La religion d’Israël invente l’HISTOIRE
 

Ecrit par Sechy, le 13-01-2015 18:09

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Tags : Alchimie, Amour, Anarchie, Argent, Banques, Bourgeois, Chaos, Communisme, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragons, Eau, Église, Esprit, Europe, Feu, France, Gaule, Goulag, Gouvernement, Guerre, Homéopathie, Illusion, Inquisition, Internet, Jardin, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Lumière, Maffia, Magie, Médecine, Merde, Métaux, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Nature, Occulte, Opinion, Pagan, Paradis, Peur, Pierre, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Religions, République, Révolution, Rire, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Supplices, Synarchie, Tao, Télépathie, Temps, Ténèbres, Terreur, Tradition, Transformation, Vide, Volonté, Walt Disney, Yankee, Yokaï

 
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La religion d’Israël invente l’HISTOIRE
dont l’archétype est le LIVRE ou BIBLE
LA TORAH, LE CORAN, etc.


C'est la Terre qui pardonne pour empêcher le souvenir.
 
 
Voir aussi la page complémentaire : La religion d’Israël invente le TEMPS

Comme déjà écrit, cette religion n’en est pas une pour moi, mais une façon de vivre, d’être en société bien réglée par les Commandements de Moïse jusqu’aux modernes « droits de l’homme » en passant par le noachisme.
 
 
Depuis Hegel (1) et le marxisme, l’évolutionnisme est à la mode : tout l’effort humain en Occident tend à sauver et à valoriser L’ÉVÉNEMENT HISTORIQUE en tant que tel, l’événement en lui-même et pour lui-même (voyez le dogme de la Shoah, et le récent 11 septembre 2001, et on va devoir se coltiner le chaud « Charlie » ou Shoarlie de ce début janvier 2015, et pour un bout de temps). C’est depuis ce temps républicain que l’on parle, avec la manipulation médiatique et démocratique, de « moment historique », de « C’est historique », comme pour dire aux futurs élèves manipulables : « Dans une éprouvette fut versé », comme pour annoncer que c’est LA VÉRITÉ (de la république) et que ce n’est pas discutable puisque 'c'est scientifique' ! Ainsi nous sommes bien dans LA TYRANNIE DE L’OPINION, ou je ne m’y reconnait plus !!!

Nous sommes dans les temps de la dualité guerrière des winners et des losers, ou guerres de religions, dont la plus puante et plus fanatique est celle de la république qui se veut « indivisible » (comme Dieu) et « universelle » (comme Dieu et le socialisme de l’URSS) ; des temps guerriers qui font se réveiller un Saint-Just et son « les ennemis de la liberté », Dieu ou Holocauste en forme de Dieu monstrueux qui a faim de ces ennemis, de ces terroristes, ces boucs émissaires. Une imbécilité sans nom, car comment peut-on être « ennemi de la liberté » alors quelle est notre état naturelle ? Seulement certains semblent hélas l’avoir oubliés… et c’est leur problème et pas celui de ceux qui le vive naturellement…

Si l’athée refuse Dieu en tant que « personne », comme s’il voyait un « bonhomme » extérieur, il est un Homo religiosus et reste attaché au divin en tant que perfection et libération. La poursuite du divin en forme de carotte est proprement de l’évolutionnisme, un culte sans le Soi ou Instant, sans Dieu, sans la Foi ou Vérité, qui se traduit par le mythe du Superman, comme chez Nietzsche, la gratuité chez Gide, la « liberté » chez Jean-Paul Sartre, et évidemment la « cité du futur » ou « Jérusalem céleste » chez les marxistes, chez les judéo-maçons et les Apôtres Couilles en Or de la City de Londres.
 
 
Grâce à une géométrie mentale particulière et en copiant un peu sur les Égyptiens anciens, la religion d’Israël invente l’HISTOIRE, ET PAR CONSÉQUENT L’ÉVOLUTIONNISME ou faits, idéation se déroulant entre les points A et B, la Noosphère de Teilhard de Chardin, ou l’inconscient collectif de C.G. Jung (qui malgré son apparence semble tout de même limité, alors qu’il ne le devrait pas).
À propos d’histoire et de religion : voir le crédo-crédit ou le comment de l’invention du slogan « Je suis Charlie », dont la source est évidemment une Couille en Or… L’argument actuel des cancéreux du pouvoir, surtout les Couilles en Or, c’est la « progrès », donc la « croissance »… vers la « fin des temps » où tout le monde est « libéré » : « Demain On Rase gratis » (DORG) ou  « les lendemains qui chante » ; bref, comme déjà écrit : le supplice de l’espérance ou la carotte et le bâton (baston). Nous vivons ce même évolutionnisme en folie technologie… jusqu’à devenir semblable à des Dieux (grâce à Google et ses transhumantes), et pourquoi pas devenir immortel (pour ceux qui auront du fric).
Réfutez ce dogme de l’évolutionnisme inventé par les Yahvistes, et vous êtres traité « d’antisémite » ou de « raciste ». Les Yahvistes qui copyright tout et bannissent l’idolâtrie ont volé la symbolique de l’Arc-en-Ciel : l’Arche de Noé et l’Arche d’Alliance, et en ont fait des idoles ; et de ce fait ont inventé l’HISTOIRE, et en deviennent le plus idolâtres en sanctifiant l’Histoire ; depuis, on dit souvent comme un robot : « c’est historique ! », et gare à celui qui contestera !

HISTOIRE : début du 12è siècle, du latin historia, du mot grec qui avait le sens de « information », connaissance, puis de chronologie ou RÉCIT se déroulant selon l’idéation du mental ou progression dans le spatio-temporel. On dit bien 'racontes-moi une histoire'. On dit ‘C’est historique’.
Histoire, connaissance, informations : notre époque est étouffé par les informations. L’histoire est donc du thème de l’ÉVOLUTION, du DÉROULEMENT.

L’Ouroboros, l’antique symbole universel du Cycle est là pour rappeler aux Yahvistes ou Hébreux que l’évolution TOURNE EN ROND (et non en ligne droite), plus exactement en SPIRALE (le Serpent qui se mord la queue rappel les points de contact ou Instant de CROISEMENT des deux courants Évolution-Involution). Le cycle est une apparente prison comme « tourner en rond sans pouvoir en sortir » ; mais quand l’initié est près : IL SORT, IL S’ÉVADE DE L’ÉVOLUTION OU CHRONOLOGIE TUEUSE (le monde du spatio-temporel).
Or les Hébreux qui inventèrent la chronologie tueuse ou évolution ne veulent pas que l’on s’échappe de l’Ouroboros réduit à la géométrie euclidienne de la ligne droite, car cela ne leur rapporterait plus d’argent dans leurs scénarios à la Hollywood.
Le message d’origine du Bouddha, comme celui du Christ (Instant) était un rayonnement destiné à faire comprendre que tous sans exception nous pouvions sortir du sortilège de l’évolution fermée bouclant éternellement sur elle-même. Mais les gardiens et inventeurs de l’évolutionnisme ont riposté en diffusant l’opinion de l’évolution progressive : « Avec le temps [Chronologie tueuse et Google et les transhumanistes] vous allez devenir des Dieux sur une Terre parfaite et purifié de tous ses terroristes ; ne cherchez pas une autre voie ».

L’évolutionnisme aura ses continuateurs comme Francis Bacon, un Pascal ou un John Locke. À partir du 17è siècle l’évolutionnisme s’affirme en instaurant l’opinion d’un progrès infini (la fameuse croissance), opinion déjà proclamée par Leibnitz, et opinion dominante au « siècle des lumières » et vulgarisée tout au long du 19è siècle par le triomphe de l’industrie et de l’opinion évolutionniste. Il faut attendre les 20è et 21è siècle pour voir naître une opinion non-évolutionniste se rapprochant de celle de l’Orient où tout est cycles.


Pourquoi les Hébreux ou Yahvistes inventent l’Histoire ?

Le Dieu du peuple juif n’est pas un Dieu cosmique (ou païen), ni oriental, mais une « personnalité » qui intervient sans cesse dans la Chronologie tueuse, ou temps, et révèle sa « volonté », donc son « opinion » à travers des événements (invasions, batailles, sièges, pénuries, etc.). Les faits historiques ou opinions sont transformé en des « situations face à Dieu », donc une opinion se transformant en une valeur religieuse nommée « Histoire », en IDOLÂTRIE, que rien jusque là ne pouvait leur assurer. En d’autres mots/maux, ils transformèrent leur opinion en Dieu ; ils inventèrent Dieu ! (pour reprendre le terme de Ramana Maharshi à l’entretien 264).
Les Hébreux furent les premiers à inventer l’Histoire, à comprendre tous les bénéfices qu’ils pouvaient en tirer partie : une épiphanie à leur Dieu. Et cette conception fut quasiment au même moment celle des Chrétiens, qui l’amplifièrent (voir la page 2000 ans de christianisme ?) ; de nos jours nous sommes toujours prisonniers de l’anno domini.

RAPPEL : Pour le Christianisme, le temps qui coule ou chronologie est réel, parce qu’il a un sens : la rédemption ou « carotte », comme expliqué avec l’invention de l’Histoire par les Yahvistes. Aussi la géométrie euclidienne de la ligne droite trace la marche de l’humanité depuis la Chute d’Adam jusqu’à la rédemption finale ou « fin des temps ». Donc « l’histoire serait unique » parce que l’Incarnation ou le matérialisme serait unique : « le Christ est mort pour nos péchés », alors que le sens du mot Christ veut dire : le Soi ou Instant est dedans chacun de nous, et sans condition (même pour les terroristes, même pour les sionistes, etc.).
Si le Christ est « mort pour nos péché, c’est typiquement une fixation, une sacralisation de l’Histoire, comme le dogme de l’actuelle Shoah : on ne revient pas là-dessus ! C’est « circulez y’a rien à voir ! ». Le déroulement de l’Histoire est ainsi commandé et orienté par un fait unique, par exemple la Shoah des Juifs (mais pas celle des Russes…), radicalement singulier. D’où l’extrême danger de l’ÉGRÉGORE suivant : par la suite, le destin tout entier de l’humanité, de même que la destinée particulière à chacun de nous, se jouent, eux aussi, en une seule fois, et une fois pour toute (« circulez y’a plus rien à voir ! »), dans un temps concret irremplaçable. Une conception linéaire et évolutionniste tracée déjà au 2è siècle par Irénée de Lyon, reprise par Saint Basile, Saint Grégoire, et finalement élaborée par Saint Augustin. Les cycles furent laissés aux Clément d’Alexandrie, Minucius Felix, Arnobe, Théodoret de Cyr.
Le conflit entre évolutionnisme ou Histoire et cycles s’est prolongé jusqu’au 17è siècle, soit jusqu’à la fin de la Renaissance. Au Moyen-Âge, les théories cycliques et astrales commencent à circuler et à dominer la spéculation historiologique et eschatologique. Le temps cyclique reçoit l’apport des traditions d’écrivains arabes. Voir aussi un Alchimiste comme Roger Bacon, un Albert le Grand, un Dante, etc., qui tous croient que les cycles et les périodicités de l’histoire du monde sont régis par l’influence des astres, ou la force immanente du Cosmos. Voir aussi un Joachim de Flore, un Pitirim Sorokin.

Avec les Yahvistes l’histoire devenait une « preuve de la manifestation de Dieu » (volonté divine : l'opinion devenait 'divine'), c’est-à-dire la manifestation d’un puissant égrégore-opinion d’ensemble destiné à manipuler des tribus. Bref, le Dieu des Juifs aspirait au mondialisme et à la pensée unique, et donc déjà au Nouvel Ordre Mondial source de bien des « guerres de religions » ! Il n’est pas étonnant non plus que l’industrie du cinéma de Hollywood soit organisée et tenue par des Juifs, et que nombre de Juifs se retrouvent à la tête de banques et de grandes industries, avec comme « Jérusalem céleste » la City de Londres.

Yahvé, Dieu était personnalisé, devenu monothéiste comme fondé sur la révélation directe, personnelle, comme une caricature du Soi-Instant.
Le monothéisme : religion DANS LE TEMPS, donc dans l’histoire ou Chronologie tueuse : Moïse reçoit la « loi » à une certaine date et un certain « endroit » [c’est donc une opinion]. Donc cette opinion de Moïse n’est qu’un moment limité et bien déterminé dans le temps, ainsi c’est bien une opinion. Mais comme les suiveurs et manipulés de Moïse en ont fait « un événement historique », d’ailleurs au même titre que la Shoah et les fameuses « Gaz Chambers », cette nouvelle dimension ou opinion EN DEVIENT IRRÉVERSIBLE (le puant « plus jamais ça » ou « devoir de mémoire », et acquière comme une nouvelle universalité (un Dieu ou une religion de plus, du genre de cour de récréation : « C’est mon Dieu à moi », ou « Mon Dieu il est plus fort que le tient ». Nous avons le même phénomène avec « la prise de la Bastille », symbole du républicanisme comme interdisant le moindre retour à une monarchie puisque la république se veut « universelle et indivisible » (comme une religion).

L’Histoire c’est LE TEMPS QUI COULE ou Chronologie tueuse, à ne pas confondre avec les contes et légendes qui résument une idée sous une continuité qui éveille. Sous un récit poétique, le conte donne un enseignement. Le conte de fée, pour s’évader de la « réalité ».
Exemple : Le coq Chanteclair chante tous les matins pour faire se lever le Soleil. Hors un matin, Chanteclair enroué ne put pousser son magnifique cocorico ; le Soleil se leva tout de même et Chanteclair très déçu vit bien que le Soleil pouvait se passer de lui. L’orgueil de Chanteclair s’écroula complètement. (Il croyait régner dans le Ciel, il ne règne seulement que sur la basse-cour !)
Le Magicien Merlin (Mère-de-l’Un) peut changer une personne en peuplier, c’est-à-dire que la légende mentionne l’Anima Universelle (le moteur/Vie) qui se trouve dans le peuplier. CE N’EST QUE LA FORME QUI CHANGE, donc le VERBE, d’ou l’emploi de phrases magiques pour transformer une chose en une autre.
Les contes étaient cultivés par les Égyptiens de l’époque pharaonique. Mythe, fable et récits populaires FABULEUX sont amplifiés par l’imagination ou opinion collective devenant ÉGRÉGORE pouvant se révéler dangereux (cas des Yahvistes). Ces récits concernent plutôt les Dieux et les « grands » personnages (héros).

L’être humain moderne n’a que la liberté de « faire l’Histoire en se faisant lui-même » (réalisation du Soi-Instant ou le ‘Connais-toi toi-même’). Par contre, l’être humain, le Païen des civilisations traditionnelles peut rétorquer que si l’humain moderne peut fabriquer l’histoire comme les Hébreux, plus il devient moderne, et plus il est dépourvu de défense, de sécurité dirions-nous aujourd’hui, face à la terreur de l’Histoire ou véritable Chronologie tueuse, ce que Coulonval dans Synthèse et Temps Nouveaux nomme « temps des accidents » (et donc de l’opinion).
Ainsi l’humain moderne a moins de chance de faire l’Histoire ; car cette Histoire ou bien se fait toute seule, grâce notamment aux germes yahvistes déposés dans le passé : voir par exemple l’invention de la voie de l’Agriculture il y a plus de 10.000 ans, la découverte des métaux, la révolution industrielle qui commença à la seconde moitié du 18è siècle, etc. Ou bien l’Histoire se fabrique par l’oligarchie des cancéreux du pouvoir comme tout l’après 1945 ; des cancéreux du pouvoir qui non seulement fabriquent l’Histoire, mais surtout INTERDISENT PAR DES LOIS que la masse de leurs contemporains interviennent directement ou indirectement dans l’Histoire qu’ils fabriquent ; et pour ce faire ces cancéreux disposent de tout un arsenal juridique pour obliger chaque individu à supporter quant à lui les conséquences des opinions des cancéreux du pouvoir.

La liberté  de faire l’histoire, dont se targue l’humain moderne et sous le « sécuritaire » du mensonge permanent des médias aux ordres des cancéreux du pouvoir, est totalement illusoire pour la quasi totalité du genre humain.
Il lui reste la possibilité :
- 1. S’opposer à l’Histoire que chie l’oligarchie et ses Couilles en Or (et dans ce cas il s’expose à la ruine, à la déportation ou au suicide).
- 2. Se réfugier dans une existence de « sauvage », de sous-humain, ou dans une évasion quelconque.
- 3. Réaliser le Soi-Instant et s'occuper de ses affaires sans tomber dans la tyrannie de l'opinion.
La liberté historique était, presque, tout confort avant 1789. La liberté de « l’existence historique » était encore possible AVANT 1945, et encore dans certaines limites ; mais depuis 1945 elle tend à devenir inaccessible à mesure que notre époque devient de plus en plus historique (voir le dogme de la Shoah), et étrangère à tout modèle transhistorique. Le marxisme et le fascisme doivent aboutir à deux types d’existence historique : le chef (le seul vraiment « libre »), et les adhérents du parti manipulés par leur chef dont lui seul a le droit de penser, lui seul a le droit au ‘je’ et ne l’autorise pas aux fabriqués.

C’est dans ce courant de l’évolutionnisme et des religions du Livre que nécessairement se trouve « la justice » humaine avec surtout les Commandements de Moïse et ses « droits » qui nous donneront la complexité infernale actuelle (avant 1789 les sociétés avaient des DEVOIRS). Je pense que désormais beaucoup de Terriens ont compris que la « justice » ne pourra pas être réelle sur cette planète tant que les Terriens n’auront pas appris à retrouver le Soi ou Vraie Créativité dans tous leurs actes du quotidien. Aujourd’hui avec la Bible des « droits de l’homme » et ses « droits » (plus de devoirs), nous vivons un enfer car la justice n’existe toujours pas, elle n’est qu’une projection de l’ego humain, une projection à sa mesure de ce qu’il voudrait que la justice soit, et cette projection elle-même remet continuellement en question la Vraie Justice. Le court-circuit est permanent, surtout avec les capitalo-socialistes. Le court-circuit est l’Ouroboros-prison ou fixation décrit plus haut.

L’être humain ancien était beaucoup plus libre et beaucoup plus créateur d’Histoires que maintenant. L’être humain ancien est libre de créer et d’annuler sa propre histoire, par abolition périodique du temps et la régénération collective (voir la citation en début de page : « C'est la Terre qui pardonne pour empêcher le souvenir »). L’humain moderne est prisonnier de l’Histoire, elle est comme irréversible puisque en constante évolution selon la mode yahviste. Chez nos Anciens chaque année remettait « les pendules à l’heure », ils n’étaient pas prisonniers de l’anno domini des Chrétiens. Chaque nouveau printemps est aussi nouveau et intacte que le précédent. « La pureté de l’homme archaïque après abolition périodique du temps et le recouvrement de ses virtualités intactes lui permet, au seuil de chaque « vie nouvelle », une existence continue dans l’éternité et, partant, l’abolition définitive, hic et nunc, du temps profane [Chronologie tueuse] » écrit justement Mircea Eliade dans : Le mythe de l’éternel retour.

Il ajoute : « La Nature ne retrouve qu’elle-même, tandis que l’homme archaïque retrouve la possibilité de transcender définitivement le temps et de vivre dans l’éternité. Dans la mesure où il échoue à le faire, dans la mesure où il « pèche », c’est-à-dire tombe dans l’existence « historique », dans le temps, il gâche chaque année cette possibilité. Du moins conserve-t-il la liberté d’annuler ces fautes, d’effacer le souvenir de sa « chute dans l’histoire » et de tenter à nouveau une sortie définitive du temps [donc une sortie de l’Ouroboros, sans parler des possibilités de ‘création magique’ dans les sociétés traditionnelles ou païennes, et qui sont réelles).

L’être humain ancien est plus créateur que l’humain moderne qui ne se définit comme créateur que par rapport au mental, à l’idéation entre un point A et un point B. L’Ancien chaque année prend part à la répétition, au cycle, de la cosmogonie, l’acte créateur par excellence

Il n’existe pas de « fin des temps » des religions du salut ou de la rédemption, puisque le temps est une invention, une opinion humaine, une HISTOIRE. La Vraie Liberté c’est ici et maintenant, ou Soi-Instant, l’ÂGE D’OR qui est TOUJOURS LÀ.
RAPPEL ESSENTIEL : Karl Marx parle bien de l’Âge d’Or, qu’il a revalorisé à un niveau exclusivement matérialiste et humain, mais IL PLACE L’ÂGE D’OR EXCLUSIVEMENT AU TERME DE L’HISTOIRE, soit « à la fin des temps », au lieu de le placer au DÉBUT. C’est fondamental de connaître cela pour échapper aux pièges de l’évolutionnisme, de cette mode du terrorisme où les cancéreux du pouvoir prétendent offrir aux moutons de la république un triomphe prochain qui va « mettre fin à jamais à tout ‘mal’ historique », donc humain. Parce que cette mode du terrorisme déclenchée au 11 septembre 2001 s’inscrit typiquement dans l’évolutionnisme.
Ce n’est pas à une minorité de cancéreux du pouvoir ou oligarchie des pouvoirs politique, économique et sociale (les médias notamment), de fabriquer l’Histoire universelle qui appartient à tout le monde.
 
 
Le désert est le Goulag où Yahvé envoie ses « ennemis ».
Voilà où nous en sommes rendus, pauvres humains, à faire d’un Dieu une opinion !


Encore une fois, comment un Dieu de tribus nommé Yahvé peut-il envoyer ses « ennemis » au Goulag, pardon, au désert ? Mais il y a astuce de « Têtes raides » : ce qui est envoyé au désert, ce n’est pas un humain mais un bouc, où résiderait Azazel représentant « la partie démoniaque du peuple, son poids de fautes ; le désert est le lieu de châtiment : il faut chaud, comme en enfer et il n’y a pas d’ombre. Et nouvelle astuce : en contrepartie, un autre bouc est envoyé et réellement sacrifié à Yahvé, selon le rite de transfert expiatoire. C’est déjà le système du confort et du sécuritaire et c’est prendre Yahvé pour une idole, pour un Dieu extérieur !

Donc un homme est appelé « bouc émissaire » parce qu’il est chargé des fautes d’autrui, sans qu’il soit fait appel à la justice, sans qu’il puisse présenter sa défense et sans qu’il soit légitimement condamné : voyez la France des droits de l’hommistes qui tuent leurs « terroristes » sans jugement !
Bref, la tradition du bouc émissaire est universelle et se retrouve même au Japon ; elle est la tendance profonde de l’humain à projeter sa propre culpabilité sur un autre, à s'éloigner du Soi-Instant, et à satisfaire ainsi sa propre conscience, qui a toujours besoin d’un responsable et d’un châtiment, et d’une victime, c’est le cas de tous ces pauvres terroristes qui se fond dégommer en Occident et près des « pays à pétrodollars ».
 


Note.
1. On peut entrevoir un parallèle entre le philosophiste Hegel et l’invention de l’Histoire par les Hébreux et leurs prophètes : pour ces gens un événement est irréversible (fixation dans l’évolutionnisme) et valable en lui-même en tant qu’il est une « manifestation de la volonté de Dieu » (de son opinion… ), position créatrice yahviste et « révolutionnaire » dans le sens chaos humain, alors que chez les Païens les Cycles étaient primordiaux, éternelles et archétypes, et respectueux de la Nature, de leur nature. Selon Hegel, la destinée d’un peuple était encore plus ou moins à l’abri de l’Histoire et de sa Chronologie tueuse ; tandis que chez Marx, l’Histoire est dépouillée de toute signification transcendante : « elle n’est plus que l’épiphanie de lutte des classes » pour reprendre l’expression de Mircea Eliade, dans : Le mythe de l’éternel retour.
 
 
 
 
 

Dernière mise à jour : 15-01-2015 17:14

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