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Matérialisme et instinct de propriété Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 17-01-2010 15:58

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Argent, Banques, Business, Création, Idée, Merde, Profit, Propriété, Vol


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Matérialisme et instinct de propriété

Ou comment matérialiser et rabaisser la propriété intellectuelle(1)
à coup de diarrhées législatives pour la défense des
seuls intérêts du pouvoir financier.
Les banques ne sont que des monstrueuses
machines tueuses à dettes, et en dehors des lois humaines.
Le pouvoir économique = quantité, et donc dépassera toujours
le pouvoir politique qui est qualitatif.
Donc les banquiers seront toujours gagnants !
(la grosse commission ou la merde)


Qu'est ce qu'une copie légitime ?
 
« Les titulaires de droits de propriété intellectuelle doivent se voir accorder les mêmes droits et la même protection que tous les autres propriétaires... » Jack Valenti, ex-président de la Motion Picture Association, de l’industrie du lavage de cerveaux hollywoodien.
Voir la parade des cerveaux fêlés du business pour empêcher de télécharger des films.
Voir aussi la menace globale des libertés sous prétexte de "contrefaçon" ACTA (Anti-Counterfeinting Trade Agreement).

Voir le site de Florent Latrive sur son livre : Du bon usage de la Piraterie. Bibliographie.
 
 
Ce désir de Monsieur Valenti est représenté il y plus de trente ans par un dessin de Chaval : « Ma maison, ma voiture, ma femme, mon cul » (je suis tenté d’ajouter que tous ces biens sont excluables, d’exclusivité). On ne résume pas mieux cet instinct de propriété, dans lequel je pourrais ajouter, ma chanson, ma musique, tous ces instincts de propriété hérité du 19è siècle ou le matérialisme(2) prenait sa vitesse de croisière, avec le plein pot aux environs du début du 20è siècle et l’arrivé de l’industrie naissante de l’entertainment et de son financement par de riches familles de banquiers. Riches familles de banquiers cherchant toujours plus de protections et donc de connivences avec les pouvoirs en place facilitant leurs protections par des diarrhées législatives à répétitions. Vous pensez ! nous en sommes à la mode du terrorisme et du tout sécuritaire : alors les pirates et autres hordes aventuriers de la contrefaçon et du « vol numérique »(3) mettent à mal l’économie des riches banquiers, puisque c’est autant de moins a gagner ! A ce moment là : « où est la propriété intellectuelle ? ». Puisque ces banquiers finançant les industries de l’entertainment réclament et obtiennent maintenant le renforcement ou la création de lois à leur seul profit et n’en ont rien à fiche de la libre circulation des connaissances. Donc avec la complicité des pouvoirs en place, ces banquiers se livrent à un racket légal sur toutes les formes de copie, d’échange et de circulation des connaissances.
On a exactement le même cirque avec la santé : « L’industrie de la maladie se créé un marché grâce à la complicité intéressée des autorités ».
Tout le monde sait que les banques et l'industrie s'approprient les brevets d'inventions qui pourraient les menacer et les mettent à l'abri dans leur coffre-fort(7).
Comme écrivait Mohandas Karamchand Gandhi : « Que nous devions obéir à toutes les lois, qu'elles soient bonnes ou mauvaises, est une invention récente ».

Je ne serais pas d’accord avec l’excellent travail de Florent Latrive, dont j’ai emprunté la citation du début dans son livre : Du Bon usage de la piraterie, Culture libre, Sciences ouvertes, qui explique dans la préface que le « droit d’auteur » et le système des brevets est « sorti de nulle part ». Comme écrit plus haut, cela remonte au 19è siècle, et même à la révolution française de 1789, révolution de la riche et puissante bourgeoisie aristocratique prenant le pouvoir et donc voulant tout contrôler(4). Dans le même thème et en variation, la Révolution Russe servit les seuls intérêts des bolchéviques Juifs. Bien se rendre compte que Capitalisme et Communisme sont une seule et même chose s’appuyant alternativement l’une sur l’autre(5). Monde idiot et à vomir, dont Aldous Huxley disait, que qui n’était pas névrosé dans ce monde était anormal, car cela signifiait qu’il s’était adapté à un monde auquel il était impossible de s’adapter.
Par contre je suis entièrement d’accord avec F. Latrive : il y a un problème entre les idées non brevetables puisque dès lors qu’elles sont émises, elles appartiennent à l’inconscient collectif (l’immatériel), et « l’expression par un droit exclusif » (le matériel). En plus ce droit d’exclusivité ne peut être que pour un temps donné, en plus selon la mode politique du moment et du pays(6) ! Ce droit doit surtout laisser libre champ à toutes sortes de critiques.
Bien comprendre qu’une idée ne se monnaye pas : par exemple quand on cherche une idée elle ne vient jamais, il est bien d’abandonner l’idée et elle viendra bien à un moment où l’on ne l’attend pas. C’est donc en totale opposition avec la notion d’argent.

Comme l’explique F. Latrive, le mot pirate sert à faire peur, toujours dans la mode du sécuritaire, aussi ce mot de pirate englobe l’écolier qui télécharge des chansons en mp3 et le propriétaire d’un atelier clandestin de duplication de disques dans une banlieue de ville asiatique.
Comme le mot peur entre dans la stratégie des pouvoirs, en plus de mettre dans le même sac l’écolier et l’artisan asiatique tout deux qualifié de « criminels », on monte en puissance en amalgamant « produits contrefaits » avec : la pédophilie, le trafic d’armes illégales, la drogue échappant aux contrôles du pouvoir officiel, et bien-sûr l’inévitable terrorisme.
On monte en puissance en stigmatisant internet : source de tous les mots/maux, du meilleur comme du pire, source du piratage, de pornographie, etc. Tout cela est bien-sûr prétexte à resserrer les chaînes et les menottes.
On oublie de dire que le trafic de drogues et d’armes est indispensable à l’économie mondiale !
« Nous savions déjà que l'argent de la drogue représente plus du tiers du flux de devises et des échanges boursiers mondiaux et que, sans elle, le système bancaire international s'effondrerait. En clair, le trafic de la drogue est indispensable à l'équilibre économique mondial. Si l'on ajoute le prix des substances nuisibles à notre santé et le gaspillage des dépenses d'armement, justifié également par l'équilibre de la terreur, on peut considérer que l'économie dominante, dite «libérale», est une entreprise de destruction ». Philippe Desbrosses, docteur en environnement, expert consultant auprès de la C.E.E. et du Parlement européen.


On mélange les mots copie et vole !

Question brevets, on monte également en puissance : longtemps réservé aux machines, ce titre de propriété sur une invention est maintenant attribué dans tous les domaines. Désormais, les gênes, les logiciels, voire, aux États Unis, des méthodes d'éducation ou des gestes chirurgicaux, se couvrent de brevets. On est pas au pays du dieu Dollar pour rien ! Mais avec le mondialisme galopant, l’organisation du commerce impose désormais un « ordre planétaire harmonisé pour les brevets et droit d’auteur ». De nombreux pays, notamment du Sud, et des pays pauvres qui pouvaient jusque-là copier des médicaments, des livres ou des technologies, ne le pourront plus.

Tout comme Monsanto voulant « breveter du vivant », bientôt nous payerons l’air que nous respirons, nous payerons toute parcelle de savoir ou de création, puisque à ce rythme et à cette mode le fric s’étend de plus en plus à l’immatériel, au détriment du patrimoine des savoirs et de l’inconscient collectif, l’œuvre du genre humain, qui elle ne peut avoir de droit d’auteur.
Je cite Florent Latrive : « C’est le droit à la santé, à la vie tout simplement, qui s'oppose aux brevets sur les médicaments ; c'est l'accès à la culture que brident les tenants d'un droit d'auteur « sur couvert » et le plus long possible ; c'est la diffusion la plus large des connaissances qui est mise en cause, partout. Les conflits entre ces nouveaux droits de propriété sur l'immatériel et les droits essentiels des être humains se multiplient et la piraterie s'étend à mesure que les occasions de devenir pirate deviennent plus nombreuses ». « Les discours apocalyptiques que tiennent les titulaires de droits, et l'extension toujours plus grande de la propriété intellectuelle conduisent insidieusement à la dévalorisation générale de toute loi cherchant à arbitrer les conflits d'intérêt dans le domaine de l'immatériel. Plus la propriété intellectuelle se muscle et s'étend, plus ses fondements volent en éclats et ce, même s'ils sont justes ».

Avec internet, pourquoi se priver d’un si large choix de cultures et se plier aux règles voulues par les seuls titulaires et gestionnaires de copyright et pour leurs seules avantages ; alors qu’en principe une loi est votée pour le bien de l’intérêt général. Et comme l’explique F. Latrive : « les militants et médecins qui importent illégalement des copies de médicaments sous brevet pour soigner des malades se moquent éperdument de savoir si leur geste est légal ou non : il est vital, c'est tout. À force de faux discours et de loi absurde, il finira par se produire ce que les extrémistes de la propriété intellectuelle disent craindre le plus : la fin de tout droit réel au respect et aux revenus pour les créateurs, auteurs et inventeurs ».

Pirate et pirate (toujours d’après le livre de F. Latrive).
- Enregistrer une musique à la radio est légal.
- Enregistrer la même musique sur un réseau de partage internet est illégal aux yeux de l’industrie de l’entertainment.
- Enregistrer la religieuse de Diderot qui est dans le domaine public est légal.
- Enregistrer le dernier Harry Potter est illégal.
- En Inde, qui avait cessé de reconnaître les brevets en matière de médicaments (heureux pays), les laboratoires pouvaient copier des molécules de firmes pharmaceutiques occidentales (selon un « legs de brevets » laissé par la colonisation britannique). Voir aussi le site Déclaration de Berne sur la loi indienne sur les brevets.
- En Europe, tel laboratoire ne pourra pas copier les molécules d’un autre situé dans un pays voisin.

Pour terminer trop rapidement, avoir en tête une église avec ses bougies allumées devant le portrait d’un Saint. Une personne achète une bougie, elle vient l’allumer à celle qui brille déjà. Il y a ainsi UN ÉCHANGE, la vie est MOUVEMENT, DÉPLOIEMENT.

M.R.
 
 
Notes.
1. Propriété interdite, est-il souvent écrit sur le mur des maisons. On peut ajouter : « Si vous voulez entrer, faut payer ». Cela me fait penser à certains internautes qui sur leur site, mettent un gros logo en surimpression sur leurs photos pour bien marqué leur propriété, comme un chien en pissant marque son territoire !

2. Florent Latrive explique ainsi la monté du matérialisme : « Pour l'immense majorité des titulaires de brevets, de copyright et autres titres de propriété intellectuelle, la règle est simple : plus on se rapproche de la propriété physique, plus ils sont heureux. Plus la copie d'une invention, d'une chanson ou d'un logo est considérée – et punie – comme le vol ou l'effraction, plus les voilà satisfaits ». F. Latrive explique aussi que Napoléon III écrivait : « L’oeuvre intellectuelle est une propriété comme une terre, comme une maison ; elle doit jouir des mêmes droits ». J’ai envie d’écrire à nouveau : comme un chien marque son territoire en pissant ! La France a été l'une des toutes premières nations à mettre en place une loi sur le droit d'auteur, en 1791 (ce qui n’est guère étonnant vu le contexte de cette révolution faite par des riches).

3. Le numérique étant lui même hautement volatil, ou aussi virtuel que l’économie mondiale, puisque l’Or métal a disparu au profit d’une monnaie virtuelle. Seul désormais une quantité infime d’Or métal est réellement disponible en contrepartie de l’or papier. D’après certains spécialistes, il n’y aurait que deux millions d’onces d’Or métal pour 29 millions d’onces d’or papier (virtuelles), et donc un gigantesque krach en perspective !

4. « Il faut en effet distinguer le propriétaire de la terre ou de l’industrie et le financier qui vit de spéculation. La révolution a été fatale pour les premiers d’où la désintégration rapide de l’humanité, mais a fait la fortune colossale des seconds, fortune artificielle, gigantesque et nécrosante. Le socialisme n’est pas la finalité de la révolution mais un moyen de destruction qui favorise la finance juive internationale. Les Juifs ont une fortune différente de celle des Goyim. Ils ne craignent pas le communisme mais en tirent profit. Ils sont capitalistes modernes c’est‑à‑dire spéculateurs et trafiquants d’argent ». Roger Dommergue Polacco de Menasce, page 134 de son livre : J’ai mal de la Terre.
 
5. « Benjamin Disraeli, juif (Lord Beaconsfield) publia un autre livre intitulé « The life of Lord George Bentinck, a political biography ». A la page 357 de ce livre, il écrivait ceci : « Qu’une insurrection éclate contre la tradition et l’aristocratie, contre la religion et le droit de propriété, alors l’égalité naturelle de l’homme et l’abolition du droit de propriété seront proclamés par des sociétés secrètes qui forment des gouvernements provisoires, car des Juifs se trouvent à la tête de chacune de ces sociétés. Le peuple de Dieu collabore avec les athées : les plus habiles accumulateurs de richesses s’allient avec les Communistes. La race particulière et choisie donne la main à toute la lie et à toute l’écume des bas-fonds de l’Europe et tout cela parce que les Juifs veulent détruire cette ingrate chrétienté qui leur doit même son nom et dont ils ne veulent plus endurer la tyrannie. »
Disraeli écrivit aussi à la même page, au sujet de la révolution de 1848 qui plongea plusieurs pays dans le chaos : « Si cela n’avait pas été le fait des Juifs, cette perturbation indésirable n’aurait pas ravagé l’Europe. ». De Roger Dommergue Polacco de Menasce, page 22 de son livre : Vérité et Synthèse.
Puis du même auteur et dans le même livre :
« René Groos, juif : Dans un article publié par « Le Nouveau Mercure » de mai 1927, il écrit ceci : « Les deux internationales de la finance et de la révolution travaillent avec ardeur : elles sont les deux visages de l’internationale juive… Il y a une conspiration juive contre toutes les nations. »
Blumenthal, juif : Ce rédacteur du « Judisk Tidskrift » a écrit ceci (N°57, 1929) : « Notre race a donné au monde un nouveau prophète, mais il a deux visages et porte deux noms : Rothschild, chef des grands capitalistes, et Karl Marx, l’apôtre des ennemis de l’autre. » (Ces lignes résument toute la politique mondiale) ».

6. Il paraît qu’aux États-Unis, le droit d'auteur a été rallongé de 20 ans à la fin des années 90, principalement pour satisfaire Disney qui craignait de voir Mickey tomber dans le domaine public. On a eu le problème avec la musique de Georges Bizet : quand elle est tombé dans le domaine publique, des marques de lessives ou de produits ménager on collé des bouts de musique de Carmen sur leurs publicités, dévalorisant et détournant l’œuvre du compositeur.
 
7. Du Docteur Richard Clark, cité dans le livre : Coucou c'est Tesla l'énergie libre.
« Nous constatons que la science, telle qu’elle est pratiquée à l’heure actuelle dans les universités fait partie d’une stratégie politique et sociale qui vise à contrôler la pensée et à défendre uniquement les intérêts au pouvoir. Cette élite est responsable de tous les mensonges de l’histoire, de la finance, de la médecine. Mais les mensonges de la science n’ont pas encore été complètement démasqués... Notre ignorance est leur source de profit. Il en va de notre survie, car pour le profit ces gens sont prêts à tout, même à nous tuer, tous ».
 
 

Dernière mise à jour : 19-01-2010 20:52

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