A ceux qui ne voient qu’un dans la diversité des facettes toujours changeantes et en perpétuelle transformation appartient la Vérité Éternelle - à personne d’autre - à personne d’autre - à personne d’autre.
Il en est de même pour les métaux, aussi incroyable que cela puisse paraître, eux aussi sont vivants, pourquoi cela ne serait pas ! Nous n’avons que cinq ridicules sens, alors la frontière entre ce qu’on appelle inanimé et animé est très très très mince !
Les pires terroristes, les pires hors-la-loi sur notre planète Terre sont les banquiers, ceux qui se croient « Grand », et ceux qui se vautrent dans les déjections de l’Or, découlant des déjections du pouvoir. Ce sont les
« Enfants de la déchéance ». Bien de ceux que ces messieurs au fric appellent « hors-la-loi », sont bien plus humains qu’eux, bien plus tendres et joyeux. Il ne peut exister en ce monde qu’une seule « loi », celle de la Nature.
L’Ortie étant la meilleure amie de l’humain, je la rapproche de la déesse égyptienne Maât. Voici une prière à l’Ortie, inspirée d’après diverses prières de l’Égypte ancienne.
Salut à toi, Maât, fille de Ré, Mère de la Vérité,
qui s’unit au dieu
que Ptah ne cesse d’aimer,
qui orne la poitrine de Thot,
qui crée son être
qui est à la tête des baïs(3) de l’Ortie,
de tous les fossés,
chemins et jardins du monde,
qui apaise Chou et Tephnout par son activité.
Ortie, viens vers le Fils de Ré, vivant éternellement !
Ortie, toi qui donne l’air à tous les jardins, chemins et fossés,
fait vivre tout homme par ton aliment,
fait vivre tout homme par ta fibre,
fait vivre tes sœurs les plantes,
quand elles sont attaqués par Seth,
quand il emballe les cultures,
et fait courir l’eau de mort entre les feuilles.
Ortie si proche et si lointain,
éveille-toi, soi paisible !
Tu piques mais tu t’éveilles en paix !
Aucun chemin ni jardin ni fossé n’est vide de toi sur Terre.
Ortie aux racines rapides qui font le tour de la Terre,
en un instant sans rencontrer d’opposant,
traversant par tes effluves le ciel-lointain,
passant à travers la Douat,
lumière sur tous les chemins, fossés et jardins.
Tous les humains tournent leurs faces vers toi.
Hommes et dieux disent : « Ortie, Bienvenu sois-tu ! ».
Contre les
« Enfants de la déchéance », voici à nouveau le texte de
la chanson de Nis, la page
musique est ICI.
Chant 12.
NIS (introduction) : Salut à toi, gloire à Ré.
1) Ennemi de la lumière. (7)
Détourne ton vilain visage
Que Ré a horreur de voir.
A) Tu es rampant Apophis, (7)
Résidant du ciel terrestre,
Enfant de la déchéance.
2) Ennemi du spirituel. (7)
Va ramper jusqu'à l’abîme,
Que ton coeur soit déchiré.
B) Tu es l’ondulant serpent, (7)
Le cercle perdu sans centre,
Enfant de la déchéance.
3) Ennemi du transparent. (7)
Tu ne te raidiras plus,
Tu n’éjaculeras plus.
A) Tu es rampant Apophis, (7)
Résidant du ciel terrestre,
Enfant de la déchéance.
4) Détourne toi Apophis, (7)
Celui qui tranche la tête,
Qui hante les bords des chemins.
Chant 13.
Quand serons-nous sages ? (5)
Jamais, jamais, jamais. (6)
Quand serons-nous Seth ? (5) (l’adversaire ou le diable des Chrétiens)
Toujours, toujours, toujours. (6)
La terre nourrit tout, (5)
Les sages comme les fous. (5)
Notes.
1. Simonie (d’après
Simon le Magicien, gnostique samaritain) : volonté réfléchie et consciente d’acheter ou de vendre à prix temporel établit par des humains une chose spirituel, ou assimilable à une chose spirituelle. Comme la Terre est vivante, elle est proche de chose spirituelle, tout simplement. Le terrain qu’on a « acheter » ne donne le droit que d’y séjourner un temps, pour le cultiver de ses mains, sans devoir une redevance à un autre quelconque propriétaire. Et encore ! car on voit où la dérive mène : jusqu’à l’idiote
« propriété intellectuelle » ! et l’abusive et aberrante industrie qui en découle, qui d’ailleurs devient de plus en plus agressive car aux abois. Comme le dit la chanson plus haut : « La terre nourrit tout, les sages comme les fous ». Car la Terre est la substance universelle, elle symbolise notre Mère : « Je suis sorti nu du sein maternel, nu j’y retournerai » s’exclame Job (1, 21).
2. Tout ce qui ne figure pas dans les tablettes du pouvoir en place ne pourra pas se trouver sur les marchés, comme le cannabis, il faudra les acheter « en douce »... ou par des associations. La mondialisation existe aussi chez nos amis les légumes, moins il y aura de variétés, et mieux les banquiers s’empliront les couilles. De plus, on en arrive même à ce qu’il se trouve dans le « Catalogue officiel » une « Dérogation amateur ». Bref, on marche sur la tête depuis pas mal de temps déjà. On se demande ce que mangent, et où vivent ces types qui chient des règlements et des lois. Ils sont totalement coupé de la réalité, alors que le sens principal du mot politique veut dire : qualité de vie.
3. Le Ba ou Baï ou Baïs au pluriel représente le souffle animateur, sorte « d’énergie », qui possédée par les dieux, peut être distribuée au roi. Les dieux ont donc aussi des Ba ou Baïs. Dans l’être humain, Ba est à la fois universel et particulier.