La Vraie Égalité
 

Ecrit par Sechy, le 08-10-2016 23:07

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Tags : ADN, Amour, Anarchie, Argent, Banques, Behaviorisme, Bourgeois, Cacapitalistes, Chefferie, Communisme, Conte, Daesh, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragon, Dualité, Égrégore, Égypte, Esprit, État, Étatisme, Europe, Famille, Génocide, Histoire, Humain, Illusion, Image, Impur, Inquisition, Instant, Islam, Jardin, Jeu, Judaïsme, Labyrinthe, Laïcité, Légende, Libéralisme, Liberté, Lucifer, Lumière, Manipulation, Matrice, Médecine, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Nature, Nomade, Oligarchie, Opinion, Or, Ovni, Païen, Paix, Ptah, Paysan, Père, Peur, Philosophie, Pierre, Politique, Porte, Pouvoir, Prisons, Pur, Raison, Religions, République, Révolution, Royauté, Russie, Sagesse, Saint, Satan, Science, Sécurité, Sédentaire, Serpent, Sexe, Silence, Social, Spirale, Stargate, Tao, Télépathie, Temps, Ténèbres, Terreur, Terriens, Tradition, Transformation, Transhumanisme, Tyrannie, Vide, Volonté, Yokaï

 
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La Vraie Égalité
Tout le monde monte sur le
trône pour faire CACA et est ainsi le Roi,
tout le monde à sa mort se décompose comme
un « jeu », ‘je’ de construction d’opinions.
 
 
- Yang Zhu dit : « Les êtres, différents dans leur vie, sont égaux dans leur mort. Les vivants sont sages, fous, honorés, ou méprisés ; voilà des différences. Les morts se décomposent, se putréfient, se dissolvent, ou s’anéantissent ; voilà des égalités. Cependant, sagesse, folie, honneurs, ou mépris ne sont pas en notre pouvoir ; décomposition, putréfaction, dissolution, ou anéantissement ne sont pas en notre pouvoir. C’est pourquoi nul n’est vivant, mort, sage, fou, honoré, ou méprisé par soi-même, mais pas nature. Certains meurent à dix ans, d’autres meurent à cent ans. Le bon et l’avisé meurent comme le mauvais et le sot. Ceux qui furent Yao, Shun, Jie et Zhou dans leur vie ne sont qu’os pourris depuis leur mort. Qui voit une différence dans l’unités des os pourris ? Alors, saisissons l’Instant. Qu’importe ce qui arrive après la mort ».
(Lie Tseu : Traité du Vide parfait, chapitre : Yang Zhu 3). Les évolutionnistes et leurs religions de déchéance de l’humain n’avaient pas encore frappés. Les transhumanistes n’ont qu’à bien se tenir dans leur « fin des temps » (une spéculation de plus du mental).

« Tous unis pour l’égalité » dans certains slogans du républicanisme ça s’appelle du grégarisme, de l’égrérore, de la pollution mentale. Gustave Thibon écrit dans Diagnostics : « La fraternité n’a pas ici-bas de pire ennemi que l’égalité ». G. Thibon précise que cette fièvre de l’égalitarisme est un des maux les plus profonds et les plus graves de notre époque ; dont par exemple un des symptômes importants est l’actuel phénomène migratoire artificiel. Cet égalitarisme « fait se heurter entre eux, dans une compétition sans issue, les individus, les classes sociales et les nations » écrit justement G. Thibon.
 
« Toute unité saine postule une diversité. réciproquement, toute diversité saine repose sur une unité. L’unité du corps humain se conçoit en fonction de la diversité de ses organes, et les organes ne sont divers que parce que le corps est un », écrit G. Thibon. Chaque feuille sur un Arbre est différente et pourtant elle forme le Tout de l’Arbre.
« Dans un organisme malade, l’unité dégénère en centralisation [comme un État républicain actuel] et la pluralité en anarchie [comme le même républicanisme et son capitalo-socialisme]. L’unité du corps humain se conçoit en fonction de la diversité de ses organes, et les organes ne sont divers que parce que le corps est un [et ce corps ce n’est certainement pas le républicanisme judéo-maçonnique et sa laïcité, l’ensemble singeant carrément une religion !] »

Vivre l’Instant : ayant pratiqué l’aquarelle depuis plus de 40 ans, qu’on je vois un objet ou un paysage à mettre en croquis en aquarelle, JE SUIS cet objet ou ce paysage ; il n’y a plus de distinction sujet-objet de ce monde des accidents ou de la division, ce monde des Noms-les Formes, ce monde des opinions ;  je ne suis pas séparé de ce qui EST à cause de mon mental, l’objet ou le paysage EST MOI. Je retrouve cet état dans un rêve de jeunesse où je suis debout dans un boyau ressemblant à un TORE coloré et précisément à un endroit Blanc, comme l’Instant ; à ma droite se trouvent des colorations roses-violettes-bleutées et bleues sombres ; à ma gauche se trouvent des colorations rouges sombres et noires qui devaient figurer le « passé ».

Bref, le Samsara (cycle des naissances et des morts, donc le monde des accidents des noms-les Formes) n’existe que dans le mental ou ego. « Le monde ne vient pas proclamer : « Je suis le monde ». S’il en était ainsi, il devrait être toujours présent - même durant votre sommeil [ici le sommeil profond échappant au mental]. Comme il ne s’y trouve pas, c’est qu’il est impermanent, il manque de force. N’ayant pas de force, il est aisément subjugué par le Soi. Seul le Soi est permanent [comme l’Instant ou Blanc] ».
« Souvenez-vous de votre état de sommeil. Étiez-vous alors consciente d’un quelconque événement ? Si le fils ou le monde étaient réels, n’auraient-ils pas dû être présent dans le sommeil ? Vous ne pouvez pas nier votre existence dans le sommeil. Ni que vous y étiez heureuse. Voilà que maintenant, en état de veille, vous êtes la même personne qui parle et qui soulève des doutes. D’après vous, vous n’êtes pas heureuse. Mais vous étiez heureuse dans le sommeil. Qu’est-il arrivé entre-temps pour que le bonheur du sommeil se soit brisé ? C’est la montée de l’ego. Il est le nouveau venu dans l’état de jâgrat (veille). Il n’y a pas d’ego dans le sommeil. La naissance de l’ego est appelée la naissance de la personne [donc la personna ou masque]. Il n’y a pas d’autre sorte de naissance. Tout ce qui naît doit mourir. Tuez l’ego ; il n’y a pas lieu d’avoir peur d’une mort pour ce qui est déjà mort. Le Soi subsiste même après la mort de l’ego. C’est la Félicité, c’est l’immortalité ». Ramana Maharshi, entretien 251.

BLANC de l’Instant : l’UN, le Bindu, le Point. Absence de Couleurs et ensemble des Couleurs de l’Arc-en-Ciel. Il est la Stargate car se « situant » tantôt au départ tantôt à l’aboutissement de la vie diurne et du monde des accidents ; et l’aboutissement de la vie (le moment de la mort), est la Stargate pour un autre « départ ». Le Blanc (candidus) est d’ailleurs la couleur du candidat : celui qui va changer de condition. Le Blanc est donc la couleur de la Stargate : comme un rite de passage ; le Blanc est la Couleur par laquelle s’opèrent les mutations de l’être : mort, ou PANique et Renaissance et Révélation. Le Blanc étant Stargate, il est Vraie Création comme un Vide Absolu, ou Silence Absolu ; ce qui ne signifie nullement la mort, mais la Création totale ou « énergie libre », le moment où tout est VIERGE. On parle aussi d’AUBE. L’Aube qui s’approche du ROSE, même thème. Le Rose issue des Eaux primordiales. Le Rose d’Or des Pommes du Jardin des Hespérides, qui là encore réside dans le mental (fait vécu…). Pomme d’Or dont quiconque en mange n’a plus faims ni soif, et évidemment pas de douleur, ce qui est la définition de la nourriture prânique. LE POMMIER EST UN ARBRE DE STARGATE : voyez l’Île d’Avallon (Merlin ou Mère-de-l’UN) sorte de Tapis Volant ou de Jardin (Paradis). Le Pommier-Instant est FONTAINE DE JOUVENCE, aussi il n’est pas étonnant que les Dieux puissent « manger des Pommes »… POMMIER : aballo en gaulois, qui va donner la ville d’Avallon dans l’Yonne, comparable au vieil irlandais aball, au gallois afall, au breton avallenn (pommier). Remonte à la forme celtique aballo, issu d’un plus ancien abalnos/albana (pommier), dérivé en -no- du nom de la pomme ablu-/abol-.
POMME : abalo- (neutre). Remonte à une forme ablu-/abol- d’où viennent le lituanien ôbuolas, le vieux slave abluko, le vieux-haut-allemand apful, l’allemand apfel, l’anglais apple, etc. (Réf. Dictionnaire Français-Gaulois, de Jean-Paul Savignac).

Si le Blanc est à la fois l’absence de Couleur et toutes les Couleurs de l’Arc-en-Ciel, le NOIR est également absence de Couleur ! Tout cela est du thème du Vide, du Zéro, donc du TOUT. Dans l’absolu Blanc et Noir sont identiques ! Le Noir devient, selon sa matité ou sa brillance, l’absence ou la somme des Couleurs, leur négation ou leur synthèse. NOIR et BLANC = VIDE. Bien-sûr Noir = Putréfaction, Silence… Le Noir est du thème du PLOMB, donc de l’ego… du Poids… Certains à propos du fameux « Amour » disaient : « Je l’aimais trop je l’ai tué »… Là il y a plombage…


Les impuretés n’affectent que l’ego.

Le Soi-Instant est sans corps puisque « Blanc ».
« Pourquoi évoquer l’imperfection ? Pourquoi n’êtes-vous pas parfait ? Vous sentiez-vous imparfait dans votre sommeil ? Alors, pourquoi ne restez-vous pas le même maintenant ? Amenez le sommeil à l’état de veille (jâgrat-sushupti) et tout ira bien. Yâ nishâ sarvabhutânâm […] pasyato muneh [BhG II.69] (Ce qui est nuit pour l’ignorant est jour pour le Sage) ». Ramana Maharshi, entretien 290.

« Si vous espérez encore trouver un intérêt à la vie, cela signifie qu’il y a des vâsanâ [tendances ou « moteurs » qui font avancer les gens, comme les femmes, le sport, le sexe et la bouffe, les jeux d’argent et la finance, etc.]. Un homme rêve et il voit le monde du rêve avec ses joies et ses peines. Quand il se réveille, il perd tout intérêt pour ce monde du rêve. Il en est de même à l’égard du monde de l’état de veille. Tout comme le monde du rêve, qui n’est qu’une partie de vous-même et pas différent de vous, cesse de vous intéresser à votre réveil, ainsi le monde actuel cessera de vous intéresser le jour où vous vous réveillerez de ce rêve éveillé (c’est-à-dire du samsâra) et que vous réaliserez qu’il est une partie de vous-même et non une réalité objective. C’est parce que vous vous croyez séparée des objets qui vous entourent que vous les désirez [voir l’actuelle société de consommation]. Mais si vous comprenez que les objets ne sont que des formes de pensée, vous ne les désirerez plus.
Toutes les choses sont comme les bulles à la surface de l’eau. Vous êtes l’eau, et les objets sont les bulles. Elles ne peuvent exister sans l’eau, mais elles ne sont pas tout à fait la même chose que l’eau. […] Les idées d’intérieur et d’extérieur n’existent que tant que vous n’acceptez pas votre réelle identité ». Ramana Maharshi, entretien 625.
Dans le même entretien : « Le Soi est toujours réalisé. Il n’y a pas lieu de chercher à réaliser ce qui est déjà, et depuis toujours, réalisé. Vous ne pouvez pas nier votre propre existence. Cette existence est conscience, elle est le Soi. […] L’idée de temps n’est que dans votre mental. Elle n’est pas le Soi. Pour le Soi il n’y a pas de temps. Le temps est une idée [une opinion] qui s’élève dès que l’ego s’élève. Mais vous êtes le Soi, au-delà du temps et de l’espace ; vous existez, même en l’absence du temps et de l’espace » (ce qui rejoins ici le Noir-Blanc cité plus haut).

La tyrannie de l’opinion est identique à celle de la cause-effet : « L’homme rattache toujours un effet à une cause ; et puisque la cause elle-même doit avoir une cause, cette argumentation [dialectique ou verbiage opinion] devient interminable [minable surtout de l’intérieur]. En rattachant un effet à une cause, l’homme est obligé de penser. Finalement, il est conduit à découvrir qu’il EST lui-même. Quand il connaît le Soi, il atteint la Paix parfaite. Ce n’est que pour aboutir à cette perfection que l’homme doit évoluer ». Ramana Maharshi, entretien 644. Bien-sûr la théorie de l’évolution n’est qu’une opinion, dans le mental : « C’est parce qu’il se prend pour un homme qu’il pense avoir évolué du stade primaire de l’amibe jusqu’à son stade actuel », dit si justement R. Maharshi dans ce même entretien à propos de la dualité cause-effet.
Oui, comme l’écrit Jean Coulonval dans Synthèse et Temps Nouveaux, citant Bergson : « L’homme se fabrique ses opinions à la façon d’un carrelage ». Ainsi les opinions, sans fin, sont la résultante d’expériences réalisées dans le temps et l’espace quant à leur face externe, et d’autre part les besoins de l’intellect et du cœur quant à leur face interne. La conséquence est que toute opinion est comme une construction géométrique dont les paramètres sont d’une part les dispositions intérieures de l’homme, et d’autre part l’expérience externe, les événements vécus. Or, les appétits, les besoins de l’âme d’une part, et d’autre part les temps et les lieux de l’expérience sensible, vécue, étant indéfiniment divers selon les lieux géographiques et sociaux, il faut conclure que de toute évidence il ne peut exister deux opinions identiques. C’est mathématiquement impossible et il est donc illusoire de rechercher « la paix » dans une prétendue possibilité de l’unité d’opinion [l’actuel « vivre ensemble »], comme le voudrait le mirage démocratique [et le rabaissement des masses au rang des ignorants] ».


« Nous savons déjà - c’est là un thème familier aux penseurs modernes - que les grandes aberrations de notre époque procèdent de la déviation d’idées et d’énergies spécifiquement religieuses. Ainsi les rêves politiques de conquête et de domination universelles apparaissent comme la caricature de l’appel divin à l’unité [il n’y aura qu’un seul troupeau , le « vivre ensemble » et qu’un seule Pasteur…], la soif de nivellement [déjà à l’œuvre avec le nivellement égalitariste à coups de Guillotine de 1789] reproduit à sa manière le principe de l’égalité des âmes devant Dieu, le mythe de la « Cité future » [la Jérusalem céleste des F.M.] et des lendemains qui chantent ramène sur la Terre notre attente de la béatitude et du Paradis, etc. Toutes ces utopies sont comme l’avortement dans le temps d’une aspiration faite pour s’épanouir dans l’éternité », écrit Gustave Thibon dans : Notre regard qui manque à la lumière.
 
 

Dernière mise à jour : 08-10-2016 23:32

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