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Canaan Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 04-10-2009 00:10

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Publié dans : Présentation Dessins Animés, Japanimation

Tags : Canaan, Dessins animés, Japon

 
Canaan
カナン


Mode du terrorisme : après la peur du nucléaire et de ses radiations après la
seconde guerre mondiale, la peur du bioterrorisme et des mutations humaines.
 
 
http://www.animeka.com/animes/detail/canaan.html
http://zerofansub.net/index.php?page=series/canaan
Site officiel : http://www.canaan.jp/
Page sur la musique du générique.

Japanimation de 13 épisodes de 20 minutes produite en 2009. Amitié entre deux femmes.

Dès les premières images, c’est somptueux, on en mangerait ! La musique du générique début, speed, entraîne, et ne manque pas de panache et de lyrisme ; j’aime bien.
Graphiquement, l’informatique est entrée en piste : décors et éléments animés en 3D, animation assez souple facilitée par l’informatique, harmonie de couleurs délicates et équilibrées. J’ai rarement vu un dessin animé japonais de cette qualité graphique, dans le registre réaliste.
 
Le début présente en survole Canaan, une jeune fille aux cheveux blancs et avec un tatouage, et un jeune homme tué ; ensuite on passe à un couple : un jeune journaliste mal rasé au nez retroussé : Mino san, et sa partenaire : Oosawa Maria. Tous deux voyagent à bord d’un avion en direction de Shanghai, où se déroule une grande fête. A cette fête se déroule aussi des drames très rapides et ponctuels.
 
 
 
Graphiquement tous les mâles principaux sont dessinés avec des nez retroussés, et les héroïnes féminines avec des yeux immenses très poupées. Je trouve dommage les yeux immenses, ça jure trop par rapport à l’ensemble, les personnages féminins sont trop stylisés. L’héroïne Canaan ressemble à une fillette de 8 ans avec un corps de vingt ans, un nez à peine dessiné, et pour faire sexy un pantalon moulant taille très basse... En plus les voix japonaises n’arrangent pas le côté poupée, surtout pour Oosawa.

Dans la foule de la fête à Shanghai, la jeune reporter photographe, Oosawa, perd son partenaire. Dans un immense immeuble des costumes-cravates assis sur des canapés de grands prix discutent de synesthésie (nous n’avons que cinq sens en séquence, mais certaines personnes peuvent les avoir en parallèle). Évidemment ces personnes se demande si ces mélanges des sens chez certains ne pourraient pas servir pour crypter des messages ! Je me suis toujours dis que nous n’avions que cinq sens. C’est peu ! par rapport à d’autres formes de vie. Pour la suite de l’histoire une armée privée est effective.
 
 
 
Pendant ce temps et sans s’inquiéter de la disparition de Mino san, Oosawa navigue dans le foule pour photographier un gigantesque dragon de papier luminescent qui crache de l’eau rouge. Mais de types masqués ont l’air de ne pas faire partie de cette fête, et l’un d’eux en enlevant son masque reçoit de l’eau rouge et en meurt, mais l’eau n’est que coloré. Au moment où Oosawa risque de passer un mauvais quart d’heure en voulant photographier le type bizarrement mort, et que deux hommes masqués s’approchent, elle est prise par la main et entrainée à toute vitesse par Canaan, pendant que les deux types leur tirent dessus. Canaan à un revolver, elle est une mercenaire et une amie à Oosawa ; elle a perdu toute sa famille pendant une guerre. Perdu dans la foule, Mino san s’aperçoit bien tardivement de la disparition de Oosawa. Les types masqués se font tirés dessus par Canaan sous les yeux de Mino san. Bien-sûr la foule croit que cela fait partie de la fête.
 
 
 
Ce premier épisode manque de fluidité, et sa fin est décevante à mon goût, ou sa cause et effet est peu préparée.

Deuxième épisode : on se croirait en temps de guerre : un convoi de véhicules militaires, l’un d’eux explose... ils sont attaqués par un hélicoptère. Une jeune fille attachée que gardait en convoyaient les militaires réussit à se détacher, elle envoient dans des monde quelques militaires aux gros bras. La séquence est superbement mise en scène et bien animée. Ensuite il est question de bioterrorisme et de la contamination de Oosawa Maria. Elle s’en est sorti de justesse grâce à l’antivirus développé par son père, directeur d’un centre de recherche pharmaceutique. Vers le dernier tiers de cet épisode il y a une séquence de poursuite de voitures très bien rendue. Ensuite une bagarre entre Canaan et un vieillard est étonnante et bien maitrisée par la réalisation.
 
 
 
Troisième épisode : Oosawa Maria et son naïf compagnon photographe déambulent dans un quartier de cabarets et de boîtes de strip-tease. De son côté Canaan s’initie au jeu de la ficelle, mais elle utilise du fil de cuivre, et par jeu d’entremêlement entre ses doigts elle en fait une tour Eiffel.
D’un autre côté la cause bioterroriste se prépare : les costumes-cravates s’organisent et font construire un abris pour petites bêtes très pathogènes. Je trouve cette séquence bizarre et ne faisant pas partie de l’ensemble... Plus tard Canaan et Oosawa sortent ensemble. On s’attache un peu sur la personnalité des héros, y compris le photographe Mino san. Mais Canaan et Oosawa sont coincés dans un wagon sous un tunnel. La séquence se veut bizarre et un peu gore voir un brin sadique : Oosawa est attachée avec une bombe sur la tête. Mais petit détail : c’est Canaan qui est une super synesthésique ou synesthète (elle connecte ses cinq sens à la fois), qui est chargé de désamorcer la bombe placée par une méchante femme. Déjà nous n’avons que cinq sens, alors en les connectant tous... Canaan peut voir, presque, des « deux côtés de la montagne à la fois ». La cause bioterrorisme se précise : une guerre où il a été utilisé cette arme a décimée des amis de cette méchante femme. On entre alors dans des explications de biologistes, qui évoquent directement le drame japonais des radiations de Hiroshima et Nagasaki. Cette méchante femme, et aussi Canaan, ont leurs organes qui ont mutés sous l’action du virus Ua, de l’arme biologique.
Dan cet épisode la partie la plus intéressante c’est le développement de la psychologie des héros. L’action et le suspens manquent d’originalité.
 
 
 
 
Quatrième épisode : curieusement le bleu est pour Canaan la couleur de la haine, de l’ennemi. Normalement le bleu indique la rêverie, c’est la plus immatérielle des couleurs : le ciel, le vide de l’air, couleur froide. Chez les Anciens Égyptiens le bleu était la couleur de la vérité. La Vérité, la mort et les dieux et le Futur vont ensemble, et c’est pourquoi le bleu céleste est aussi le seuil qui sépare l’homme de ceux qui gouvernent, de l’au-delà, son destin. Le bleu représente donc le futur, puisque couleur du Yang, couleur du ciel où séjourne les Immortels, mais aussi le bleu représente le non manifesté, le vide où peut naître le futur.
En ce début d’épisode on découvre un peu la jeunesse de Canaan, son éducation par un type genre mercenaire. Canaan est une région du proche-Orient.
 
 
 
Quatre étoiles sur quatre pour cette superbe japanimation. Bravo au chef animateur pour son travail remarquable. La recherche sur la psychologie des personnages est travaillée comme je l’ai rarement vu, les personnages sont très vivant, réaliste juste ce qu’il faut. Des plans ont certainement été animés en rotoscope. Dommage que l’histoire ne soit pas plus facile à suivre, je la trouve bien torturée.

M. Roudakoff
 
 
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Dernière mise à jour : 04-10-2009 00:52

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