Héritage de Sigmund Freud
 

Ecrit par Sechy, le 17-09-2010 22:12

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Tags : Analyse, Comportement, Dieu, Folie, Humain, Logique, Philosophie, Psychanalyse,


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Héritage de Sigmund Freud

Behavioristes : tout pourri par le mental, donc le duel


L'objet du désir
 
 
Darwin est de la même famille, il est simplement un peu avant Freud. Tout ça, avec le 19è siècle où naît la société industrielle que nous connaissons actuellement, aboutit au dur matérialisme où l'on mesure, analyse, on prône une logique raisonnante héritage des philosophes et ergoteurs greco-latins. Et on aboutit à une branche bien matériel de l'étude du comportement humain : le Behaviorisme.
 
Ah ! le Behaviorisme, je me souviens de mes trois consultations chez un béhavioriste à 120 euros la séance en 2004, pour une séance d'une durée d'environ 20 à 25  minutes. Une profession qui rapporte ! Selon cette variation de la psychiatrie, le côté Freud serait spirituel, et le coté behaviorisme serait matériel : sortir l'âme des "routines traditionnelles" jugées désuètes. Personnellement je n'ai pas vu de différence.
Un certain J. B. Watson, comme le docteur et proche du célèbre détective et héros de Sir Arthur Conan Doyle, un contemporain de Freud, affirma en 1910 qu'il était urgent de révolutionner la psychologie. Il entendait ouvrir à coups de pioche les murs de la prison (de la psychologie classique) pour aboutir à "la vraie science" (sic). En d'autres termes, il entendait jouer les rationalistes purs et durs : supprimer tout contact avec toute conception abstraite et surtout spirituelle. La psychologie du dessous de la ceinture entrait en lice : il s'agissait d'obtenir des mesures, pardon, des faits, des observations et tenter des expériences. (Bonjour Pavlov, la propagande et manipulation de l'opinion, la future CIA, les nazis et Guantanamo).

J'exagère peut-être, mais le sens y est. On cherchait des "lois" auxquelles obéissent les réactions psychophysiologiques. Pour Watson, peut-être comme son homonyme détective, le mot "scientifique" était réduit à : tout ce qui est mesurable, comptable, pondérable, voir susceptible d'être rentré dans des courbe et graphiques les plus invraisemblables.
Pour ces gens là, la conscience ça n'existait pas ! Pour un behavioriste le comportement signifie : "l'activité spéciale produite par l'intermédiaire du système neuro-terminal". On ne pourra plus faire aussi glacial !
Pour les behavioristes, il s'agit de faire "de la psychologie sans conscience psychologique !"
Comme ces personnes veulent tout mesurer, on arrive presque au numéro de sécurité sociale, jusqu'à bientôt la puce RFID ou biomachin. Ces personnes veulent un portrait mathématique, binaire, d'un être humain. On voit où ça aboutit à notre monde, où nous sommes des animaux, des patates, des marchandises, bref, des trucs de consommation.

Il y a pire : W. Mc Dougall, dans son ouvrage : An Introduction to Social Psychology, 1908, déclare que les instincts "sont les principaux moteurs de toute l'activité humaine".

En ce qui concerne Freud et le behaviorisme, il n'y aurait pas de filiation, il s'agit simplement d'un courant de pensées à l'époque où elles virent le jour, selon le docteur A. Stocker.
Freud ne sachant pas, et ne pouvant pas toucher les parties supérieures de l'être humain s'est contenté des parties inférieures : le zizi, les pulsions, bref le bas du mental, le côté mécanique et organique. Freud baptisa tout ça : libido. D'après le dictionnaire, ce terme est une "création" de Freud. Hors le latin libidinosus indique : le désir. Nous sommes bien dans la dualité du sujet-objet ! (L'objet du désir)

Objet du désir qui mènera à la société de consommation, avec l'aide de Sigmund ! Mais Sigmund fera passer la pilule future de Big Pharma en inventant le mot "psychanalyse", c'est plus vendable, pardon, plus porteur, et donc plus susceptible d'influencer l'opinion.
L'objet du désir qui s'affiche sur tous les murs du métropolitain des grandes villes, et sur les panneaux publicitaires dans les rues passantes.

Pour Freud et les behavioristes nous sommes des mécaniques, des phénomènes d'automatisme mental. Voilà bien la dérive dépendante des philosophes et ergoteurs gréco-latins et de leur logique raisonnante et trébuchante.
Il en découle que Freud invente des théories, dont l'introjection : qui lui permettait, croyait-il, de "prouver" que la vie spirituelle n'était pas immanente à la nature humaine comme c'est le cas pour la vie animale. Aux yeux du mécanicien Freud, spiritualité et morale ne pouvaient venir que du dehors. En voilà bien un qui part du visible pour aller vers l'invisible, comme le ferons plus tard nombre de physiciens, et les existentialistes de Jean-Paul Sartre.

Tous ces gens ont forgés les consommateurs que nous sommes, ils ont forgés le fait que nous sommes des animaux comme tous les autres ; le tout inscrit dans la case : "Sciences sœurs", filles d'une mère commune, la biologie.
Freud en chef de file a forgé le dogme prison de la conception animaliste de la nature humaine, dont on a les pires difficultés à se défaire.
Presque à cette même époque du 19è siècle et de la naissance du matérialisme pur et dur, le mot sociologie est apparut (en 1830, une création de Auguste Comte, d'après le dictionnaire Le Robert). Sur le Wikipédia je lis d'ailleurs qu'Auguste Comte perdit la foi à l'âge de 14 ans ! C'est assez comique pour la suite de ce que dégagera ce personnage.

On peut aussi lire dans le Wiki : "La psychanalyste Raquel Capurro note que les idées positivistes, en particulier la notion de Grand-Être associé à l'Humanité (avec une majuscule), déjà en germe avant Auguste Comte, puisent leurs racines dans le Culte de la Raison et dans le culte de l'Être suprême, qui eurent lieu pendant les phases extrêmes de la Révolution française" (de 1789).

On en peut pas couper comme ça un être humain uniquement en une mécanique, en un corps. C'est de la dualité tueuse.
Par exemple :
Maharshi : On peut parler de témoin quand il y a un objet à voir. Alors c'est la dualité. La Vérité se trouve au-delà des deux. [En un Point focal]. Dans le mantra sâshi chetâ kevalonirgunash ca [Témoin, conscience, seul et sans qualités] le terme sâkshi (témoin) doit être compris comme la sannidhi (la présence) sans laquelle rien ne pourrait exister. Voyez comme le Soleil est indispensable aux activités du monde. Et pourtant, il ne participe aucunement à ces activités qui, elles, ne peuvent pas se dérouler sans lui. Il est le témoin des activités. Il en va de même pour le Soi.
(Ramana Maharshi, extrait de l'enseignement 466, du 6 mars 1938)
Savoir aussi que l'ego agit en la présence du Soi. Il ne peut pas exister sans le Soi. On a donc bien la base de l'invisible sur laquelle repose le visible.

Et en ce qui concerne l'objet du désir : "Où trouve-t-on le vrai plaisir ? Seulement en soi. Le plaisir ne doit pas être cherché dans le monde extérieur", Enseignement 457.

Étant attaché au monde, le jîva [l'individu] est l'auteur de ses actes et en récolte les fruits. Si ceux-ci sont conformes à ses désirs, il est heureux, autrement il est malheureux. [On reste donc dans un attachement égoïste et sans compassion] Donc le bonheur et le malheur sont le résultat de son attachement. Si les actions étaient accomplies sans attachement, il n'en attendrait pas les fruits. (Ramana Maharshi, extrait de l'enseignement 467, du 7 mars 1938)
 
 
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Maintenant que "l'agent orange" Freud soit passé, il paraît que le célèbre physicien Stephen Hawking dit "adieu à Dieu". Pour lui, l'Univers s'est 'activé' sans dieu.

"Parce qu'il existe des lois telles que la gravité, l'Univers peut se créer lui-même à partir de rien" (S. Hawking). Encore faut-il savoir ce qu'il entend par "rien", car le nom de Dieu peut prendre une foule de noms, vu qu'Il se situe en dehors de "sa création". Et puis ce n'est que le mental de Hawking qui travaille ; et puis pour énoncer une telle conclusion, il faut que Hawking se mettre à la place de Dieu, rien que ça !

Tenez, encore un coup de Freud et des Grecques ergoteurs de l'antiquité !

Hors de la raison, point de salut.
"Le rationalisme, c’est toujours la même histoire depuis Descartes : la fascination de la raison humaine pour l’abstraction mathématique, claire et rigoureuse parce que réductrice, conduit à la croyance en une mathématique universelle. Seul existe ce qui est mesurable, donc ce qui est à la mesure de la raison !"

Un autre court texte du journal Le Monde sur Hawking fâché avec Dieu.

Pour moi, Dieu, c'est Rien, c'est le Vide, c'est le Tao ; hors depuis plus de 2000 ans les Taoïstes ne peuvent mettre un nom sur le Tao, la Voie, et cela par la force des choses ! Le Vide, le Rien, reflète bien une universalité ! Et ça, c'est déjà une force créatrice...

En attendant, ces conneries "font passer le temps".

(En référence, sur le behaviorisme et Freud, au livre du docteur A. Stocker : Folie et Santé du Monde)

M. R.
 
 

Dernière mise à jour : 17-09-2010 22:59

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