Société de consommation et totalitaire
 

Ecrit par Sechy, le 23-05-2013 00:27

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Tags : Alchimie, Amour, Anarchie, Argent, Banques, Bourgeois, Chaos, Communisme, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragons, Eau, Église, Esprit, Europe, Feu, France, Goulag, Gouvernement, Guerre, Homéopathie, Illusion, Inquisition, Internet, Jardin, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Maffia, Magie, Médecine, Métaux, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Nature, Opinion, Pagan, Paradis, Peur, Pierre, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Religions, République, Révolution, Rire, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Supplices, Synarchie, Tao, Télépathie, Temps, Terreur, Transformation, Vide, Volonté, Yokaï

 
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Société de consommation et totalitaire
ou mécanisation de la vie, ou
« fabrication en série », y compris des bébés !
Production de guerre, production civile.
Il faut RENTABILISER !
 
 
Consommer, consumer : détruire, épuiser, user.
Consolation : divertissement, récréation : on donne un bonbon ou une image pieuse à l’enfant pour le consoler. Même sens que Consommer-Consumer : ÉLOIGNEMENT DE L’INSTANT.
 
L’industrialisation de notre société commence véritablement au « siècle des lumières » avec les philosophistes, mais surtout avec l’équipe fabricant l’encyclopédie de Diderot, à la vue de l’importance qui est donné à des descriptions techniques de l’époque accompagnées de planches finement gravées et très détaillées.
Ce sont ces gens accompagnés d’historien probablement républicains qui ont défiguré, détruit le caractère véritable des corporations de l’ancien régime. « Ils n’ont vu qu’une chose, c’était que la révolution industrielle avait rendu caduque les anciennes formes de l’organisation professionnelle, qui correspondaient au travail artisanal de leur temps. Aussi ont-ils condamné en bloc, et sans examen, des institutions qu’il aurait fallu, non anéantir, mais adapter aux conditions nouvelles de la technique et du travail », écrit justement Hyacinthe Dubreuil dans : J’ai fini ma journée.
 
CONSUMER, CONSOMMER : BRÛLER L’ANCIEN MONDE POUR APPORTER LE ROYAUME DE DIEU (DES YAHVISTES) SUR TERRE.
Royaume de Dieu sur Terre où ne subsistera plus qu’une « seule nation mondiale » avec une seule religion mondiale pour une population « multicultularisée » de force (melting-pot ou assimilation des diverses éléments démographiques lors du peuplement des États-Unis au 19è siècle), tel est le rêve multi millénaires des Yahvistes avec en pochette surprise l’arrivée de leur messie. Comme déjà écrit de nombreuses fois, tout cela s’inscrit dans la durée de l’évolutionnisme en géométrie de la ligne droite ; mais une fausse durée déguisée en « révolution » : la révolution sociale est une maladie (1789, 1830, 1917, etc.), alors que la vie normale est MOUVEMENT lent et respectueux ; la vie de la maladie est violent et productrice de désordre, ce qui est valable aussi bien pour un individu que pour une société.
TOUT EST CYCLE ET PAS LINÉAIRE.

Il en est de même des personnes et des nations.
« Tant que la phobie de la bactérie, du virus, de « l’autre » [le terroriste] n’est pas dépassée, on est dans des temps guerriers. Il faut passer à l’étape suivante, celle du dialogue avec le vivant, celle où le patient est véritablement sujet ». (Entretien avec Joël Sternheimer)

La « patrie », c’est le terrain sur lequel on vit. Si on se déplace, la « patrie » se déplace, aussi le sens du mot patrie sonne non seulement comme pâtre ou père, mais comme paître ou se nourrir. La patrie est donc l’endroit OÙ L’ON PREND L’AIR (R), le PAYS, le PAGUS. Aussi dans son vrai sens ne peut-il que se concevoir en petit nombre d’un maximum de 10.000 habitants. Le mot « nation », « patrie » est souvent associé avec l’orgueil d’appartenir à cette « nation », on parle alors de patriotisme ou de nationalisme, voir de chauvinisme, comme pour FIXER LE TERRITOIRE : je pisse ici pour marquer mon territoire dirais le chien. Tout cela datant des 10.000 ans de la voie de l’Agriculture et de la SÉDENTARISATION des populations dû à la culture des champs de céréales. Sédentarisation qui se consolida avec l’arrivée des industries au 19è siècle : les usines commencèrent à dominer les paysages avec leurs hautes cheminées qui donnèrent la note dominante dans la laideur générale de nos banlieues industrielles. C’est là qu’on commence à confondre le sens du mot Science avec le mot Technique : « on applique la science » alors qu’on applique une technologie : par exemple construction des automobiles Decauville, Weyer-Richmond, Serpollet (voitures à vapeur).
La civilisation industrielle allait prendre l’homme, puis ensuite la femme, tendant déjà à détruire la famille, ce qui est encore accentué de nos jours avec le problème du « mariage sodomite » bien dans cette civilisation du confort. Les communistes chinois des années 1950-1960 tentèrent eux aussi de détruire le sentiment de la famille qui avait assuré depuis 2000 ans à ce pays une continuité et une stabilité. Le « mariage sodomite » et la destruction de la famille compromet gravement non seulement l’éducation des enfants, mais dégrade également la personne âgée en la reléguant de plus en plus comme « un vieux débris » gênant.

Cette linéarité évolutionniste du progrès qui amena la société de consommation est la conséquence directe de la destruction des âmes. Avant la re-découverte de l’électricité et l’éclairage à la « lampe électrique », les gens savaient se distraire avec par exemple les ombres projetées sur les murs qui constituaient un exercice d’imagination, que la technologie moderne a bien-sûr supprimé. On s’amusait à composer des tableaux avec les mains. Aujourd’hui où la lumière électrique brille 7 jours sur 7 et 24h sur 24, disparition de l’ombre, il ne subsiste que la lumière qui fera certainement plaisir à tous les philosophistes du siècle des lumières ! Lumières que l’on retrouve dans le cinématographe, aujourd’hui « digitalisé », et qui laisse l’esprit passif : le fameux confort. Cela se retrouve bien-sûr dans les jouets pour enfants. Il est loin le temps où on inventait ses propres jouets, dans lesquels l’imagination enfantine intacte faisait des merveilles, ce que j’ai personnellement expérimenté car mes parents étaient pauvres, et mes Noëls étaient parfois complétés par les cadeaux de la femme du riche patron chez lequel travaillait ma mère comme secrétaire.
Que dire alors de ces immenses salles de pierres des châteaux du Moyen-Âge éclairées par de faiblardes torches ou lampes à huiles projetant des ombres inquiétantes sur les murs de pierres, à cela ajoutez le son des hiboux, et on invente le meilleur scénario de Hollywood ! Et fuse l'estraordinaire.

Si 1789 a cassé le passé durablement, la guerre de 1914-1918 a achevé le travail ! Les ruines matérielles peuvent être réparées en un temps plus ou moins court, mais les ruines morales et mentales seront infiniment plus longue à se reconstituer.
- Les maux du corps réclament du Secours.
- Les maux de l’Esprit réclament du Temps.
(D’après Savinien Cyrano de Bergerac)

Société de consommation = pauvreté sociale, pauvreté de l’âme.

De nos jours on entend à longueur de journée la phrase clé : « Le pouvoir du Chat » (d’achat). Il n’y a plus que cet animal qui compte, comme si c’était le Paradis à atteindre, le « Royaume de Dieu (des Juifs) sur Terre ». TOUT CELA CONDUIT À L’HUMILIATION DU PEUPLE. Là est le poison subtil qui altère et corrompt toute la vie des salariés et en premier des ouvriers.

Autrefois on faisait les choses « à la main », temps des vrais francs-maçons, ce qui avait vraiment une valeur, et tout le monde ne pouvait pas se le payer. Aujourd’hui on fabrique en série, à la machine, pour faire plus « républicain » franc-maçonnique, plus démocratique, plus égalitaire, et on aboutit à cette société de consommation. On entrait par la même dans le totalitarisme capitalo-communiste. On entrait dans la mécanisation de la vie, ce qui entraînera une monotonie dans le travail qui désormais n’exigeait plus aucune qualification comme le travail du compagnon autrefois, on entrait dans les conséquences de la dépression nerveuse et autres problèmes psychiques, et surtout dans le développement de l’alcoolisme, que l’État français notamment va combler par cette usine à rêve proprement diabolique qu’est la Française des jeux ; et pendant le « repos dominicale » si on est pas trop saoul, on pourra chanter le dimanche matin et le reste de la semaine penser à son infortune en rêvant au dimanche suivant et à sa prochaine cuite. L’autre conséquence allait devenir la tabagie avec les cigarettes fabriquées industriellement.
Déjà à la fin de la guerre de 1870 dans quelques milieux ouvriers ceux-ci faisaient la collecte dans les équipes pour envoyer, pendant les heures de travail, un apprenti pour chercher un litre d’absinthe. Donc LIBERTÉ = UN VERRE DE VIN ou FUMER UNE CIGARETTE PENDANT LA POSE.

Ne pas oublier qu’au 19è siècle le chemin de fer frappa beaucoup les imaginations, comme le fera plus tard la production de l’électricité, puis l’aviation, et plus tard le transistor et ensuite l’informatique. Tout cela donne le sens de la VITESSE.
Ce qui amène le sens de la PRODUCTION EN MASSE, toujours au nom de l’égalité et du libéralisme : chacun peut acheter ce qu’il lui fait plaisir (en théorie démocratique). Alors ON DIVISE pour être plus productif, et pour compartimenter afin de préserver le secret de fabrication ; principe politique illuminati ou franc-maçonnique de hiérarchiser le pouvoir où chacun à son étage ignore ce qu’il se fait à l’étage au-dessus.
 
La sacralité est triplement perdue par l’AGRICULTURE et l’Agriculture perdue par l’industrie et les techniques, et en plus par le labeur désacralisé. (D’après Mircea Eliade).

« Le comportement « social » des puissants de ce monde se trouve commandé par la cupidité des individus et non par le respect qu’inspire une institution sociale bien constituée. Basses convoitises et intrigues peu reluisantes seront ainsi les « forces occultes » qui régleront, ou plus exactement dérègleront, la marche de la production et de la consommation des biens temporels. Un tel état de choses ne laisse d’ailleurs pas d’influencer la marche de la société en son entier, tant au point de vue matériel que spirituel », écrit justement le Docteur Psychiatre A. Stocker dans : Folie et Santé du Monde.

« Les Anciens étaient dans une sorte d’état de confusion qui faisait partager avec toute leur époque la paix et le détachement. En ce temps-là l’Obscurité et la Lumière s’équilibraient harmonieusement ; les mânes et les esprits ne troublaient personnes ; les quatre saisons se succédaient régulièrement ; les êtres ne cherchaient pas à se nuire ; personne ne mourait prématurément.
Bien que doués d’intelligence, les hommes ne s’en servaient pas. C’était l’époque de l’unité parfaite ; personne n’agissait, tout se déroulait toujours naturellement.
Puis vint la décadence...
Les souverains Yao et Chouen voulurent agir sur les hommes. Ils inaugurèrent une administration et voulurent éduquer le peuple. La pureté et la simplicité disparurent (1). Les hommes délaissèrent le Tao pour pratiquer le bien (2). L’action eut le pas sur la vertu [l’homme ne pratique plus la réalisation du Soi et se lance à l’extérieur dans la réalisation de l’action lui procurant un égo dans le monde] et l’esprit individuel sur la nature originelle [donc l’homme délaisse sa nature ou Soi ou Harmonie universelle pour suivre son mental fauteur de troubles cosmiques].
Si les hommes communiquent entre eux avec leur esprit individuel, [opinion ou libre pensée et libéralisme], la paix ne peut plus être maintenue. Car on orne l’esprit par la lettre et on l’élargie par l’érudition. Or, la lettre tue l’esprit et l’érudition le noie. Ainsi, tout le monde fut jeté dans l’égarement et le désordre sans pouvoir jamais rejoindre son indistinction primordiale [le Soi Instant] en retrouvant sa nature et son sentiment.
...
L’Ancien qui savait se préserver ne fardait pas son intelligence avec des discours, ne réduisait pas le monde ni la vertu à la détresse par son intelligence (3). Prudemment, il gardait sa place et rejoignait sa propre nature. Pourquoi agir ? ».
(Tchouang-tseu, Corriger la Nature)



Notes.
1. L’homme originel était dense comme le vin pur et entier comme le bloc de bois brut et la « civilisation » humaine dilue immanquablement et disperse cette densité et cette intégrité de l’homme originel.

2. Les hommes abandonnent la Vérité dans sa juste mesure pour rechercher « le bien » seulement apprécié par les autres hommes du monde ; donc éloignement du Tao ou Instant.

3. L’humain occidental se prend pour Dieu : son langage parlé et écrit tend à remplacer ce qu’il appelle « réalité » et sa technologie démentielle veut dominer les forces cosmiques.
L’humain occidental éduqué par la tradition gréco-latine veut tout rendre logique, il parle de la « raison » comme si c’était la Pierre Philosophale, il meuble son mental comme il meuble sa maison par l’univers symbolique et le discours et l’analyse. Or l’univers chinois et les Anciens ne veulent pas « meubler » ou « conquérir l’univers » par des découvertes forcément artificiels puisqu’opinions et conquêtes du mental, qui n’est que géométrie de l’intellect en fonction du moment.
En Occident le discours humain par ses conventions tend à remplacer l’original et sa technique veut dominer les forces cosmiques.
Par exemple la langue chinoise utilisant des idéogrammes comme le sont aussi les Hiéroglyphes de l’Égypte ancienne, cela favorise davantage une description libre et pittoresque sans lien logique à la gréco-latine, alors que la langue française actuelle établit toujours un rapport avec les mots, rapport qui met en relief le lien entre des images conventionnelles censées « reproduire » le réel, donc le fausser. Le verbiage et la littérature, la science, la philosophie, la religion, les lois, sont fondamentalement des ARTIFICES humains qui procèdent d’un alphabet écrit.
 
 

Dernière mise à jour : 23-05-2013 00:57

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