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Kaze no Garden Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 16-09-2009 20:07

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Publié dans : Sommaire JDramas, Sommaire Dramas du JAPON

Tags : Dramas, Kaze no Garden, Japon, Médecine, Mort, Vie


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Kaze no Garden
風のガーデン


La vie la mort, la mort la vie
« N’oubliez pas que les cimetières sont vides ! » (1)
Et l’amour, le vrai, ne demande rien en retour.
 
 
http://wiki.d-addicts.com/Kaze_no_Garden
http://wwwz.fujitv.co.jp/garden/index.html

Drama en 11 épisodes diffusé en 2008 au Japon sur Fuji TV, sur un scénario de Kuramoto Sou, et une réalisation de Miyamoto Rieko, musique de Yoshimata Ryo. Drama intéressant sur une réalité de la vie, sur son mystère, bien rendu par un lent passage du « temps ».
 
En dépit d'être un anesthésiste respecté dans un célèbre hôpital de Tokyo, Shiratori Sadami a une vie familiale désastreuse. Avant sa vie à Tokyo, son infidélité a incité au suicide de sa femme et cet accident l’a séparé de ses deux enfants. Sept ans plus tard, on lui diagnostique un cancer de stade avancé et, inévitablement il est au bord de la mort. Il retourne dans sa ville natale de Hokkaido pour revoir ses enfants et y passer ses derniers moments de vie. (Résumé d’après le DramaWiki)
 
 
Dans les premières minutes du premier épisode, Perce-neige, j’ai du mal à reconnaître Kamiki Ryunosuke accordant un piano. Bien-sûr on grandit vite dans ce jeune âge. Mais c’est bien lui, dans le haut du visage surtout. Kamiki parle de son grand-père Shiratori Teizo (joué par Ogata Ken) médecin faisant ses visites à domicile. Il est le fils de Shiratori Sadami (joué par Nakai Kiichi)
La plupart de ses patients sont des gens âgés. Tout le début est tendre, chaleureux et poétique, avec de beaux plans sur des fleurs et des paysages.
 
 
Ensuite le contraste est brutal : sur le générique début on entre dans un hôpital, avec son décor bleuté vivement éclairé et très technique, qui n’a plus rien de poétique et que je trouve angoissant, surtout avec les termes techniques médicaux que s’échangent les médecins et les chirurgiens. C’est angoissant car il y a toujours agression sur le corps, un hôpital c’est beaucoup d’actes sur des cas graves comme des opérations, ou des interventions sur des accidentés de la circulation. La vue du sang et des compresses et autres divers tuyaux seringues et pompes n’a rien de rassurant ! même au son d’un solo de piano aux notes sautillantes qui accompagne les images. Dans cet univers bizarre on découvre l’anesthésiste Shiratori Sadami (joué par Nakai Kiichi). A mon goût, la réalisation insiste trop sur le côté technique et les échanges des différents termes de la profession médicale, et les vues de patients intubés ou autres supplices... L’aspect mécanique, matériel, viande, « pièce de rechange » est déplaisant, c’est le moins qu’on puisse dire ; en plus les praticiens évoluent comme s’ils étaient dans un garage.
 
 
 
On retrouve après son job Shiratori Sadami dans un bar. A un moment on a droit à une chanson de Lara Fabian (Bambina) interprété en français par une Japonaise. Son français est bien mal prononcé !
Le Japon est un pays de codes et de stéréotypes, aussi Shiratori Sadami fait-il les correspondances ou analogies suivantes : Londres = les études ; Paris = la nourriture ; L’Italie = les vêtements ; et pour la musique c’est l’Autriche et Vienne. Paris pour nombre de Japonais c’est aussi la mode.
L’atmosphère poétique s’en était allé depuis un moment, elle revient là où on trouve Shiratori Sadami chez lui, sortant un violoncelle, puis examinant une photo de sa femme et de ses deux enfants.
Tardivement dans l’épisode on découvre Shiratori Rui (joué par Kuroki Meisa) dans un cours de danse.
 
 
On doit faire une prise de sang de contrôle de Shiratori Sadami. Une fois dans son bureau, il hésite un long moment sur la souris de l’ordinateur pour consulter le résultat ; comme la réponse était contenue dans la question, ce qui semble souvent le cas. Puis il se pratique lui-même une échographie en scrutant anxieusement l’écran.
Ce premier épisode est lent et guère passionnant, mais patience.

Il faut un peu s’accrocher, car le deuxième épisode démarre pendant deux minutes sur un cours d’anesthésie de Shiratori Sadami, en cas de douleurs causées par un cancer du pancréas.
Ensuite on aborde le bon vieux problème matérialiste, et donc du fric : quatre chambres pour VIP dans l’hôpital où travaille Shiratori Sadami, et autres affaires lié à l’argent.
La fluidité des plans continue dans cette tonalité de l’argent, puisque Shiratori Sadami emmène avec lui une jeune femme dans un hôtel luxueux.
 
 
 
Suite à son échographie, Shiratori Sadami reste dans le doute ; aussi il s’en va voir un confrère et ami, et à la vue des photos d’échographie de Sadami, le confrère trouve cela mauvais. Lentement s’installe le drame, et Sadami n’a que 45 ans. Il lui fait donc passer une IRM (imagerie par résonance magnétique). Devant les résultats photos de l’IRM, Sadami découvre qu’il a une tumeur maligne très avancée du pancréas. Du coup, il demande une cigarette et la fume. Son problème immédiat est qu’il ne veut pas que son employeur, son hôpital, le sache. Son ami médecin, Mizuki Saburo (joué par Fuse Hiroshi), lui conseille de retourner voir sa famille, comme s’il se doutait que les jours de Sadami sont désormais comptés.
 
 
 
Dans le dernier tiers de l’épisode on retrouve le jeune Gaku (joué par Kamiki Ryunosuke), lequel est aussi le narrateur par moment. Puis on retrouve Shiratori Rui, toujours dans ses exercices de danse. Pendant ce temps la chienne de Gaku : Hotaru, a disparue.
Cet épisode comporte de discrets et délicats passages émouvants.
 
 
Tout le début du troisième épisode s’attache lentement à Shiratori Sadami, il ne se passe pas grand chose. Vers la dernière partie, Shiratori Sadami tout en jouant du violoncelle se remémore sa ville natale et les sévères reproches de Shiratori Teizo, son père, qui le traite de coureur de jupons, de tueur de femme (son infidélité a incité au suicide de sa femme et à la séparation de ses enfants). Il est obligé d’avoir recours à des patchs anti-douleur. On suit aussi la progression d’un riche malade, maffieux, atteint d’un cancer, et dont s’occupe Sadami.
 
 
Au début du quatrième épisode on assiste à une jolie fête folklorique à Sapporo, sorte de fête des quartiers, avec Shiratori Rui dansant avec un groupe aux costumes colorés. Cette fête n’est pas sans rappeler un peu la fête du Palio à Sienne en Italie.
Shiratori Sadami se décide à venir dans sa ville natale de Furano dans l’île d’Hokkaido. On peut voir qu’il y a de très beaux paysages dans cette île. Et là, comme Sadami, on découvre le Kaze no Garden, le Jardin très fleuri du père de Sadami, dans lequel on a pu voir quelques séquences avec Gaku, le fils de Sadami ; ce fils qu’il n’ose par voir directement pour le moment et qui s’occupe du Jardin.
 
 
De nouveau en service à l’hôpital, Sadami se rapproche du riche patient maffieux : ils semblent se comprendre sur le plan humain, et s’accorder une très grande confiance, comme ça, sans rien se devoir l’un et l’autre, tout gratuit ; chose extrêmement rare de nos jours. A la fin de l’épisode il y a une jolie séquence montrant un peu l’apiculture.
 
 
 
Trois étoiles pour cette histoire ; bien que la trouvant angoissante dans ses passages hospitaliers, elle est intéressante, ne manque pas de poésie, de douceur malgré les drames de la vie et de la mort intimement liées. Il passe un charme étrange dans cette histoire, simple, et bien soutenue par les comédiens. Grands bravos à Nakai Kiichi, très convaincant et souvent émouvant dans son rôle de médecin, grands bravos aux autres comédiens tous excellents je trouve, sans oublier le jeune Kamiki Ryunosuke vraiment bon et adorable, et c’est un super accordeur de piano. Ça vaut le coup d’œil, c’est un drama reposant, à ce que j’ai pu en voir.

M. R.
 
Note.
1. Citation tiré du livre du Docteur Jean-Jacques Charbonier : Les Preuves scientifiques d’une Vie après la vie.
 
 
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Dernière mise à jour : 16-09-2009 22:34

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