RAISON = CALCUL, MENTAL ou JUGEMENT
 

Ecrit par Sechy, le 13-11-2015 23:02

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Tags : Amour, Anarchie, Argent, Banques, Bourgeois, Cacapitalistes, Communisme, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dualité, Esprit, État, Europe, Famille, Humain, Illusion, Image, Inquisition, Instant, Islam, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Lucifer, Lumière, Manipulation, Médecine, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Nature, Oligarchie, Opinion, Or, Ovni, Païen, Paysan, Peur, Philosophie, Pierre, Politique, Pouvoir, Prisons, Raison, Religions, République, Révolution, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Spirale, Tao, Télépathie, Temps, Ténèbres, Terreur, Terriens, Tradition, Transformation, Transhumanisme, Tyrannie, Vide, Volonté, Yokaï

 
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RAISON = CALCUL, MENTAL ou JUGEMENT
JUGEMENT - OPINION
Penser, calculer, croire, parler,
est le propre du mental :
LE VAGABONDAGE ou IDÉATION : LE GOUFFRE AUX CHIMÈRES.
Le Silence serait « perdre la raison » ou
perdre son vagabondage.
 
 
Qu’est-ce qui différencie l’assassinat privé [comme la « folie » privée], de l’acte terroriste [folie de grégarisme ou folie publique] ?
(D’après Pierre Legendre, Le crime du caporal Lortie)
Car les trois (y ajouter l’étatisme ou folie politique et publique) sont contaminé par le POUVOIR métastasé par la et les politiques (et depuis Saint Louis par les banques) ; DONC MÉTASTASÉ PAR LA SOCIÉTÉ : LA SOCIÉTÉ FABRIQUE SES FOUS COMME ELLE FABRIQUE SES TERRORISTES ET CRIMINELS. Pour éviter ça : RÉALISEZ LE SOI-INSTANT et occupez-vous de vos affaires, la PAIX régnera.

RAISON = OPINION ou CONVENTION fondant un accord entre deux ou plusieurs individus, qui, étant tous d’accord, fonde par là-même une « société » (ils signe un contrat). Ce qui est la définition de l’OPINION, qui va former « la sécurité et la justice ». On dit qu’il faut deux Anglais pour organiser un match de football, et un de plus pour faire un Empire (voyez l’Empire actuel USionistan et sa City de Londres et son Wall Street).

Raison souvent associé à JUSTICE : le roi Galba est choisi comme chef suprême propter iustitiam « en raison de sa justice » ; César loue en Diuiciacos egregiam iustitiam « une remarquable justice » (droiture : on dit aussi « raide comme la justice » uecti (raide), mais dans le sens d’évolutionnisme et certainement pas de Maât (1) car elle symbolise le directe. (Réf. Dictionnaire Français-Gaulois, de J.P. Savignac).
 
RAISON = TRIOMPHE DE L’EGO, DE LA POSSESSION, donc de l’OPINION, à tel point que l’on dit parfois de quelqu’un : « Il a perdu la raison », ou « il est privé de raison » (le mental se défait) ; soit, selon les Occidentaux il est fou ; soit selon les Orientaux, il est libéré de son ego (le mental se défait, de-mentia), donc il est un Bienheureux. Ainsi le « fou », le « privée de raison » pourrait être CELUI QUI EST INSENSIBLE AUX CHOSES DU SPIRITUEL. Évidemment, puisqu’il se sort de l’Homo Religiosus comme s’il se mettait en dehors de l’Univers, ou appartenait à la paroisse des Satan (il a vendu son âme au Diable) ! Comme s’il avait perdu le Fil d’Ariane et se perdait dans le Labyrinthe du dallage des carreaux noirs et blancs des loges judéo-maçonniques (voir plus bas) !! Ainsi on peut se retrouver dans des court-circuits pas possible comme si celui qui perdait la raison était « insensible aux choses du spirituel »…
Je vais écrire ici, l’humain ne connaissant pas le QUI SUIS-JE ? PERSONNE NE SAIT CE QU’EST LA « FOLIE ». Donc « perdre la raison » ne veux rien dire (sauf si le corps ne sait plus rien contrôler, alors là, c’est la mort naturel prochaine).
Seul celui qui n’est pas possédé, donc qui ne cherche plus à prendre (apprendre), surtout s’il « apprend par cœur » dans les écoles en pensant au mental, seul celui qui ne cherche plus à prendre peut découvrir et con-naître (naître avec), car, comme son nom l’indique, la fin de la dualité sujet-objet se fait par PAN (DANS L’INSTANT), par émission du TOUT (TAO) hors du tréfonds (3) du mental, donc de son domptage, et non par « bagage culturel ».
Ainsi la raison est de la dualité cause-effet, et donc de l’INTERDIT, ce que les Occidentaux nomment « État de droit », ou « État et le Droit ». Ainsi on nage en pleine dualité, DONC EN GUERRE PERMANENTE (la société fabrique ses fous et ses terroristes), comme écrivait Jean Coulonval dans Synthèse et Temps Nouveaux, dernière lettre : « Le deux établit nécessairement la dualité et les conflits », il ajoute : « La Trinité c’est la Paix, en chaque individu, entre individus et entre nations. Le Deux c’est la guerre ». On voit bien qu’il n’y a que DEUX PLATEAUX SUR UNE BALANCE. Le jour où il y aura TROIS PLATEAUX, C’EST LA PAIX DANS LE MONDE (un monde Ppére ou paixpère).

Ce monde épouvantable occidental est surtout construit sur la dualité sujet-objet, la « raison », et il l’exporte sous forme de packaging nommé « Démocratie » sur l’ensemble de la planète Terre.

La Raison entraîne une autre épouvante occidentale : la CULPABILITÉ (LE PÉCHÉ) : étymologie venant de 1791, plein pot époque GUILLOTINE ET RÉPUBLICANISME qui assassinèrent le Père, le Roi Louis XVI. Mais le propre de la Culpabilité n’est mieux institué que sous l’Inquisition ayant cause le Christianisme de l’Église de Rome et ses juges :
L’INQUISITION copié par la police politique des débuts de l’URSS : la Tchéka. Car en URSS comme en république il s’agit de défendre un DOGME, appelé aussi ‘Valeur’, c’est-à-dire une position du mental qui, pour l’accusation ou le pouvoir, est censée être implicitement acceptée par tout le monde (la convention, le contrat), comme la laïcité, comme un centre dont on ne doit pas s’écarter sous peine de raisonnement faux. Aussi, si la pointe du compas dérape, la circonférence, le raisonnement et les actes qui les suivent, sont nécessairement faux. Tout accusé qui se reconnaît lié à la foi d’une religion (par exemple c’était le cas de Galilée, et c’est le cas de tous membres d’un parti, surtout communiste ou socialiste ou d’une république) est supposé avoir parfaitement conscience d’avoir contrevenu au dogme, sauf dérangement mental. Il est donc normal que le tribunal lui demande : « Sais-tu pourquoi tu es là ? » S’il le sait (s’il est atteint de culpabilité), il se condamne lui-même par auto-critique et ne subit qu’une peine légère ou ne subit pas une condamnation imposée. S’il ne sait pas pourquoi on lui reproche quelque chose, c’est qu’il est fou, et pour ce cas là le post-stalinisme des années 1960-1970 a institué des hôpitaux psychiatriques spéciaux. L’inquisition brûlait ses opposants comme possédés de Satan, c’était moins barbare que n’importe quel hôpital psychiatrique moderne. Inquisition et Tchéka, ont la même configuration mentale que la justice des Occidentaux dits « civilisés ».

Ainsi pour un Occidental, « être sain d’esprit », ce serait la dualité entre le « bien » et le « mal », vieille morale issue de l’Église de Rome ; et nous le vivons avec la dualité « citoyens » contre « terroristes ». Alors, est-ce que mes actions sont justes, ou mal ?
Avant 1789 on dirait que toutes actions SONT CELLES DE DIEU ET SONT DONC JUSTES (voir l’entretien 24 du 4 février 1935, par Ramana Maharshi). Le criminel qui produit une victime, C’EST DIEU LA VICTIME ; Dieu seul peut gracier le coupable. Le problème est qu’on en fait une Dieu EXTÉRIEUR… (Le Tiers majuscule comme l’appelle Legendre).
Comme l’exprime Ramana Maharshi à l’entretien 106, bien et mal sont de la dualité, du RELATIF : « Pour connaître le bien et le mal, il doit y avoir un sujet. Ce sujet, c’est l’ego. Remontez à la source de l’ego. Vous aboutirez au Soi. La source de l’ego est Dieu. Cette définition de Dieu est probablement plus concrète et plus facile, pour vous, à comprendre ».

À l’entretien 326 : « La bonté n’est qu’une question relative. Le bien implique toujours le mal. Ils coexistent toujours. Ils sont comme la face et le revers d’une médaille [idem pour tous symboles] ».
À l’entretien 453 : « Qu’est-ce que le bien et qu’est-ce que le mal ? Il n’y a pas de critère qui permette de juger si une chose est bonne ou mauvaise. Les opinions diffèrent selon la nature de l’individu et selon son environnement. Ce ne sont que des idées et rien de plus. Ne vous tracassez pas à leur sujet. Débarrassez-vous plutôt des pensées. Si vous demeurez toujours dans le bien, alors le bien régnera dans le monde ».
Dans le même entretien : « Le mal que l’on voit chez l’autre, c’est son propre mal. La distinction du bien et du mal est l’origine du péché. On projette hors de soi son propre péché et, par ignorance, on le surimpose sur l’autre. La meilleure voie, c’est celle qui permet d’atteindre l’état dans lequel il n’y a plus de distinction [non-dualité].
Voyez-vous le bien et le mal dans votre sommeil ? N’existiez-vous pas dans le sommeil ? Restez comme dans le sommeil, même à l’état de veille, demeurez le pur Soi et ne vous laissez pas contaminer par ce qui se passe autour de vous.
De plus, vous aurez beau vouloir conseiller les gens, ils ne changeront probablement pas. Soyez vous-même dans le bien et restez silencieuse. Votre silence aura plus d’effet que vos paroles ou vos actes. Ainsi, le pouvoir de volonté se développera. Et le monde devient le Royaume des Cieux qui est en vous.
Dans le même entretien : « Si le monde existe indépendamment de vous, vient-il dire qu’il existe ? Non, vous voyez qu’il existe [comme le temps], mais vous ne le voyez qu’à l’état de veille et non pas quand vous dormez profondément. S’il avait une existence indépendante de la vôtre, il devrait vous le dire et vous devriez en être consciente même dans votre sommeil profond ».

Donc la « raison » est ici en Occident réduite à la dualité cause-effet, et surtout en Occident : à ce qui est visible et mesurable (les fameuses preuves), ce que Pierre Legendre assimile à la FILIATION, je dirais LE FIL D’ARIANE, LE FIL ROUGE.
FIL ROUGE : Dans la marine Anglaise, pour contrôler l’usure d’un cordage et son appartenance, il était tissé dans icelui un fil rouge, permettant ainsi de visualiser la CONTINUITÉ DU CORDAGE. (Pour ne pas se perdre, pour éviter d’aller au fil de l’eau, d’aller à vau-l’eau, pour conserver la filiation).
Le fil de l’eau/fil rouge/fil d’Ariane du mythe de THÉSÉE, qui retrouve, reconstitue son chemin dans le labyrinthe, grâce à une pelote de fil que lui avait donné ARIANE, fille du Roi MINOS ; ainsi au départ, essayer de trouver la bonne direction, et commencer par le commencement, ou la fin, ou les deux en même temps… (voir l’Ouroboros… ).
ARIANE = PATERNITÉ. Ariane entre dans le thème des FRACTALES, du FEU, mais dans le sens DES PETITS PAQUETS (quantum), la Nature étant de l’ordre à la fois du continu et discontinu.
Le Fil d’Ariane se situe dans la discontinuité et en même temps continuité que représente un LABYRINTHE, SOIT LA QUÊTE SPIRITUELLE OU RATTACHEMENT DE TOUTES CHOSES AU PRINCIPE ORIGINEL UNIVERSEL, LE RETOUR À LA LUMIÈRE.
Continuité et discontinuité comme le TISSAGE. On parle aussi de « filage du temps », ou de la destinée (le fil de la destiné, de la fil-iation).
Dans ARIANE il y a ARRIVÉ, ART (artiste et arrêter), ARE (sec, desséché), ARRÉ (labourage, équipé). Pour les traditions le tissage se trouve comme le labour, il est lui-même un labour, soit un acte de création, d’où sortent, fixé dans la laine, les symboles de fécondité et la représentation des champs cultivés (réf. Dict. des Symboles de Chevalier et Gheerbrant).

Le Fil d’Ariane c’est aussi le TAO, la SCIENCE INFUSE, le PÈRE, la VOIE INTÉRIEURE, la CONSCIENCE. Hélas les Occidentaux brisent le Fil d’Ariane, le Fil Rouge, en permanence : fragmentations extrêmes des discours normatifs notamment chez les compas-équerres (les judéo-maçons spéculatifs actuels). Le Fil d’Ariane est brisé en multiples endroits par le manque de Métaphore (il est métastasé), le manque de Poésie ou Merveilleux : les psychiatres notamment freudiens ne voient qu’un des deux pôles du courant. Conséquence : la déshumanisation extrême de notre civilisation. Par exemple Pierre Legendre écrit : « Les nouveaux meurtriers sont des criminels sans culpabilité, mais qui pour autant ne sont pas fous, de sorte que les interprètes en exercice, psychiatres et juges, se perdent en conjonctures…. Le déclassement du discours de la Raison par élimination de la culpabilité subjective ».
Et oui, dans cette civilisation de robots humanoïdes et de technicité, la prison c’est avant tout LA CROISSANCE, ce que P. Legendre nomme « engrenage » : ‘des excès aveugles de moralisation et de répression, entrecroisés dans le discours gestionnaire du sujet libre’.

Il est remarquable que TUER en gaulois s’écrive ORG (début du mot ORGane ORGanisation ! Pour débouler jusqu’à nous et ses technologies et son mondialisme… ). ORG : OCCIRE (tue !), comparable au vieil irlandais orgaid (il tue). TUEUR : orgeno en gaulois. Beaucoup de mots de ce thème, dont : orgetius, org (coup), orgiat (tueur), pouvant dériver vers ogre (comme celui des contes de fées), etc. L’autre variante de tueur est orget(o) (tueur), du vieil irlandais orcu (de orgena), orn, ort (meurtre), du vieux breton prg (coup), de orgiat (tueur), etc.
CRIME est proche de CRI (la victime pousse certainement des cris… Le CRIEUR publique pousse ses cris ; le CRIAGE est une publication, le Cride ; CRIÉE est une marque, un indice ; CRIAL : cruel ; CRIMINEL : le malheureux, le funeste). CRI : garo-, garman en gaulois, remonte à la racine ger (criailler), la Garonne (la Criante), la grue garanus (oiseau criard), etc.
Mais CRIME peut rapproche de CRIBLE (CIBLE, CERNER, CERTES, POINTER, TROUER) : passer au crible, et cribler (de balles). CRIME est ce même thème de cerner la cible : CRIMEN (séparer, trier ou passer au crible, pointer, donc : discerner, distinguer, interpréter, diviser, juger ; bref, travailler du chapeau. De là découle le substantif KRIMA : à la fois la procédure de jugement et le forfait à juger).

Selon Pierre Legendre, le Père doit conquérir sa place en renonçant à son statut d’enfant, soit mourir à sa condition d’enfant pour la donner à son enfant. Et ce n’est pas facile, car ça ne peut s’accomplir que si déjà le Père du Père lui a cédé sa place d’enfant, c’est comme le principe de l’effet domino… SOIT UN TROISIÈME ÉLÉMENT GENRE AMOUR. (Voir le schéma ci-dessous). Aussi avec la « théorie du genre » et la destruction de la famille et autres PMA GPA, il y a tout à craindre du « père fraternel modèle vivre ensemble » du socialo-capitalisme , car il n'y a plus de Circumincession, le flux de l’image fondatrice est faussé, chaque fois que pour la nouvelle génération le père n’a pas renoncé à sa position d’enfant (réf. Pierre Legendre). Si le père reste enfant, il demande à son enfant de devenir un père pour lui ! Il devient un père-enfant. Tout est à l’envers !
« Meurtre du fils et meurtre du père sont les deux faces d’une seule question, la différenciation humaine » écrit Legendre.
P. Legendre expose aussi « la maladie de l’identité » des temps modernes, « la chaîne infernale de la désubjectivation de masse [plus de racines, perte des repères], avec ses formes neuves de mise à mort des fils, qu’ils s’agissent des meurtres sans cadavres (anéantissement subjectif : par exemple la drogue) ou que ces fils trouvent une issue dans l’embrigadement terroriste [le cas actuel depuis 2001 avec la castration new-yorkaise] ». 

 
 

[Merci au psychiatre et juriste Pierre Legendre pour son livre : Leçons VIII - Le crime du caporal Lortie - Traité sur le Père. D’après le crime du 8 mai 1984 où un jeune caporal de l’armée canadienne, Denis Lortie, fait irruption dans l’Assemblée nationale du Québec, soi-disant pour assassiner son père, car le gouvernement du Québec avait le visage de son père, gouvernement sous la forme de René Lévesque, absent au moment de l’action de Lortie. Évidemment l’étatisme représente le Père par excellence… ]
 

Note.
1. MAÂT (dessin en haut de page) : fille de Rê source de tous les Kaou divins émanant sans cesse de ses rayons et le nourrissant aussi, elle relie le Divin à l’humain, l’Universel au terrestre (Kaou, kAw pluriel de Ka, sens de Soufre). Elle porte en elle la Substance immatérielle du monde. Elle symbolise génialement CE QUI EST DIRECTE, LE SOI-INSTANT, LE ICI ET MAINTENANT. Maât est ainsi une « abstraction », la Femme de Ménage de l’Univers, la Gardienne de l’Ordre du monde, le FLÉAU de Balance symbolisé par la Plume au-dessus de la tête de Maât. Légèreté de la Plume signifiant l’Instant : pas de spatio-temporel, tout est DIRECT, ICI ET MAINTENANT. Pas de gouffre aux Chimères. Maât est vraiment le LIEU SOCIAL bien plus que Pharaon et ses sujets. C’est pourquoi je l’appelle « la Femme de Ménage du Cosmos ». Maât est du thème de LA VÉRITÉ, donc du principe d’INTERDIT (à cause du mental).
Le symbole de Maât est très clair, L’INTERDIT CHEZ LES HUMAINS : mise en lumière du meurtre et de son accomplissement À PARTIR DE LAQUELLE S’ÉTABLIT LA DISTANCE, LE GOUFFRE, ENTRE LA LOI ET LE SUJET. Cette mise en lumière permet de désamorcer les fantasmes de meurtre en domptant l’ego de sa pulsion meurtrière (UN EST LE TOUT : pas d’espace-temps).
Étant directe, Maât symbolise le NON-AGIR de la Taoïcité : dans son aspect supérieur ou plume de Chou ; dans son aspect inférieur ou plume de Maât elle maintient la « tension », l’équilibre suffisant entre les polarités. La plume sur la tête de Mâat peut rompre le juste Horizon si délicat du Fléau de la Balance.
Les emblèmes de Maât sont le Coin (sépare l’hétérogène de ce qui est devenu homogène), la Base (de toutes choses), la Plume : a) Aspect de Chou = Atoum feu-air ; b) Aspect Maât = Rê feu-justicier. Le cœur d’un homme ne doit pas peser plus lourd que la plume ; légèreté d’un cœur pur.
Thot est Scribe de Maât. Elle est la réalisatrice ; le Verbe divin est défini par elle et prend ses noms par elle.
La plume évoque une fibre, une trame ou tissus, un fil, une voie, un flux. Dans de nombreuses civilisations la plume est un symbole lunaire et représente LA CROISSANCE. La plume est comparable à l’AURÉOLE DES SAINTS ou des ÊTRES PRÉDESTINÉS.
Dans maintes traditions la plume est l’association plumes-cheveux-fertilité, liée au symbolisme ascensionnel (voir les ailes des Anges chez les Chrétiens), car les plumes s’envolent au ciel, comme les supposés prières et que du même ciel descendent les pluies fertilisantes. On retrouve alors le Fil d’Ariane et sa TRAME et son TISSAGE participant aussi d’une ascension. La plume peut avoir un rapport avec le sacrifice : le Labyrinthe ne faisant ressortit qu’une seule personne, et les poules et poulets sacrifiés aux Dieux…
Chez les Chamans la plume est liée aux rituels d’ascension céleste et de clairvoyance et de divination (la plume sert aussi à écrire… le calame… et donc le mental… les lois… ).
Maât représente l’aspect et la propriété du sens du mot direct, dans le sens du plus court chemin (pas d’espace-temps, règne de la non-localité). Par exemple, un insecte possède un organisme très Maât ; ceci pour l’aspect matériel. Elle est donc source et accomplissement, et dans le cosmos est Vérité en toutes choses. Le Roi est le représentant de Maât sur Terre (comme le Roi Français avec dans sa main la Main de Justice).
Voir la DÉCLARATION D’INNOCENCE LIÉE À MAÂT.
 
 
 

Dernière mise à jour : 14-11-2015 22:29

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