Ce genre me rappelle les comics ou courtes bandes dessinés qui passent peut-être encore mais qui passaient dans les quotidiens français des années 1950-1960. Donc un produit de consommation, jetable ou pouvant servir, comme les journaux, a emballer quelque chose ! Ou pourquoi pas, a faire de la sculpture en pâte à papier fabriquée avec de la colle liquide, ça marche très bien.
Les deux blessés font une promenade avec leur sauveuse : l’un porte un bras dans le plâtre, et l’autre c’est la jambe. Comme TVXQ sont des chanteurs, il y en a un qui entonne une chanson... Il a d’ailleurs une jolie voix de ténor. De retour dans la maison de leur sauveuse, les deux garçons commencent a se poser des questions et a avoir des inquiétudes.
C’est
« Guignol » pour adulte un peu : Hero et U-Know sont en scène, U-Know a déjà un contact un peu rapproché avec Hero en lui épongeant le front ; puis Hero se lève et trébuche, résultat : c’est U-Know qui le recueille dans ses bras... Si c’est pas mignon ça... et sous les cris hystériques collés sur la bande image.
Dans la maison de leur sauveuse, l’un des deux blessés commence a flirter avec la jeune femme. Mais l’autre s’inquiète de plus en plus.
Hero est toujours aussi perturbé d’être tombé dans les bras de U-Know. Dans une salle de sport, il n’ose même plus regarder U-Know ; alors quand celui-ci prend par la taille Hero, vous imaginez les cris hystériques ajoutés en fond sonore... et la tête de Hero. Et puis ça continue les contacts rapprochés : Hero se casse à nouveau la figure, U-Know le porte carrément dans ses bras...
Pendant ce temps dans la maison, les deux « blessés et séquestrés »... Alors, que fait la police ?... Cette chronologie est d’ailleurs un peu inspirée de
Misery, avec James Caan et Kathy Bates. Et avec une touche de
Shining de Kubrick pour le passage temporel d’un symbole, ici une bague !
Je trouve aussi crispant cette façon de passer d’une chronologie à une autre, exactement comme un
ping-pong , on y perd son « latin », ou il faut une bonne mémoire pour se souvenir des scènes précédentes et se faire son propre montage dans la tête ! Vu le niveau de l’intrigue, faire des efforts de mémoire n’est pas du tout évident ! Aussi le réalisateur rapproche t-il beaucoup cet échange de chronologies. Évidemment ça peut donner un style, qu’on peut aimer...
Une seule étoile car ils sont bien mignons les garçons du groupe TVXQ, mais niveau intérêt ou intrigue, c’est zéro et n’importe quoi ! Si vous voulez, tout est dans le titre :
Dangerous Love, car la cause et effet déclenchante est vraiment tiré par les cheveux, de même le plaquage des divers inspirations mentionnés plus haut.
M. Roudakoff