Maîtres et esclaves
 

Ecrit par Sechy, le 16-02-2012 22:28

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Maîtres et esclaves
ou gurus et disciples


La pression, l’ÉRECTION du POUVOIR

Sans disciple le guru n’est rien

C’est la même chose en politique avec les érecteurs
Disciples - Disciplines
 
 
 
C’est la même chose que le mot CONTRÔLE : contre et rôle, ou con (avec) et rôle (fonction) ; contrôler la fonction du citoyen. Oui, le guru n’est rien sans le disciple, ainsi Krishnamurti a pu dire que les gurus détruisent les disciples et les disciples détruisent les gurus. De nos jours le guru est devenu un coach (entraîneur). Guru s’entend négativement, ce qui n’est pas le cas du mot ADEPTE. Un guru est un fabricant d’âmes puisque « maître à penser », maître spirituel pour ne pas dire « maître à danser » des rituels ou ritournelles !
Le guru est par exemple le Maître maçonnique qui siège LE CHEF COUVERT (signe des avantages de sa fonction et de la hiérarchie) ; il travaille du chapeau (du mental), ou de la couronne chez les rois, siège symbolique de la « raison ». Idée fausse, puisque maintenant nombre de gens estiment que le cerveau n’est qu’un outil et que la conscience n’est pas localisable dans la boîte de Pandore ou boîte crânienne.
 
GURU = OBÉISSANCE et SECRET, sinon, effectivement en tuant le secret on détruit le guru : celui-ci ne sert plus à rien dès lors qu’on a révélé ses trucs et manipulations, comme si on révélait les trucs du magicien ou de l’illusionniste de cabarets et de cirques. Révéler que le Père Noël n’existe pas et toute la Magie disparaît : plus de Eyes candy, la déception est terrible, comme la confrontation avec l’Instant : PAN... Gurus et disciples se détruisent bien mutuellement !

Dans la sonorité GURU il sonne ÉGRÉGORE : l’esprit du groupe, le groupe de pensées, comme le Thinh tank (sorte de ministres égrégores).



L’Adepte et le Disciple

(Extrait d’un texte de 2004 de Radha Burnier)

J. Krishnamurti a fait une déclaration surprenante : « les gurus détruisent les disciples, et les disciples détruisent les gurus ». Certains ont considéré ces paroles comme une plaisanterie, d’autres furent perplexes. Cependant, selon la tradition dans certains pays, il y a entre le véritable Instructeur spirituel et le disciple sérieux un lien très étroit – plus étroit que celui entre un père aimant et un fils dévoué. Cette relation est testée durant un certain nombre d’années pendant lesquelles l’Instructeur observe le disciple et, s’il le trouve valable, il lui accorde le grand privilège d’une relation intérieure plus étroite. Alors, que devons-nous comprendre de ceci, spécialement à une époque où les gurus prolifèrent, où on est en quête de « mères », et où toutes sortes de gens se prétendent instructeurs ?
Nous utilisons ici le mot « adepte » et non « guru », parce qu’un guru est un instructeur dans n’importe quel domaine – en musique ou en électronique, en gymnastique ou en écritures sacrées. Mais un Adepte n’est pas un instructeur sur des sujets profanes et temporels. Le mot « adepte » se réfère à une personne hautement compétente – un expert, non dans les arts ou les métiers ordinaires, dans la philosophie ou la science, mais dans l’art de vivre et la science de la vie. Les deux sont étroitement reliés, car c’est seulement un aspect en apprenant l’art de vivre qu’un aspirant découvre que le voile est enlevé de ses yeux et qu’il est capable de connaître les secrets et les merveilles de la vie.
Pour pratiquer l’art de vivre, certaines qualités essentielles, ordinairement associées avec les arts, doivent devenir partie de la vie quotidienne – la beauté, l’harmonie, un sens des proportions, et ainsi de suite. Beaucoup de gens affluent vers de soi-disant gurus parce qu’ils veulent quelque chose – un soutien, des bénéfices spirituels, des bénédictions, être libérés des pressions de la vie, des problèmes du monde des affaires ou des afflictions causées par la mauvaise santé. Les disciples croient que s’ils paient suffisamment, s’ils plaisent au guru et lui obéissent, ils avanceront spirituellement. La servilité des disciples aide à détruire les gurus, en leur donnant la sensation d’être supérieurs et puissants. Les gurus exploitent les disciples avec des offres de récompenses spirituelles, tandis qu’eux-mêmes reçoivent des dons matériels tels que des avions privés, des voitures et des résidences luxueuses, et d’autres objets de confort.

Le véritable Adepte est complètement différent. Il vit dans un monde différent où ces satisfactions matérielles ou psychologiques n’ont aucune place ni aucun intérêt. Les Adeptes disent : « Quittez votre monde et venez dans le nôtre ». Leur monde n’est pas géographiquement différent du nôtre ; il n’est pas nécessaire d’aller dans les Himalayas ou au Tibet pour trouver un vrai Instructeur spirituel. C’est le monde de leur conscience qui est différent, parce que c’est un monde de complète liberté par rapport à soi, un monde d’unité et de pureté, de sagesse et d’amour. Ils demandent au disciple d’entrer dans un monde dépourvu d’ambition, d’envie, de cruauté et des conflits dont souffre la vie humaine.
C’est un Adepte qui a écrit : « La porte est toujours ouverte à l’homme juste qui frappe ». Cette porte ne mène pas à plus de satisfactions, il n’y a aucune richesse de l’autre côté, aucune position à occuper, aucun statut à atteindre. Par cette porte, nous ne pouvons pas échapper aux difficultés et aux pressions, parce que c’est nous-mêmes qui les créons toutes, nous générons ces forces qui créent les conditions que nous trouvons difficiles.
Alors, qui est la personne qui frappe ? Frapper n’est pas si facile, car cela signifie qu’il doit y avoir une véritable ferveur. Nous accordons très peu d’attention à un conseil bien connu mais très utile tel que : « Vous ne pouvez servir en même temps Dieu et Mammon ». Nous ne pouvons pas nous accrocher à ce monde et espérer entrer dans le monde des Adeptes ou jouer un va et vient entre les deux. Frapper, c’est être avide d’apprendre, être enthousiaste, brûler de trouver la sagesse. Le disciple devrait avoir réfléchi à la naissance de la souffrance, à la raison pour laquelle nous sommes incapables d’être paisibles, et à d’autres questions profondes, et après avoir médité sur de tels sujets, il devrait avoir compris, au moins jusqu’à un certain point, quelles valeurs sont réelles et quelles valeurs sont fausses.

Ainsi, ce n’est pas l’Instructeur qui ouvre la porte. Aucun véritable Adepte ne peut être abusé ou soudoyé pour ouvrir la voie à une dimension spirituelle élevée. La porte est ouverte pour le disciple par ses propres actions, par ce qu’il pense et ce qu’il ressent envers toutes les créatures vivantes sur cette terre. Ces actions libèrent les énergies qui créent des conditions efficaces ou des obstacles. L’Univers est gouverné par des lois inchangeables qui, à l’inverse des lois faites par les hommes, ne peuvent être brisées sans impunité. Il y a des lois que connaissent les scientifiques et d’autres dont ils savent peu de choses mais dont les Adeptes ont une totale connaissance. Ces lois sont le fondement même de la manifestation. On nous dit que si les conditions de l’univers étaient modifiées, ne serait-ce que d’un minuscule degré, il pourrait cesser d’exister. Il y a un parfait équilibre de forces qui opère selon les lois de l’univers. De même que les choses sont soumises à ces lois universelles, il n’y a pour le chercheur spirituel aucune autre possibilité que de travailler et de créer pour lui-même des conditions favorables. Personne d’autre ne peut le faire pour lui.

A la différence des faux gurus, les vrais Adeptes disent : « Remplissez les conditions ». De tels Instructeurs peuvent paraître sévères, mais ils sont cependant de réels bienfaiteurs. Les gurus qui disent « Faites ce qui vous plait ; je vous accorderai mes faveurs quand vous me serez fidèles » trompent leurs disciples.
Écoutons les paroles d’un Maître qui a dit : « Soyez pur et résolu sur le sentier de la droiture (comme indiqué dans nos règles). Soyez honnête et désintéressé ; oubliez-vous vous-même pour vous souvenir du bien de tous les autres ». Celui qui suit de tels conseils attire l’attention d’un Adepte. On nous dit que lorsque l’Adepte éclairé regarde notre monde, il le voit sombre et lugubre, mais ici et là une lumière jaillit de la conscience de ceux qui sont purs et désintéressés, qui oublient leurs propres intérêts pour le bien des autres. Les Adeptes ont à plusieurs reprises indiqué que seule cette affinité intérieure peut amener l’aspirant près d’eux. La droiture et la générosité sont nécessaires pour atteindre la porte et frapper.
Comment l’Adepte obtient-il la connaissance ? Non pas par ce que l’on appelle la chance, car ni la chance ni la malchance n’existent dans un univers gouverné par des lois immuables. L’Adepte est « la rare efflorescence de générations de chercheurs ». Vie après vie, il s’est engagé dans l’investigation du but et de la nature de la vie. La vie du Bouddha indique que dans maintes incarnations il a lutté pour trouver la vérité, il a fait des sacrifices, même celui de sa propre vie, et puis il a reçu l’illumination. L’esprit de recherche – non l’imitation ni la répétition – est de la plus haute importance, c’est pourquoi le Bouddha enseignait : « Soyez à vous-même votre propre lampe ».
Pour devenir illuminé, on doit se préparer à abandonner les « considérations prudentes du monde » et à suivre « l’impulsion intérieure » de son âme. Ayant travaillé dur, un Adepte arrive à voir, à sentir et à vivre à la source même de toutes les vérités fondamentales. Sa conscience est une avec toute vie, ainsi il connaît toutes les choses dans leur essence et n’a besoin de faire aucun effort pour faire la distinction entre le réel et l’irréel. Par conséquent une véritable Instructeur n’encourage jamais ses disciples à poursuivre leurs désirs mondains et ne leur promet pas de récompenses. L’Adepte non plus n’assujettit jamais un autre à sa volonté, comme le font ceux qui foulent le sentier de « la main gauche ».
Le fleuve de la vie coule tout entier dans une seule direction – que Krishnamurti appelait « l’éveil de l’intelligence ». L’évolution est un développement de l’organisme physique pour rendre les facultés de la conscience capables de fleurir en intelligence suprême. L’Adepte, étant pleinement conscient de ce but, n’abrutit pas la conscience d’un disciple en la contrôlant ou en lui demandant une obéissance aveugle. Il guide, mais attend de chaque personne qu’elle agisse comme elle le pense correct, qu’elle soit responsable pour elle-même, tirant la leçon de ses erreurs si nécessaire. Ainsi l’intelligence du disciple se développe et son pouvoir de discernement grandit. Il cesse d’être dépendant .Dans les débuts de la Société Théosophique, un Adepte a dit : « Nous conseillons, mais jamais nous n’ordonnons ». Tous ceux qui comprennent la nature du progrès spirituel suivent cet exemple ; ils discutent, montrent les choses, mais jamais ne disent ce qu’un autre devrait faire ou ne pas faire. Un d’entre eux écrivit : « Les Chélas, à partir d’une idée fausse de notre système, guettent et attendent trop souvent des ordres, perdant un temps précieux qui pourrait être occupé par l’effort personnel ».

Un fait très important que doit apprendre un disciple est que tout ce qu’il reçoit sous forme d’enseignement, de conseil ou de connaissance doit être considéré comme lui ayant été confié pour le bénéfice des autres êtres humains et des créatures vivantes. Nous devons donner dans la mesure où nos avons reçu. Nous ne pouvons pas attendre d’être pleinement illuminés pour partager. Nous devons partager tout ce que nous avons maintenant. Comme tout véritable enseignement est destiné au monde entier, il n’y a aucune place sur le sentier spirituel pour de l’orgueil ou de la vanité. L’affinité avec un Instructeur qui n’a aucun préféré, et qui incarne l’amour sans limites, exige un peu du même esprit de la part du disciple qui doit chercher la vérité par égard pour elle-même, et non parce qu’elle vient de « mon instructeur ». Comme le disait un Adepte : « Apprenez à être loyal envers l’idée plutôt qu’envers ma pauvre personne ». Le seul but pour lequel on doive lutter est l’amélioration de la condition de l’humanité par la diffusion de la vérité.
Comment une personne commence-t-elle à s’entraîner pour être un disciple ? La colère, le désir et l’illusion sont les trois grands poisons qui doivent être éliminés de sa nature. Un Adepte conseillait : « Méfiez-vous d’un esprit peu charitable, car il bondira comme un loup affamé sur votre sentier, et dévorera les meilleures qualités de votre nature ». N’essayons pas de découvrir ce qui est mauvais chez les autres ou d’entretenir de mauvais sentiments « même contre un ennemi ou quelqu’un qui vous fait du tort ». Ne jugeons pas les autres. Les normes du monde spirituel sont différentes de celles qui prévalent dans le monde des hommes ordinaires. « Un honnête cireur de chaussures est aussi bon qu’un roi honnête ». Une personne spirituelle regarde tous les êtres avec affection, avec compréhension, et avec une vision claire de l’ensemble de leur passé, de leur présent et de leur futur. Il se soucie peu de la personne extérieure – des vêtements qu’elle porte et ainsi de suite. Ce qui importe est la condition intérieure, si elle est pure. « Un balayeur immoral est plus élevé et plus excusable qu’un empereur immoral », car le pauvre balayeur peut n’avoir jamais eu la possibilité d’apprendre la moralité, on peut lui avoir enseigné dès l’enfance à voler pour survivre. La vie du disciple doit être bien sûr d’une stricte moralité, « une conquête quotidienne du moi ». L’égoïsme, qui prend la forme du désir, s’exprime en colère et est l’obstacle le plus sérieux à la compréhension de la vérité, doit être déraciné. « Celui qui est vainqueur du moi est plus grand que celui qui gagne de nombreuses batailles. L’Adepte a vaincu le moi : le disciple doit s’engager dans le même travail ».

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Pas besoin d’être Henry Kissinger pour prendre conscience que le POUVOIR est la pire DROGUE mondiale : le plus puissant aphrodisiaque, donc la plus puissance source de jouissance. Alors on comprendra la volonté de toutes Couilles en Or de cette dimension, l’argent n’ai rien pour eux, seul compte le pouvoir, « le pouvoir absolu » comme disait le jeune Elliot dans E.T. l’extraterrestre. Et la technologie actuelle permet de s’approcher dangereusement de ce pouvoir absolu.

Voici le poncif du guru dans tout son sens négatif :
- Dépendance au matérialisme.
- Le guru est le fabricant d’âmes.
- Chaque disciple est dépendant du guru.
- Seul le guru fabrique les règles du jeu.
- Seul le chef a le pouvoir de diriger le groupe, comme un chef d’orchestre symphonique.

Deux tendances : intérieur (fermé) et extérieur (ouvert) :
- INTÉRIEUR : l’égrégore dirige le groupe.
- EXTÉRIEUR : dans un groupe spirituel il n’y a pas d’égrégore, pas de guru, chacun redécouvre le « Je suis CE JE SUIS ».
D’autre par et selon la Loi des Croisements, le guru qui se déclare anarchiste et prétend défendre la libre initiative, la responsabilité et l’autonomie individuelle, et contre le culte de la personnalité, qu’il s’agisse de la sienne ou de celle des autres, est un manipulateur qui déclenche des mécanismes de dépendance passive chez les personnes qui sont à la recherche d’un sujet semblable. C’est toujours un problème d’illusions, le Mage a le pouvoir, il en sait plus que les spectateurs ou disciples. Un peu le thème de la carotte et la baston.

Caricature de secte : LA SECTE UFO.
Le guru dit qu’il ou elle reçoit des messages télépathiques annonçant la fin prochaine du monde, et que les petits hommes vont venir dans leur grosse soucoupe volante pour sauver les gentils, soit les membres de la secte. C’est la phase publicitaire : « Nouveau, vu à la Télé ». Car évidemment au jour dit de la fin du monde rien ne se produit, aussi il faut refaire de la pub : « Nouveau, vu à la Télé », soit le guru annonce qu’il ou elle a reçu de nouveaux messages télépathiques lui annonçant que ce sont ses prières et celles des disciples qui ont permis d’échapper à la fin du monde. Ainsi la secte renforce son pouvoir de prosélytisme ou de puissance publicitaire.
Nous en sommes toujours au mythe enfantin du Père Noël, et nous le voyons bien avec la réactivation du commerce au moment de cette période.

Le POUVOIR s’exerce évidemment dans les usines et bureaux des lobbys. Ce pouvoir devient une variante sous le nom de HARCÈLEMENT.
HARCÈLEMENT : violence envers un des membres d’un groupe. Harceler c’est torturer (tourmenter). On minimise en parlant d’intimidation. Le harcèlement peut viser la soumission d’une personne passive, ou perfectionner son exploitation, ou démolir sa carrière, ou la contraindre à endosser les erreurs de quelqu’un d’autre, ou simplement à démissionner. Lasser, humilier, fatiguer, est le propre du harcèlement.
Les esclaves ou salariés serrent les fesses et ont peur de perdre leur poste et le salaire qui va avec.
Parfois le chef se défoule sur le salarié qu’il considère comme un moins que rien. Par ailleurs il est facile de virer un salarié peu qualifié, plutôt qu’un salarié pour lequel l’entreprise a investie en apprentissage ou formation.

Le POUVOIR s’exerce par la toute puissance de la justice et évidemment leurs guru : LES JUGES, et tel un rapport SADO-MASO.

En effet, déjà on prive les détenus de leurs effets personnels, on leur colle un uniforme, donc il sont un numéro d’écrou qui parfois est inscrit sur leur uniforme, ensuite ils sont soumis à un RITUEL typique des prisons (les plus dures ) : visites limitées, mauvaise nourriture, horaires rigides, etc., tous procédés pour produire le stress, la dépression, l’angoisse. Quant aux geôliers, chez certains tel le rapport sado-maso, ça les excitent.
Le geôlier, le juge, ont un pouvoir presque de vie et de mort sur le prisonnier, même de nos jours. La réalité du système judiciaire de notre époque c’est qu’il a les moyens de briser aisément la résistance des accusés ; déjà le fait de l’arrestation (voir l’effet des menottes sur la photo de l’affaire DSK).
Tout le système judiciaire est comme dans la « vie réelle » : conditionner, produire un stress, ne serais-ce que par la pompe ou le rituel d’une cour de justice. La justice n’est pas la justice, car dès le départ elle CONDITIONNE L’ACCUSÉ, ou L’INNOCENT :
1 - Privation de liberté physique ou contrainte psychologique.
2 - Privation de l’extérieur : informations su social, de la famille, donc privation de l’affectif.
3 - Unique contact avec les geôliers et autres caméras de surveillance.
4 - Menaces et donc manipulations sur celui qui n’obtempère pas aux demandes.
5 - Manipulations pour empêcher la défense et la réflexion personnelle.
6 - Vulnérabilité si l’accusé est âgé ou en mauvaise santé.
7 - LA CLÉ destructrice : négation ou non admission par le pouvoir de la recevabilité des 6 points cités précédemment.
Les six premiers points sont portant présent lors d’une arrestation et d’une garde à vue, ou dans une détention provisoire ; alors que le septième point fait la partie de l’institution !!!

FAIRE PRESSION ou MANIPULATION : « Si tu dénonces les personnes que je t’indique comme tes complices, je te relâche », ainsi on peut coller n’importe qui sur le dos de l’accusé, surtout des personnes dont il ignore l’existence ! Il n’y a pas plus belle saloperie du côté de celui qui a le pouvoir institutionnalisée !

La surprise de l’arrestation, dans les États de dictature c’est la nuit, avec un cagoule sur la tête, avant on braque une arme sur la personne, les chiens aboient, on passe les menottes. Déjà il y a de quoi mourir ! Et si on tient le coup, ça désorganise les idées et capacités de défense et induit une grosse fatigue nerveuse. La CIA, comme tout ce que font les Américains, ces maîtres de l’organisation façon GADLU, a établit un manuel de l’interrogateur professionnel (manuel Kubark ou manuel de torture transformé en « Manuel d'exploitation des ressources humaines ») pour soutirer des informations (les aveux).
Ainsi une technique de garde à vue consiste à interroger plusieurs fois par jour un suspect mis en examen, puis comparer les procès-verbaux des interrogatoires pour y trouver contradictions ou hésitations ou confusions, et s’acharner sur un point précis pour faire craquer le tourmenté (méthode similaire à l’Alpha et Oméga de Teilhard de Chardin, comme si la vérité pouvait être contenu dans un puzzle de vérités...). L’objectif est d’égarer le patient, de dégrader sa personnalité. Tenir le patient dans nombre d’incertitudes pour faire monter l’angoisse, c’est très efficace. Garder aussi le patient dans l’incertitude la plus terrible : masquer les chefs d’accusation de façon à ce qu’il ignore ce qu’on lui veut, et quels documents ou preuves sont en mains de l’accusation ; vieille technique de l’Union soviétique afin d’épuiser les défenses ET VIOLER.

Cette même technique soviétique marche pour contrôler un groupe : donner à chacun l’impression que le chef sait quelque chose de compromettant sur lui, afin que chacun reste dans un état de tension et se tienne sur ses gardes. Là encore on retrouve le guru et les disciples.
Ainsi des personnes dans de telles conditions de stress et mises en examen en arrivent à s’accuser alors qu’elles sont innocentes !
Des personnes citent le cas de Sigmund Freud, qui croyait que les troubles sexuels précoces étaient d’origine névrotique (troubles affectifs dont le patient est conscient mais qu’il ne peut se débarrasser, et qui n’altèrent pas son mentale), car c’est ce qui ressortait de l’analyse de plusieurs de ses patients. Le problème est que ces patients avaient inventés, tout simplement pour s’accorder sur les intentions de Freud ! sous l’effet du pouvoir de la psychanalyse, laquelle étant comme le guru dominant son patient ou disciple ce qui produisit chez ses patients des convictions imaginaires. C’est proche du syndrome de Stockholm.

(Référence partielle à : Neuro-Esclaves, de Marco Della Luna et Paolo Cioni).
 
 

Dernière mise à jour : 16-02-2012 23:04

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