Vous êtes dans la tête de qui ?
 

Ecrit par Sechy, le 14-05-2018 23:02

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Tags : Alchimie, Allégeance, Banques, Capitalisme, Catastrophe, Chan, Chimère, Christ, Circoncision, Confort, Corps, Démocratie, Diable, Dieux, Dragon, Dualité, Eau, Ego, Fétiche, Gratuit, Grégaire, Guerre, Humain, Information, Innocence, Instant, Intérêt, Japon, Jardin, Juif, Klan, Langage, Liberté, Lucifer, Maux, Méditation, Mental, Morale, Mort, Mot, Nature, Occident, Opinion, Orient, Panique, Paradis, Phallus, Pierre, Porte, Puce, République, Réseaux, Rien, Sagesse, Simple, Social, Soi, Souffrance, Spiritualité, TAO, Temps, Vérité, Vide, Vieux, washingtonisme, Yokaï

 
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Vous êtes dans la tête de qui ?

Page sur les objets connectés (les êtres humains de la religion du mondialisme capitaliste)(1).
 
 
Le germe du monde commence dans la Conscience, quand deux êtres s’unissent, et qu’une graine prend nom-la-forme, comme l’arbre pousse à partir de la graine.
« Ainsi le monde n’a aucune réalité », dit Vasistha ; et en plus, comme pour « certifier » cette illusion appelée « réalité », maintenant le Pour-Voir du mondialisme fait que nous sommes tous fichés, citoyenisés, encartés, tous (ou presque) connectés à cette nouvelle religion des bits informatiques.
 
Alors, oui, ce monde est la production de l’imagination de chaque individu. « Le monde ne se lève ni ne se couche ; tout cela n’est que chimère du mental [comme d’inventer le temps qui coule] victime de l’illusion. De même que les rêves que nous faisons sont inconnus d’autrui, le monde qui est le nôtre n’est pas connue des autres [des autres noms-les-formes de vie en dehors de notre monde]. Il y a des Gobelins, des demi-Dieux et des Démons, tous autant d’incarnations de l’illusion. C’est ainsi que nous avons vu le jour, ô Râma, par la pure force de la pensée, et que nous considérons le faux comme réel [le double qui est ce faux par rapport à l’unique : l’original sans effet]. Telle est assurément l’origine de la création dans l’infinie Conscience ».

Chacun s’imagine son propre monde. « Quand on saisit cette vérité, le monde ainsi imaginé prend fin. ”Ce monde n’existe qu’en apparence ou en imagination et non parce qu’on voit les substances matérielles. Il ressemble à un long rêve, ou à un tour de prestidititateur [de nos jours un tour de prestidigitalisateur, tant tout se connecte et se digitalise pour former un Égrégore monstrueux]. C’est le poteau auquel est attaché l’éléphant-mental” (Yoga Vasistha IV, 17).

Le mental est le monde, le monde est le mental. Quand on comprend que l’un ou l’autre ne possède aucune réalité, ils disparaissent tous deux ! Comme le temps qui coule, il faut une personne pour lui donner vie.
« Une fois le mental purifié, il reflète la vérité, et se dissipe alors l’irréelle apparence du monde. Le mental est purifié par la constante contemplation de la Vérité », explique Vasistha.

La diversité ou quantitatif ne possède pas d’existence réelle, sinon par la propre imagination de l’être humain : voyez ses classements et ses big data à n’en plus finir, sans fin ; c’est cela sa diversité, sa possession, son opinion.
« Chaque individu ne voit que les objets profondément enracinés dans son propre mental. Quand les idées logées dans le mental ne portent pas de fruits, un changement s’opère dans icelui. Il s’ensuit une succession de naissances appropriées à ces modifications psychologiques. C’est cette relation psychologique qui fait que l’homme croit à la réalité de la naissance et de la mort, ainsi qu’à celle du corps. Quand il renonce à cette conviction, l’incarnation cesse du même coup.
Ce n’est qu’à cause de l’oublie de la Vérité que la confusion fait prendre l’irréel pour le réel. Par la purification de la force vital [prâna] et par la connaissance de Cela qui est par-delà ce prâna ou force vitale, on obtient la connaissance de tout ce qui peut être connu quant aux activités du mental, ainsi qu’au fondement de la succession des naissances ».

Ici-bas les êtres en noms-les-formes passent par la trinité : veille, rêve, sommeil profond. Tout cela n’a rien à voir avec le corps « [même cela suppose l’existence d’êtres vivants au sein du Soi, ce qui ne correspond pas à la vérité]. Le sage qui dépasse l’état de sommeil profond [déjà pure conscience] retourne à la source [devient comme Eau] ; mais l’insensé qui ne le fait pas est pris dans le cycle des vies ».

Oui, on devrait ne se préoccuper que de la Cause de toute substance qui se situe au delà de la dualité cause-effet. C’est le seul Essentiel.

Vrai que quand l’arbre naît la graine est détruite, « mais Brahman crée ce monde sans se détruire lui-même - l’arbre (le monde) apparaît même quand la graine (Brahman) demeure telle quelle ». Brahman n’est comparable à rien, il n’est pas nom-la-forme. Il est impossible qu’Il soit ceci ou cela.
”Quand le Soi est vu en tant qu’objet [ou corps], celui qui voit n’est pas vu (réalisé). tant qu’est perçu l’univers objectif, on ne réalise pas le Soi”. (YV IV, 18).
 
 
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Quand vous voyez le mirage en tant qu’eau, vous ne percevez pas l’air chaud qui s’élève ; et quand vous percevez l’air chaud qui monte, vous ne voyez plus l’eau du mirage. Quand l’un des deux est la vérité, l’autre ne l’est pas. Comme ça on construit la dualité pur-impur ou winner-loser.
Les yeux qui perçoivent les objets de la société de consommation ne peuvent se voir eux-mêmes. Ainsi, tant que l’on nourrit l’opinion « d’objectivité », ou en brandissait des « faits », le Soi n’est pas réalisé.
Le Soi EST et, comme de s’arrêter de fumer, Il ne demande aucun effort. Aussi longtemps qu’on voit ce qui est vu avec le sentiment intérieur qu’il s’agit d’objets de perception (dualité du sujet percevant l’object), la Réalisation du Soi est inexistante.
« Ce n’est que lorsque cesse la division entre celui qui voit [le sujet] et ce qu’il voit [l’objet], seulement quand les deux sont « vus » UNE SEULE SUBSTANCE, que la Vérité est réalisée. Aucun objet n’est d’une nature totalement différente de celle du sujet. Et le sujet non plus (Soi) ne peut être vu comme s’il était un objet ! [actuellement les humains sont (presque) tous devenus des OBJETS CONNECTÉS].
En fait, le sujet (Soi) apparaît seul à la vue en tant que chose vue (qu’objet) ; ici, il n’y a pas d’autre objet de perception. Si, à nouveau, le sujet seul - ou le Soi - est tout Cela, alors il n’est assurément pas même le sujet ou celui qui voit ! Il n’y a pas de division dans une vision pareille !


« Chaque jiva [âme individuelle] connaît en lui-même absolument tout ce à quoi il a donné le jour en lui-même et selon la façon dont il l’a fait à l’aide de sa propre force vitale [c’est moi qui souligne]. […] Dans le mental de chaque homme, de chaque pierre, dans la flamme ignée et dans l’eau existent d’innombrables apparences de mondes, à la façon dont l’huile est renfermée dans la graine de sésame. C’est quand le mental se purifie à la perfection qu’il devient pure conscience et, par conséquent, ne fait plus qu’un avec la conscience infinie ».

« Les objets né du rêve du Créateur migrent d’un rêve à l’autre, d’une incarnation à l’autre - générant ainsi la solidité illusoire de cette apparence du monde. Pourtant, cette apparence qui ressemble au rêve est réelle le temps que dure le rêve lui-même ».
D’après Jean Coulonval (Synthèse et Temps Nouveaux), dans la réalité, il ne peut exister de plus petits grains de Matière insécables, de corpuscule isolé qui serait un volume Euclidien. Ni à l’opposé un plus grand volume Euclidien qui serait la plus grande sphère possible contenant la totalité cosmique nageant dans un espace à l’infini.
Selon Vasistha : Le temps, l’espace, l’action et la matière ne sont que les divers aspects de l’unique Conscience infinie ; et la Conscience les connaît en son sein [les Essences] - qu’il s’agisse du corps du créateur Brahma, ou de celui d’un ver.

« L’individu perçoit les objets déployés comme au dehors, parce que l’infini Conscience est omniprésente. D’autres voient tout au-dedans, évoluant et involuant tour à tour. Certains passent d’une expérience de rêve à une autre ».


Vous êtes dans la tête de qui ?
« Du fait de cette Conscience [le Soi], le monde apparaît au sein du jiva ; et il se trouve des jivas à l’intérieur des jivas, et ainsi de suite à l’infinie. C’est quand l’homme vit ainsi la Vérité qu’il est libéré de l’illusion. En même temps, le désir insatiable des plaisirs diminue. C’est l’unique preuve de la sagesse.
”Un pot de nectar représenté en peinture n’est pas du nectar. Une flamme peinte n’est pas une flamme et un portrait de femme n’est pas une femme. Les paroles de sagesse ne sont que des mots (de l’ignorance) et pas de la sagesse” tant qu’elles ne sont pas accréditées par l’absence des désirs et de la colère, laquelle constitue la preuve irréfutable » (YV IV, 18). Aussi une définition du célèbre tableau de Magritte : « Ceci n’est pas une pipe ».

À suivre…    

[Voyage en cette dimension en compagnie de Vasistha (ou Vasishtha), un des grands Sages de l’ère du manvantara. Énorme merci à son traducteur le Swami Venkatesananda (1921-1982). Hymnes composés par Vasishtha dédiés à Agni (Igné-Inné…)]
 
 
Note.
1. La nouvelle religion du tout connecté et du tout intelligent fait partie du Thème de la LAÏCITÉ : UNE AUTO-SURVEILLANCE permanente, selon le principe de la laïcité : faire semblant de ne pas s’imposer, évidemment « pour profiter à l’intérêt général », et être en accord avec l’ensemble, mais en postulant que cet accord existe déjà, comme s’il était issu de Dieu, ou acquis naturellement à la naissance. Exactement le principe de l’Inquisition sévissant en URSS quand il s’agissait de défendre, un dogme, et la laïcité est un dogme, c’est-à-dire une position du mental qui, pour l’accusation ou le pouvoir, est censée être implicitement acceptée par tout le monde, comme un centre dont on ne doit pas s’écarter sous peine de raisonnement faux.
L’opinion technologisée du tout connecté et le « bien-être » ou « liberté » repose sur ce principe d’auto-surveillance ou laïcité. Le moindre bobo ou problème devient un stratégie guerrière pour entreprendre une RÉPARATION. Ce monde est toujours sous l’illusion des effets tout en ignorant absolument les causes. Alors il n’est pas étonnant que la course au Big Data n’est pas prête de se terminer… et ce qui y est afférent : la mode des algorithmes… cette nouvelle « conscience » de la technologie informatique…
Bref, nous sommes déjà entré et y rentrerons demain encore plus dans le monde du couteau en schéma plus haut : la possession tantôt de l’un et tantôt de l’autre, comme un chien qui tourne en rond comme une toupie folle pour se gratter le bout de la queue.
C’est aussi cela le principe du chaos organisé et auto-entretenu nécessaire au socialo-capitalisme de la City de Londres et de ses banques.
 
 

Dernière mise à jour : 16-05-2018 00:04

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