfin presque, ne pas oublier que cette « main » est manipulatrice ! et ici il entre dans un hôpital. Vous imaginez que c’est lui le Big Pharma ! pouvant guérir toutes les centaines de patients. mais comme Shinji a une âme noire, il faut acheter ses « soins », ce qui est totalement contraire au principe du guérisseur, lequel d’ailleurs pouvait se faire payer selon ce que le malade pouvait donner, ou selon ce que celui-ci estimait avoir obtenu comme soulagement à sa souffrance. Pour certains, le tarif de Shinji risque d’être très élevé : une maison, un compte en banque, etc. Et là, Shinji se conduit, apparemment, en salaud intégrale : le démon dans le sens négatif du symbole. Regardez le drama pour vous en convaincre, allez jusqu’au moment où on amène à l’hôpital un enfant gravement blessé par une voiture et dans un état critique. Et là on tombe dans une séquence excessif à la japonaise, un peu naïve. Et n’oubliez pas le côté manipulateur de Shinji. 
 
 
A bien y regarder, dans cette séquence dramatique à la fin du second épisode, Shinji et Ryosuke ne sont que les deux côtés d’un même symbole, donnant vie ou mort en dehors de la si méprisable et trompeuse justice humaine. Ainsi, les scénaristes font un travail parfait lorsqu’ils font dire à Shinji envers Ryosuke : « Tout dépend de toi ».
Beaucoup d’émotions à la fin de cet épisode.

Troisième épisode. Les miracles de Shinji se poursuivent. Et quand je parlais plus haut de Big Pharma, Shinji traficote quelque chose avec le patron. Tuer sans laisser de trace, que c’est pratique... pour les politiciens, la police, les militaires ! La femme ministre : Sakaki Yoko (joué par Takahata Atsuko) et cardiaque va t-elle bénéficier des miracles de Shinji ?
Dans une école, Nagasi est embêté parce qu’elle ne pourra pas laisser Mio à cause de son asthme, l’école n’acceptant pas les enfants atteint d’une maladie chronique.
Question pouvoir, l’officier de police Sawamura Takayuki parle du Roi Midas à Ryosuke, Midas qui changeait tout ce qu’il touchait en Or... et l’effet des eaux du Pactole... Redoutable.
Enfin, il ne faut pas oublier le méchant dealer, fils de Big Pharma, et qui fait des horreurs à la fin de l’épisode.

Quatre étoiles pour ce superbe drama. Les scénaristes pouvaient d’ailleurs pousser le concept des contraires et donc des Croisements avec le Beau et le Laid : le beau rendant joyeux et vigoureux, le laid rendant triste et déprimé. Mais alors il aurait fallu faire jouer le laid par un autre acteur que Takizawa Hideaki et Nishikido Ryo qui sont parmi les plus beaux bishonen du moment au Japon. À propos de bishonen, il ne faut pas oublier que chacun : homme et femme, nous avons à la fois du féminin et du masculin, en proportion bien-sûr. Je ne sais pas pourquoi on s’efforce de dire à propos de bishonen : jeune et beau garçon à l’aspect féminin, et androgyne. Pourquoi androgyne tout ramener au sexe ? Androgyne : dont les « organes génitaux sont mal différenciés » !
Ce drama me fait penser à Maître Philippe de Lyon, grand mystique de la fin du 19è siècle et surtout guérisseur. Ce Maître mort en 1905 et très méconnu me rappel aussi la citation de Cyprian Piccolpassi : “ Grandes vertus gisant es chouses petiotes créées par Dieu ”, car maître Philippe disait : « Si vous voulez que Dieu vous accorde ce que vous lui demandez, ne soyez pas orgueilleux, ne vous croyez pas quelque chose, ne soyez rien ».
Cette histoire de Dieu, démon, de pouvoir gigantesque, a fait que j’ai mis en tête de page l’autre importance citation sur l’humilité essentielle, formidable fusible avec l’humour.
Un grand bravo pour Takizawa Hideaki pour sa composition d’un personnage si noir. Grand bravo aussi pour Nishikido Ryo, souvent émouvant, tant il est embarrassé par son pouvoir contrarié. Par contre et comme par opposition volontaire ou non, Mizukawa Asami n’est pas crédible en enquêtrice de la police, surtout avec une telle coupe de cheveux.
 
Michel Roudakoff
 
 
 
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Dernière mise à jour : 22-08-2009 20:31

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