Méritocratie
 

Ecrit par Sechy, le 17-09-2010 00:04

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Liberté, Politique


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Méritocratie

Nouveau : Cacatocratie ou Merdocratie de plus
 
 
Encore un truc en « tocratie », tout comme d’ailleurs mon Alephtocratie !
Mais je viens de découvrir récemment le mot Méritocratie. Rien que le mot mérite me donne la chair de poule ! Car effectivement là-dedans, nous ne sommes plus égalitaire au niveau matérialiste ! ce qui risque d’engendrer des jalousies sans nombre ! Mérite : vivre selon son rang ! Alors il y aura aussi des pauvres là-dedans.
 
Le mot Méritocratie existe dans le dictionnaire Le Robert, mot apparut en 1972 ; et le Wikipédia le rapproche d’Aristocratie ! qui lui est apparut vers 1361, soit vers la fin du Moyen-Age. La encore, le mot mérite possède un côté guerrier, un côté médailles, un côté scolaire du plus mauvais goût. L’aristocrate, le noble, est censée représenter une valeur, à la fois humaine et matériel ; humaine par le sang, et matériel par sa richesse ou ses conquêtes. Mais le mérite et l’aristocrate sont une élite (comme l’heureux élu), soit un nombre restreint de personnes ; et on risque alors de retomber dans l’oligarchie actuelle et ses privilèges ! le mot élite ne voulant plus rien dire puisque n’importe quel coquin peut devenir chef de l’État : l’élu du peuple des moutons avec son règne de l’opinion.
L’aristocrate avait des privilèges par rapport au « bas peuple », ou au vulgaire.
Au sein de la noblesse, le roi se devait de choisir « l’élite », le plus méritant, le plus doué ! L’aristocrate se veut obligatoirement élitiste, donc diviseur, formant une caste par rapport au bas peuple. C’est pourquoi on parle de « sang bleu », de « noblesse de sang ».

Théoriquement à la naissance, nous avons tous « l’égalité des chances ». Cela dépend si vous êtes né sous une guerre ou une révolution...

La méritocratie produirait donc un système totalement inégalitaire, du point de vue matérialiste, un système hiérarchique, qui pourrait retomber dans le système actuel pyramidale, mais soi-disant équitable ! Équité, selon Le Robert possède, le sens de juste, et c’est un mot apparut vers 1512. Tiens-donc ! en pleine époque de la Renaissance, là où la « libre pensée » s’en est donnée à cœur joie pour se piéger elle-même.
Équité se veut « impartial », « juste », mais c’est impossible, puisque du ressort de l’être humain et donc de l’opinion.
Hors il ne peut exister qu’une seule Vérité, un seul partage par la force de la Nature, et qui donc ne peut qu’être spirituelle :
L’essentiel est chez Saint Paul dans le Premier Épître aux Corinthiens, chapitre 12, Diversités et unité des charismes : « Il y a, certes, diversités de dons spirituels, mais c’est le même Esprit ; diversités d’opérations, mais c’est le même Dieu qui opère tout en tous. A chacun la manifestation de l’Esprit est donnée en vue du bien commun ». C’est-à-dire que :

Étant attaché au monde, le jîva [l'individu] est l'auteur de ses actes et en récolte les fruits. Si ceux-ci sont conformes à ses désirs, il est heureux, autrement il est malheureux. [On reste donc dans un attachement égoïste et sans compassion] Donc le bonheur et le malheur sont le résultat de son attachement. Si les actions étaient accomplies sans attachement, il n'en attendrait pas les fruits. (Ramana Maharshi, extrait de l'enseignement 467, du 7 mars 1938)
Nous ne possédons pas les essences, elles sont NOUS PERSONNELLES et COLLECTIVES parce que LES MÊMES POUR TOUT LE MONDE.
C’est la Nature qui est le bien de tous. Tout est donc bien lié.
Vie unique mais forme de Vie infinie. Univerbe > le Tout.
Les données sensibles dans le temps profane varient d’un instant à l’autre (rien n’est jamais pareil à chaque instant) en chaque individu, et ne peuvent êtres identiques chez deux individus, cela par la Nature même des choses. Il ne peut donc y avoir « équité ».
En chaque personne il existe deux attitudes de perception :
1) Les choses existent si quelqu’un peut les observer.
2) On peut voir les choses parce qu’elles existent.
Le n° 2 ne sert à rien puisqu’en définitif les observations se réduisent à des pensées (ce qu’explique sur près de 1000 pages Ramana Maharshi).

Le respect des colorations différentes dans les modes de vie, de sentir et de penser des nations peut et doit créer l’unité dans la diversité, seule forme d’unité qui puisse se dire universelle.
Le bien commun, là encore par la force de la Nature, ne peut qu’être quelque chose qui part de l’invisible pour aller vers le visible du monde spatio-temporel. Donc ce n’est pas, comme je peux le lire dans le Wikipédia : à chacun selon ses dons et ses mérites. Ça c’est encore du dualisme, et donc la division tueuse, car il manque le spirituel, comme dans le sens de Saint Paul. D’ailleurs c’est enfoncer des portes ouverts, car nous sommes tous unique, et nos dons sont divers et variés ! Je trouve dangereux, voir absurde d’associer don et mérite. Un don ne s’achète pas, ne se mérite pas, c’est une grâce, un cadeau ; mais il faut le cultiver, comme tous les dons.

Quand on lit le Wiki à l’article Méritocratie, on en voit quelques drives : en Chine avec des passes-droits ; évidemment à la Renaissance, avec des passes-droits religieux à l’époque de Martin Luther. Effectivement, en accumulant des « images de première communion », on s’achète une place au Paradis... Donc seuls les pieux avaient « du mérite » ; c’est le système scolaire comme écrit plus haut, lequel ma toujours profondément gêné au moment de l’établissement et de la distribution des Prix. On voit où a dérivé la « Légion d’honneur », médaille du mérite établit par le dictateur Napoléon Bonaparte aux personnes ayant apporté à la Nation française quelque chose en idée, ou matériellement par leur travail.

Cela m’amène à la destructrice école du franc-maçon Jules Ferry et à sa distribution des prix, et à la chiasse des diplômes, bourses de toutes sortes, bref, la récompense à l’élite républicaine à défaut de ne plus être aristocratique !
« La France, avec son système de concours d’entrée dans la fonction publique et de corps de l’État, est un des pays qui a le plus mis en place la logique de méritocratie dans ses institutions », nous explique le Wikipédia. On voit où cela nous a mené !!! Plus la démocratie, ça donne une merdocratie ! J’oubliais les « promotions », encore un cadeau Bonux républicain, ou maffieux !

Un sociologue partage cette Méritocratie en trois « capital », mot terrible ! Capital, économique, sociale, culturel. En comparaison avec la trinité des trois pouvoirs : spirituel, économique, politique ; dans la Méritocratie je ne vois pas de « capital spirituel », ces deux mots provoquant, surement et nécessairement, une explosion !


Pour en revenir à la « distribution des prix » des écoles de Jules Ferry.

Dans les écoles du killer et franc-maçon Jules Ferry, ont forme les futurs voleurs de demain : les meilleurs, les élites en tromperies en tous genres pour mieux exploiter leurs frères et sœurs humains.
Il est invraisemblable que ces écoles reposent sur le CANCER DE NOTRE CIVILISATION : LA TRINITÉ de SATAN : compétition, rentabilité, pouvoir ; plus une quatrième : le fanatisme religieux ou bigoterie.
Pour moi le mérite est dans le même camp que la compétition et la course à la rentabilité qui sont dans le même Jardin des « mauvaises herbes » où se trouvent les notations scolaires, qui encouragent la vanité et les jugements de supérieur ou inférieur. Voilà la Méritocratie !
Voilà les écoles de Jules Ferry : encourager l’individualisme (l’opinion) et l’égoïsme avec la concurrence, donc la guerre entre élèves : diviser pour régner ! et rendre chacun responsable de sa réussite comme de son échec. C’est monstrueusement l’héritage de 1789, monstrueusement l’héritage de la Renaissance ; je le répéterais autant de fois qu’il me restera de vie terrestre. Car on retrouve ça amplifié dans la vie sociale de tous les jours : les gens du pouvoir républicain cherchent à vous responsabiliser : de votre santé (vous n’êtes plus un malade, ni un patient, vous êtes désormais un « utilisateur », un consommateur, de service hospitalier), de votre plaisir, de votre souffrance, de votre âme. Oui ! de votre âme, ce qui veut dire que la soi-disante séparation de l’Église et de l’État est une vaste connerie, puisque l’État français s’est substitué au pouvoir religieux.

Avec l’élite, le mérite, il y aura naturellement les meneurs et les menés, les dirigeant et les dirigés. Grâce à la manipulation de l’opinion, l’individu en foule sera un grain de sable que le vent soulèvera à son gré. Et on baptise ça « Démocratie ».
Parmi l’élite, donc les meneurs, il peut se trouver des personnes ne possédant pas le sens du mot élite. En effet l’élite ne constitue pas toujours un réservoir de personnes intelligentes, méritantes, mais peuvent appartenir aux couches les plus médiocres, voir les plus incultes, voir même criminelles. Dans ce dernier cas, ce n’est pas le sens de l’élite mais celui de meneur.
La véritable élite est de servir la communauté. Il faut aussi savoir qu’une élite ne s’improvise pas, ainsi le suffrage universel est un autre attrape-couillons avec le mot Démocratie. Je parlais de dons plus haut, si on laisse le terrain en friche, on n’aura aucun fruit !

Un autre danger de la Méritocratie : l’ego.
Le travail de chacun est constitué d’êtres humains, ce qui imprime à l’activité exercée par l’individu le caractère d’activité sociale. Dans ces conditions, il est évident que l’ego des plus forts marquent le plus le milieu collectif dans lequel il se manifeste. Cet ego, cette individualité imprimera un « visage » au milieu, visage qui rappellera peut-être celui de ceux qui l’ont conçu. C’est-à-dire que les fortes personnalités produiront des institutions sociales à leur image et à leur ressemblance. L’universalité, l’harmonie pour le bien de tous n’y aura peut-être pas sa place !
La difficulté sera de trouver une « être harmonieux », parfaitement équilibré, respectueux dans son existence de l’ordre hiérarchique de son essence. Un tel être exercera une activité sociale dont l’aboutissement sera une institution parfaite. Trouver un tel être humain est de l’ordre du merveilleux, comme croiser les pas d’un Saint dans sa courte vie terrestre... Un être comme Jésus de Nazareth fut un être d’exception. « Seul homme qui se soit révélé exempt de toute distorsion, de tout conflit, entre les essences et les Accidents, qui se soit révélé comme étant véritablement la SYNTHÈSE unité de toutes choses, crées et non crées ». (Selon Jean Coulonval).

Ne jamais oublier qu’ici-bas, la vraie fin de la nature humaine est de vivre en conformité à l’ordre des essences, de vivre de l’invisible vers le visible, de se « connaître Soi-même ». Hors depuis au moins la Renaissance, l’âme « schismatique » ne veut que du sensible. Elle rêve de se forger un « ordre nouveau », comme les existentialistes de Jean-Paul Sartre, selon lesquels c’est « l’existence qui crée son essence ! » On part de la matière pour trouver un principe, on part du visible pour aller vers l’invisible ! Existentialisme d’ailleurs proche de la libre pensée, de l’humanisme de la Renaissance. Bref, un ‘isme’ de plus, un dogme-prison de plus.


M. R.
 
 

Dernière mise à jour : 17-09-2010 11:29

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