Tous les animaux sont
Maât (déesse de l’ancienne Égypte qui pour moi représente ce qui est directe), actuellement et dans ce cycle, seul l’être humain avec le Verbe et le mental n’est pas Maât !
Ne pas être Maât c’est la même chose que d’avoir le sentiment d’être celui qui agit et non pas l’action elle-même, donc ce sentiment d’être celui qui agit est la servitude, car en dehors de l’Instant.
Les diplômes de la mort.
Même un savant doit s’incliner devant un sage illettré. L’illettrisme est ignorance, l’éducation est ignorante savante. Les deux ignorent leur véritable but ; tandis qu’un sage n’est pas ignorant parce qu’il n’y a pas de but pour lui. (Extraordinaire enseignement 355 du 8 février 1937, par
Ramana Maharshi exprimant carrément le Tao)
La volonté : « C’est par le sans-désir et la quiétude que l’univers se règle de lui-même », est-il écrit dans le Verset 37 du
Tao-Tö King.
En ce passage de Noël : nuit du 25 au 26 décembre qui fête Imhotep, pas de mental ni de volonté de faire ceci ou cela ; seule la PAIX y trouve sa place. Pas de cadeaux du mercantilisme, pas de diplôme, pas de pensée juste, de pensée de travers, simplement ouvrir son coeur, prêter attention. Donc contrairement à ce que tout le monde préconise à cette période : les bonnes résolutions, ce n’est pas à cette période mais en janvier...
La phrase de Ramana Maharshi : « un sage n’est pas ignorant parce qu’il n’y a pas de but pour lui » exprime la remise en place et la correction par exemple de cette phrase de la Chrétienté : « Soyez parfait comme votre Père céleste est parfait ». Il y a coupure, division, comme ce que nous faisons en nous coupant de la Nature ; car parler de Père céleste comme si c’était un dieu extérieur a déjà un aspect matérialiste : satisfaction morale que l’on a de soi et qui ne satisfera que l’égo, alors qu’il s’agit de réaliser le Soi divin comme l’exprime R. Maharshi, il s’agit d’être l’Instant, la Source.
Par ailleurs, ayant parlé de
franc-maçonnerie et de sa dictature, j’ajoute ici que la maçonnerie pratique l’orgueil luciférien (le mauvais côté de Lucifer), avec leurs superlatifs : plus pure, plus sage, plus plus plus, etc. Bref la mort par étouffement de plus plus plus. Intellect sans cœur est orgueil luciférien. Car cette maçonnerie voudrait voir toutes les facettes de l’Aleph comme le décrit si bien l’écrivain argentin
Jorge Luis Borges. La maçonnerie est donc du voyeurisme ; car la vérité toute entière ne peut consister en un puzzle de vérités partielles cueillies un peu partout. Le Tout est autre chose et plus que le total des parties. Je l’ai déjà écrit plusieurs fois, mais c’est essentiel.
Jean Coulonval écrit superbement qu’aucun peuple, aucun individu ne peut échapper à la nécessité de la religion qui n’est autre que le besoin incoercible de trouver à l’existant un centre immuable [Source de l’Instant] qui ne peut que se situer au-delà de l’espace et du temps [Tao ?], maintenant le problème est de savoir : quelle religion ? car toute sont des
‘ismes’ ou des trucs qui imposent ! Pour J. Coulonval seule la
Trinité, qui est pure contemplation, pouvait conduire à la Religion (avec un R majuscule).
A propos de mort, de cycles et de résurrection.
Déjà désirer de survivre après sa mort, c’est du bon matérialisme bien de chez les Couilles en or. D’un autre côté beaucoup se disent, comme je l’ai entendu, qu’il n’y a plus rien après la mort, « circulez ya rien à voir... » ou anéantissement du Je, du Soi. Or comme l’explique Ramana Maharshi pendant plus de 1000 pages, c’est impossible ! Retourner vers le néant ? Mais on ne peut retourner que « à quelque chose » qui, par définition, ne peut être le néant, le rien, écrit Jean Coulonval pareillement que R. Maharshi. Et oui, le Soi est éternel, on ne peut pas tuer la Source, ou tuer Dieu si vous voulez. Le fleuve qui va à la mer ne peut supprimer sa source ; ce qui
Est doit perdurer à jamais, ce qui apparaît nouvellement doit aussi disparaître (cycles].
M. R.
[En haut de la page, dessin à la plume de M. R.]