Tyrannie de l’opinion = religion républicaine
 

Ecrit par Sechy, le 15-07-2017 01:39

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Tyrannie de l’opinion = religion républicaine
ou
MESSIANISME RÉPUBLICAIN
 
 
BRAHMANE : « Un Brahmane est celui qui a réalisé le brahman [l’Absolu]. Un tel être n’a pas le sens de l’individualité en lui. Il ne peut pas penser qu’il agit comme un intermédiaire [comme entre Dieu et les humains]. Quant à la prière, un homme réalisé [donc un brahmane] ne voit pas les autres comme étant différent de lui. Comment peut-il alors prier, et pour qui et pour quoi ? Sa simple présence est le summum du bonheur pour tous » (Ramana Maharshi, entretien 594).
À l’entretien 17, Ramana Maharshi dit que le Brahmane est identique au Soi, à la Félicité. « En réalité, le fait de sortir du Soi est la cause de toutes les souffrances ».
 
Le Brahmane à l’entretien 97 : « Le Cœur est le centre de tout [le Cœur spirituel]. Les Upanishad disent yato vâ imâni bhûtâni jâyante [TaiU III,1] (Ce à partir de quoi ces êtres viennent à l’existence…) est le brahman. C’est cela le Cœur. Le brahman est le Cœur.
- Question : Comment réaliser le Cœur [le Soi] ?
- Maharshi : Il n’est personne qui, même un instant, ne fasse l’expérience du Soi. Car personne n’admet être séparé du Soi. Chacun est le Soi. Le Soi est le Cœur [comme « Le Royaume des Cieux est en vous »].
(Entretien 97).

Comme cela ne semble pas claire, R. Maharshi ajoute : « Dans le sommeil profond vous existez ; au réveil, vous existez toujours. C’est le même Soi dans les deux états. Ce qui fait la différence est seulement la conscience et la non-conscience du monde. Le monde apparaît avec le mental et disparaît avec lui. Ce qui apparaît et disparaît n’est pas le Soi. Le Soi est différent, il donne naissance au mental, le soutien et le résorbe. Ainsi le Soi est le principe sous-jacent ».

« Ne pas penser « Je suis le brahman » ou bien « Tout est le brahman » est en soi la jivan-mukti (la Libération) » (entretien 111).

Tout cela pour aboutir à la dernière conférence promotionnelle de Pierre Hillard sur Meta TV, à l’occasion de la sortie de son « Atlas du mondialisme », que je n’achèterai pas, tant Pierre Hillard sort une monstruosité, qui en plus est censé résumer le « Plan » du Nouvel Ordre Mondial ou mondialisme (système capitalo-socialiste de la City de Londres).
Pour lui le « Plan » c’est le « brahman », et comme il se situe dans le camp des winners, donc ici des catholiques (puisqu’il se déclare catholique traditionnaliste, acoquiné même avec l’extrémisme de Civitas) il se situe dans le camp des « chevaliers ». C’est sa division Brahmanes-Chevaliers évoquée sur Meta TV. ÉNORME ERREUR, puisque le Brahmane renvoie au Soi, donc à Dieu, comme expliqué ci-dessus par Ramana Maharshi.

CHEVALIER : institution pendant la Féodalité, avec le Seigneur possédant un fief suffisamment important pour assurer l’armement à cheval. Le mot Chevalier sonne entièrement comme l’animal cheval.
Le mot chevalier indique une opinion de supériorité, donc de chefferie, doublé de valeur. Le chevalier refuse la corruption ambiante et surtout refuse la félonie. Les chevaliers furent violents, grossiers, brutaux, sensuels, impatients, et évidemment quelques-uns d’entre eux témoignent d’un grand raffinement par rapport aux mœurs et opinions de leur temps.
Bref, le chevalier rejoint le Soi, donc le brahman qu’apparamment combat un Pierre Hillard, puisque chevalier = lutte spirituelle. Le chevalier tend à se confondre avec un Saint. Avec son cheval il est comme « maître de sa monture », et seul maître, donc identifié à un Réalisé vivant, un Brahmane. Et ici un Brahmane au service d’un roi, donc d’un étatisme ! Là commence le problème… surtout parce qu’il poursuit un but à atteindre ! Évidemment ça fout tout par terre… Monsieur Hillard. De plus l’idéal de la chevalerie va se saloper à cause du Pour-Voir : Chevaliers teutoniques, fric/flic des Templiers, imaginerie mentale du Don Quichottisme. Bref, toute cette chevalerie est bouffé par l’EGO, l’embrouille, et par ici le fric !

Chevalier = guerrier, le terme « chevalier » (equites, qui donne équitation) a été choisi par Jules César pour désigner l’ensemble de la classe guerrière chez les Celtes, par opposition à la classe sacerdotale des Druides, et en connexion avec cette dernière, par opposition à la plèbe qui n’avait aucune existence politique, sociale et religieuse (ils n’étaient que du bétail).

Le symbole du chevalier c’est le COMBAT spirituel, soit par le but à atteindre « en haut », soit par l’outillage « noble », soit par une chefferie dite « d’élite » à laquelle il souhaite faire allégeance. Le chevalier a en quelque sorte la folie des grandeurs (il a gros ego, une grosse ambition, un rêve de winner et d’escalader la pyramide hiérarchique).
CHEVALIER = LUTTE CONTRE « LE MAL ». Je dirai que vue le poids, et le prix, de l’Atlas du mondialisme de Pierre Hillard, c’est surement son casque, son armure, sa lance à la main et sa monture de 2017 contre ce monde du Fric/Flic.
L’idéal du chevalier ne va pas sans une certaine ferveur religieuse.
Évidemment le vrai chevalier, tel Perceval, va participer à la quête du Graal, donc du Soi, et ce n’est pas sans danger à cause de PANique…
Le chevalier est beaucoup identique au BRAHMANE, dont « Sa simple présence est le summum du bonheur pour tous » (Ramana Maharshi, entretien 594) ; exactement comme le chevalier se nourrissant de l’Hostie (eucharistie, voir plus bas la succion…), en théorie il devient pour les autres une incarnation de l’Hostie (il devient un Réalisé, un Christ). Mais succion Hostie ou pas, cette dernière explication ne me convient pas, tant le chevalier FORCE… les choses, comme s’il ne les faisait pas naturellement, alors que l’état de Félicité est notre état naturel : ”Il n’est personne qui, même un instant, ne fasse l’expérience du Soi”, dit l'entretien 97 ; le chevalier est trop prisonnier de ces religions abrahamistes du Salut, soit de la Carotte ; il tombe trop dans l’Histoire-Opinions-Temps qui coule.

Conclusion : Monsieur Pierre Hillard divise dramatiquement au lieu de réunir comme le prétend sa religion, puisque « catholique » veut dire universel, et qu’il ne peut y avoir qu’UNE Universalité. De plus, mais vu son âge, il a encore du mou, il ne dépasse pas l’Histoire-Opinion-Temps qui coule depuis le Jésus et ce qui s’en ait suivi : le rabbinisme ; de plus il exècre les Païens et évidemment ne parle jamais du massacre des Païens par les Chrétiens et les Hébreux quand iceux et leurs prophètes pénétrèrent en région de Canaan.
Pierre Hillard se braque sur le rabbinisme, mais il ne semble pas voir que le judaïsme est UNIQUEMENT POLITIQUE, donc lié à une chefferie et uniquement matérialiste (le « Je suis ce JE SUIS «  renvoyé en écho de Moïse semble accessoire, et je me demande s’il n’y a pas PLUSIEURS Yahvé, l’un « bon », l’autre « mauvais », ou les deux faces du même symbole comme Osiris-Seth…).

Pour terminer, Pierre Hillard semble oublier que son cher catholicisme est aussi un mondialisme, comme le colonialisme (massacre des Peuples du soleil par les Conquistadors chrétiens), comme le socialisme de l’URSS singeant la catholicité (à l'envers), le libéralisme façon monde-hôtel de Jacques Attali. Pierre Hillard semble oublier que l’Eucharistie est DE LA BOUFFE : une SUCCION, une dualité sujet-objet : le premier acte de tout mammifère, donc de l’être humain, est de sucer tout ce qui passe devant lui et qu’il peut saisir. C’est par la succion qu’il commence à assimiler pour sa construction future et se transformer, plus tard, en évolutionnisme, en « Dieu ». Il y a là un big court-circuit avec l’Instant ou Soi… C’est pourquoi Ramana Maharshi demande souvent : « êtes-vous né ? », tant nous sommes conditionnés à croire que nous sommes uniquement un corps, de plus tout ce qui a une naissance a obligatoirement une mort !

Pierre Hillard oublie que le Jésus est aussi un Grand Niveleur, donc paradoxalement un mondialiste : Aleph ou Alep est le nom que Jésus se serait donné à lui-même, lorsqu’il disait : « Je suis l’Alpha et l’Oméga », « le commencement et la fin ». Alph-ao-mega en chaldéen donne « le mage qui enseigne le libre vouloir et la douceur » ; et en grec : le grand niveleur. En grec Alpha signifie l’instrument que nous nommons « niveau ». Il figure à la place de la lettre A, sur les plus anciens tombeaux chrétiens des Aliscamps (référence : Grasset d’Orcet : Œuvres décryptées, vol.1, page 358). Grasset explique que Dante et son école faisait du Jésus un Satan, une sorte de super dictateur ou empereur à la Star Wars, mais gentil, car c’était le grand niveleur et le mage, qui enseignait le libre arbitre et la douceur, trois choses qu’il niait. Cela écrit, ça ne concerne que l’opinion de Grasset d’Orcet sur Dante, mais Christ, Jésus ou Soi, le JE-SUIS sont aussi une façon de « niveler », d’unifier les Terriens ! Sinon, on ne sortira jamais de l’antique dilemme collectivisme-individualisme ou dilemme moi-collectif-moi individuel (1).
Le Soi, l’Instant, la Foi, la Conscience, la Vérité, le Cœur ou Dieu ou le Centrum Centri désignent tous le Thème du « Grand Niveleur », le UN… mais certainement pas cette république ”indivisible” de 1789 et ses suites de plus en plus en MARCHÉ(andises).

Effectivement, Dante a peut-être raison, puisque le collectif ne peut passer que par l’individuel, évidemment pas à la façon de cette religion de la consommation et de son culte du narcissisme et du chacun pour soi. Ramana Maharshi dit aussi que tout passe d’abord par l’intérieur, le Soi lié au soi. Christ veut dire Soi, le social ne peut venir QU’APRÈS L’INTÉRIEUR.

Maintenant, pour en revenir à cette république, qui se veut « indivisible » comme le UN, et « universelle », donc une RELIGION ! (Voir la fête ou culte à « l’Être suprême » ), elle est par principe source de DIVISION, donc le contraire d’une religion, qui comme son nom l’indique RELIE LES GENS ENTRE EUX (le « tout connecté » d’avant 1789, d’avant les sans culottes ou sans culte). Paradoxalement, les religions devant relier les peuples entre eux fabriquent des divisions et des violences à n’en plus finir… Et les sans culte ou sans culotte, donc la laïcité, divisent encore pire avec leur tyrannie de l’opinion et son « exploitez-vous les uns les autres ».
On trouve sur Gallica la perle appelée : La république universelle ou Adresse au tyrannicides, ouvrage de 1792 (L’an quatre de la Rédemption), par la perruque poudrée Anacharsis Cloots « Orateur du Genre Humain », donc qui se prenait pour un prêtre, un prêcheur du républicanisme, qui évidemment finit la tête coupée à l’âge de 38 ans, rejoignant les fondateurs du bolchevisme que Staline fit exécuter dans les années 1930.

Début du discours d’un « démocrate » modèle 1792 :
« Orateur du Genre Humain [religion du républicanisme]. Un homme pénétré de la dignité de l’homme ; c’est un tribun qui brûle d’amour pour la liberté, et s’enflamme d’horreur contre les tyrans [là nous sommes plein pot en thermodynamite] ; c’est un homme qui, après avoir reçu la sanction de son apostolat universel dans le sein du Corps constituant de l’Univers [donc possédant sa petite vérité, son opinion, puisqu’il parle de corps, ou nom-la-forme], se dévoue uniquement à la défense gratuite de tous les millions d’esclaves qui gémissent d’un pôle à l’autre sous la verge des aristocrates ; c’est un homme dont la voix foudroyante [encore la thermo qui annonce Nobel et ses explosifs et moteurs à explosion] se fait entendre sur tous les trônes [mondialisme en marche avec abolition des frontières et religion juive unique], et dont la voix consolante se fait entendre dans les ateliers, pour saper sourdement les trônes par une circulation de quarante mille artisans de toute nation [annonce de la productivité capitaliste et de sa croissance], qui portent ses discours, ses épîtres, ses harangues, ses homélies dans les caves et les chaumières des peuples environnans ; c’est un homme qui s’exile volontairement des foyers qui l’ont vu naître, des contrées qu’il a parcourues, des climats divers où son doux souvenir le caresse [annonce du monde-hôtel ou du commis-voyageur de Jacques Attali], pour rester inébranlablement assis dans le chef-lieu de l’indépendance, en renonçant à toutes places honorables et lucratives où son zèle et ses talens l’appelleroient indubitablement. La mission de l’Orateur du Genre Humain ne finira qu’après la déroute des oppresseurs du Genre Humain [sic, encore un qui divise] ».

Le prêtre Cloots prêche encore l’opinion :
« C’est avec les rayons de la lumière [sans doute la fameuse raison, donc l’opinion], et non pas avec le poignard des assassins, que nous délivrerons les peuples : nous voulons tuer la tyrannie [voyez les « terroristes » et les migrants de nos jours qui participe du même Pour-Voir], et le fer ne tue que le tyran [sous-entendre la lame de la Guillotine républicaine]. Mon avis est donc de n’imiter l’action sainte de Mutius Scœvolan qu’alors q’un despote aura profané le sol sacré de la liberté [discours emprunt de mystique républicaine…]. Que la tête d’un roi ou d’un général contre-révolutionnaire tombe au moment où son pied souillera la terre des hommes libres. Ne mettons pas leur tête à prix, car c’est une main pure qui doit plonger le fer dans le sein des oppresseurs [discours de fanatisme religieux]. L’amour de l’or nous prêteroit des mains tremblantes : mais l’amour de la patrie nous offrira des bras fermes, dont l’adresse égalera le courage [paroles annonçantes le prochain sabre-goupillon d’avant 1914-18] ».

Le prêtre Cloots parle de sa Bible étatique : « La beauté et la solidité de notre Constitution proviennent de son homogénéité : ce seroit contrarier sa nature que de lui agréger des corporations nationales [qui seront supprimées par la loi Le Chapelier]. Insistons éternellement [sic] sur la fusion parfaite, sur la confédération des individus, sans quoi les corps reparoîtront avec l’esprit de corps. Et pourquoi les corporations sont-elles dangereuses ? C’est parce qu’il est plus difficile de la contenir sous la puissance légale [jacobinisme], que les simples individus. L’ambition individuelle est aussi ardente que l’ambition collective [ici début de fabrication de l’actuel « Unité dans la diversité » du capitalo-socialisme] ».

Bref, le prêtre Cloots prêche pour le mondialisme qu'il nomme LA NATION UNIQUE, avec, comme il explique la langue française pour le monde entier (comme de nos jours c’est la langue anglaise…). Une langue française qu’il voudrait évidemment commerçante… Une preuve de plus que 1789 était un coup d’État des perruques poudrées, quand il écrit : « Un négociant d’Amsterdam ou de Londres écrit en français à ses correspondants de Lisbonne ou d’Archangel ; il reçoit la réponse en français : de sorte qu’avec un seul commis, on fait des affaires qui auroient exigé dix hommes versés dans l’étude des mots. L’intérêt général exige de prendre une seule langue pour dragoman universel [là, ce ne sera pas le français mais l’anglais…] ; or l’intérêt du genre humain est plus puissant qu’Alexandre et César [discours annonçant les Lénine-Trotsky-Staline et le mouvement transhumaniste] ».
 
 
Note.
1. Dilemme moi-collectif-moi individuel : « Le ‘Je’ [Soi] vécu dans la plénitude du sentiment océanique [dont parle aussi Ramana Maharshi] n’est pas une partiellité à côté d’autres. Il n’est pas non plus perception d’une collectivité, d’une multitude Il est au-delà des accidents et de la quantité cosmique. Il est essence pure Aussi […] je dirai que la conquête du ‘Je’ (et non pas du moi, le ‘je’), est un moyen de transcender le moi. C’est l’accès au véritable infini. En ce ‘Je’, dans la non-différenciation du sujet et de l’objet s’efface aussi l’opposition de l’individuel et du collectif qui est la toile de fond de tous les conflits politiques. Le communisme, en prétendant donner à ce conflit une solution dont, Soljenitsyne et bien d’autres vous savez ce qu’elle vaut, se présente là aussi comme une singerie de la véritable catholicité [Centrum Centri]. Qui reste à faire. Hélas !
Le toi et moi sont transcendés dans le ‘Je’ qui les unifie par triangulation :

      Je
Moi     Toi

C’est dans le ‘Je’ que se réalise ce que l’Église appelle la Communion des Saints. Ce qu’exprime le Christ en disant : « Je suis le cep (‘Je’) et vous êtes les sarments (Moi-Toi - Nous-Vous).
Il ne m’est arrivé que deux fois de vivre cette plénitude. Elle se réalise par-delà le temps de l’horloge, dans un Instant qui n’est pas temporel [c’est pourquoi Instant avec une majuscule], mais 100 ans de temps d’horloge ne valent pas un seul de ces Instants. Ils sont inexprimables parce que parler implique un sujet exprimant et un objet exprimé. Or, dans ces Instants, c’est le non-différencié, la non-dualité, la non-pluralité. Je puis dire ce qu’ils ne sont pas, je ne puis dire ce qu’ils sont, sinon qu’ils sont plénitude vécue. C’est un fait vital dont ne rendront jamais compte les électrodes sur le cortex cérébral, ni les observations d’entomologistes des cinglés de sciences sociales », écrit Jean Coulonval le 22 avril 1975 dans une longue lettre à Arthur Kœstler (lettre 34, dans Synthèse et Temps Nouveaux).
 
 
 
 

Dernière mise à jour : 15-07-2017 02:56

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