Spontané ou Instant
 

Ecrit par Sechy, le 18-10-2014 21:47

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Tags : Alchimie, Amour, Anarchie, Argent, Banques, Bourgeois, Chaos, Communisme, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragons, Eau, Église, Esprit, Europe, Feu, France, Gaule, Goulag, Gouvernement, Guerre, Homéopathie, Illusion, Inquisition, Internet, Jardin, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Maffia, Magie, Médecine, Merde, Métaux, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Nature, Occulte, Opinion, Pagan, Paradis, Peur, Pierre, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Religions, République, Révolution, Rire, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Supplices, Synarchie, Tao, Télépathie, Temps, Ténèbres, Terreur, Tradition, Transformation, Vide, Volonté, Walt Disney, Yankee, Yokaï

 
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Spontané ou Instant
ou
le SINGULIER, le SEUL
c’est NOUS
 
 
RIEN n’est pareil d’un INSTANT à l’autre.
TOUT en perpétuel changement, (FIXE en perpétuel changement car il se « déplace »). Le TOUT, qui est infini, ne peut être immobile qu’a un INSTANT donné, gratuit.
Chercher la Source pour nourrir l’avenir ; le fil rouge viendra ensuite.
 
SPONTANÉ : de SPONGE (volontaire, libre, de bon gré).
Fluidité = Spontané. Le coulant entre les 2 contraires. Le JUS (Électricité).
Ce qui freine n’est pas bon : l’électricité dynamique dans un conducteur métallique chauffe icelui (résistance), il y a usure et perte d’énergie en même temps que fourniture/nourriture d’énergie.
Fluidité = Non routine ou pas s’installer. (L’Eau qui dort).
Ce qui est Fluide est bon : la plante s’oriente vers la Lumière et progresse. C’est un des secrets de l’augmentation (épanouissement).
La Fluidité c’est l’échange é-change de CHANGIER (change tout le Temps), l’Eau en passant d’un récipient à un autre récipient change bien de forme, il y a Fluidité.
L’Eau ne résiste pas, et l’échange est présent, l’Eau gardant son caractère d’être incompressible.
Quand il y a maladie (mal-à-dit) ou mauvaise circulation des fluides (aspect acupuncture) : « Car le dérangement de notre corps ne vient uniquement, exception faite des indispositions mécaniques, que des courants de vie qui ne peuvent librement circuler » (Cyliani).


Le « progrès » ou civilisation ne dépend pas de la quantité aujourd’hui confondue avec « universel », une quantité de souffrance et de plaisir que l’on subit dans cette mode du confort et du sécuritaire, mais de notre attitude envers tout ce qui peut nous arriver tout au long de la vie. Ainsi ce n’est pas CE qui est accompli qui compte, mais l’Instant, la SPONTANÉITÉ dans lequel la moindre chose est faite. Elle est faite dans l’INSTANT.
La SPONTANÉITÉ c’est le gouffre sans fond de la simplicité : le « nul part et partout », proche de « présent partout à chaque Instant ».
L’Instant réconcilie le Passé et le Futur.



Nous ne nous en sortirons que par l’Instant ou Soi : ÊTRE, et non pas avoir, non par sa-voir.
« Pour le rationaliste, le libre penseur, le cordon [ombilical] ne peut jamais être coupé entre l'opinion, qu'il érige en dogme, et la vie. Pour lui, l'acte de penser est le sommet ultime des manifestations de la vie « cogito, ergo sum ».
La libre pensée, née avec la Renaissance et le besoin d'étudier la matière selon des disciplines intellectuelles autonomes et libérées des suggestions de la théologie et de la métaphysique, a effectivement conduit à la liberté des opinions personnelles et à la révolution de 1789. Mais, en prenant le pouvoir politique, elle se niait du même coup.
Elle a obnubilé, paralysé dans le consensus social les prises de conscience métaphysiques, ôtant ainsi tout principe de stabilité dans le gouvernement politique, principe qui, jusqu'alors, résidait dans l'essence métaphysique du pouvoir royal, et dont la prise de conscience s'était éteinte de plus en plus depuis la Renaissance, même chez ses détenteurs. La Révolution de 89 a été ainsi, tout à la fois, l'accouchement d'un processus commencé avec la Renaissance et le début de temps nouveaux.

En triomphant, la libre pensée signait son arrêt de mort, car il est évidemment impossible de gouverner en reconnaissant à chacun le droit de ne pas être d'accord. Le pouvoir du peuple est un bluff, et les régimes d'assemblée, si subtil que soit leur dosage, n'ont pu tenir que parce que les sociétés secrètes exerçaient occultement, en usant habilement de tout le clavier des appétits économiques des individus et des groupes, le pouvoir métaphysique qui avait été abandonné par la royauté officielle. Ils n'ont pu tenir qu'en identifiant dans les consciences, par un jeu subtil d'institutions légales et de systèmes éducatifs, le politique avec l'économique. Le pouvoir proprement politique, c'est-à-dire légitimé par la connaissance de ce qu'est l'homme en soi, sur le plan métaphysique où il trouve sa définition, a continué à être exercé très consciemment mais occultement, par les sociétés secrètes. Il est significatif que l'enseignement ésotérique de la Franc-Maçonnerie [spéculative] se réfère à Hiram, constructeur du Temple, et au roi Salomon… ». (Jean Colonial, Synthèse et Temps Nouveaux, écrit de 1960).

Donc depuis la Renaissance nous vivons sous régime d’opinion, donc sous une pure dictature, que tout régime d’opinion porte en lui comme un germe ; et de nos jours nous voyons grossir  dangereusement et rapidement ce germe. À la faveur d’un drame humain, on est présenté comme un sauveur en invoquant « l’unité nationale » en beuglant : « Le péril est mortel, notre sécurité nationale est en jeu comme elle ne l'a jamais été ces dernières années ». Alors on récolte 80 à 90% des suffrages aux élections, et si les déchets sont trop gênants, on les met en prison ou on les « suicides ». Il n’y a pas plus simple. Méthode radicale, sauf pour les suppliciés. Nous avons donc le dilemme :
- ou poussière d’opinions et désordre, chaos humain,
- ou opinion unique et pseudo-ordre ou mondialisme en train de se mettre en place doucement, « démocratiquement ».

Comme l’écrit Jean Colonval dans la même lettre cité, la France s’est trouvé devant ce dilemme et l’a résolu en se donnant un roi garant de l’unité nationale. Je dirais que les Gaules, puis la France, ont toujours eu la nostalgie des rois. Comme Colonval je dirais que c’est un étatisme, donc une royauté noire, comme il y a des messes noires et de la magie noire. Les Gaules puis la France n’ont jamais été indépendantes puisque dépendants des puissances économiques mondiales, même il y a 2500 ans, et évidemment dépendants des pouvoirs occultes, comme le démontre si bien Grasset d’Orcet dans toute son œuvre.

Il est probable que pour résoudre le terrible dilemme de l’opinion, le socialisme décréta que l’être humain n’est qu’une émanation de la matière, prenant ainsi une position totalement contraire à celle des mystiques chrétiens ou de l’hindouisme par exemple.
L’opinion résume à elle toute seule le drame du mental ou ego : il devient sa propre finalité. il devient alors obligatoire d’avoir des sentiments qui ne contredisent pas les dogmes scientifiques, d’où la prétention de « fabriquer » des sentiments qui leur soient conformes.
« Il s'agit réellement d'une foi, d'une religion, d'une identification du cœur et de l'intellect avec la matière. Et c'est cela qu'a codifié et réglementé la dialectique marxiste qui se présente ainsi comme théologie inversée, une anti-théologie. Elle tend à réaliser une impossible fusion de la mémoire sensible et de l'intellect et, du même coup, de la volonté qui ne peut que s'identifier à ce que réclament les lois du monde physique.

C'est l'illusion démoniaque que la Paix peut se réaliser par résorption des conflits entre la sensibilité, l'intellect et la volonté après épuisement du mouvement pendulaire de la dialectique, par aboutissement à une unité ontologique de l'âme. Mais ce ne pourrait être qu'une unité arithmétique, et non pas métaphysique et qualitative, telle que la réclame le dogme catholique de la Trinité. Ce refus de la Trinité apparente le communisme à l'Islam. L'un la nie au nom de Dieu, l'autre au nom de la Terre.

L'homme a toujours aimé à aimer et à se sacrifier. Cela lui est aussi nécessaire que le pain. Il a toujours su tirer de ce pouvoir la satisfaction d'un orgueil intime et le pharisaïsme ne date pas d'hier. Le héros est toujours un être ambigu on ne sait jamais s'il agit par orgueil ou par sacrifice. Rien n'est plus trompeur que les manifestations extérieures du sentiment. La modestie extérieure peut masquer l'orgueil intérieur, et vice versa. La pureté du cœur peut être chez celui qui vote communiste, et le cœur le plus sec peut fort bien communier au Corps du Christ, par simple conformisme d'éducation et de classe sociale. Dieu seul voit les cœurs. Il y a l'histoire du bon larron et de Judas le disciple.
C'est en me posant de telles questions que j'ai été amené à juger du catholicisme, en passant par-dessus ses manifestations extérieures. Car il m'était apparu que les critères de vérité d'une doctrine ne peuvent se situer dans les manifestations extérieures du sentiment. L'homme ne vaut qualitativement que par le cœur, qui n'est nullement le sentiment. Il est parfaitement vrai aussi que l'acte intellectuel n'est pas le cœur. La puissance intellectuelle est un don de Dieu, pour le service du cœur, et rien de plus. Dieu ne nous demandera pas : « Qu'as-tu pensé ? As-tu pensé juste ? As-tu pensé de travers ? As-tu des diplômes ? » Non ! Il dira seulement : « Ouvre ton cœur, ton tabernacle. » S'il trouve de l'or, de l'argent ou simplement du fer, tout ira bien. Mais s'il n'y a rien, ça n'ira plus ».


Le danger qui menace les humains est un DANGER IMMÉDIAT : LA SPONTANÉITÉ.

Par exemple dans le film de Don Siegel : L’invasion des profanateurs de sépulture (The Body Snatchers), la prise de possession des humains par des extraterrestres n’illustre pas une destruction des humains par des créatures venues d’ailleurs, mais par une incompréhension « devenir autre » qui s’effectue terre à terre et n’en appelle paradoxalement à aucune instance extérieure, par un irrésistible processus de duplication qui s’empare des hommes et les transforme en jumeaux d’eux-mêmes, les privant de toute « réalité vivante », c’est-à-dire de leur SINGULARITÉ, par une réduction forcée à la condition d’être revenus des doubles. on a ainsi une étrange aliénation du soi, et donc du Soi ou Instant ! C’est comme il n’existait plus la possibilité de recourir naturellement au sommeil profond si cher à Ramana Maharshi dans ses explications du Soi.
Le dédoublement ne fait qu’aggraver la non réalisation du Soi ou Instant, car alors l’illusion de ce monde 3D en devient ridicule. La duplication du soi conclut à son anéantissement, tout comme l’ego du Bourgeois Gentilhomme ne le fait plus coïncider avec lui-même puisqu’il se transforme en « mamamouchi » (en noble turc. Au 17è siècle le Turc était l’Autre absolu, comme une sorte d’extraterrestre). Ainsi Monsieur Jourdain n’était plus rien, évaporé !

Donc le singulier rejoint l’Instant, l’unique, qui inquiète toujours le côté moutonnier de l’humain qui veut assassiner celui qui n’est pas comme lui, qui n'est pas de son opinion ; on le voit avec le peu « d’extraterrestres sympathiques » dans les productions ciné. L’étrangeté semble aux humains toujours inquiétante.
SINGULIER : de l’étymologie ENSEMBLE, ce qui est logique puisque ça rejoint l’Unité, le Soi ou Instant : « Je suis CE JE SUIS » (donc singulier, seul, comme Dieu, comme l’Instant) ; d’où la spontanéité, et par la même la PANIQUE ou douleur absolue déjà expliqué, puisque la CONNAISSANCE absolue surgit dans l’Instant, la panique est provoqué parce qu’il n’y a aucun recule, aucun confort, aucune sécurité pour a-viser.

Son chemin, son passage sur cette planète, on le fait seul, au singulier. Donc l’opinion est bien une abomination de magie noire. Seul existe l’Instant pour nous réunir.
 
 

Dernière mise à jour : 19-10-2014 23:16

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