État ou Étatisme = Pouvoir
 

Ecrit par Sechy, le 04-04-2014 20:15

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Tags : Alchimie, Amour, Anarchie, Argent, Banques, Bourgeois, Chaos, Communisme, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragons, Eau, Église, Esprit, Europe, Feu, France, Gaule, Goulag, Gouvernement, Guerre, Homéopathie, Illusion, Inquisition, Internet, Jardin, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Maffia, Magie, Médecine, Merde, Métaux, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Nature, Opinion, Pagan, Paradis, Peur, Pierre, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Religions, République, Révolution, Rire, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Supplices, Synarchie, Tao, Télépathie, Temps, Ténèbres, Terreur, Transformation, Vide, Volonté, Yokaï

 
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État ou Étatisme = Pouvoir
On parle d’ailleurs de COUP d’État
comme d’un COUP de revolver


Luttons contre l’étatisme, entrons en RÉSISTANCE.
 
 
 
 
Qu’est-ce que c’est l’étatisme ? C’est UNIFIER, MONDIALISER, SUPPRIMER LES FRONTIÈRES, entre individus, entre provinces, entre nations ; soit, tout le monde dans la même GALÈRE, ou le même « Royaume du Dieu (juif) sur Terre » (le business). Et comment le mondialisme ou Nouvel Ordre Mondial s’y prend-t-il ? Par une guerre à l’envers : « La guerre c’est la paix » (guerre appelée « action humanitaire »), alors que les sociétés primitives maintenaient leurs frontières par la vraie guerre, justement pour empêcher l’étatisme ou mondialisme, donc empêcher l’unification, le colonialisme ou redoutable pensée unique. « La société primitive contrôle cet organe qui s’appelle la chefferie [le pouvoir] » (Pierre Clastres).
 
Un exemple de chefferie actuelle : « C’est Moi-président qui commande », pour singer De la Hollande et son « gouvernement de combat » cautère sur jambe de bois qui s’inscrit dans les temps guerriers de cette démocratie et de sa république de l’après 1789.
Les Chevaliers de la Table Ronde essayèrent bien de briser la chefferie, en créant par cette Table un Centre spirituel, qui rappel les douze Apôtres autour du Cénacle, et par sa forme les douze signes du Zodiaque. Chez les Juifs la Table est la gravure de la Pierre de la loi « morale » ou opinion de Moïse, opinion du « peuple élu ». Toutes ces Tables conduisent trop facilement à l’OLIGARCHIE. Seule une Table des plus obscure comme la Table d’Émeraude devrait échapper à toute oligarchie, à tout système ou étatisme.... si le pouvoir ne s’en mêle pas.... (le pouvoir étant l’or....).

L’État c’est l’instrument du pouvoir, celui des riches ou oligarchie (ploutocratie) qui exploitent les pauvres ou esclaves. Dans les sociétés sans État, il n’y a pas de division en groupe imposé par l’État. S’il y a élévation supérieure de la Conscience, il n’y a même plus besoin de la division entre ceux qui commandent et ceux qui obéissent, donc l’État. Il n’y a plus besoin de la division ou binaire entre initiés et profanes, entre « peuple élu » et peuples non élus ; ou les « Juifs de France » contre les Français (dixit le fuhrer Manuel Valls puisque les Français par état naturel sont évidemment « moins » juifs... et donc dominés...).
Le drame est le POUVOIR, parce que celui qui en est atteint peut faire faire ce qu’il veut aux autres ; il peut faire travailler les autres pour lui. C’est le triomphe de l’ego ou mental, le triomphe de la RAISON si chère aux perruques poudrées du 18è siècle.

Les sociétés sans État sont dites « primitives », et dans ces sociétés il n’y a pas de hiérarchie.
ÉTAT = MARXISME ou État dominateur : le Petit-Père-des-Peuples, soit l’oligarchie dominante, ou le « peuple élu » dominant les peuples non élus. Il n’y a pas plus matérialiste, économique et fric que le marxisme !
L’État est donc le colonisateur, le dominant, à la fois dans la logique et dans la chronologie. Puis il apparaît les classes, avec les riches et les pauvres ou les exploitants et les exploités (disparition de la France paysanne et autonome), et la fameuse égalité de cette franc-maçonnerie spéculative à pouvoir genre Grand Orient de France.

En plein siècle des perruques poudrées ou des lumières, il n’existait pas encore le cancer de l’égalité : riches et pauvres étaient mélangés, pas de « classes » (riche, moyenne, ou pauvre) comme maintenant.
Au 18è siècle il n’y avait pas de quartiers pour les riches (genre le 16è arrondissement de Paris) et de quartiers pour les pauvres. Par exemple le quartier du Marais : il y a un mélange de grands hôtels de ces familles aisées et des petites maisons où vivaient les populations les plus diverses de la société parisienne. La séparation est née avec la montée progressive de la religion du Saint Fric de l’après 1789, tout au long de la naissance de l’industrie pendant le 19è siècle. Le Saint Fric prenant tellement de l’importance, avec l’arrivée des grandes banques, que le crime suprême du vole d’argent ou de fabriquer des faux billets, c’était la guillotine ou au mieux le bagne ; même chose pour les enfants qui vagabondaient ou volaient une saucisse parce qu’ils n’avaient rien à bouffer, du fait que leurs parents ne pouvaient plus subvenir à leurs besoins : ils abandonnaient leur jardin et leurs champs attirés, ou débauchés, pour entrer comme esclaves dans les usines des nouveaux banquiers et de leurs nouvelles industries. À cela s’ajoute la spéculation immobilière grâce à Napoléon 3 et à son Baron Haussmann qui saccagea Paris au profit des riches et de la bourgeoisie, où en élargissant des rues et en détruisant des enchevêtrements de petites maisons, le pouvoir pensait détruire les lieux de révolte, où lieux où pouvaient se cacher les « terroristes » de l’époque... Pour la même cause on éclaira au gaz les rues ; aujourd’hui on installe des caméras de vidéosurveillance un peu partout, folie technologie oblige.

Avant 1789 on ne parlais jamais de « classe ». L’étatisme remontant au Moyen-Âge était divisé en trois : les Oratores (le spirituel), les Laboreores (le travail, paysans artisans), les Bellatores (les militaires et les aristocrates et le gouvernement, la justice). Donc il y avait circumincession entre les trois « états ».

La soi-disant démocratie a profondément divisé les peuples de France. Vers 1800 on ne sentait pas encore cette division, par exemple à Montmartre, modeste bourgade près du Paris d’alors, il y avaient de ravissantes « folies » (riches demeures avec jardin) dont les propriétaires ne se sentaient pas forcément objet de haine, ou d’envie, pour ceux qui les entouraient. Un exemple typique de non division est donné par Gustave Thibon dans Diagnostics :

Dans les villages provençaux, une extrême familiarité régnait entre le seigneur du lieu et les paysans : on jouait aux boules ensemble après les vêpres, les demoiselles nobles dansaient avec les jeunes gens du village, etc. « De tels courant de sympathie EFFECTIVE n’étaient possibles que dans la mesure où chaque classe restait liée à sa position, en dehors de toute contestation et de toute envie. Dans ces milieux, où les différences sociales étaient acceptées et vécues comme d’indiscutables nécessités, la familiarité pouvait grandir, d’une classe à l’autre, sans danger de promiscuité : UNE FRATERNITÉ PROFONDE NAISSAIT DE L’ACCEPTATION DE L’INÉGALITÉ » écrit superbement Gustave Thibon. Il ajoute :
« Le messianisme égalitaire engendre au contraire, dans le peuple, la révolte et la méfiance à l’égard des chefs, chez les chefs, le souci de garder la distance à l’égard du peuple : d’une part un réflexe d’agression et de l’autre un réflexe de défense, la guerre au lieu de la communion. Car - quelle que soit l’habitude que la Révolution française nous ait donnée de voir accouplés ces deux mots - la fraternité n’a pas ici-bas de pire ennemi que l’égalité ».
Thibon ajoute encore que l’égalitarisme le plus malsain devient fatal dès que la hiérarchie sociale n’est plus fondée que sur des différences de fortune. Or de nos jours et depuis plus de 200 ans, l’argent domine tout et le monde entier. C’est devenu la guerre de tous contre tous ; le « enrichissez-vous » ou le « pourquoi pas moi » du libéralisme et de la religion de l’homme et des droits de l’hommistes banquiers. Égalitarisme où un riche est riche partout : l’argent n’ayant pas « d’odeur ».

Comme le précisent dans leurs livres, Jean Coulonval dans Synthèse et Temps Nouveaux ; et le Psychiatre le Docteur A. Stocker dans Folie et Santé du Monde, le meilleur étatisme reste celui de la trinité du Moyen-Âge énoncée plus haut, parce que encore une fois, il y a circumincession ou circulus.

Dans les sociétés primitives ou sans État, il n’y a pas de hiérarchie, pas de riche ou de pauvre ; tout fonctionne pour qu’il n’y ait pas cette division, cette guerre perpétuelle de la dualité Bien-Mal.
C’est l’État qui engendre les classes avec le libéralisme et le « enrichissez-vous » ou guerre de tous contre tous.
RAPPEL : Le système des Lénine, Staline et de leurs Juifs bolcheviques copia celui des Incas, pur système socialiste ou communiste : un gouvernement patriarcal, donc dans le style Petit-Père-des-Peuples. Mais le peuple était vu comme un DON, et non comme un droit. Le peuple renonçait à tout droit personnel, la nation, l’État était soumis à l’Inca. « Sous ce régime extraordinaire, un peuple raffiné à beaucoup d’égards, chez qui l’industrie et l’agriculture avaient fait, comme on l’a vu, de grands progrès, ne connaissaient pas la monnaie. Il n’avait rien qui méritât le nom de propriété. Il ne pouvait exercer aucun métier, se livrer à aucun travail, à aucun amusement, autres que ceux que la loi avait spécialement réglés. Les Péruviens ne pouvaient changer de résidence ou d’habits qu’avec la permission du gouvernement. Ils ne jouissaient pas même de liberté qui appartient aux plus misérables dans les autres pays, celle de choisir leurs femmes. L’esprit impératif du despotisme ne leur permettait pas d’être heureux ou malheureux, autrement qu’il n’était réglé par la loi. Le pouvoir d’agir librement - droit inestimable et inné de tout être humain - était annulé au Pérou.
Le mécanisme étonnant du gouvernement péruvien pouvait résulter uniquement du concours de l’autorité morale et de la puissance positive dans la personne du chef de l’État, porté à un degré sans exemple dans l’histoire de l’homme. Cependant une forte preuve de sa conduite généralement sage et modérée, c’est qu’il ait pu si heureusement fonctionner, et durer si longtemps contrairement aux goûts, aux préjugés et aux principes de notre nature », écrit William H. Prescott dans : Aztèques et Incas - Grandeur et décadence de deux empires fabuleux.

Prescott ajoute, que le gouvernement est fait pour l’homme, tandis qu’au Pérou, l’homme ne semblait fait que pour le gouvernement. Prescott ajoute, comme je le fais ci-dessus à propos de se passer de tout gouvernement et de tout État, cette remarque fondamentale : « Le Nouveau Monde est le théâtre sur lequel ces deux systèmes politiques, de nature si opposée, ont été mis en pratique. L’empire des Incas a passé et n’a pas laissé de traces. L’autre grande expérience dure encore [la notre], expérience qui doit résoudre le problème si longtemps discuté dans l’Ancien Monde de l’aptitude de l’homme à se gouverner lui-même. Malheur à l’humanité, si elle doit échouer ».

Les Juifs bolcheviques de 1917 ont supprimé les classes, celles des bourgeois ou exploiteurs, les grands propriétaires, l’aristocratie et l’appareil d’État marchant avec toute la monarchie. Les révolutionnaires de 1917 en copiant les Péruviens ne divisèrent plus leur société, il ne restait plus que l’ÉTAT (et son parti) se prétendant être au « bénéfice du peuple » (le marteau de l’industrie et la faucille des paysans nourriciers).
Mais en soi-disant supprimer les « classes » les soviétiques les renforcèrent !!! Car en fondant le dogme de l’égalitarisme le plus rigide, les soviétiques ont donné naissance en fait aux inégalités les plus révoltantes que l’histoire humaine ait jamais connu, comme le précise justement G. Thibon. Il ajoute que « l’égalitarisme enfante le chaos, il substitue au jeu des inégalités organiques un fouillis d’inégalités absurdes et dévorantes, fruits de l’intrigue et du hasard - de tout ce qu’il y a de moins humain dans l’homme ».

Chez les soviétiques les classes se sont constitué à partir de l’étatisme (appareil d’État). Une DIVISION économique (riches-pauvres) à partir de l’étatisme. L’étatisme soviétique a engendré la classe de la nouvelle bourgeoisie russe, ceux qu’on appelle les « oligarques ».
On est toujours dans la dualité guerrière de ceux qui commandent qui deviennent riches, et de ceux qui obéissent qui deviennent pauvres. Ce qui était déjà dénoncé par Pétrone dans le Satyricon il y a près de 2000 ans :
« Que peuvent les lois, où l’argent est seul maître, et où la pauvreté ne peut avoir raison ? Ceux qui vont chargés de la méchante besace, plus d’une fois, ils vendent la Vérité ». Les chargés de la méchante besace ce sont toujours les mêmes cancéreux du pouvoir, ceux qu’on appelle encore de nos jours les « gens de bien » (des biens) ou « honnêtes gens », donc les « bons », les méchants ce sont les pauvres ; mais sans pauvres pas de riches....

Obliger les autres de travailler pour soi-même est anti-naturel. Donc l’esclavage passe par l’étatisme ou détention du pouvoir enfantant le travail d’esclave. Qu’est-ce que l’esclavage ? C’est travailler pour les autres et non pour soi (je travail seulement un peu pour moi).
Si quelqu’un vous dit : « Vous allez travailler pour moi », vous allez lui payer un TRIBUT, UN IMPÔT. Alors FUYEZ ! FUYEZ CE COPYRIGHT, cette POSSESSION d’exploiteur. Car le premier devoir du cancéreux du pouvoir est d’exiger son tribut : la rentabilité et la compétition.
Alors, pourquoi les esclaves payent-ils le tribut ? Mais à cause de l’État ! Parce qu’il y a des types qui pondent leurs opinions en disant : « Nous avons le pouvoir et vous allez obéir » (à nos valeurs, nos opinions). Soit les profanes y croient  et obéissent, soit ils n’obéissent pas parce que ne reconnaissant pas ce pouvoir.

Il est indiscutable que l’État c’est le cancer du pouvoir. Ça commence par un type qui décide qu’il est le chef et que les autres doivent lui obéir. Le chef se place donc au sommet de la pyramide.
À la base de la pyramide il y a les obéissants. Mais pourquoi obéissent-ils ? Alors qu’ils sont infiniment plus nombreux, donc plus forts ? Et même si le chef est un con et un tyran ?
J’apporte une réponse : à cause du CONFORT : le chef s’occupe de ce que nous ne pouvons nous occuper nous-même. Ça, c’est quand il y a un faible niveau d’élévation de Conscience. Encore une fois, l’être humain doit pouvoir se passer de l’État et de son gouvernement, à condition d’être une société ne dépassant pas 10.000 habitants (les sociétés primitives sont petites, alors que les sociétés à État sont énormes et toujours en « croissance » selon leur règle de l’évolutionnisme).
Il y aurait donc les sociétés du multiple (Âge d’Or), et les sociétés de l’un (mondialisme).


ÉTAT = MONDIALISME en puissance

Le mot Pouvoir va avec le mot VOLONTÉ, et cela n’est pas bon. VOLONTÉ : décider de faire, se manifester. Décider de mettre en Mouvement. On est donc dans le mental, l’artificiel.
Y croire pour le faire. Volonté représente une idée de « force ». Lorsque l’on excite la « chaleur » latente dans le mental, une volonté inconsciente s’active. Il y a un certain rapport avec le Mystère, car : « Pourquoi quelque chose plutôt que rien !? » comme on dit parfois.
La Volonté dit Van Helmont, est la première de toutes les facultés... La volonté est la propriété de tous les êtres spirituels et d’autant plus activement elle se montre en eux, qu’ils sont affranchis de la Matière. Paracelse enseigne : « Qu’une volonté déterminée est le début de toutes opérations magiques. C’est parce que les hommes ne savent pas imaginer parfaitement et ne croient pas au résultat, que les Arts (occultes) sont autant incertains, tandis qu’ils pourraient être absolument sûrs ».
La Volonté, en tant que principe éternel, n’est ni esprit ni substance mais idéation perpétuelle (FORMATION et enchaînement des Idées, donc du travail du chapeau, du mental).
La Volonté c’est l’ego, le ‘je’, le pouvoir d’agir sur autrui. La pensée ‘je’ est l’enveloppe intellectuelle, incluant la Volonté (R. Maharshi, entretien 277). Force de la Volonté = pièges du mental ou corps. Car quand les Chrétiens disent : « Que Ta Volonté soi faites ! », c’est prêter une opinion à Dieu ! Et si Sa Volonté doit être faite, pourquoi Le prient-ils encore ? Donc la Volonté divine prévaut en tout temps et en toutes circonstances. L’individu ne peut pas agir de son plein gré » (R. Maharshi, entretien 594).
La Volonté n’est pas bonne, parce que la force qui se trouve en chacun de nous, le Soi-Instant, opérera ou rayonnera naturellement et sans volonté sur autrui.

Les pouvoirs sont recherchés par le mental qui, pour cela, doit rester actif [idéation], tandis que le Soi ne peut être réalisé que quand le mental est détruit [ou dompté]. Les pouvoirs se manifestent seulement lorsque l’ego est vivant [ou non dompté]. L’ego vous fait prendre conscience des autres. Quand il disparaît, il n’y a plus d’autres à voir. Le Soi est au-delà de l’ego et il est réalisé lorsque l’ego est éliminé. L’élimination de l’ego fait que l’on n’a plus la conscience des autres. Comment la question des autres peut-elle encore être soulevée par un être qui a réalisé le Soi ? Et où est l’utilité de pouvoirs occultes pour un être réalisé ?
S’il y a réalisation du Soi et obtention de pouvoirs, ils ne peuvent être utilisés que pour le bien des autres. Mais les Sages ne sont pas leurrés par la possession de tels pouvoirs.

Qu’est-ce que la Norme ? C’est la société elle-même, et non une opinion imposée par un groupe particulier (genre franc-maçon et en cachette) à l’ensemble de la société. La Vraie Norme est celle que toute la société respecte parce qu’elle n’est imposé par personne, ainsi il n’y a ni besoin de police, de juges, et de prisons ; à l’extrême il n’y a plus besoin d’armée (entente parfaite entre tous les peuples d’un monde). La Norme suprême sera quand on aura retrouvé la Vraie Télépathie : transparence totale.
ATTENTION : ne pas confondre le « pouvoir » d’un père sur ses enfants avec le pouvoir de la machine étatique.

L’étatisme amena la division entre CAMPAGNE et VILLES, surtout après 1789 où les républicains baptisent indistinctement paysans et citadins, comme sait le faire le mondialisme, CITOYENS (habitants des cités, le Bourgeois est l’habitant du bourg ou cité). Et c’est dans les cités ou les villes que l’on trouve les chefs ou l’administration, avec ses châteaux, ses temples et ses magasins, le fric et ses banques. Donc les villes représentent l’État, d’où la volonté des républicains et de leurs riches bourgeois de foutre dans le même sac paysans et citadins pour en faire des « citoyens » ou habitants des cités, si symboliques du Nouvel Ordre Mondial.
Aujourd’hui la fracture entre villes et campagnes et leurs habitants respectifs semble incommensurable.
Évidemment cette division n’existe pas dans les sociétés primitives, sans État, même si certaines de ces sociétés sont immenses. Que l’on ait à faire à une bande de chasseurs-Cueilleurs de 30 personnes ou à un village de 1500 personnes, il n’existe pas de division entre ville et campagne. la division Ville/Campagne apparaît quand vient l’étatisme, avec son chef ou roi ou président dans la capital, avec ses casernes, ses dépôts d’essence, ses temples, ses banques, etc.
Les villes sont des créations de l’étatisme, voir les premières centralisations en France avec les Clovis, Charlemagne, Saint Louis, etc. Les villes et les cités sont aussi anciennes que l’État là où il se déclare l’État. Donc là où il y a exercice de la relation de pouvoir il y a division Ville/Campagne, parce que tous les gens de la ville gravitant autour du pouvoir, ils leur faut manger, se vêtirent, etc., et donc ce sont ceux des campagnes qui leur fournissent la nourriture et le coton et le cuir pour leurs vêtements et chaussures.

Le paysan vit à la campagne mais travaille pour ceux qui sont dans la ville, surtout dans la trinité sociale du Moyen-Âge mentionnée plus haut. Le paysan paie tribut sous forme de services personnels comme les corvées, les produits de ses champs, etc. Le tribut marque donc le pouvoir, il est symbole de pouvoir, le système du chef ou du gouvernement. Et cela engendre une bureaucratie ou institution, tous synonymes de chefs et de hiérarchie, que subissait parfaitement la société de l’Égypte pharaonique. Le chef, le roi ou le pharaon, le président, le despote ou le tyran est très vite entouré de gens qui assurent et entretiennent son pouvoir, dont des guerriers, des gardes du corps. Ces sbires peuvent se transformer rapidement en fonctionnaires collecteurs de tribut, en prêtres, en soldats, en scribes, inspecteurs et fonctionnaires de toutes sortes, le tout à la gloire du chef devenu un Dieu, qui devient entouré de toute sa Cour d’aristocrates. Tout ces gens là ne vont pas travailler parce qu’ils sont prêtres, ministres, généraux, fonctionnaires, etc. Ils ne peuvent pas en même temps cultiver les champs ou aller chasser ou cueillir des baies et « administrer », il faut que les autres travaillent pour eux.

RAPPEL : le Moyen-Âge était une société de gens SOLIDAIRES, FAMILIALES, c’est le groupe ou la famille, la corporation ou la tribu qui constituait la sécurité sociale, la retraite et sa sécurité. L’étatisme ne s’était pas totalement installé. Évidemment entre gens SOLIDAIRES ont s’achetait des ALLIANCES, c’était donc intéressé. Alliances entre familles le plus souvent, et aujourd’hui nos modernes réseaux... francs-maçonniques.... ou de « clubs » style Le Siècle, etc.

Un type de pouvoir qui exaspérait l’écrivain prophète Savinien Cyrano de Bergerac était le MAGE ou MAGICIEN (le Chaman des sociétés anciennes). Pourtant le pouvoir du Chaman n’a rien à voir avec celui d’un roi. Le Chaman ne dit pas aux autres : Vous allez obéir ! Le Chaman n’a pas LE pouvoir, il a DES pouvoirs. Le Chaman est le MÉDECIN, donc celui qui connaît la vie et la mort, celui qui soigne les maladies, et qui peut en « lancer » sur certains (sorcellerie). Si quelque chose ne tourne pas rond, le Chaman est comme une sorte de bouc émissaire : on pourra l’accuser de rendre les enfants malades, etc. Alors le Chaman sera tué. Ainsi le métier de Chaman n’est pas de tout repos !

Même il y a 10.000 ans, les sociétés de Chasseurs-Cueilleurs devaient, peut-être, connaître des guerres : telle communauté aura quelque part des ennemis, donc susceptibles de venir les attaquer. Le risque d’hostilité devait être permanent. Pour retrouver l’Âge d’Or il faudrait retrouver la Vraie Télépathie, « l’énergie libre », etc. Je ne pense pas que ce soit une question de frontière. Mais avant tout, faire de petites communautés, comme déjà dit, d’un maximum de 10.000 habitants. Celles-ci se régules d’elles-mêmes : quand le nombre de 10.000 est dépassé, une autre communauté naît de la première, et à partir d’une famille par exemple : un groupe de frères décident d’aller fonder une autre communauté, alliée avec celle qu’ils quittent...

[En référence à : Comprendre la société avec et sans état et leur politique (Entretien avec Pierre Clastres ~ 1ère partie)]
 
 
 
 
 
 

Dernière mise à jour : 11-04-2014 20:53

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