Le Bonheur, le profit et la dévastation
 

Ecrit par Sechy, le 12-05-2010 15:57

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Publié dans : Elementals Yôkai, Élémentals, Divinités, Yôkai

Tags : Argent, Bonheur, Destruction, Mort, Nature, Profit, Vie, Yôkai


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Le Bonheur, le profit et la dévastation
Ou il y a Bonheur et bonheur...
 
 
On dit que le Bonheur est indéfinissable puisque différent selon chacun de nous. En attendant, il est étonnant d’entendre et de voir dans le moindre média le contraire d’un certain bonheur, d’un apaisement, d’un transport vers un ailleurs ; partout il n’est question que de problèmes, de drames, de manque de ceci et de cela, des guerres incessantes, qui maintenant deviennent économiques, virales ou nouvelle peste avec les trucs en HN quelque chose. Partout on entretient intentionnellement LA PEUR dans un magma sans forme : l’information. Pourquoi ? Uniquement pour un problème d’ego, pour un problème de « vouloir péter plus haut que son cul ». Le problème dramatique de la croissance et de l’énergie il est bien là...

« L’homme, qui n'est qu'un grain de poussière dans le monde, veut en obtenir davantage et récolte ainsi les ennuis ». Ramana Maharshi 
 
Comme l’explique Ramana Maharshi à l’Enseignement du 6 juillet 1935, l’ego est la seule cause de tous les ennuis. Les enseignements des Adeptes ou Alchimistes ne disent pas autre chose à longueur de pages : « Nature esjoir Nature », ou « La Nature contient la Nature et la Nature vainc la Nature » ; ou encore : « Le Fleuve qui va à la Mer ne peut supprimer sa Source ».
Ainsi, comme il est rapporté dans cet Enseignement de Maharshi : « Que l’homme remonte jusqu’à la source de son ego et il atteindra cet état indifférencié de bonheur, [Note : Androgyne ou Hermaphrodite de l’Alchimie, la Matière qui se suffit à elle-même pour engendrer : le Fixe cavalant] qui est le « sommeil sans sommeil ». Le Soi reste toujours le même, ici et maintenant. Il n’y a rien d’autre à obtenir. C’est parce que les limitations ont été faussement acceptées, qu’il devient nécessaire de les dépasser ».

Ensuite, Maharshi cite deux jolies histoires ayant plus ou moins un rapport avec l’Alchimie et le point essentiel : la Matière (celle sur laquelle l’Adepte travaille).
« Dix insensés qui, après avoir traversé une rivière et atteint l’autre berge, se comptèrent et ne se trouvèrent plus que neuf. Ils devinrent inquiets et se mirent à pleurer sur la perte  du dixième sans savoir qui c’était. Un passant, après avoir demandé la cause de leur chagrin, les compta et en trouva dix. Chacun des dix avait compté les autres et oublié de se compter soi-même. Le passant donna alors à chacun un soufflet en leur demandant de tous les compter. Ils comptèrent dix et furent satisfaits. La morale de cette histoire, c’est que le dixième homme n’avait pas réapparu. Il avait toujours été là ; c’est l’ignorance qui avait été la cause de l’affliction des autres ».

« Une autre histoire : une femme portait un collier autour du cou. Ne s’en souvenant plus, elle se mit à le chercher, questionnant son entourage. Une de ses amies, se rendant compte de ce qu’elle cherchait, lui désigna le collier autour de son cou. La femme le toucha de ses mains et fut aussitôt rassurée. Avait-elle récupéré le collier ? La encore, l’ignorance causa la douleur et la connaissance, le bonheur.
Il en va de même en ce qui concerne l’homme et le Soi. Il n’y a rien de nouveau à gagner. L’ignorance du Soi est responsable de la souffrance présente ; la connaissance du Soi apporte le bonheur ».

Maharshi explique que le salut est permanent, parce que le Soi est ici et maintenant, et est éternel. La Sagesse semble survenir, alors qu’elle est naturelle et toujours présente. « Ce qui est réel doit exister toujours ».


L’ego, le Je, ce qui anime : l’Âme.

Le moi ne peut-être un total, puisqu’il se définit par rapport à un toi, qu’il est donc limité par ce qui le différencie de ce toi. La Théologie monothéiste dit qu’il ne peut y avoir qu’un Dieu, car s’il y en avait deux, chacun serait limité ; ce qui le différencie de l’autre, et ne serait donc pas in-fini. Tout est double dans la Nature, sauf Dieu qui est unique.
Pour s’y retrouver dans un premier temps avec son ego, on peut élever le Je par : au lieu de dire « J’ai faim », différencier par : « C’est mon corps physique qui a faim ».
Ainsi l’ego, le soi inférieur est mortel. L’Ego Divin ou Soi supérieur est immortel.

Curieusement dans le mot NÉGOCE il y a EGO ! Hors, et c’est le cas de l’écrire, l’Or sert au négoce depuis au moins plus de 4000 ans... Le mot Négoce indique donc le sens du N (son EN) véhiculant l’énergie et de l’ego : renforcer l’ego ; ce qui veut dire ignorer le Soi supérieur ! En effet, le N, selon la Langue des Oiseaux, ou art des sons, sert à véhiculer par vagues l’Énergie Première-Source : IN = dans, INervé ; Énergie manifestée : ENergie, ENervé. L’utilisation privative du N est tardive (17è siècle). En anglais : IN = dans. Ainsi INattention indique : pas de tension terrestre ; INformation indique l’absence de forme, la robotisation ou « la même soupe pour tout le monde ».
Le dictionnaire Le Robert indique à Négoce : du latin negotium : affaires, occupation, choses à faire (début du 14è siècle) ; faire des affaires, faire une activité commerciale : vendre et acheter des marchandises.
Bien-sûr dans le négoce il y a le VOL. Dérober : de l’ancien français : rober, robe, indique le pillage, le butin de guerre, le larcin, la dévastation, le saccage, le viol. Roberie indique aussi le pillage. Le mot robe viendrait de la langue germanique : rauba, le butin. Donc « de » de dérober, renforce l’action dans un aspect d’espace euclidien : déchoir (descendre bien bas) ; et dérober indique un mouvement de la « robe » (un éloignement de l’argent qu’on vol).

L’égocentrisme, l’ambition, la possessivité entraîne une destruction de notre Nature (la Terre et le corps de l’individu).

Mammon gouverne le monde, mais comme les deux soi : « Aucun homme ne peut servir deux maîtres : car toujours il haïra l'un et aimera l'autre. On ne peut servir à la fois Dieu et Mammon ». (Matthieu 6:24). Effectivement, car ici il y a division !

Malheureusement les Terriens qui servent Mammon sont nombreux. Ils « servent » : serVIR : VIRilité (puissance sexuelle et l’Or de l’énergie de la nourriture et des excréments)... Ici il s’agit du déguisement de l’Amour divin ou privation de mort transformé en amour physique et en mort, même s’il y a poursuite de la survie de l’espèce humaine... pour ceux qui ont peur de ne pas laisser de descendance après leur mort, espérant ainsi se prolonger par le souvenir de leur progéniture. Impermanence des choses !

Une INVERSION :
A notre époque, les produits de la Terre sont vendus plus cher que les produits poussés avec beaucoup d’engrais pour un grand rendement ! Cela devrait être l’inverse ?
On a inventé une Nature à 2 vitesses :
1) Nature biologique ou pléonastique (biologique : de la Vie).
2) Nature poussée chimiquement ou industrielle donc, pour amasser beaucoup d’argent.
Il y a danger si les gens pauvres ne peuvent se nourrir que de produits industriels, et les gens riches qui achèteront des produits naturels. Et pourquoi pas de l’eau propre pour les riches et de l’eau sale « industrielle » pour les pauvres !?


[D’après des extraits d’un projet de Glossaire, par M. R.]
 
 

Dernière mise à jour : 12-05-2010 16:17

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