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Kurau Phantom Memory Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 19-09-2009 22:21

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Publié dans : Présentation Dessins Animés, Japanimation

Tags : Dessins animés, Dualité, Japon, Kurau Phantom Memory

 
Kurau Phantom Memory
クラウ ファントムメモリー


Réalité illusoire et interférence électromagnétique (Rynax)(1)
 
 
Sur Animeka.
Sur Animit.
Japan Wikipedia

Japanimation de 24 épisodes de 23 minutes produite en 2004 par le studio Bones, sur une réalisation de Yasuhiro Irie ; direction artistique de Takashi Ichikura ; musique de Yukari Katsuki.
Il faut patienter pour que les choses s’installent dans l’histoire qui est intéressante, sous peine de décrocher rapidement ; mais ça en vaut le coup d’œil malgré quelques inégalités et maladresses dans le graphisme des personnages secondaires.
C'est une japanimation proche de la même veine que NOEIN.
 
Ça commence d'une manière superbement aérienne : vol de voitures dans une ville futuriste, vol d'oiseaux, une jeune fille rêve. Nous sommes en 2100 (je serai parti de cette terre depuis longtemps). Kurau est une petite fille de 12 ans qui boude devant un petit déjeuner, pourtant elle s'apprête a fêter son anniversaire pour bientôt. Elle est élevée par son père, car sa mère est morte quand elle était toute petite.
Le graphisme est hyper classique, voir outré, avec des décors soignés, enfin ça dépend des épisodes. Parfois des dessins rappels Little Nemo de Winsor McCay.
 
 
Oui, sur la Lune en 2100, les voitures volent sur les routes menant aux maisons, mais bizarrement elles ont toujours l'emplacement des roues : des fois que l’anti-gravitation tomberait en panne ! de plus le conducteur de la " voiture " est assis à gauche, on conduit donc toujours à gauche sur la Lune à cette époque ?! Apparemment aussi l’économie merdique de notre époque existe toujours en 2100, puisque qu’on y parle de gagner de l’argent avec son travail ; donc la société de consommation n’est pas morte ! Les ordinateurs n’ont enfin plus de souris et les écrans sont sous forme de hologrammes. Dans le futur je ne vois pas du tout les immeubles ou immenses ensembles d’habitations comme on les montre dans ce dessin animé.
 
 
 
Donc le jour de ses 12 ans, le papa de Kurau l'emmène dans son automobile jusqu'à son lieu de travail. Une expérience commence : les techniciens mettent en action un faisceau d'électrons. Comme rien n'est pareil « d’un instant à l’autre », le faisceau ne se comporte pas comme prévu. Aussitôt le papa de Kurau fait stopper l’expérience. Mais le faisceau est comme libérée, comme vivant, et il atterrit dans le corps de Kurau. Celle-ci disparaît, pendant que nous avons en fond sonore une chanson. Quelques minutes après Kurau réapparaît, telle une luciole, volant et traversant la matière comme bond lui semble. Elle a changé de nom aussi, elle dit s’appeler Rynax(1) . Où donc est passée Kurau ? C’est comme s’il y avait transfert d’âme, alors celle de Kurau doit bien se trouver quelque part ? C’est soi-disant Kurau qui aurait appelée Rynax, et les deux « personnes » sont dans le même corps, présent devant son, devant leur père.
Évidemment Kurau est devenu une « super woman ». Tombant de plus de 10 mètres de haut Kurau n’a rien.
 
 
Avec le coup de « l’éclair du faisceau d’électrons », le mythe de Frankenstein a encore frappé.
Dix ans plus tard, sur la Terre. Toutes les « voitures » volent entre des tours d’habitations comportant toutes de petits jardinets sur leur toit. A mon humble avis, 2110 c’est trop tôt pour de simples véhicules volant à l’anti-gravité.
Kurau-Rynax est devenu un agent spécial, un détective. Celui qui lui donne la mission a une mine patibulaire. Il y a toujours des malfrats à cette époque, donc rien de nouveau sous le Soleil. L’anti-gravitation, vieux rêve, si elle est maitrisé n’apportera pas la délivrance humaine !
Kurau est donc confronté à une mission : arrêter un méchant. Lui, il est facilement maitrisable, mais le robot qui n’est pas loin, c’est une autre histoire. Pas de panique, super woman est là.
 
 
 
On a donc la référence aux robots et autres Goldorak du Pays du Transistor Levant.
Évidemment côté graphisme et animation, avec l’informatique, la qualité est dix fois supérieure à celles des couleurs criardes et des animations simplifiées du Goldorak du milieu des années 1970. Dans Kurau Phantom Memory il est évident que les graphistes et animateurs ont eut recours à des photos, ou à la technique du rotoscope. Et ici l’équilibre entre graphisme traditionnel, et réalisme du traitement de photos ou d’images de personnages réels ne se fait pas trop bien, enfin cela dépend des plans.
 
 
Pour Kurau, elle se demande quand elle pourra « récupérer » la vraie Kurau.
Je vois dans cette histoire et ce premier épisode, le thème de la vie après la mort ou du voyage astral, où l’âme quitte le corps terrestre pour aller ailleurs, et dans le cas de rêve conscient, l’âme ou le corps astral regagne le corps terrestre mortel(2). C’est clair et précis à la fin du premier épisode lorsque Kurau dort : son corps astral lui joue des tours à cause de cette décharge accidentelle d’électrons.

Deuxième épisode : Kurau fait profiter Christmas, sa jeune sœur (dans le sens de son double), des bienfaits de la société de consommation, qui curieusement existe toujours en 2110 ! et où on parle de riches, ce qui veut dire qu’il y a aussi des pauvres... On s’en sortira peut-être en l’an 5000 ! si on continue de compter à partir du Jésus des Anciens Romains... Dans cet épisode Kurau doit empêcher un bombe d’exploser.
 
 
 
D’un autre côté on retrouve le père de Kurau, avec des cheveux gris et un bras en moins (certainement les « radiations »). Pour lui sa fille est morte. Une sorte d’inspecteur vient trouver le père de Kurau, il pense que l’agent spécial aux super pouvoirs est Kurau, enfin selon cet inspecteur c’est « l’énergie Rynax ». Ce nom me fait penser à un médicament pour le rhume ! Quant au bras perdu du papa on découvre le pourquoi. C’est un peu inspiré de Fullmetal Alchemist.
Dans le troisième épisode Kurau joue les cosmonautes, en effectuant un sauvetage dans l’espace. A la fin, à ses risques et périls Kurau dévoile ses pouvoirs devant trop de gens.
Dans le quatrième épisode Kurau combat un gros machin métallique.
 
 
Il faut patienter pour goûter un certain charme dans cette histoire. Dans le cinquième épisode Kurau est malade. Ça arrive même aux super héros ; et Christmas, sa petite sœur, est en danger.
Ça se complique au niveau dualité : un robot se présente sous le nom de Rynax, et cherche aussi son double... Pour la pauvre et kawaï Christmas, elle n’a pas de chance, à chaque fois qu’elle achète des œufs, ils se cassent, aussi elle se rattrape sur des pommes, qui ne se cassent pas ! Kiristemaseu : telle est la prononciation de Christmas à la japonaise par Kurai !

Sixième épisode : Christmas rencontre Dag, qui lui apprend qu’il a un fils nommé Teddy. C’est la séquence gentille, en comparaison de la séquence méchante : des militaires armés de gros calibres de cette époque isolent Kurau et la bombardent de rayon sûrement pas bienfaisant. Ces forces semblent commandées par une femme qui ne passe certainement pas son temps a faire de la bonne cuisine.
 
 
 
Trois étoiles sur quatre seulement, cette japanimation ne manque pas d’un charme étrange, même prenant quand on avance dans les épisodes. Ça manque tout de même d’originalité dans le thème et l’histoire, et la réalisation est honnête sans plus (par exemple trop de marches inutiles des personnages) ; et le générique nous sort les sempiternels flottements au vent des cheveux et des vêtements, certainement un stéréotype pour le genre.
Même si ça se passe en 2110, les premiers épisodes racontent à chaque fois la résolution d’une enquête policière ou d’une mission style « Mission Impossible » ; comme si le scénariste se cherchait. Par la suite la trame de l’histoire varie. D’autre part, il y a une liaison entre chaque épisode puisque les pouvoirs de Kurau intéressent plus ou moins certains. A partir de l’épisode cinq, l’originalité s’installe doucement en même temps que la complication. Cette japanimation ne conviendra pas aux jeunes enfants, alors qu’il y a des dessins et des séquences qui le laissent supposer ; par moments on entre carrément dans la philosophie (voir la métaphysique).
Un grand soin est apporté dans la mise en scène et l’animation sur la relation entre Kurau et sa petite sœur, ainsi leur relation devient attachante. Il y a vraiment un gros travail là-dessus.

M.R.


Notes.
1. D’après le scénariste, le terme « Rynax » désigne une force lumineuse probablement électromagnétique. Et il y aurait plusieurs Rynax, dont une Rynax Sapien (sapien : sage). Rynax, c’est ainsi Kurau et son double (ou sa sœur) Christmas.
 
2. Les sorties « hors du corps » : les Expériences de Mort Imminente (EMI ou NDE Near Death Experience, avec cette expérience troublante qu'est la sortie hors du corps (OBE-Ouf of Body Experience).
 
 
 
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Dernière mise à jour : 20-09-2009 02:20

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