Galilée le faiseur à la Albert Einstein
 

Ecrit par Sechy, le 24-11-2013 03:33

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Galilée le faiseur à la Albert Einstein


Les intérêts de l’Église de Rome, donc sa possession, son opinion.
 
 
Le Saint Esprit a voulu nous montrer dans la Bible comment on va au Ciel, et non pas comment va le Ciel. (Cardinal Baronius)
Plus tard nous aurons la religion de l’homme avec la laïcité et son capitalo-socialisme. Cependant affirmer comme certains théologiens de la Renaissance que les « Saintes écritures » ne peuvent pas se tromper et sont alors inattaquables, c’est encore de l’opinion et donc œuvre du mental, et de ceux qui interprètes ces écritures, et de ceux qui les écrivirent autrefois, car ces imposer son opinion à un ensemble de peuples. Affirmer que « la Nature vient de la Parole divine », ou parler de « lois établies par Dieu », c’est toujours de l’opinion en forme de créationnisme : en affirmant cela on se coupe automatiquement de la Nature, de sa nature, on voit un Dieu extérieur genre patriarche, comme le montre souvent Ramana Maharshi dans ses entretiens. Il disait aussi que tout était dans le cerveau, il suivait en cela ce qu’écrivait Socrate : Le poids, la mesure, les sciences « exactes » appartiennent à l’intelligence humaine [donc dans le mental ou ego], et il serait absurde de demander sur ces matières aucun enseignement de la Divinité ; mais elle peut favoriser ses élus et les instruire de ce qui est mystérieux [sic] et au-dessus de la porté humaine ». Donc déjà Socrate, contrairement à Ramana Maharshi  divise le mot Science et introduit le matérialisme, la dégringolade du sacré commença...
Rappel : Socrate, Anaxagore furent condamnés à mort pour crime d’impiété. Aristote aussi fut accusé d’impiété... Leibnitz fut accusé d’impiété et on le priva de sépulture religieuse. Newton en Angleterre était « trop novateur »...
 
Galilée comme Einstein savent SE VENDRE, leur pub marche fort et peut importe la réalité ! Ce sont des faiseurs, des publicitaires sachant convaincre les autres, ce ne sont pas des savants mais des meneurs, leur ego est trop important, l’appel de la renommé est trop importante. De plus l’Église de Rome n’est pas si obscurantiste que cela. L’opinion de la pensée unique qui enfonce l’Église de Rome comme « obscurantisme » est une affaire de fric : lui faire perdre son très nombreux patrimoine immobilier. Ce travail de destruction du patrimoine de l’Église de Rome sera achevé à la révolution française de 1789 : l’étatisme républicain vole carrément les biens de l’Église.

Galilée est un copyrighté : il s’approprie les idée des autres et les fait sienne, il ment, il agresse ceux qui ne sont pas de son opinion, il dit des bêtises ; il est malhonnête. Il est le « savant » le mieux payé de son époque.

Les « libres-penseurs » de toutes écoles n’ont pas manqué de se servir de la condamnation de Galilée pour opposer l’Église de Rome à la Science comme son ennemie de 2000 ans. Les ignorants se sont émus en faveur du « malheureux savant » que ses découvertes rendirent victime de l’Inquisition, et qui fut contraint de « renier la vérité » entrevue par son opinion : « et pourtant elle tourne » (phrase qu'il n'aurait jamais prononcé). Histoire sempiternellement racontée aux « enfants », et la Shoah et ses gaz chambers n’échappe pas à la règle.
Évidemment l’histoire racontée aux ignorants fait de Galilée le Albert Einstein de notre temps, presque un saint, seulement Galilée n’était pas de confession juive !

Bref, la vie de Galilée fut une des plus douce et des plus enviable de son temps ! C’est en 1877 que la vérité sur Galilée éclata, car à cette date le Saint-Siège voulant contribuer au progrès des sciences historiques, permit la publication intégrale des dossiers de l’Inquisition jusques alors tenus secrets.

Galilée naît à Pise en 1564, période plein pot de la Renaissance et des expéditions criminels en Amérique. À ce moment là tous les esprits étaient contaminé par Aristote. Les Anglais furent contaminés par Francis Bacon et les Français un peu plus tard par Descartes.
Galilée n’inventa pas le télescope, il en fut simplement un habile utilisateur, notamment en août 1609 quand il installe sur le sommet du campanile de Saint-Marc une puissante lunette...

Galilée a 70 ans quand l’inquisition commence à s’occuper de lui. Condamné à un emprisonnement de pure forme, il vécut un moment dans le palais de l’ambassadeur de Toscane (Villa Médicis, dépendances bien plus considérables que celles d’aujourd’hui).
Galilée fut née le jour où mourut Michel-Ange ; l’année de sa mort fut celle de la naissance de Newton !

Jusqu’à l’âge de 70 ans Galilée fut l’un des mortels les plus favorisés par la fortune ; il n’a connu la tristesse que pendant les dernières années avant ses 77 ans.
Les ennemis de l’Église de Rome tirent la conclusion que :
- L’Église a persécuté Galilée par haine de la science, elle l’a condamné et jeté en prison et violé en lui la fameuse « liberté de pensée » en le forçant à abjurer, à renier une « vérité » qui lui paraissait évidente ;
- L’Église enseigne le dogme de son infaillibilité (vérité) en matière de croyance, donc d’opinion.
Les perruques poudrées et leur « raison » disent alors que l’Église s’est trompée en condamnant comme fausse une opinion qui maintenant a pris place au premier rang des « vérités scientifiques » (entendez : opinions).
Évidemment ce qui n’est qu’opinion ne peut pas être infaillible ; en ce sens les « ennemis » de l’Église ont raison.

Bref, la vie de Galilée fut une réussite et nullement une persécution de l’Église. Les gens de l’Église n’étaient tout de même pas des crétins, mais aussi des savants. Galilée fut reçu par l’élite de son temps. Il faisait la partie de ce qu’on nomme aujourd’hui « l’oligarchie » : « les biens pensants » (ceux qui possèdent...)

Tout est une question d’opinion et de mode :
- À l’arrivé des Chrétiens et des rois francs en Gaule ils détruisirent les lieux et coutumes des Païens... Ceux que les Chrétiens appelaient « les Barbares ».
- À l’arrivé des républicains en 1789 ils massacrèrent les Chrétiens comme le firent les Romains...
- Au début de la troisième république un assistant de messe ne pouvait pas obtenir de fonction officielle.
- En Angleterre à Londres, être papiste sous Henri 8 suffisait à se faire assassiner. (Henri 8 décréta la peine de mort contre tout détenteur d’un livre dans lequel se trouverait le mot PAPE).
- Au 18è siècle, en Virginie, le blasphème contre Dieu ou l’Église anglicane était puni de mort, et les immigrants subissaient à leur arrivée un examen de religion, et s’ils n’admettaient pas la suprématie spirituelle du roi d’Angleterre, ils étaient fouettés chaque jour jusqu’à ce qu’ils eussent repassé la frontière.
- Dans la colonie de New-York, une loi de 1701 proscrit les Jésuites et en général les prêtres catholiques.
- En 1656 au Massachussets, on incendiait les maisons des Quakers (thème du Christianisme primitif) et ont les condamnaient aux travaux forcés jusqu’à ce qu’ils sortent de l’État. Et s’ils revenaient pour telle ou telle raison, on leur coupait leurs deux oreilles, au troisième retour on leur perçait la langue au fer rouge (peut-être pour les empêcher de protester...).
- Plus tard, la sorcellerie devint à la mode.
- Aujourd’hui la Novlangue et la manipulation d’État en démocratie sont de rigueur : faire prendre aux Français des vessies pour des lanternes et camoufler la réalité par le recours à des mots trompeurs dont le sens originel est détourné, arrangé ; manipuler à coups « d’antiracisme », « d’anti-ceci et cela », dans le dogme droit de l’hommiste et du binaire juif de peuple élu contre le peuple non élu. Alors les malades font en sorte d’expurger la langue française en rendant certains mots tabous, pour censurer, pour sournoisement rendre incompréhensible certaines phrases.

En résumé, la religion protestante semble la plus tolérante... elle nous donnera pourtant en partie le libéralisme moderne et sa « libre pensée » formant une prison solide. Cela n’a pas empêché les Protestants de persécuter les Coperniciens qu’ils accusaient de contredire la Bible. Mais l’Église de Rome n’a absolument pas persécuté Galilée, elle l’a inquiété, c’est différent, et sur la fin de sa vie seulement.


C’est à cette époque de la Renaissance qu’on commence à détruire le sens du mot SCIENCE : séparation du spirituel et du temporel, comme en décembre 1905 avec la séparation de l’Église de Rome et de l’État républicain français. Aux 16è et 17è siècles nous sommes alors en pleine période où les opinions de tous bords éclatent, et chacun veut posséder SA vérité et SA NORME et l’imposer aux autres, avec « preuve » ou sans preuve, d’où la naissance de la tyrannie de l’opinion. Les Pharisiens et leur pharisaïsme commencèrent à triompher, les droits de l’homme n’étaient plus loin !!!

Johannes Kepler
fut le vrai génie de son temps. Le côté positif de Galilée est qu’il testait aussi les limites de l’autorité ! Le pape mettait en garde Galilée : « Ne présentez pas votre théorie comme une vérité absolue, puisque, scientifiquement vous ne pouvez l’établir ; car alors nous serions forcés de changer l’interprétation du sens littéral de l’Écriture, mais exposez là si vous le voulez, comme une hypothèse ».

Devant le Cardinal Bellarmin, en son palais, et le Père commissaire Seghetius, Galilée fut sommé d’abandonner son erreur. Étant fervent catholique et ayant même à un moment porté l’habit des novices (au monastère de Vallombrosa), il se soumet sans mot dire. Il dit : « Personne au monde ne peut révoquer en doute ma piété exemplaire et mon obéissance aveugle aux commandements de l’Église ». Il déclare à maintes reprises que « se voir déclarer hérétique serait le châtiment qui lui causerait la plus amère douleur et qu’il préfère la mort ». Bref, le Pape Paul V le protège de toutes les calomnies faisant courir que l’Église le persécuta ; il fait délivrer par le Cardinal Bellarmin une attestation : « Nous Robert, Cardinal Bellarmin, informé que le seigneur Galileo Galilei a été calomnié et qu’on lui reproche d’avoir fait entre nos mains abjuration de ses erreurs ainsi que de s’être vu condamner à subir des pénitences imposées, après des recherches faites à cette occasion, nous affirmons, conformément à la vérité, que le dit Galilei n’a fait ni entre nos mains ni entre celles d’autres personnes à Rome ou ailleurs que nous sachions, aucune espèce d’abjuration d’aucune de ses opinions ou doctrines, qu’il n’a pas non plus reçu de pénitences salutaires ni d’autre sorte ; seulement on lui a notifié la déclaration de Notre Saint-Père publiée par la Sacrée Congrégation de l’Index, du contenu de laquelle il résulte que la doctrine attribuée à Copernic à savoir que la Terre se meut autour du Soleil et que le Soleil occupe le centre du monde sans se mouvoir..... est une doctrine contraire aux Saintes Écritures, et qu’en conséquence on ne peut la soutenir... ce jour 26 mai 1616. Robert, Cardinal Bellarmin.
Donc cette partie d’une des pièces du procès de Galilée prouve que l’Église n’a exercé aucune violence de la conscience de Galilée, en l’obligeant à abjurer une doctrine qu’il croyait vraie, pour lui en imposer arbitrairement une autre qu’il jugeait fausse. On a seulement lancé une interdiction générale de traiter en public du mouvement de la Terre.
Bref, à cette époque il fallait respecter les « droits de l’homme » de ce temps : les Saintes Écritures !

Aujourd’hui encore, avec cette religion de l’homme et du fric, et malgré toute notre technologie, et parce que l’humain se croit supérieur à tout et détruit tout, on peut dire que nous sommes toujours dans le système GÉOCENTRIQUE DE PTOLÉMÉE : la Terre est le centre de l’Univers ! Même si naguère Copernic ne jura que par rapport au Soleil avec son HÉLIOCENTRISME, qui fut déclaré non conforme aux Écritures ou Norme : le Soleil comme centre du monde n’était pas conforme à l’opinion de l’Église, les Yahvistes ayant fait des ravages auparavant avec leur monothéisme yahviste !
Alors que dire des planètes qui ont DEUX Soleils ! Ou trois Lunes !!! Deux siècles avant Galilée, Nicolas de Cues soutient le système héliocentrique dans son livre De docta ignorantia dédié en 1445 au Cardinal Cesarini, puis Nicolas de Cues fut même cardinal par le Pape Nicolas V.
Tout n’étant qu’opinions, cela confirme les enseignements de Ramana Maharshi : seule la connaissance du Soi ou Instant permet la Félicité ou Liberté véritable ; on part toujours de l’intérieur pour aller vers l’extérieur et non l’inverse.

Par la suite Galilée eut son plus gros problème avec l’Église sous le Pape Urbain VIII, qui pourtant protégea et aima Galilée, de plus la peste s’était déclarée en Italie... L’Inquisition ne le mis jamais en cellule mais dans les palais confortables de l’Inquisition pour se tenir à la disposition du magistrat instructeur. Il disposa donc de trois chambres spacieuses faisant partie de l’habitation du Saint-Office ; il peut se promener dans les larges corridors, sa santé est bonne comme il le dit lui-même et il dispose de « toutes les commodités de la vie et même au-delà ».
Entre le 12 avril et le 21 juin 1633 il subit trois chefs d’accusation :
- Il a violé la promesse qu’il avait faite de ne plus enseigner la doctrine de Copernic d’aucune façon.
- Il n’a pas traité la question de façon hypothétique et affirme d’une manière absolue la valeur de la théorie copernicienne.
- Galilée avait-il tenu pour vraie la théorie copernicienne et y avait-il adhéré dans son for intérieur ?
Ainsi son livre : Dialogues de Galileo Galilei fut prohibé par édit public à la prison (on met en prison un livre), et on impose à Galilée une pénitence « salutaire » de dire pendant trois ans, une fois par semaine, les 7 psaumes de la pénitence. Après sa condamnation le Pape lui assigne comme « prison » le palais de l’ambassadeur de Toscane où il passa 15 jours au milieu du luxe qu’il aimait tant ! Ensuite le pape Urbain VIII lui permit d’aller à Sienne chez son ami intime, dont la splendide demeure était entourée de jardins restés célèbres. Là Galilée fut traité comme un prince et un savant.
Bref, les « prisons » de Galilée sont des palais ! Il s’éteignit doucement à l’âge de 77 ans 10 mois et 20 jours, le 8 janvier 1642.

En résumé :
L’église voulu faire peur à Galilée. Il n’a jamais été emprisonné, c’est une fable monté de toute pièce. En ce qui concerne la torture l’Inquisition n’y soumettait jamais un homme ayant plus de 60 ans. L’Église de Rome n’a aucun parti-pris contre la modernité de pensée. Ceux qui se servent de Galilée pour insulter la Catholicité, je dis bien Catholicité et pas catholicisme, sont des manipulateurs, des dictateurs en puissance et en acte, et insulte la mémoire du chercheur qu’était tout de même Galilée en prétendant le venger. Galilée un chercheur qui voulait se médiatiser à la façon d’Albert Einstein tant il croyait détenir la vérité.

Notons que Galilée sonne et s’écrit comme de la Galilée, cette région d’Israël...


Voir sur Gallica le livre passionnant de Pierre Aubanel : Galilée et l’Église, 1910, dont je fais référence ci-dessus.
 
 
 
 
 

Dernière mise à jour : 24-11-2013 05:32

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