Hu-mains - Nourriture et question vitale
 

Ecrit par Sechy, le 13-06-2012 02:12

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Tags : Amour, Anarchie, Argent, Banques, Chaos, Communisme, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Eau, Église, Esprit, Europe, Feu, Goulag, Gouvernement, Homéopathie, Illusion, Inquisition, Jardin, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Maffia, Magie, Médecine, Métaux, Monarchie, Mondialisme, Mort, Nature, Opinion, Pagan, Paradis, Peur, Pierre, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Religions, République, Révolution, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Supplices, Synarchie, Tao, Télépathie, Temps, Terreur, Volonté, Yokaï

 
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Hu-mains - Nourriture et question vitale
 
 
 

Bêtise des pays dit « civilisés » s’évertuant à contaminer les pays encore vierges en leur refilant le virus de la civilisation appelé : « Pays émergeant », comme si ces pays étaient engloutis dans la merde ou dans une chose épouvantable. Quand la langue de bois n’existait pas, on parlait simplement de « pays pauvres », mais toujours selon les pays dit « civilisés » ou christianisés, ou « démocratisés ». Les tueurs, voleurs et violeurs ayant pour nom « Conquistadors » apportèrent leur chrétienté, leur génocide et leurs tares aux « sauvages » Amérindiens (Aztèques, Incas, Mayas, Toltèques, etc.).
 
 
ANTHROPOCÈNE : une espèce (l’humain) agit sur les millions d’autres espèces. Depuis 1789 il prend le contrôle de la Nature. En fait depuis l’invention de « la machine à vapeur » et la montée en puissance de la thermodynamique. 19è siècle = « progrès ». L’humain se coupe de la Nature, devient Dieu, et devient fou, car ça ne peu durer qu’un temps. Société industrielle = organisation industrielle, fondée sur la thermodynamique. 10.000 ans de voie de l’Agriculture, plus 228 ans d’Anthropocène (depuis la machine à vapeur) = catastrophe.

Anthropocène = nucléaire et ses conséquences (Fukushima, etc.)

À partir de 1789, le pouvoir en place MÉPRISE LA NATURE, ne serais-ce qu’appeler « Citoyens » les habitants de France pour en faire UNIQUEMENT des habitants des cités, et donc en faire de force des membres de la société industrielle, qui rejette dans « la campagne » les paysans, les « bouseux », les Pagans (habitants des districts ou véritable nom des habitants d’un pays).

Anthropocène = le court terme (exit les futures générations)
Anthropocène = Fuite en avant technologique : on résout tout par la techno
PROFIT IMMÉDIAT = CONFORT

Comment sortir d’Anthropocène ?
Oui, « la fée électricité » est une sorcière !!! comme le dit Alain Gras (anthropologue et sociologue). Ah ! on a voulu le confort.... Mais l’Anthropocène est mourante et elle entraînera avec elle des millions de morts. Cependant la vie, même humaine, continuera. Avec peu d’humains. C’est pour cela qu’il est intéressant de se pencher sur la nourriture de nos ancêtres les Homos Sapiens. Tout est cycles.

La seule préoccupation actuelle fondamentale car existentielle, c’est ce qu’écrivait déjà Jean Coulonval dans : Synthèse et Temps Nouveaux, dans les années 1960-1970 : QU’EST-CE QUE L’HUMAIN ? Ou comment l’humain peut faire face à l’humain ? Ou l’humain peut-il s’adapter à lui-même ?
FONDAMENTAL :
Les Homo Sapiens vivaient à quelques groupes de 20 à 50 personnes formant une famille, une société nucléaire : ILS PARTAGEAIENT leur nourriture. Et la population en France durant le Paléolithique supérieur est estimé à 50.000 personnes.
Même phénomène au Moyen-Âge : ON PARTAGEAIT pour faire face à la dureté de la vie.
Aujourd’hui : 7 milliards d’habitants ÉGOÏSTES sur Terre, confort, libéralisme et trinité franc-maçonnique obliges. C’est chacun pour soi puisque l’individualisme est encouragé, et paradoxalement le communisme ou la pensée unique aussi ! dérivant vers le mondialisme. Et cette pensée unique inculquée dans le mondialisme soi disant devenu démocratique est la liberté de Satan qui ne cherche pas à libérer les âmes mais à les posséder (Big Brother par exemple).
Cette société du mondialisme multiplie en croissance et cumule les individualités pour en faire le troupeau mondial, mais refuse les personnes, les humains dans le sens qualitatif : « Je suis CE JE SUIS ». La liberté n’existe que pour celui, ou l’entité, ou l’égrégore, qui décide de ce qui devra être vécu et senti uniformément par tout le monde.
Cette civilisation de l’Anthropocène ne vivant que selon la sainte croissance à la Teilhard de Chardin.
Cette civilisation du Coca Cola et autres drogues dures des Couilles en Or.



Nutrition Préhistorique.

Il y a quelques 100.000 ans, l’Homo Sapiens (omnivore) mange le gibier et les plantes sauvages. Les hommes chassent et les femmes cueillent. Puis viendra l’apprentissage de l’usage du Feu. Génétiquement nous sommes à peu près identiques aux Homo Sapiens.
Les Européens actuels sont génétiquement plus proches des Cro Magnons d’il y a 25.000 ans que les Africains ou Asiatiques actuels.

Les dents pour broyer et déchirer et couper. Les molaires pour mastiquer longuement, attaquer les fibres rigides ; les dents antérieures fragmentent les fruits et les végétaux charnus. Canines et incisives déchirent et fractionnent de la viande peu résistante.
Au paléolithique inférieur on mange des graines de micocoulier, des pépins de vigne sauvage, des noyaux divers, coquilles de noix et de noisettes, surtout au Mésolithique. C’est au Néolithique qu’apparaissent diverses céréales. On peut commencer à parler « d’économie de production » ; apparition d’inconvénients nutritionnels dont nous souffrons aujourd’hui. Avec le choix de la voie de l’Agriculture apparait la technologie : polissage de la pierre, céramique, puis plus tard, la métallurgie.
Il y a 17.000 ans à Lascaux le Magdalénien a dû gouter des glands et des faînes de hêtres, des baies de genièvre, des noix et des noisettes, de jeunes pousses d’arbres, des graines de pin et du sirop d’érable, des châtaignes.

La ressource alimentaire de l’humain provient d’une sorte de « prédation » : chasse, pêche, cueillette et ramassage divers ; ou production comme la culture et l’élevage. l’anthropophagie ou cannibalisme est une rareté.
Les chasseurs-cueilleurs (chasseurs-pêcheurs-collecteurs) de la Préhistoire étaient des adolescents ou de jeunes adultes (autour de 20 ans). Ils devaient avoir besoin de 3000 kcal par jour pour les hommes, et 2500 kcal pour les femmes.

Pour se chauffer et cuire ses aliments l’Homo Sapiens devait allumer un feu à l’entrée de la grotte où il vivait : le feu produit rapidement une grande élévation de la température ambiante, par effet de four.

C’est au Néolithique qu’apparaît l’Agriculture et l’élevage, qui va modifier l’apport en glucides lents, avec les viandes grasses et les possibilités de réserves.
Des mesures au Carbone 13 annoncent, chez certains hommes d’Israël, l’entrée en scène des agriculteurs. Cette dramatique voie de l’Agriculture qui va se répandre pendant 10.000 ans et jusqu’à nos jours. La viande ne représente plus que 10% des calories et le nombre d’espèces végétales disponibles diminue. Au 19è siècle la naissance de la civilisation industrielle apporte une nourriture très pauvre en fibres.

Les femmes Homo Sapiens devaient récolter feuilles, fruits, baies, graines, amandes et noix, des résines, des tubercules et des bulbes, ce qui devait représenter 80% de leurs ressources alimentaires. Les produits de la chasse ne devaient pas être quotidien et donnaient lieu à des festins.
Certains peuples de l’Arctique devaient manger des feuilles fraîches de bouleau et de saule, du lichen des rennes, de l’oseille  sauvage en Alaska, des tiges d’angélique au Groenland, des graines de tubercules récoltés et stockés. Des champignons en Sibérie orientale et en Chine.

Bien-sûr les plantes sauvages récoltés sont plus énergétiques que les plantes cultivés par les agriculteurs. Les végétaux, tiges et feuilles ; et les végétaux charnus, tubercules, racines, fruits et grosses graines, sont consommés partout : crus, bouillis, rôtis, frits ; on fait aussi des réserves pour l’hiver.
 
En 200 ans, soit depuis environ 1789, la ration calorique quotidienne moyenne du Français est passée de 1753 kcal à 3444 kcal ; et les produits d’origine végétale de cette ration ne s’élevaient que de 1460 kcal à 1650 kcal ; les produits d’origine animale grimpaient de 293 kcal à 1794 kcal.

Pur parisien, d’instinct, au cours d’un stage de moniteurs de colonies de vacances à Vaugrigneuse (logé sous tentes), dans un champ je construis un four avec 3 simples briques de construction pour le foyer, au-dessus 3 autres briques pour former le four, 2 briques pour fermer le fond du foyer et du four, et une dernière brique en guise de porte du four. Soit 9 briques, comme le chiffre du Ciel en Chine, qui donna à mes camarades et à moi-même de minuscules petits gâteaux plus petits que des crottes de chocolat.

CONCLUSION : il faut peu de chose, et au ras du sol, dans cette bonne vieille Terre, pour s’envoyer en l’air !!! Seule la simplicité est payante. Le Feu pour cuire les gâteaux était peu important puisque la chaleur rayonnait à travers les briques. Au temps préhistorique on utilisait des galets. Un petit four n’est pas obligatoirement synonyme de sédentarisation. J’ose imaginer la joie que devait avoir nos ancêtres à manger autour du Feu... Ça devait être vraiment magique : pas un bruit sauf le crépitement du Feu, les rires et les bruits de mastications, ajoutés au bruit du vent, ou de la pluie...

Je suis un Cro Magnon...
Mais il ne faut pas oublier la voie délaissée à cette époque :
LA NOURRITURE PRANIQUE.


(Référence partielle à : La Nutrition Préhistorique, de Gilles Delluc, Brigitte Delluc, Martine Roques)


À suivre...
 
 
 
 

Dernière mise à jour : 17-06-2012 01:36

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