Dieu et Dieux
 

Ecrit par Sechy, le 21-10-2018 23:52

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Tags : Amour, Artifice, Babel, Banques, Christ, Clairière, Conte, Diable, Dictature, Dieu, Dieux, Dragon, Dualité, Eau, Ego, Égrégore, Égypte, Esprit, État, Forêt, Fractale, Gratuit, Idiodynamique, Information, Instant, Israël, Jardin, Labyrinthe, Légende, Libéralisme, Liberté, Lucifer, Lumière, Mondialisme, Païen, Pays, Paysan, Ptah, Raison, Religions, République, Révolution, Sagesse, Saint, Satan, Scarabée, Science, Sécurité, Self, Serpent, Sexe, Silence, Social, Spirale, Stargate, Tao, Tapis, Télépathie, Temps, Ténèbres, Terreur, Terriens, Thermodynamique, Univers, Vase, Vide, Volonté, washingtonisme, Xatemme, Yokaï

 
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Dieu et Dieux
et créationnisme.
Étant né ou étant création, dans quelle mesure
sommes-nous capable de critiquez ou d’avancer
l’opinion de « début » et de « fin » ?
de Un et de multiple ?
Ce début et cette fin créatrice du temps qui coule.
Car, y a-t-il quelque chose qui s’écoule ici-bas ?
Mais, ordre de succession peut ne pas vouloir dire « espace ».
 
 
En l’absence de début, comme d’une fin, mieux vaut ne pas opinionner ni commencement ni fin.
Samsara en sanskrit indique le monde spatio-temporel des phénomènes, et des réincarnations ou transmigrations de vie en vie, SOIT UN TRAIN DE VIE ou COURS DES CHOSES PHÉNOMÉNALES (spectres-spectacles, fantômes… et pouvoirs surnaturels…).

VOULOIR FABRIQUER UNE « FIN DES TEMPS » EST SE PRENDRE POUR DIEU.
 
 
Ainsi, opinionner que : « J'atteste qu'il n'y a pas de divinité en dehors de Dieu et que Muḥammad est l'envoyé de Dieu » (et faire de ce Dieu un Dieu extérieur) C’EST DIVISER COMME LES HÉBREUX ET LEURS COPIEURS LES TALMUDISTES QUI SE PRENNENT POUR « LE PEUPLE ÉLU », LE CHEF, LE CAPITALisme. Hypostase typique de fixistes, ou d’Inquisiteurs et de CRÉDIT-CRÉDO-CROYANCE.

Opinionner sur un seul Dieu est la même division que de dire que l’autisme est un « trouble du développement caractérisé par un détachement de la réalité extérieure, la vie mentale du sujet étant occupée tout entière par son monde intérieur » ; définition du dic. Le Robert et qui caractérise bien notre époque du tout extérieur, du tout rationnel, du tout uniquement matériel ou utilitaire, comme si « l’autiste » devait lui aussi être rentable et rapporter du fric aux banques de la City de Londres.

Même inquisition que les Hébreux, suivis des Chrétiens, qui furent des killers de Païens sous prétexte d’idolâtrie, soit sous prétexte que les Païens adoraient plusieurs Dieux dont le culte de la Fertilité. Comme déjà écrit, l’islamisme est un démarchage du judaïsme, voir notamment leur Quoran intouchable (texte « descendu du ciel ») comme l’alphabet hébreux (Moïse et Cie.).

Cette même hypostase ou dogme se retrouve chez certains Bouddhistes qui affirment la non-existence de l’Atman (le Soi ou Instant). Nagarjuna reste suivant son principe du milieu ; prudent, en se bornant à constester l’existence du Soi.
La différence qui semble subtil est en fait énorme : dans l’un on procède comme la Chahada énoncé ci-dessus et dogme de croyance de l’Islam (qui de ce fait refuse la Trinité, soit TOUTES TRINITÉ PUISQU’UNIVERSELLE) : on prononce une assertion négative, fixiste, dogmatique ; dans l’autre on reste prudent, non inquisitoriale. Ce rejet pur et simple d’une proposition, sans la violence, je dis bien sans violence, d’opinionner une opposition, est rendu possible car le sujet du débat, donc de la violence de l’opinion entraînant vers une chaîne de causes-effets sans fin est d’une nullité extrême !
Nagarjuna exprime cette nullité dans la stance 9, 12 : « S’agissant d’un être qu’on ne trouve ni avant ni pendant ni après la vision, etc., dire : « Il existe, il n’existe pas », ces conceptions sont mourantes [caduques] ».

La Chahada entre dans le Thème de la foi égoïste transformée en opinion, EN SENTIMENT, EN POSSESSION : « MA » religion, « MA » foi, « Ma » vérité. Or une chose est vraie ou n’est pas vraie, seul binaire acceptable, mais acceptable seulement car là encore personne ne possède le sens du « vrai » et ne peut en aucune façon être un objet de propriété, même sous confort du mot Chahada et de sa phrase de seulement des mots. Les religions ou croyances ne font que foutre le chaos partout, y compris la religion ou croyance judéo-maçonnique encore plus pernicieuse car souterraine sans vraiment l’être à cause de son désire de pouvoir, de Pour-Voir, de manipulation égrégorienne des consciences des masses…

En résumé, il est bien plus TRANSPARENT de faire référence AU COUPLE DIEU ET DIEUX.

Ces crédit-crédo-croyance étant construites sur la carotte nommé « salut » ou délivrance. Que devient l’opinion de salut ou délivrance quand il n’existe pas de carotte « fin des temps » ?
La réponse peut se situer dans la trinité en géométrie euclidienne de la ligne droite : avant, pendant, après (passé-présent-futur), conception FAUSSE ayant cours depuis plusieurs millénaires maintenant.
Inventer une naissance va fabriquer cette trinité euclidienne, car qui dit naissance dit aussi mort avec ensuite réincarnation ou transmigration, et c’est comme les sucres ou effet domino : IL N’Y A PAS DE FIN (sauf dans le cas de dominos car ils sont dans le MACROCOSME… donc DANS LE CORPS OU MATIÈRE…)
La réincarnation cesse quand on ne s’estime pas un corps, donc pas une naissance puis une vieillesse ensuite une mort, et à nouveau ça repart pour n’en plus finir comme l’opinion ou polémique qui n’a pas de fin.
Pareil, en inventant une thèse on invente nécessairement son contraire !
Être né dit aussi « Big Bang », ce qui ne peut se concevoir que COMME UNE PHASE, mais certainement pas comme une fixation-croyance ou possession à la abbé Georges Lemaître !!!

Quand il n’y a ni début (pas de naissance), il ne peut pas y avoir sa moitié et encore moins sa fin. Alors on est délivré de la géométrie euclidienne de la ligne droite qui plombe absolument tout : de la science en passant pas la religion, la philosophie et la politique.
Ramana Maharshi dit à l’entretien 136 que dans la réincarnation ou transmigration c’est l’ego qui se réincarne « il appartient à un plan inférieur, celui de la pensée. Il est transcendé par la Réalisation du Soi. Les réincarnations sont dues à un « rejet sauvage ». C’est pourquoi les bouddhistes en nient l’existence. L’état présent est dû au mélange de chit (conscience) avec jada (non-conscience) ».

« La réincarnation n’existe que si vous êtes incarné. Mais là vous n’êtes même pas né » (Ramana Maharshi, entretien 163, du 24 février 1936).
C’est comme le temps, il faut une personne pour l’observer et ainsi le fabriquer…

Stance 11, 3 : « Si la naissance avait lieu en premier, le vieillissement et la mort ensuite, la naissance aurait lieu sans vieillissement ni mort, et l’on naîtrait sans être mort auparavant ».
Naissance en premier = opinion occidentale ! Dire : « Un tel est né » est une contradiction : on a l’air de se précéder soi-même ! D’où peut-être l’invention de pré-quelque chose, genre une « âme », ou une « pré-matière ».

Stance 11, 4 sur le « avant de renaître » : « Si la naissance avait lieu en dernier, le vieillissement et la mort pour commencer [réincarnation], comment y aurait-il, sans cause, vieillissement et mort de celui qui n’est pas né ? »

Stance 11, 5 : « Si le vieillissement et la mort d’un côté, la naissance de l’autre, avaient lieu en même temps, il y aurait contradiction dans les termes. On mourrait tandis qu’on est en train de naître, et les deux choses auraient lieu sans cause ».
Ici on dit « merde » à toute rationalité ! Si bien que deux choses DANS L’INSTANT sont SANS DUALITÉ, SANS CAUSE.

Stance 11, 6 : « Dès lors que la séquence « avant, après, en même temps » ne vaut pas, à quoi bon constituer en unités séparées naissance d’un côté, vieillissement et mort de l’autre ? »

Stance 11, 7 : « Ce n’est pas seulement pour la transmigration qu’on ne trouve point de limite. C’est vrai aussi pour l’effet et la cause [chaîne sans fin], le caractère et le caractérisé, la sensation affective et celui qui l’éprouve, comme pour n’importe quoi au monde. Il n’est aucune chose pour laquelle on puisse trouver une limite [rejoint le Xatemme] ».

Pour en revenir au « salut », les religions abrahamistes entretiennent savamment la souffrance, le mal-être, ne pas être dans ses pompes ou dans sa peau.
Nagarjuna dit à la stance 12, 1 que la souffrance ne peut pas être un produit (souffrance en quatre morceaux : interne, externe, mixte, sans cause).
Seul le bouddhisme a pleinement son sens au terme de « conditionnement humain », ne serait-ce qu’à travers les simples préceptes bouddhistes nettement plus humains que le noahisme des Juifs qui donnera le droit de l’hommisme issu de 1789 :
- Ne maudire en aucune circonstance, car la malédiction retombe sur celui qui la profère.
- S’aimer les uns les autres et même vos ennemis.
- Donner notre vie, même pour les animaux.
- Remporter la plus grande victoire en se vainquant soi-même.
- Éviter tous les vices.
- Pratiquer toutes les vertus, spécialement l’humilité et la douceur.
- Obéir à ses supérieurs.
- Chérir et respecter ses parents, les vieillards, le savoir, les hommes vertueux et Saints.
- Donner nourriture, abris, réconfort aux hommes et aux animaux.
- Planter des arbres au bord des routes et creuser des puits pour le bien-être des voyageurs.
(Dans Isis Dévoilée. Vol 2, part 2. H.P. Blavatsky)

Autres « loi du milieu » ou préceptes attribués à Miyamoto Musashi :
- Ne pas contrevenir à la Voie immuable à travers les temps.
- Éviter de rechercher les plaisirs du corps.
- Être impartial en tout.
- N’être jamais cupide durant toute la vie.
- N’avoir aucun regret dans les affaires.
- Ne jamais jalouser autrui en bien ou en mal.
- Ne jamais être attristé par toutes séparations.
- N'éprouver aucune rancune ou animosité vis-à-vis de soi ou des autres.
- N'avoir aucun désir d'amour.
- N'avoir aucune préférence en toutes choses.
- Ne jamais rechercher son confort.
- Ne jamais rechercher les mets les plus fins afin de contenter son corps.
- Ne jamais s'entourer, à aucun moment de la vie, d'objets précieux.
- Ne pas reculer pour de fausses croyances.
- Ne jamais être tenté par aucun objet autre que les armes.
- Se consacrer entièrement à la Voie sans même craindre la mort.
- Même vieux n'avoir aucun désir de posséder ou d'utiliser des biens.
- Vénérer les bouddhas et divinités mais ne pas compter sur eux.
- Ne jamais abandonner la Voie de la tactique.

« Milieu » résumé à neuf principes très humains :
- Éviter toutes pensées perverses.
- Se forger dans la Voie en pratiquant soi-même.
- Embrasser tous les arts et non se borner à un seul.
- Connaître la Voie de chaque métier, et non se borner à celui que l'on exerce soi-même.
- Savoir distinguer les avantages et les inconvénients de chaque chose.
- En toutes choses, s'habituer au jugement intuitif.
- Connaître d'instinct ce que l'on ne voit pas.
- Prêter attention au moindre détail.
- Ne rien faire d'inutile.
(Le dernier principe est à de nombreux sens, surtout dans notre monde actuel du Faire/Fer…)

Stance 12, 2 : « En effet, si elle [la souffrance] se produisait d’elle-même, alors elle n’existerait pas en raison d’une condition. Mais, en fait, tels groupes d’appropriation [et d’attachement] viennent à l’existence conditionnée par tels autres ».
Si l’Être se définit comme maintenant par son AVOIR, il va nécessairement SE FAIRE AVOIR ! CAR SON ALIÉNATION EST CELLE DE SON PROPRIÉTAIRE (son ”droit d'auteur”) : NOUS SOMMES TOUS ALIÉNÉS (privés du Soi) dans cette civilisation où seul l’argent compte ; nous sommes conditionnés ou sous la dépendance de l’argent. Bref, rien n’existe qu’en dépendance de, en relation dynamique à. Soit la loi de cause à effet ou principe de la coproduction conditionnée.

Stance 12, 4 : « Si la souffrance était produite par l’individu lui-même, quel est donc cet individu, lui-même exempt de souffrance, grâce auquel la souffrance va se produire d’elle-même ? ».
Stance 12, 5 : « Si la souffrance naissait d’un autre individu, où donc trouver cet individu exempt de souffrance, auquel la souffrance serait communiquée par un autre, producteur de cette souffrance ? ».
Stance 12, 6 : « Si la souffrance naissait d’un autre individu, quel est cet autre individu lui-même exempt de souffrance, qui, l’ayant produite, la transmettrait à autrui ? »
12, 5 demande : quel serait le receveur de la souffrance ?
12, 6 demande : quel serait le donneur de la souffrance ?

Stance 12, 7 : « D’ailleurs étant donné qu’on n’a pu établir que la souffrance se produit d’elle-même, comment pourrait-elle être produite par un autre ? En effet, la souffrance qu’un autre produirait pour autrui devrait être, en ce qui le concerne, produite de son propre fonds ».

Stance 12, 8 : « Résumons. La souffrance ne se produit pas d’elle-même, car une chose ne se produit pas soi-même. Et il est vrai qu’un autre ne se produit pas soi-même, comment la souffrance serait-elle produite par autre que soi ? »
Alors l’autre ne peut donc être la cause substantielle du mal-être.

Stance 12, 9 : « La souffrance serait-elle alors produite par les deux ensemble ? Oui, si elle pouvait l’être par chacun des deux pris séparément. Mais comme elle ne se produit ni à partir d’un autre ni de soi-même, d’où viendrait cette souffrance sans cause ? ».

Bref, le mal-être se résume à SOUFFRIR DE N’ÊTRE PAS SOI-MÊME, CAS DE PRATIQUEMENT PLUS DE 7 MILLIARDS DE TERRIENS… CELA EST VRAI DANS LE CAS DE L’UNITÉ, OU DANS CELUI DU ÊTRE (et non de l’actuel avoir, de cette société de consommation et de violence démocratiste [narcissique ou egotique] étalée partout, et amplifiée par le tout connecté notamment informatique).
Je doute que les Crédit-Crédo-Croyance des opinions religieuses aident à se réaliser soi-même par soi-même ! Si tel était le cas, depuis des siècles nous serions tous au Paradis et pas sous conditionnement de la City de Londres et de ses banques depuis maintenant de nombreux siècles… ALORS QUE CITY DE LONDRES NOMBRIL DE LA FINANCE INTERNATIONALE = VIOLENCE ABSOLUE (et après il y en a qui s’étonnent de la violence dans les classes de « l’éducation nationale » dans les pays occidentaux et qui ne s’interrogent nullement sur le fondement de la nature humaine qui est TOTALEMENT à re- construire sinon à construire tout simplement car elle n’a jamais été construite tout au long des 10.000 ans de cette voie de l’Agriculture…

Alors contre la City de Londres et ses banques je dis : VIVE LES VAURIENS ! QUE VIVE LE GRATUIT.

[En référence à : Stances du milieu par excellence, de Nagarjuna, traduit du sanskrit, présenté et annoté par Guy Bugault]

À suivre…

[En haut de page : Spartacus souffre de souffrances infligées par autrui, sculpture de L.E. Barrias au Jardin des Tuileries à Paris]
 
 

Dernière mise à jour : 22-10-2018 00:33

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