Société Fabienne - Annie Besant
 

Ecrit par Sechy, le 29-09-2010 19:54

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Tags : Argent, Banques, Capitalisme, Communisme, Dictature, Économie, Libéralisme, Liberté, Opinion, Politique, Satanisme, Socialisme


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Société Fabienne - Annie Besant

Les communistes sont désormais partout
Mais faut-il le rappeler : le communisme s'appuie sur le capitalisme et l'inverse,
bref, c'est toujours la MERDE
 
 
En ce qui concerne la société Fabienne (logo en haut (1)), cette société créée en 1884 en Angleterre, au départ, veut une gouvernement pour le peuple et par le peuple ; ce que j'appelle Alephtocratie. Bien-sûr le vote en fait partie. Jusqu'ici c'est une bonne intention, mais... En attendant la dérive, cette société se démarque du marxisme mais est tout de même dans l'air du temps du 19è siècle : l'industrialisation et l'esclavagisme de la société humaine. Le courant de la Méritocratie souffle : chacun devant recevoir en fonction du travail fourni, ce qui sera appliqué plus tard à la lettre... au goulag soviétique ! Les individus devenant non pas des êtres humains, mais définis selon les nouvelles normes industrielles... comme plus tard au goulag soviétique !
 
Les Fabiens, comme on les appelle, veulent aussi abolir les classes, ce qui pour moi est une excellente chose, car :
Une classe est un phénomène psychologique de masse, né des réactions du sensible et du mental d'un groupe social formé de gens soumis à des conditions sociales et économiques massivement identiques. La classe, dans le sens où elle est comprise à notre époque, ou plus exactement "sentie" par la tripe, est un phénomène d'agglutination des états individuels sentimentaux psychiques : classe ouvrière, classe bourgeoise, avec leurs multiples nuances : classes moyennes, cadres, agriculteurs, cols blancs... etc.
Mais qui dit classe dit moyen économique, ce qui ne reflète pas nécessairement qu'on se sente baigner dans sa soupe mentale et psychologique d'une classe déterminée. Ainsi, parler de la classe ouvrière en y englobant tous les ouvriers, c'est une erreur. Les dirigeants communistes, les apparatchiks, sont rarement des ouvriers. Les classes sont des effets statistiques et rien de plus. C'est une notion qui ne peut désigner des catégories sociales précises, bien tranchées, et l'entendre ainsi c'est se noyer dans les confusions.
Pourtant, les classes (bourgeoise, ouvrière, etc.) ont ceci de commun qu'elles sont déterminées, conditionnées, par une certaine forme de rapport sensibles avec l'économique, et plus profondément avec la matière (rapport chthonien ou tellurique). En cela, la classe est le contraire de la caste qui prend ses légitimations dans le métaphysique : clergé, qui a la charge des rapports justes de l'homme avec lui-même, ce qui suppose que le politicien doit, ou devrait connaître ce qu'est l'être humain en ses essences ontologiques. Et économique : qui a la charge des rapports justes avec la matière et ses usages, ce qui suppose la science et la technique, et plus profondément ce qu'est, ontologiquement, la matière (chose qu'on ne sait pas encore faire !)
(D'après Jean Coulonval et son livre : Synthèse et Temps Nouveaux). Effectivement, lorsque l'être humain optera pour une physique à venir, qui n'aura absolument plus rien à voir avec la physique d'Albert Einstein et compagnie, la société s'en trouvera d'autant plus en harmonie.


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Annie Besant, une grande dame.

Annie Besant rompt en 1871 totalement avec l'Église, elle a alors 24 ans. Elle se convertira à un autre genre de dogme : la matérialisme et bouffer du curés, ce qui correspond à la mode des milieux intellectuels en Angleterre à cette époque. Elle se lance donc dans un défi à la société, elle se met à publier des pamphlets si acides qu'elle attire sur elle l'attention du public. Elle acquiert alors la sympathie des libres-penseurs et des Francs-Maçons.
Elle rejoint la « Fabian Society » et rencontre Charles Bradlaugh « homme politique redouté, journaliste impitoyable, champion de l’athéisme et du socialisme romantique. Les deux amis s’unirent, très exaltés pour travailler en commun à RÉFORMER L’HUMANITÉ ». Charles Bradlaugh est éditeur au « Radical National Reformer » et leader de ce mouvement en Grande Bretagne. Ce terme Réformer l’Humanité est un programme à lui seul. L’intérêt d’Annie Besant pour l’humanité fut un intérêt fondamental tout au long de sa vie.
Après avoir renié l’Église et ses aspirations religieuses, elle va se lancer dans le socialisme. On la verra quelques années plus tard renoncer à cette seule voie, pour emprunter également celle de la Théosophie (autre forme de religion prônant un monothéisme pur et dur). De plus, sans abandonner la théosophie qui correspond à ses aspirations profondes, elle participera activement au développement de la Franc Maçonnerie mixte, participant à la construction de ce qui deviendra la Fédération Internationale du Droit humain et contribuant à sa dimension spirituelle et internationale.

Le cheval de bataille socialiste d'Annie Besant sera l’émancipation des femmes. Et c’est dans cette perspective qu’elle militera pour le contrôle des naissances en reprenant les idées de Thomas Malthus dont elle se fera l’apôtre. Cela lui vaudra, avec Bradlaugh, pour publications corruptrices et d’influences immorales, d’être condamnée à six mois de prison, sentence qui sera cassée par la cour d’Appel. Avec Malthus cela débouchera vers le Keynésianisme. Toujours partant d'une bonne intention, A. Besant militera également contre l’esclavage des blancs. Le sort des enfants la préoccupe, et elle sera à l’origine des premières cantines scolaires qu’elle fera ouvrir un peu partout. Elle se battra pour obtenir des repas gratuits et une assistance médicale gratuite pour les enfants des familles les plus démunies. Elle militera également pour le droit de vote des femmes et fera partie de ce que l’on appelait les « suffragettes ».
Sa bataille contre l’Église et la religion se poursuit puisque, dans son parcours politique au côté de Bradlaugh, elle soutient activement les socialistes qui militent pour l’abolition du serment religieux sur la Bible pour les députés. En 1878 elle demande à ce que les examens de l’enseignement supérieur soient ouverts aux femmes.

Toutes les idées du socialisme des années 1880-1890 trouvèrent en elle un écho favorable. Rien ne l’arrête, discours, démarches, procès, elle entraîne les foules, descend dans la rue, convainc les politiciens et fait voter des lois, convainc les autorités administratives. Annie Besant proposa aux Fabiens un "socialisme municipal" permettant une participation active au gouvernement.
Cependant, ses activités ne correspondaient qu’en partie à son tempérament, et elle estima bientôt « qu’elle perdait son temps à vouloir libérer l’humanité par de tels moyens ».
Les recherches philosophiques de son temps, le spiritisme et la théosophie l’attirent. Sa dimension spirituelle ne s’est pas amoindrie, et sans renier l’œuvre sociale à accomplir, elle pense que les changements, pour être plus profonds et plus durables, doivent faire appel à des vérités fondamentales de l’être humain.
C'est sa rencontre avec Héléna Pétrovna Blavatsky, qui est à l’origine de sa décision d’abandonner le combat socialiste (mais non social). Nous sommes en 1889.
(D'après des extraits du livre de S. Glachant : La vie d'Annie Besant, éditions Adyar)

Donc il faut faire la plus extrême attention à propos du mondialisme, de la Société Théosophique, de H.P. Bavatsky, et de Annie Besant, et ne pas mettre sur le dos de la Société Théosophique un totalitarisme de plus, en faisant des rapprochements trop hâtifs, comme on peut le voir sur le web. De plus cette Société n'est pas religieuse puisque toutes les croyances y sont respecté, et elle n'a absolument rien de secret, et ne pratique pas des incantations magiques pour révéler je ne sais quel pouvoir ! D'autre part, le New Age s'étant fortement inspiré d'Alice Bailey et sa Lucis Trust, elle-même ayant été à la Société Théosophique, ce qui a eut pour résultat de jeter un fort discrédit sur H.P. Blavatsky et la Société Théosophique. C'est pareil, il faut faire très attention à la symbolique de Lucifer, d'Osiris, de Seth... Tout est double... et en MOUVEMENT. Car terrible est la dualité.
Certes, vouloir le bien de quelqu'un c'est parfois lui faire du mal... Alors vouloir le bien de l'humanité... La seule méthode semble bien celle de Ramana Maharshi : Réaliser le Soi, l'Instant ; et après, voir ce que chacun peut faire ou ne pas faire... Pour s'en rendre compte, il suffit d'observer un paysage avec sa variété de plantes, de minéraux, d'animaux et d'insectes... Éventuellement un humain peut s'aventurer à apprivoiser une plante...


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Voir aussi ce site dont le texte ci-dessous fait référence d'après un livre de Pierre de Villemarest.
Voir aussi cet autre site.

La société Fabienne s'est implanté en France sous le nom de École d’Économie de Paris. Elle s’est installée au 48 boulevard Jourdan dans le XIV° arrondissement. Le journal Figaro précise qu’elle est née « à l’inspiration de la London School of Economics (L.E.S.) », elle-même fondée à Londres le 4 janvier 1884 autour d’une dizaine d’écrivains, universitaires et chercheurs, dont les plus connus furent George Bernard Shaw, le couple Webb, Bertrand Russel et bientôt Herbert George Wells et Aldous Huxley, personnalités célèbres d’un siècle finissant qui allait déboucher sur la Première Guerre mondiale et les utopies d’un socialisme qui n’empêcherait pas, vingt-cinq ans plus tard, la guerre de 1939-1945.

Le principe de la société Fabienne repose sur la méthode du changement en douceur, mais implacable. Cette société défend le principe d’une société sans classe devant conduire à la synthèse du socialisme (l’Etat providence) et du capitalisme (les lois du marché), le tout devant aboutir à la mise en forme d’une économie monopolistique dans un cadre étatique mondial. Afin de répondre aux ambitions de cette société, ses dirigeants estiment qu’il faut y aller pas à pas ou, selon leur expression, par « graduation ». L’influence de cette société est immense car de nombreux politiques anglais ont été membres de la société Fabienne.

Le choix du nom Fabien (Fabian) s’explique ainsi : il se réfère au général romain de l’époque des guerres puniques (vers – 200 av. J.C.), Fabius Cunctator (c’est-à-dire le « temporisateur »). Face au général carthaginois Hannibal, le militaire romain pratiquait la politique de guérilla qui consistait à ne pas brusquer les choses afin d’atteindre son but. Un peu un vicieux !

Ainsi les fruits de cette société portent leurs fruits, puisqu'un demi-siècle plus tard, les socialistes fabiens, qui avaient fait leur nid dans le giron des Travaillistes, allaient s’intéresser à la journée de travail de huit heures et aux assurances vieillesse et maladie comme au chômage. Cependant, dans le premier temps de leur développement, fondé sur une admiration sans bornes pour l’Union soviétique, leur problème prioritaire était de travailler avec leur « bureau colonial », autre pilier de leur entreprise de conversion du monde, à l’émancipation des colonies du Commonwealth, et d’essaimer dans tous les pays.

Mine de rien c'est l'établissement du communisme en souterrain, donc en pire ! Peut-être dans de bonnes intentions, mais en mettant de côté l'être humain. Toujours le drame de l'individu et de la communauté, du libéralisme (égoïsme) et du socialisme ou communisme (totalitarisme) ; nous n'en sortons pas...

L’inauguration de l’École d’Économie de Paris (dite P.S.E., pour Paris School of Economics) s’est placée sous la présidence de Dominique de Villepin, le Premier ministre de Jacques Chirac, diplômé des Hautes Études Commerciales, mais dont on oublie souvent qu’il est un ancien de la Harvard Business School, ce qui indique une formation internationaliste.
Le 22 février 2007, se pressait autour de D. de Villepin l’encadrement de l’École. À savoir : Roger Guesnerie, professeur au Collège de France et désormais président de la P.S.E. ; Daniel Cohen et Antoine d’Autume, vice-présidents de la nouvelle institution ; Thomas Piketty, directeur d’Études qui sera secondé par Philippe Aghion.
Ces personnes appartiennent au Cercle de la Pensée « À gauche et en Europe ». La tendance est donc affichée, sans que le Premier ministre ait montré la moindre réserve à propos de cette implantation en France d’une École, dont on se doit de rappeler les antécédents les plus marquants au cours du précédent siècle : dérive vers les goulags et leur système de production ! Durant près d’un siècle, les dirigeants fabiens ont ouvertement salué le collectivisme soviétique. Ils ont même proclamé durant les années 1930, dans leurs brochures et plusieurs ouvrages, qu’une « nouvelle civilisation » était née en URSS, et assuré que la Nouvelle Constitution voulue par Staline en 1936 était « la plus démocratique du monde ».

L’Union soviétique et son empire ont implosé en 1989, mais avec Vladimir Poutine, l’appareil du parti communiste et celui de l’Internationale ont été remplacés par celui des services secrets russes. Il y a donc continuité des anciennes méthodes grâce à la prise en main des moyens de production et de l’énergétique par des experts et techniciens hors pair, désormais autorisés à une gestion débarrassée des anciens contrôles idéologiques.

Jamais les dirigeants fabiens, Bernard Shaw et les Webb en tête, lorsqu’ils fréquentaient Staline et son entourage, n’ont eu un mot de compassion pour ceux que le NKVD puis le KGB conduisaient au Goulag. Jamais ils n’ont blâmé les purges qui frappaient les communistes autant que les citoyens russes, notamment de 1934 à 1938 et encore après 1945. Une question encore : les dirigeants de la P.S.E. aborderont-ils ces sujets, puisqu’après tout le Goulag était au service de l’Économie de l’URSS, donc un moyen de production comme un autre, avant d’être ensuite étendue à son empire satellite ?


LE FRIC
Le FMI et les copains

Venus de six Instituts de recherche et de quatre des plus grandes Écoles et Universités de France, 350 professeurs sont prêts à prodiguer leur savoir aux élèves de la Paris School of Economics. Le financement de l’opération est à la fois puissant et très étrange. L’État chiraquien s’avance avec vingt millions d’euros, comme s’il s’agissait d’une entreprise française. Or elle ne l’est pas. Elle est européiste dans le cadre d’un mondialisme qui n’ose pas s’afficher. Un million provient de la multinationale d’assurance AXA ; un million d’EXANE et de son Pdg Nicolas Chanut ; autant de la Fondation de droit américain, l’American Foundation, dont le président pour la France est Georges de Ménil, depuis 1978 directeur d’études à l’École normale supérieure. Georges de Ménil est l’héritier de la dynastie industrielle Schlumberger, donc dans le droit fil du mondialisme qu’affichaient les frères Schlumberger, tel Jean qui en mai 1951 dans Le Figaro saluait en éditorial le ralliement au pool Charbon-Acier voulu par Jean Monnet et Felix Stoessinger.

Son animateur est l’économiste socialiste Dominique Strauss-Kahn, candidat potentiel aux élections présidentielles de 2012. Il appartient depuis des années à l’organisation à vocation mondialiste, la Trilatérale.
Puisqu’il est question de financement, citons deux éminents et puissants donateurs qui, autrefois, ont dévolu une part de leur fortune à la société Fabienne : sir Ernest Cassel, décédé en 1921, d’origine juive, ami intime du roi Edouard VII et de Winston Churchill. C’est William Beveridge (père de l’actuel service de la Sécurité sociale britannique) qui a révélé l’apport financier de Cassel. Grâce aux chercheurs A. et H. Ontrup, on sait qu’il a permis de rémunérer au moins huit professeurs de la London School of Economics, pendant plusieurs années. L’autre donateur fut John Rockefeller (1874-1960), dont les cinq fils ont perpétué la tradition familiale. Rien qu’en 1934, un million de dollars de l’époque alla dans les caisses de la L.S.E.
On sait que le fric est le "nerf de la guerre".

Un des premiers à féliciter les Webb lorsqu’en 1933 les États-Unis reconnurent l’Union soviétique, et nouèrent avec elle des relations diplomatiques, s’appelait Maxime Litvinov (né Finkelstein). C’est que Litvinov avait vécu en exil en Grande-Bretagne et, qu’avec sa femme britannique née Ivy Low, il avait alors noué d’amicales relations avec les Webb dès les années 1900. Il s’était passionné pour la Société Fabienne, dont ses amis animaient les premiers cercles.
La révolution bolchevique triomphant, Litvinov avait intégré en 1919 le cadre des Affaires étrangères soviétiques, et en fut ministre jusqu’en 1939. La conséquence fut que les noyaux fabiens qui essaimaient déjà aux États-Unis (à l’initiative notamment d’Eleanor, une des filles de Marx) furent aussitôt infiltrés par des "observateurs" qui étaient en fait aux ordres de Felix Djerzinski, le maître de la Tchéka. Litvinov avait averti celui-ci de l’intérêt qu’il y aurait à suivre les développements de la Société Fabienne.
Nul ne doit s’étonner dès lors que des espions soviétiques aient été découverts à partir de la fin des années 1920 et surtout dans les années trente à Cambridge, Oxford et autres universités ; puis, plus tard aux États-Unis, à Harvard, Princeton, Yale et autres sommets de l’intelligentsia nord-américaine. Mais Scotland Yard et le FBI réagissaient mollement. Les premiers scandales furent étouffés tant parce que les taupes démasquées occupaient déjà des postes influents ou couvraient leurs activités de relations haut placées. Voir aussi à Paris l'enlèvement du Général Koutiepoff en 1930 et la capitale truffée d'agents du Gépéou, police politique plus puissante que certaines personnes politiques françaises haut placées. Le pire, c'est que ça s'est reproduit quelques années ensuite avec le général Miller.

Parmi les socialistes fabiens qui fréquentaient dans les années 1970 l’Institut socialiste d’Études et de Recherches installé 10 boulevard Poissonnière à Paris, on notait Jean-Pierre Cot, Pierre Joxe, Louis Mermaz, Gérard Fuchs, etc. Et au conseil d’administration de ce foyer de fabiens de France figuraient Emmanuel Leroy-Ladurie, l'agronome René Dumont(2), l’avocat du PCF Leo Matarasso, Robert Badinter et Georges Shapiro.
De leur groupe sont issus MM. Merle (chef de cabinet du ministre du Plan) et Maclouf (du ministère de la Solidarité). Ils assistèrent à Londres à un déjeuner avec les dirigeants fabiens britanniques, pour évaluer la première année de l’exercice au pouvoir du gouvernement Mitterrand. C’est alors, à Londres, que le "tournant" socialiste de 1983 fut décidé avec ses changements de personnel, dont la mise à l’écart des ministres communistes.

Le pragmatisme, pour ne pas dire l’opportunisme, sont une des caractéristiques de la Société fabienne, ce que Moscou sait aussi bien aujourd’hui qu’hier... et surtout comment utiliser cet assouplissement des dogmes. Car les Fabiens se posent en prophètes plus qu'en acteur du socialisme, selon l'étude de Stéphane Guy, de l'Université de paris XII, du Cercle.com. Les Fabiens soutiennent l'idée que l'intérêt individuel soutient le bien collectif. De fait, ils croient déceler dans le monde contemporain une évolution vers le socialisme (en 1880 !) Mais le problème est dans le mot "intérêt".... qui débouchera sur la société de consommation et à son libéralisme économique qui conduira au chaos. Les Fabiens mélangent en fait pouvoir politique et pouvoir économique. Un gouvernement fabien mélange aussi pouvoir politique et pouvoir spirituel : une démocratie fondé sur l'adhésion volontaire de tous à l'orgqnisme socialiste qui ferait correspondre la diversité de chacun à l'efficacité (une côté fourmilière !) Ainsi les Fabiens se réclament de John Stuart Mill, dont ce dernier connaissait parfaitement le problème de l'opinion !
N'a-t-on pas dit que le monde serait ou communiste côté anglo-saxon, ou communiste façon orientale (Chinois, Inde, etc.), ou les deux à la fois ?
Tout « parti », en religion, en politique, en science, ou en économie, tend à imposer ses lois à l’ensemble. C’est pourquoi tout « parti », tout libéralisme, tout « isme » est un genre de dictature. L’ordre social doit être le reflet de la Création. Le marxisme en général, le communisme en particulier, ne sont que la maturité de l'opinion conçue comme critère de vérité politique, ce qui est historiquement récent puisque datant de la Révolution de 1789. Le règne de l'opinion à sa maturation prend le masque de l'Universel en renversant les rôles : Ce sont les accidents qui engendrent les essences, ce qui est la marque du satanisme absolu. 


M. R.
 
 
 
Notes.
1. Le loup est synonyme de sauvagerie et la louve de débauche. Mais la symbolique est infiniment plus complexe ! d'autant que tout symbole est double : positif comme négatif. La force du loup a fait que les peuples turcs en firent leur emblème jusqu'au 20è siècle. Des Indiens du Nord Américain abondent dans le même sens : "Je suis le loup solitaire, je rôde en maints pays". Dans quelques régions du Japon le loup est symbole de protection. La Louve de Romulus et Rémus est parfaitement terrestre, matérialiste voir infernale, et reste associé à l'état de fécondité, donc de production de "prolétaires". Le côté infernal du loup est traduit par le conte du Chaperon rouge, le grand méchant loup, dont les Studios Disney firent de Hitler un loup dans un dessin animé des années 1940. Au Moyen-Age les sorciers se transforment en loup pour se rendre au Sabbat. Ensuite, la croyance aux lycanthropes ou loups-garous est attesté depuis l'antiquité.
On dit aussi : Se jeter dans la gueule du loup ! Fenrir, le loup géant, est un des ennemis les plus implacables des dieux. Seule la magie des nains peut arrêter sa course. En Égypte ancienne, Anubis "L'embaumeur" ressemble fort à un loup ou chien sauvage. Pour les Musulmans en marche vers la Mecque, et sur le chemin de Damas, le loup prend les dimensions de la bête de l'Apocalypse. (D'après le Dictionnaire des symboles, de Chevalier et Gheerbrant)

2. Personnage intéressant René Dumont, attachant, malgré une certaine froideur humaine.
J'ai été chez lui dans les années 1960, dans l'hôtel particulier de sa femme, en plein centre de Montargis dans le Loiret.
Un entretien de maître à élève (moi), dans la grande bibliothèque de l'hôtel particulier, avec des livres anciens tous reliés de vieux cuir.
Il m'avait surtout parlé de Fidel Castro, dont il a été un temps seulement (Castro étant un dictateur comme un autre), conseillé en agriculture. Il m'avait parlé du pouvoir, et de la facilité trop humaine a éliminer physiquement ses opposants ! (R. Dumont s'est retrouvé par la suite menacé de mort ou "d'accident" par Castro et le territoire cubain lui était interdit). Je sentais un homme passionné, un peu exalté, enfiévré, maitrisant bien ce qu'il connaissait.
Le site Voltaire le réduit à ce titre : René Dumont, pacifiste, fasciste et tiers-mondiste ; comme écrit plus haut et d'après mon intuition, ce titre reflète parfaitement le personnage. René Dumont attrapa dans son jeune âge une scarlatine rentrée ou non éruptive, ce qui le laissa délirant pendant un temps, et à l'époque : pas d'antibiotiques. Vu son parcourt il n'en a apparemment gardé aucune séquelle, sauf peut-être celle d'être un pur intellectuel...
 
 

Dernière mise à jour : 29-09-2010 23:27

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