Étatisme marchand En Marche
 

Ecrit par Sechy, le 07-07-2017 00:51

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Tags : Amour, Anarchie, Âne, Argent, Artifice, Babel, Banques, Behaviorisme, Bourgeois, Cacapitalistes, Chefferie, Chimère, Christ, Communisme, Conte, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragon, Dualité, Eau, Ego, Égrégore, Égypte, Esprit, État, Étatisme, Europe, Famille, Fréquence, Fusible, Génocide, Histoire, Humain, Illusion, Image, Information, Inquisition, Instant, Islam, Israël, Jardin, Jeu, Judaïsme, Kronstadt, Labyrinthe, Laïcité, Légende, Libéralisme, Liberté, Lucifer, Lumière, Manipulation, Matrice, Médecine, Merde, Métal, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Moteur, Nature, Oligarchie, Opinion, Or, Ovni, Païen, Paix, Prostitution, Ptah, Pays, Paysan, Père, Peur, Philosophie, Pierre, Politique, Porte, Pouvoir, Prisons, Psychiatre, Raison, Religions, République, Révolution, Royauté, Russie, Sagesse, Saint, Satan, Scarabée, Science, Sécurité, Serpent, Sexe, Silence, Social, Spirale, Stargate, Tao, Télépathie, Temps, Ténèbres, Terreur, Terriens, Tradition, Transformation, Transhumanisme, Tyrannie, Univers, Vaccin, Vase, Vide, Volonté, Yokaï, Zombie

 
 
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Étatisme marchand En Marche
ou
République en Marche
 
 
RÉPUBLIQUE EN MARCHE : le pouvoir s’accumule comme l’argent comme le colonialisme appel le colonialisme, parce qu’il est pris dans un mouvement antérieur qui l’avantage.
 
Conquête de l’espace-temps ou colonialisme-parasitisme : aux 12-13è siècles les églises gothiques autour de la Seine et de la Loire gagnent l’Europe. Comme le Baroque, fils de la Contre-Réforme, il parasite tout le continent à partir de Rome et de Madrid et contamine même l’Angleterre protestante (réf. Fernand Braudel). Comment, au 18è siècle, le français devient la langue commune des Européens cultivés ; et à partir de Delhi, toute l’Inde, musulmane et hindoue, sera submergée par l’architecture et l’art islamique, lesquels gagneront l’Insulinde islamisée à la suite des marchands indiens.

Là dedans la primauté économique est déjà En Marche : elle oriente, elle trouble, elle influence les autres ordres. « Elle exagère les inégalités, elle enferme dans la pauvreté ou la richesse les copartageants de l’économie-monde, leur assigne un rôle et, semble-t-il, pour très longtemps. Un économiste ne dit-il pas sans rire : « Un pays pauvre est pauvre parce qu’il est pauvre » ? Un historien : « L’expansion appelle l’expansion » ? Ce qui revient à déclarer : « Un pays s’enrichit parce qu’il est déjà riche ».

FRATERNITÉ entre pays :
L’INTÉRÊT, l’ATTRACTION, LE SOCIAL : on fait du vin en France et au Portugal, on cultive du blé en Pologne et aux États-Unis, on fait de la quincaillerie et autres en Angleterre. « Image rassurante, trop rassurante », écrit Braudel, car quel est le mécanisme qui met en marche cette mise en place et pourquoi ?

La France commence à perdre son économie avec les effets conjugués de Trafalgar et de Waterloo (il faudrait ajouter la Russie) qui ont pesé un poids très lourd, comme l’écrit Braudel, qui écrit qu’il y eu des chances perdues dès avant 1789. En 1762 avant le traité de Paris la France avait perdu le Canada et pratiquement l’Inde.

L’Angleterre après la révolution de 1688 passe sous la domination marchande. « Rien d’étonnant, donc, si, dans l’Europe préindustrielle, un certain déterminisme fait coïncider puissance politique et puissance économique » écrit Braudel confirmant ce que ne cesse de répéter Jean Coulonval dans : Synthèse et Temps Nouveaux. « En tout cas, la carte de l’économie-monde, avec le survoltage de ses zones centrales et ses différences concentriques, risque de correspondre assez bien à la carte politique de l’Europe ».

Avec la montée de l’économie-monde l’étatisme se renforce de plus en plus : gouvernements forts à Venise, Amsterdam et Londres. Un étatisme capable de « discipliner le gros peuple » des villes, d’alourdir les charges fiscales en cas de besoin, de garantir le crédit et les libertés marchandes ». De là ce capitalisme En Marche va engendrer la violence en deux mots : colonialisme, impérialisme, comme l’écrit Braudel. Il précise aussi cette importance que ces gouvernements devenus « centraux » deviennent plus ou moins sous la dépendance d’un capitalisme précoce, « aux dents déjà longues ». Le pouvoir se partage entre eux et lui. À ce jeu, sans s’y engloutir, l’État s’enfonce dans le mouvement propre de l’économie-monde. Servant autrui, servant l’argent, il se sert aussi lui-même », écrit Braudel.

Qu’est-ce que c’est la mode du sécuritaire ?

On appelle ça le MERCANTILISME : moyen de se protéger pour faire des affaires : LA DÉFENSE CONTRE AUTRUI. « L’Angleterre, au 18è siècle, s’éloigne d’un mercantilisme vigilant, est-ce la preuve, comme je le pense, que l’heure de la grandeur et de la force britanniques sonne déjà à l’horloge du monde ? Un siècle plus tard (1846), elle pourra sans risque s’ouvrir au libre-échange », écrit Braudel.

ÉCONOMIE-MONDE = ESCLAVAGE.

« C’est là que se situent les colonies qui sont des populations esclaves dépouillées du droit de se gouverner : le maître c’est la métropole (1), soucieuse de se réserver les profits marchands dans le système de l’exclusif, partout en place, quelle que soit sa forme. Il est vrai que la métropole est fort loin, que les villes et les minorités dominantes font la loi [comme les LGBT de nos jours] dans le cercle de la vie locale. Mais cette puissance des administrations et des particularismes locaux, ce qu’on appelle la démocratie américaine, n’est qu’une forme élémentaire de gouvernement. Au plus celle des antiques cités grecques, et encore ! On s’en apercevra avec les indépendances coloniales qui ont provoqué en somme une vacance brusque du pouvoir. Après avoir mis fin au faux État colonial, il fallut en fabriquer un nouveau de toutes pièces. Les États-Unis, constitués en 1787, ont mis beaucoup de temps à faire de l’État fédéral un pouvoir politique cohérent et efficace. Et le processus a été aussi lent dans d’autres États d’Amérique », écrit Braudel.

[Référence à : Civilisation matérielle, économie et capitalisme 15è-18è siècle, vol.3 : Le temps du monde, de Fernand Braudel]


Note.
1. La « fédération » comme le serine l’oligarchie anglo-américaine décrite dans le livre de Carroll Quigley sur l'oligarchie anglo-américaine ; « Fédération » mot qui fascinait autant Milner que Rhodes ; un mondialisme ayant pour nom « impérialisme fédéral ». Bref, le mot « fédération » signifie « expansion et consolidation de l’Empire ». Économie-monde, ou Commonwealth sont tous des « fédérations » à la « unie dans la diversité » de la grosse dame sioniste qui a rejoint sont « peuple élu » au Panthéon du régime républicain. Tous ces oligarques veulent à la fois unir et diversifier. « La Table Ronde, tout en soutenant la formulation légale de la liberté nationale sous la forme de l’autonomie des dominions [donc les diversités], n’a jamais perdu de vue son objectif ultime d’un Commonwealth organique et articulé [le « uni »]. Le but de l’autonomie n’est pas le développement total des libertés individuelles mais l’extension de celles-ci dans la limite où le règne de la loi sur tous peut être préservé. […] L’union fédéral est la seule garantie de liberté à la fois pour l’individu et pour la nation », ce qui là encore rejoint l’inscription sur l’épée de la grosse dame académicienne panthéonisée (élevé à l’état de « Dieu » et sans moufter… que c’est tout confort…).
Le fédéralisme n’est qu’une forme d’impérialisme ou de Nouvel Ordre Mondial. La Société des Nations puis son successeur l’ONU sont un exemple de fédéralisme.`
Le fédéralisme étant un isme il ne peut qu’être un étatisme de plus !
FÉDÉRALISME : système politique dans lequel le gouvernement central d'un État (gouvernement fédéral) partage avec les gouvernements des collectivités qui forment cet État les diverses compétences constitutionnelles : législation, juridiction et administration. Dans le fédéralisme, le gouvernement central se réserve l'exercice exclusif des compétences d'ordre international (réf. dictionnaire Le Robert).

À l’époque des Rhodes et Milner le cœur du fédéralisme est évidemment l’Empire britannique, et de nos jours d’après 1945 et de finance encore plus internationale c’est l’Empire USionistan. Tous ces gens judéo-maçonnisés rêvent d’une « communauté internationale » : « l’organisation centrale fonctionnerait directement sur les individus et pas seulement sur les États », écrit C. Quigley décrivant ainsi le Big Brother actuel, évidemment Big veut toujours mieux « aider et secourir ». En prison les dévergondés !
Les États fédérés forment les États-Unis, on en voit le résultat prouvant que le mot FÉDÉRÉ a totalement perdu son sens, y compris chez ceux qui se retrouvèrent sur « le mur des fédérés » en 1871 !!! Pourtant le mot « fédérer » a pour étymologie foi… Mais dès que ça touche la notion d’État, c’est de la dynamite, de la violence. L’État par principe c’est la violence (voyez son « service d’ordre » : plus un État parle de « démocratie », plus il est FRIC/FLIC… il est loin le temps où l’on pouvait laisser sa clé sous le paillasson de son appartement pendant que l’on s’absentait). Cette « démocratie » qui vend sa « liberté » et son illusion permissive cache en fait une raison en compas-équerre de sécurité, d’autant plus efficace qu’elle évite la confrontation directe entre les autorités et les gens sur lesquels cette autorité cherche à imposer sa volonté. On est dans les temps de la guerre hybride.
Les autorités délèguent le soin de discipliner aux fameux spécialistes, de manière à pouvoir se présenter comme « conseillers », médiateurs et « amis » (la fameuse ”fraternité”)… Chacun se repose sur l’EXTÉRIEUR, l’AUTRE, l’expert et son opinion.
 
 

Dernière mise à jour : 07-07-2017 01:07

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