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Pleasantry Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 30-10-2009 18:27

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Publié dans : Langage du cinéma, Scénario

Tags : Atlantes, Cinéma, Films, Humains, Scénario

 
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Pleasantry décrit ce qu’il se passe maintenant, après la lointaine création des humains, par les mauvais Atlantes et par plaisanterie...

Début de Pleasantry 1
Pleasantry 2
Pleasantry 3

Avec des passages d’après City of Night de John Rechy. Il faut savoir que John Rechy a été un des premiers (en 1962) a écrire une littérature typiquement LGBT, avec des passages très crues rapidement censurées aux États-Unis. Le livre le plus célèbre de J. Rechy reste City of Night, paru et traduit très tôt en France, en janvier 1966, et vendu à quatre-mille exemplaires numérotés dans quelques rares sex-shops existantes à Paris. Comme quoi la morale évolue, en bien ou en mal ! Je trouve plutôt qu’elle a évolué en mal ! avec tout ce qui se passe maintenant !
 
Site de John Rechy
 
 
> Petit extrait du scénario de Pleasantry, avec la partie où les langues humaines se troublent et qui commence par une devinette enfantine.
    ...
    MARC : Attendez, et celle-là : pourquoi les oiseaux ne peuvent-ils pas écrire ?
    MARILYN : Non je ne vois pas.

Et les autres invités s’interrogent ?

    MARC : Parce Qu’ils ont trop de plumes, ils ne savent laquelle prendre !

Tout le monde rigole. Marc continue.
 
    MARC : Pourquoi est-ce qu’on met plutôt un coq sur le clocher qu’une poule ?

(La réponse compréhensible sera donnée par Marc par la suite !).
Personne ne connaît la réponse.

    MARC : PAQUI SE VA ON DVA, IL FOLLOW ME. KTO DVA.

Et Christophe répond :

    CHRISTOPHE : JET NOU COMPENDES PU NIER (je ni comprends plus rien !).
    MARILYN : QU’O SI PASKVO ? (qu’est ce qu’il se passe ?).

Christophe s’approche de l’oreille de Marilyn et lui glisse :

    CHRISTOPHE : KAC PAGI VA ATLANTE ! (c’est un coup des Atlantes).

Et Christophe essaye par la suite de « parler par gestes » :

    CHRISTOPHE : DU CLAM PLARON RAP GTESE (du calme parlons par gestes).

Et les 6 personnes se dirigent dehors pour aller voir les voisins de Christophe.


Extérieur jour.
Sur la pelouse devant la maison de Christophe et celle des voisins. Un couple assis sur un banc devant leur maison. Le mari, un noir a sur ses genoux un ordinateur portable et il voit s’afficher des caractères bizarres sur son écran, et a envie de vomir.
Sa femme noire veut le soulager, elle le prend dans ses bras.

    FEMME : KAK TU MA MI ? (qu’as-tu ma moitié ?).

Le mari, le visage congestionné essaye de répondre :

    MARI : SPASPA SASPA SPASA SPIPA SPIPI PIPI PIPI PIPI.
    FEMME : Oh ! my boy !

Et elle fait lever son mari en le soutenant, tous les deux s’apprêtent à rentrer. Alors arrivent Christophe et les 5 autres personnes. Christophe se précipite vers le voisin.

    CHRISTOPHE : DU CLAM PLAPI PIRA PIPI.

Marilyn le rattrape.

    MARILYN : PIPI, KAK TU PIPI ?
    FEMME : Oh ! my God, oh ! my God !

Christophe fait des gestes en indiquant sa bouche et en faisant comprendre qu’il est désolé. Marilyn fait aussi des gestes de désolations et tous évitent de parler. Soudain un grand bruit de tôles au loin. Deux automobilistes se sont rentrés dedans.

    AUTOMOB.1 (en colère) : DEL KANEL PO LÈ BACEL.
    AUTOMOB.2 (en colère aussi) : DÈ STRON DCHET POLÈ VALET.
        (De la cannelle pour les demoiselles, crotte de chat pour les garçons. Comptine de Liège).
    AUTOMOB.1 (en colère) : LO FILLO LO BOUNDO N’EN FAJIO LO ROUNDO. (La fille seconde en faisait le tour. Ronde de Corrèze).

Marc, Christophe et Marilyn se séparent de leurs invités, et se mettent à courir vers le lieu de travail de Vladimir.


Extérieur jour.
Une rue à San Francisco. Un type tout en marchant sur un trottoir parle dans son téléphone portable à un autre type, lui aussi avec un portable, et se trouvant marchant de l’autre côté de la rue !

    TYPE 1 : DA, DA, KAOTCHO.
    TYPE 2 (qui s’énerve) : NIET, NIET, PAPALOUSTA !
    TYPE 1 (qui s’énerve aussi) : NO, NO, LOOK AT ME, LOOK AT ME !

Et l’autre le regarde et lui répond :

    TYPE 2 : KAK TU CACA ?
    TYPE 1 (s’énerve de plus en plus) : WHAT CACA ? SLOUCHAÏ (regarde) LOOK AT ME !

Et il traverse la rue et fiche son poing dans la figure du deuxième type ; le portable vole, le premier type le rattrape, le jette par terre et saute dessus à pieds joint en disant :

    TYPE 1 : KAK TU CACA HEIN !

L’action se termine devant l’entrée de l’immeuble où travaille Vladimir.
Arrivent en courant et croisant les 2 types aux portables, Marilyn, Christophe et Marc. Ils s’engouffrent dans le hall de l’immeuble.

    CHRISTOPHE : BISTRO, BISTRO (vite, vite).


Intérieur jour.
Un immeuble. Dans le hall, le grand panneau informatique affiche des caractères bizarres, et 6 personnes dont les 2 de l’accueil vomissent. Marilyn demande à l’agent d’accueil :

    MARILYN : MOJITIÉ LIVI MNIÉ SCAZAT ? (pouvez-vous me dire ?)

Christophe prend par le bras Marilyn et l’entraîne vers l’ascenseur, qui affiche lui aussi des lettres bizarres. Marc les attend. Ils montent au 1er étage. Les couloirs et les bureaux sont vidés, et il y a du désordre un peu partout. Ils reprennent l’ascenseur pour atteindre le 5è. C’est pareil, sauf au détour d’un couloir dans le coin bureau, un type d’apparence asiatique, devant son ordinateur que l’effet de nausée ne semble pas atteindre leur dit :

    ASIATIQUE : COMPUTE CASSÉ, COMPUT KAPUT, FORZAR, BREAK.

Christophe le prend par l’épaule et dit :

    CHRISTOPHE : DA, DA, MNOGO CASSÉ, MNOGO BREAK (beaucoup cassé).

Et le type asiatique sort de sa sacoche de cuir un boulier, et il commence à faire ses calculs avec une grande dextérité ! Tout heureux il entraîne Marilyn et Christophe dans l’ascenseur, où il y a justement un collègue de travail de l’asiatique. Enthousiaste celui-ci lui montre son boulier. Le collègue comprend et essaye de répondre :

    COLLÈGUE : KAK TI IMÉYECHE CALCUL ! (d’accord c’est pour calculer).

En ressortant dans le hall, l’asiatique brandit son boulier en criant :

    ASIATIQUE : COMPUTE, COMPUTE, COMPUTE.

Plusieurs personnes le suivent dehors, dont Marc qui n’y comprend rien.
...

Michel Roudakoff
 
 

Dernière mise à jour : 03-06-2016 23:09

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