Loveless
 

Ecrit par Sechy, le 11-01-2009 17:31

Pages vues : 16743    

Favoris : 66

Publié dans : Présentation Dessins Animés, Japanimation

Tags : Amour, Dessins animés, Japanimation, Japon, Loveless, Magie

 
 

loveless1.png
 
Loveless
ラブレス

(Sans Amour)
 
 
http://www.loveless.tv/
Manga : http://fr.wikipedia.org/wiki/Loveless_(manga)
Loveless fansite : http://fate.popheart.org/index2.html (Merci au site pour l’image ci-desssus)
http://www.hyjoo.com/sujet-24502.html

Splendide japanimation de 12 épisodes diffusée au Japon sur TV Asahi en 2005, d’après un manga de Yun Koga, dans une réalisation de Kou Yuu. Cette japanimation a quelques rapports plus ou moins lointains avec l’Égypte ancienne et sa magie.
 
Enfin des personnages à la sexualité non catalogué comme on le fait actuellement par : hétérosexuel (considéré comme « normal »), homosexuel, bisexuel, indifférent. Enfin une histoire avec une tentative de conserver l’innocence de l’enfance, surtout en ne faisant pas prendre trop tôt conscience de la distinction de sexe.
Platonique, amour platonique, voilà bien ce que me semble Loveless, même s’il y a de petites embrassades entre garçons ; vous serez prévenu. Être amoureux des mêmes idées, voilà qui forme déjà une communion.
 
 
A propos de noms, je ne sais pas pourquoi on a donné des noms cachés aux organes de la fleur, donner des noms directes a dû trop choquer ces messieurs de l’époque de Louis XIV, alors ils ont donnés des noms conventionnellement « scientifiques » pour cacher aux oreilles prudes ou à l’Église la sexualité des fleurs.
Les petits personnages en forme d’animaux humanisés dérivent d’une longue tradition remontant au moins à l’Égypte ancienne, où l’on représentait déjà des animaux se comportaient comme des humains. C’étaient, et ça l’est encore, bien pratique pour dire ce qu’on n’ose pas dire, ou pour se cacher de la censure toujours a redouter. Surtout par cette forme de représentation, la sexualité est très libérée. En France nous avons Benjamin Rabier illustrant un comportement proche des fables de Jean de La Fontaine ; sans oublier le Roman de Renard de la période du Moyen-Age.
En faite nous sommes dans le contraire de Pinocchio, où dans l’histoire de Collodi ce sont les enfants fainéants et dissipées préférants jouer au Pays des jouets plutôt que suivre « le droit chemin », et qui ont des grandes oreilles et même se transforment en âne, comme pour leur inculquer la science de cet animal.
La tradition graphique japonaise emprunte donc cette forme des animaux humanisés dans le manga, l’animation et le jeu vidéo. Elle porte le nom de Kemono.
 
lion_jeu.jpg
 
Papyrus satirique, XIXe ou XXe dynastie (1293 à 1071 av. J.-C.)
 
 
 
gedeon1.jpg       gedeon2.jpg
 
Trois illustrations de Benjamin Rabier
 
 
 
Cette japanimation s’adresse à tous les publics, même si elle est censé viser les enfants de 8 à 13 ou 14 ans ; mais parce qu’elle porte une innocence perdue ou non, et que nous ne devrions surtout pas perdre à l’âge adulte alors nous devrions tous porter des grandes oreilles et des queues comme dans Loveless, car cela symbolise le monde de l’enfance et de son grand pouvoir imaginaire (voir plus bas et la photo ci-dessous).
 
Dans Loveless, les personnages ne conservent de leur aspect animal qu’une longue queue et des oreilles de cervidés, en plus de leurs propres oreilles « normales » ; ces grandes oreilles de cervidés seraient plutôt à considérer comme des cornes, ou des antennes. Je trouve qu’ils ont aussi un côté « fleurs », une innocence de gamin qui n’a pas perdu son sens du jeu. Ce côté fleurs des charmants personnages de Loveless évoque peut-être le temps où la plante ira à l’homme afin de retrouver l’Alliance perdue... pour le moment elle est simplement patiente témoin. Ne pas oublier les grandes analogies des plantes avec l’être humain : il y a des plantes qui saignent, d’autres qui sécrètent une bile, d’autres qui tremblent (comme l’arbre du même nom), il y a des  plantes capillaires fines comme des cheveux, des plantes poumons (les diverses « pulmonaires »), des plantes vessies comme le cocqueret, des plantes mains comme les Dactylorchis (genre Orchidées). Enfin si les plantes évoquent la lumière, elles évoquent aussi le monde souterrain avec leurs racines. Comme en Alchimie, les pensées se trouvent dans le ciel et dans la terre.
Je me garderai bien de cataloguer Loveless de yaoi, shojo ou de romance sentimentale entre hommes. Non, c’est plutôt une aventure de yokai...
Graphiquement le dessin du manga de Yun Koga est splendide.
Au début c’est un peu compliqué (reportez-vous à la description des personnages), mais comme en Égypte ancienne, le vrai nom doit être caché (1), sinon celui qui le connaît peut vous voler votre âme. C’est un peu comme si vous vous faites voler par moyens informatiques votre identité « biométrique ». Comme l’explique si bien le philosophe Clément Rosset : la banale carte d’identité n’assure de la personne que pour autant qu’elle la présente comme différente de tout autre, non identique à quelque autre personne que ce soit, garantissant ainsi son « identité » particulière par l’exhibition d’un certificat général de « non-identité ». Aussi Aoyagi Ritsuka évoque au début le nom caché de son frère : Beloved (celui qui est aimé), son nom vulgaire est donc Seimei. Hélas celui-ci meurt assassiné.
 
 
Ritsuka a 12 ans, il est porteur de la longue queue et des grandes oreilles. Je fais une parenthèse pour expliquer que l’innocence s’attachant aux fleurs, aux jeunes enfants, et elle est représentée par exemple en Égypte ancienne chez les garçons non encore devenu adulte ou en dessous de l’âge de 10 ou 12 ans, par une grande mèche de cheveux, et souvent ils sont nus. Cette grande mèche peut se comparer à la queue et aux longues oreilles de Ritsuka. (Voir la photo plus haut).
Comme il est dit dans le début de l’histoire, Hitomi Shinome a 23 ans, est professeur dans la classe de Ritsuka (classe de sixième), mais elle n’a pas encore perdu son innocence : ses oreilles et sa queue (elle est encore vierge), par contre elle a une poitrine... Elle présente d’une voix mièvre le nouvel élève Ritsuka à la classe.
Quant à Ritsuka, il est trognon avec sa bouille boudeuse un peu coincée et ses immenses oreilles sur une grosse masse de cheveux sombres, et sa carrure de demie portion, et vif comme une anguille. On a l’impression qu’il a déjà tout vu et entendu. Il vient s’asseoir à côté de Hawatari Yuiko, jeune élève déjà bien roulée.
 
 
Évidemment nous sommes au pays du Transistor Levant, alors chaque élève possède au moins un téléphone portable. Celui qui ne peut pas s’en faire offrir un doit être considéré comme un débile profond. Mais comme beaucoup de personnes pensent maintenant que c’est dangereux... Mais enfin ici nous sommes dans l’atmosphère manga. Et bien justement Ritsuka n’a pas de portable. C’est ce qu’il dit à Yuiko, qui est bavarde, mais bavarde, et qui pose plein de questions au pauvre Ritsuka. Celui-ci s’aperçoit rapidement que les autres élèves prennent Yuiko pour leur boniche. Comme Yuiko passe au yeux de Ritsuka pour une idiote, elle se met à pleurer. Et aux yeux des autres, faire pleurer une fille ce n’est pas gentil.
 
 
 
Bon c’est mignon tout plein, bien dessiné, et l’animation semi-animée est habile, et les dessins clef élégamment dessinés avec des raccourcis en perspective soignés. La codification des formes spécifiques aux japanimations est ici bien maîtrisée. Nous sommes dans des variations complexes de school-dramas, yokai et fantastique...
Pour le moment dans ce premier épisode, très attiré par le beau Ritsuka, Yuiko arrive à refuser son job de boniche à trois élèves pour faire un bout de chemin à côté de Ritsuka. Ça pour être kawaï c’est kawaï : la maîtresse Hitomi Shinome s’inquiète que Ritsuka et Yuiko soient gentil entre eux. Mais ça y est : ils deviennent amis... enfin ici pour quelques secondes puisque Ritsuka s’enfuit au dehors. Là il est harponné par un adulte, puisqu’il n’a plus ses grandes oreilles. Il lui parle de « combattants »... et de Seimei. Il dit s’appeler Sôbi, Agatsuma Sôbi. Alors Ritsuka croit que c’est son frère... d’ailleurs il en remue la queue d’un plaisir inconscient, ou instinctif... On peut facilement entrevoir une affection troublante entre eux. Et c’est même Sôbi qui signe un pacte avec le frêle Ritsuka, et celui-ci croit que Sôbi va lui faire perdre ses grandes oreilles (n’allez pas imaginer des choses en dessous de la ceinture !). Cependant Sôbi prend les devants, il déclare à Ritsuka ébahi qu’il l’aime. Ritsuka manquant de finesse croit qu’il se fout de lui. Cependant Sôbi essaye « d’acheter » Ritsuka en lui sortant qu’il lui donnera n’importa quoi ! Si c’est un bonbon ça ne va pas le ruiner, mais si c’est une voiture de sport... N’importa quoi ça peut aussi être méprisant ! En tous cas Ritsuka reste avec de grands yeux ébahis. Mais Sôbi veut lui donner son corps... son cœur... son âme. La totale ! C’est pratique, Sôbi se battra pour défendre Ritsuka. J’aimerais bien avoir un frère comme ça... frère ou sœur que je n’ai pas eu...
Ritsuka rougit et est embarrassé de tant de dévouement à son égard. Sôbi est-il un manipulateur ? ou bien c’est Ritsuka malgré lui ?
 
 
Deux types à longues queues appellent Loveless. Comme Ritsuka... nous apprenons que Ritsuka est son VRAI nom (voir au début à propos des noms cachés en Égypte ancienne), LOVELESS, celui qui est sans amour (indifférent ?) est le nom vulgaire de Sôbi. Du coup Ritsuka est aussi en colère que le Full Metal Alchemist ! Mais, comment Sôbi connaît les vrais noms ?? Il était le combattant de Beloved... il est désormais le combattant de Ritsuka, il lui appartient, ou mieux, il est son protecteur sous le nom de Loveless. Alors qu’elle est le nom vulgaire de Ritsuka ? Loveless ? Ou est-ce sont nom caché ? (voir plus bas !) car ce n’est pas clair pour Ritsuka mais pour le spectateur aussi.
Jusqu’à présent il n’était pas question de magie, sauf peut-être à cause de NOMS. Mais dans la suite, les deux types à longues queues provoquent en duel de magie Sôbi. Pays du transistor levant : donc aspect jeux vidéo... avec initiation du « système » de bataille. Et là, on peut retrouver le côté flipper des batailles de Goldorak... en plus élégant, et discret quant aux effets d’étincelles, avec un langage « jeune » : casse, déchire, détruit, bien que le mot « détruit » ne fasse pas particulièrement jeune.
 
 
 
 
 
Ritsuka ne comprend pas grand chose à tout ça et moi aussi. Au dernier quart du premier épisode, je trouve la partie Bataille la moins intéressante. Bon, au cours de la bataille on remonte dans la poésie du langage par des : « Purifie de mal crasseux »... ce qui est sans effet sur le beau Sôbi, puisqu’il n’y a que l’Unité ! ou le ni bon ni mauvais... Et les deux lascars agresseurs sont transportés dans un endroit, non pas où ils « iront se faire pendre ailleurs », mais dans un endroit où ils pourront prendre du repos et ainsi se calmer.
Il paraît que lorsque la bataille est commencée, les participants ne peuvent fuir.
Tout comme Ritsuka et Sôbi ne peuvent fuir, ils sont comme enchaîné l’un à l’autre par... l’amour ; « je t’aime » lui dit Sôbi, « ta gueule ! » lui répond Ritsuka... Peut-être dans un rêve, parce que lorsque Ritsuka se réveille, il se demande où est passé Sôbi. Est-il l’ami de son frère ? Cette précédente bataille de magiciens était-elle une illusion ?
 
 
Enlacés jusqu’à en souffrir, nous ne pourrons nous unir. Telles sont le début des paroles de la jolie chanson du générique de fin. Cela doit être un des paradoxe de l’amour. En fait les êtres de chairs ou de formes ne peuvent s’unir, ils faut les « réduire en Eau » pour cela... selon les adages alchimiques, c’est-à-dire qu’il ne peut y avoir d’union que sous forme d’esprit, ou mieux : de volatil ; dans le solide, ça ne marche pas.
Même peine pour la suite des jolies paroles : La douleur quand nous nous embrassons dans une profondeur plus grande que la tendresse... Nous errons main dans la main dans une aube rude...
Où est le « monde réel ? » comme le dit la suite de la chanson...

Dans l’épisode deux, Ritsuka a toujours un trou de mémoire de deux ans. En attendant de la retrouver il étudie Nietzsche. C’est un nom bizarre lui avance Yuiko. Et à la sortie de l’école, devinez qui vient cueillir son amoureux ? Du coup il devait faire quelques pas avec Yuiko, mais ce sera plutôt en compagnie de son « amoureux ».
 
 
Pour en revenir à la question du vrai nom de Ritsuka, c’est Sôbi, son « grand frère », qui répète qu’il s’appelle LOVELESS, celui qui est sans amour. Ce vrai nom, qui devrait en fait être caché, mais qui sert tout de même de titre à la série, a été décidé avant la naissance de Ritsuka. comme ce nom doit servir d’accès à l’ordinateur de Ritsuka, je suis heureux de voir qu’il possède un Mac. Il cherche des infos sur la mort de son frère Seimei. Il aurait été tué par « les Sept Lunes ». Et à ce stade nous apprenons que Seimei a ordonné à Sôbi d’aimer et protéger son frère Ritsuka. Alors... Sôbi aime-t-il Ritsuka parce qu’on le lui a demandé, ou aime-t-il vraiment ?? En tous cas Ritsuka se sens une sensibilité extrême et inattendue pour nous spectateur, et il ne désire pas en entendre plus à propos de l’amour que lui porte Sôbi.
 
 
Yuiko et ses copines apprennent, toujours par l’informatique, que Seimei est mort brûlé vif. Ritsuka est très aimé, il doit affronter aussi les assauts de Yuiko ; mais pas seulement, au détour d’un escalier du lycée, deux élèves se déclare à Ritsuka être envoyés par « les Sept Lunes ». En tous cas, même avec de si grandes oreilles, Ritsuka est déjà adulte dans ses initiatives. Une question : qu’est-ce que « les Sept lunes » ? Déjà, une réponse de Sôbi, qui a le don d’apparaître au bons moments : les deux lascars croisé dans l’escalier du lycée sont des amis de celui ou de ceux qui ont assassinés Seimei. Et pof ! va-t-y avoir de la bagarre ! mais en magie... et sans baguette ! Surtout : pas bouger ! Ritsuka est le « sacrifice » de Sôbi, tout comme Seimei était le « sacrifice » de Sôbi avant de mourir. En ce qui concerne la magie, la volonté est primordiale, mais elle est bien mystérieuse car : « pourquoi quelque chose plutôt que rien ! ? ». Cela rejoint Fohat : la Lumière vraiment Primordiale... mais ce n’est pas exactement le sujet de Loveless.
Et justement, il y a une sorte de « mauvaise électricité » qui enserre le cou de Ritsuka, parce que cette arme des envoyés des Sept Lunes ne s’attaque qu’à ceux qui n’ont pas d’amour. Et vous devriez deviner la jolie et naturelle scène qui s’ensuit, afin de rompre ce charme s’attaquant aux « sans amour »...
Bref Ritsuka est sauvé et les deux lascars ont la vie sauve mais sont mis en sommeil pour un moment.
A nouveau Ritsuka est troublé par l’amour que lui porte Sôbi, troublé et touché, ça se voit à l’intensité de ce qu’il lance à la gueule de Sôbi : Je ne veux pas entendre ça. Du coup il va se réfugier auprès de Yuiko et lui propose son amitié, comme promis.
Oui, aimer, ce n’est pas si facile. Aimer une fleur, une personne, un insecte, un caillou... Tomber amoureux c’est difficile, en plus il y a le mot tomber, comme si c’était dangereux, voir très grave et même mortel !
 
 
Dans le troisième épisode il apparaît un nouveau personnage : Yayoi, jeune garçon amoureux de Yuiko, et alors lui il a de très très très longs cheveux. Il voit déjà en Ritsuka un rival.
Plus tard, immanquablement à la sortie du lycée, Sôbi attend son amoureux, en fumant... Ritsuka n’est pas content, Sôbi n’est pas venu le chercher pendant une semaine. Ah, le lien amoureux est déjà constitué. Comme nous sommes dans une variante de school-drama, Sôbi est étudiant dans une université. pour renforcer leurs chaînes de l’amour, Sôbi donne un téléphone portable à Ritsuka. Comme ça il pourra l’appeler quand il voudra. Par la suite, à entendre ce que pense tout bas Sôbi de Ritsuka et de son frêle corps, il n’est si platonique que ça, croyez-moi ! D’ailleurs nous retrouvons chez lui Sôbi en compagnie d’un nouveau personnage : Kyo, un ami de Sôbi, étudiant en art, qui « s’occupe de lui », et amateur de piercing. Il lui fait une crise de jalousie en voyant dans ses affaires une photo de Ritsuka dans les bras de Sôbi. En parlant de piercing, Sôbi veut que ce soit Ritsuka qui lui en fasse un à l’oreille, pour sceller leurs « chaînes » dans la douleur. Et Sôbi disait à son ami Kyo qu’il n’était pas pervers !
C’est tendre ! dit Ritsuka en touchant l’oreille (normal) de Sôbi. Toucher une partie de l’autre fait « bizarre ».
A la fin du troisième épisode, Yayoi étant rassuré sur le lien seulement amical entre sa Yuiko et Ritsuka devient ami avec eux.
 
 
Le quatrième épisode comme par une réponse en lui-même sur ce qui se passe après la mort : Ritsuka croit à une continuité, alors que pour sa mère il n’y a rien après... Il se sent encore ne contact avec son frère.
Il voudrait aussi savoir qui sont ces « Sept Lunes » qui ont tué sont frère. Mais Sôbi refuse toujours de répondre. Ça en fout un coup dans leur relation, mais presque uniquement du côté de Ritsuka.
Par la suite, et peut-être grâce à cette relation affective avec Sôbi, Ritsuka devient plus sensible je dirais : suite à un conflit au lycée et sur une remarque de la prof Hitomi Shinome à Ritsuka, celui-ci progresse en lui répondant que : nuire aux sentiments est pire que nuire au corps de quelqu’un. D’un autre côté, la relation amoureuse de Yuiko envers Ritsuka, au moins à sens unique, vient choquer le pauvre Yayoi lorsqu’il entend indirectement cet aveux... alors qu’il aime Yuiko... surtout lorsqu’elle déclare qu’elle serait même prête a mourir pour Ritsuka. Ah ! mourir d’amour...
Les deux lascars toujours bien vivants abordent sans agressivité Ritsuka. Celui-ci les suit, mais il garde un œil sur son portable, car depuis un moment son amoureux et protecteur semble injoignable. En fait ils jouent la douceur avec Ritsuka et même lui offrent un soda. Ils déclarent avoir été « relevé de leurs fonctions » (certainement des « Sept Lunes »), donc plus de bagarre contre lui. Les lascars doivent retourner à l’école (sens d’école comme celle de Poudlard). Autre précision, c’est une école pour les combattants, donc Sôbi y est allé. Les lascars essayent-ils de manipuler Ritsuka ? parce qu’ils le mettent en garde contre Sôbi. Ritsuka en route vers l’amour pour son Sôbi se met en colère bien-sûr.
 
lovelessartbook56vv.jpg  
 
Par la suite on a une petiote séquence touchante pour remettre en route Sôbi : la prof Hitomi Shinome se rend chez la mère de Ritsuka, et devant la maison se trouve Sôbi. Hitomi en pince un peu pour Sôbi, mais celui-ci la prévient froidement de ne pas tomber amoureuse de lui. Sur ce, arrive Ritsuka en colère de voir sa prof repartir en pleurant. Sôbi se défend en voyant une éventuelle relation affective avec Hitomi comme fort embarrassante, il emploie même le mot nuisance.
Comme toute période avec ses alternances hautes et basses, la relation Sôbi - Ritsuka oscille tantôt en haut tantôt en bas... on peut même avoir une petiote larme à l’œil.



Quatre étoiles pour cette jolie japanimation que je découvre seulement maintenant, mais peu importe le temps. Félicitations à l’équipe des graphistes et animateurs du studio d’animation qui a permis la réalisation de Loveless. Son sujet sur une bonne part de magie en fait une histoire un peu grave, car la magie ce n’est pas n’importe quoi et c’est aussi vieux que le monde ; alors il faut savoir l’apprivoiser (voir du côté de Poudlard). Et merci à l’équipe de réalisation pour la petite musique interprétée par un accordéon bien de chez nous, et qui vient colorer un peu l’ensemble sonore.

Michel Roudakoff



  Les personnages et leurs caractères

 ritsuka.jpg Nom : Aoyagi Ritsuka
Vrai nom : Loveless
Vrai nom partagé : ?
Occupation / statut : étudiant âgé de 12 ans (classe de 6ème année)
Position de combat : le sacrifice
Son amoureux : Agatsuma Soubi (même s’il le refuse)
C’est le héros de l’histoire. Il y a deux ans, dans sa chronologie, Ritsuka semble avoir eu une toute autre personnalité, mais il a un trou de mémoire de deux années. Il cherche à savoir qui a assassiné son frère Seimei et fait des tentatives pour retrouver sa mémoire.

 soubi.jpg Nom : Agatsuma Soubi
Vrai nom : Beloved
Vrai nom partagé : Aoyagi Seimei
Occupation / statut : étudiant (spécialisé dans la peinture)
Position de combat : combattant
Son amoureux : Aoyagi Ritsuka (bien que ce soit Seimei qui lui a ordonné de l’aimer et de prendre soin de lui)
Soubi est un hypocrite, au début, il dit que Ritsuka est trop jeune pour lui, mais ça ne l’empêche pas de l'embrasser. Il dessine des fleurs et des papillons, mais il incite à la haine. Il dit qu'il fera tout pour Ritsuka mais il refuse ensuite de lui dire certaines choses. Il dit qu'il n'est pas un masochiste à Ritsuka mais il demande constamment à celui-ci de le punir.

 seimei.jpg Nom : Aoyagi Seimei
Vrai nom : Beloved
Vrai nom partagé : Agatsuma Soubi
Occupation / statut : mort
Position de combat : sacrifice
Son amoureux : ?
Non seulement Soubi a été assassiné, mais il a laissé sa volonté dire qui était le tueur dans le cas où il serait assassiné. Premier sacrifice de Soubi, il lui a ordonné de devenir le combattant de Ritsuka. Sa mort reste mystérieuse.

 yuiko.jpg

Nom : Hawatari Yuiko
Occupation / statut : étudiante (6ème année)
Son amoureux : Aoyagi Ritsuka
Au début, elle est une simple camarade de classe de Ritsuka. Ses autres camarades la prennent pour leur boniche, et elle laisse une première mauvaise impression à Ritsuka. Elle est naïve, gentille, intelligente et persévérante. Elle aura pour proches amis : Ritsuka et Yayoi, qui est amoureux d’elle.

 yayoi.jpg Nom : Yayoi
Occupation / statut : étudiant (6ème année)
Son amoureuse : Hawatari Yuiko
Il n'est pas vraiment amis avec Ritsuka, mais en dépit de sa lutte pour avoir les faveurs de Yuiko, ils ne sont pas près de se battrent pour Yuiko. Ils sont semblables en taille et leurs visages sont féminins, mais ils ont des caractères contraires. Ritsuka lit beaucoup plus et a de meilleures compétences en calligraphie. Yuiko, Titsuka et Yayoi deviendront tout de même bons amis.

 hitomi.jpg Nom : Shinome Hitomi
Occupation / statut : enseignant (Professeur de la 6è classe)
Son amoureux : Agatsuma Soubi (?)
Peut-être le plus innocent personnage dans le manga : elle a 23 ans, enseignante du secondaire et elle est encore vierge (comme on peut l’apercevoir par ses longues oreilles et sa queue). Elle essaye de voir le meilleur dans les gens et essaye toujours de faire au plus juste. Elle a une foi aveugle, ce qui lui occasionne des problèmes.

  Nom : Dr. Shouko
Occupation / statut: thérapeute (Psychiatre)
Son amoureux : Aoyagi Ritsuka
Alors que beaucoup semblent analyser superficiellement Ritsuka, elle est le principal responsable de la santé mentale de Ritsuka. Elle l’aide beaucoup sur le sens de l’existence et autres aspects philosophiques.

  Nom : Misaki Aoyagi
Occupation / statut : la mère / folle
Son amoureux : ?
La mère de Ritsuka est assez folle. Elle a battu quelquefois Ritsuka, et Seimei a plusieurs fois essayé de le protéger. Maintenant, il n’y a plus personne pour protéger Ritsuka. Elle a aussi des problèmes affectifs avec son mari.

  Nom : Kaidou Chiou
Occupation / statut : étudiant
Son amoureux : Agatsuma Soubi

  Nom : Midori
Vrai nom : Breathless
Vrai nom partagé : Ai
Occupation / statut : ?
Position de combat : le sacrifice
Son amoureux : ?
Soubi dit dans son testament que Midori l’a tué. Midori ne nie pas cela, il mentionne également Nai Ze Sheng comme étant derrière elle. Il est d'abord affecté à la charge de tuer Ritsuka, mais lors de la prise de cette mission, il essaie de parler à Ritsuka et de l'avertir que Soubi n'est pas son genre.

 zbreathless.jpg Nom : Ai
Vrai nom : Breathless
Vrai nom partagé : Midori
Occupation / statut : ?
Position de combat : combattant
Son amoureux : ?
Il ne parle pas beaucoup. Il tente également de tuer Ritsuka.

  Nom : Shirogane
Vrai nom : Sleepless
Vrai nom partagé : Kana
Occupation / statut  :?
Position de combat : le sacrifice
Son amoureux : ?
On en apprend pas beaucoup sur elle !

  Nom : Kana
Vrai nom : Sleepless
Vrai nom partagé : Shirogane
Occupation / statut : ?
Position de combat : combattant
Son amoureux : ?
Kana Ritsuka donne une enveloppe à Aoyagi Ritsuka, contenant une sorte de mot de passe ou de code.

 zzero.jpg Nom : Yao Er
Vrai nom : Zero
Vrai nom partagé : Nai Ze Sheng
Occupation / statut : ?
Position de combat : le sacrifice
Son amoureux : ?
Zero est une fameuse équipe, connue pour être très puissante. Ils essaient de prendre Shinome Hitomi comme un esclave.

  Nom : Nai Ze Sheng
Vrai nom : Zero
Vrai nom partagé : Yao Er
Occupation / statut : ?
Position de combat : combattant
Son amoureux  :?
Même équipe que Zero.
 
  Nom : Principe
Statut : la lutte contre le principe d'une école
Semble tourner autour du fort ou du faible. Soubi est mal à l’aise lorsque le principe est mentionné.

Source : http://fate.popheart.org/index2.html

 
 
Note.
1. Le nom et la Forme :
Le signifiant était lié au signifié, le mot à l'être ou à la chose qu'il signifie. Écrire le nom d'une personne ou d'une chose, c'était susciter cette personne ou cette chose, et à l'inverse, détruire le nom abhorré ou sa représentation équivalait à détruire l'être ou la chose elle-même. Tel est une part du charme de la MAGIE.
 
 
 
[ Cliquez sur les vignettes, puis pour afficher l’image suivante : cliquez sur suivant ou précédent ou sur la partie droite ou gauche de l’image, ou utilisez les flèches du clavier ]
lova10.jpg
lova11.jpg
lova12.jpg
lova13.jpg
lova14.jpg
lova15.jpg
lova17.jpg
lova18.jpg
lova2.jpg
lova21.jpg
lova22.jpg
lova24.jpg
lova28.jpg
lova3.jpg
lova30.jpg
lova32.jpg
lova33.jpg
lova35.jpg
lova4.jpg
lova5.jpg
lova6.jpg
lova7.jpg
lova8.jpg
lova9.jpg
 
 

Dernière mise à jour : 14-01-2009 02:12

Citer cer article dans votre site Favoured Print Envoyer à un ami Articles associés

Commentaires utilisateurs  Fil RSS des commentaires
 

Evaluation utilisateurs

 

Aucun commentaire posté



mXcomment 1.0.8 © 2007-2024 - visualclinic.fr
License Creative Commons - Some rights reserved