Du Bon Miam-Miam
 

Ecrit par Sechy, le 25-10-2018 23:28

Pages vues : 5134    

Favoris : 40

Publié dans : Elementals Yôkai, Élémentals, Divinités, Yôkai

Tags : Amour, Artifice, Babel, Banques, Christ, Clairière, Conte, Diable, Dictature, Dieu, Dieux, Dragon, Dualité, Eau, Ego, Égrégore, Égypte, Esprit, État, Forêt, Fractale, Gratuit, Idiodynamique, Information, Instant, Israël, Jardin, Labyrinthe, Légende, Libéralisme, Liberté, Lucifer, Lumière, Mondialisme, Païen, Pays, Paysan, Ptah, Raison, Rien, Religions, République, Révolution, Sagesse, Saint, Satan, Scarabée, Science, Sécurité, Self, Serpent, Sexe, Silence, Social, Spirale, Stargate, Tao, Tapis, Télépathie, Temps, Ténèbres, Terreur, Terriens, Thermodynamique, Univers, Vase, Vide, Volonté, washingtonisme, Xatemme, Yokaï

 
11septembre2001thermodynamite.jpg
 
 
Du Bon Miam-Miam
et pour égrégores-grégaires-social
et pour humains :
LE POUVOIR OU POUR-VOIR
 
 
Page dédiée à Brenton Thwaites, un peu dans le Milieu (la non-dualité), avec son étonnant visage triangulaire, et sa stature osseuse à la Graig Horner … Beaucoup « d’os » dans les yeux de Brenton, étonnant !
OS : charpente et symbole de force, l’Axe principal ; la contemplation des os par les Chamans est comme une RÉALISATION DU SOI : « élimination de l’impermanence qui parasite le pur mental ». L’usage d’os humains en Inde et au Tibet pour la confection d’armes divines ou d’instruments de musiques est du Thème de la Réalisation du Soi. Ne pas oublier le culte des Crânes, caractéristique des Chasseurs-Cueilleurs et en Australie, là où sont nées et Graig et Breton, ils devaient être nombreux. Qu’est-ce qui reste d’un nom-la-forme ? Ses os (voir ceux des dinosaures…). Pour certains peuples l’âme réside dans les os.
Bref, un grand symbole car les os sont porteurs du principe de vie, voir le Dieu Thor, qui invité chez un Paysan, tue ses boucs, les écorche et les fait bouillir […] Le lendemain il prend son célèbre Marteau et bénit les peaux des animaux tués : les boucs ressuscitent.
Bonne Félicité à vous Graig et Brenton sur le Sentier de la Félicité.
 
 
Le Vrai cesse d’être vrai dès qu’il est vu, seul est visible, donc Pour-Voir : LE FAUX, LA COPIE ou DOUBLE.
Le Vrai ne peut être en aucun cas du Bon Miam-Miam pour autrui ou égrégore-grégaire, Il ne peut qu’être Vraie Paix parce que protégé de l’opinion, de la dialectique, du concept et de l’ego ; Il est bien-sûr sans diversité, sinon il tombe dans la généralité ou la pensée unique grégaire ; c’est-à-dire autant de façon de tenter d’indiquer ce qu’Il est réellement.
Exemple célèbre du Mont des Vautours : un homme ayant déposé un bouquet de fleurs aux pieds du Buddha, icelui les montre à la vue de l’assemblée. Un seul parmi les disciples, Mahakasyapa, répond au sourire du Buddha. Dans l’échange de leurs deux sourires, Mahakasyapa avait tout compris : IL ÉTAIT UN, SYNCHRONE, SANS TEMPS, SANS DUALITÉ. Ainsi dans cette légende où n’existe que le SILENCE, SE RÉALISE L’AUTHENTIQUE TÉLÉPATHIE ORIGINELLE, AVANT LE DRAME DE LA SURVENUE DU PARASITISME CATASTROPHIQUE PAR LE MENTAL, MÊME CATASTROPHE QUE L’ARRIVÉE DE L’OXY-GÈNE qui oxyde-occident les gènes ou origines.

Cela renvoie totalement au PARADOXE DE LA RÉALISATION DU SOI où la recherche de sa propre identité semble impossible, ce qui n’est pas vrai, même si le Seul Réel est précisément ce qui ne peut avoir de double ou copie et resterai à jamais une impossibilité d’identification.
RÉSUMÉ DU PARADOXE DU SOI par Ramana Maharshi à l’entretien 78 : « Le ‘Je ‘ rejette l’illusion [donc la copie] du ‘je’ [l’ego] et cependant demeure en tant que ‘Je’ [le Soi, l’Universel]. Tel est le paradoxe de la Réalisation du Soi. Ceux qui sont déjà réalisés n’y voient aucune contradiction ». Dans ce même entretien le Maharshi parle du GERME DE LA POSSESSIVITÉ : « Si vous renoncez au ‘je’ et au « mien », tout est abandonné d’un seul coup. Le germe de la possessivité a disparu. Le mal est alors écrasé avant même d’avoir pu éclore. Pour parvenir à ce résultat, le non-attachement (vairagya) doit être très fort. La volonté de parvenir doit être comparable à celle d’un homme que l’on maintient sous l’eau et qui s’efforce de revenir à la surface pour survivre ».


C’est-à-dire que la Libération ou Vraie Paix ne dépend par d’autrui, est intransmissible, et ne peut qu’être atteint À L’INTÉRIEUR DE SOI-MÊME et nullement par l’extérieur ou autrui, même dans le cas du bourreau qui vous maintient la tête sous l’eau pour vous empêcher de respirer normalement (vous n’êtes pas, encore… un poisson…).
Le Vrai étant FAUX dès qu’il est vu, donc possédé, IL NE PEUT QU’ÊTRE ÉTERNELLEMENT SECRET, PUISQU’IL S’AGIT D’ABANDONNER LE POUVOIR OU POUR-VOIR : CESSER DE VOIR. Ainsi les êtres humains à la vue saine ne peuvent jamais convaincre les autres que ce qu’ils voient avec leur vue déficiente est FAUX. C’est seulement lorsque leurs yeux sont enduits d’un onguent approprié que ces malades des yeux découvrent la vraie Nature de ce qu’ils voient.
ALORS IL S’AGIT DE VOIR LA VRAIE NATURE TOUT EN NE LA VOYANT PAS, c’est exactement comme quand vous êtes dans la pénombre ou la nuit, que vous entendez un bruit et que vous voulez VOIR d’où vient ce bruit et QUI le provoque. Pour ce faire vous ne devez pas pointez votre regard sur ce que vous recherchez, MAIS À CÔTÉ, DONC VOIR SANS VOIR, ET VOUS FINIREZ PAR « VOIR » L’OBJET DE VOTRE QUESTE.
ON VOIT EN NE VOYANT PAS. LES CONNAISSANCES ACQUISES OU LE BIG DATAISME CHER AUX GOOGOLISTES ET TRANSHUMANISTES N’ENTRAÎNE PAS LA CONNAISSANCE ; tel est pris qui croyait prendre ou big dataïser ! surtout si on ajoute « par cœur », donc par binaire informatique, c’est-à-dire par un mental devenu puce informatique-information ou « intelligence artificielle ». Comme pour le « Voir sans Voir », seul celui qui ne cherche plus à posséder, ou à big dataïser peut découvrir et con-naître (naître avec) car, comme son nom l’indique, la fin de la dualité sujet-objet ou connaissant-connaissance se fait DANS L’INSTANT, DANS PANique (tellement habitué au faux que c’est la PANique) sans possibilité d’utiliser le mental. Les fidèles d’Amour donc de Gratuité, les Trouvères (trouveurs ou Voyageurs dans la Stargate) étaient hors de tout binaire spatio-temporel.
Un texte hindou dit que « C’est en ne voyant pas qu’on accède au regard des saints » (équivalent de la Communion des saints).

Même chose (le Vrai qui devient faux dès qu’il est vu) à la stance 18, 10 de Nagarjuna : « Tout ce qui vient à l’existence en contrepartie d’autre chose [donc en copie] n’est point, de ce fait, exactement identique à cette chose. Mais n’en est pas non plus différent. C’est pourquoi la chose en question n’est ni anéantie ni éternelle ».
Ainsi, co-production en contrepartie, ou co-production conditionnée faisant une voie du milieu, entre la même nature et l’autre, entre deux théories de la préformation (pré-matière) de l’effet dans la cause, ou de la « nouveauté » de l’effet par rapport à la cause : milieu entre éternalisme et annihilationnisme. Exemples : le germe et la pousse, le père et le fils ; ils ne sont pas identiques mais ne sont pas non plus différents, car si le différent était différent du différent du différent, il existerait en Singularité.

Stance 18, 11, identique à l’entretien 264 de Ramana Maharshi où ni Dieu ni l’Homme n’ont été créés, bien qu’il soient tous deux les créateurs des noms-les-formes ; et résolution du dilemme Moi-Individuel/Moi-Collectif : « Ne comportant ni identité ni diversité, ni anéantissement ni éternité, telle est l’Ambroisie de la doctrine des Éveillés protecteurs du monde ».

Stance 18, 12 : « Dans les époques ou des Éveillés parfaits n’apparaissent pas et où les Auditeurs ont disparus, une connaissance qui ne doit rien à l’entourage se produit chez les Éveillés solitaires [donc les non-judéo-maçons] ».


En effet, le judéo-maçon de 33è degré, C.W. Leadbeater écrit dans son : Rites et Mystères antiques - Un brève histoire de la Franc-Maçonnerie, qu’il y a deux voies en spiritualité ou LIBÉRATION :
- L’un s’oriente davantage vers le service aux autres et « l’esprit de sacrifice » (ce qui serait le cas d’une certaine judéo-maçonnerie, mais certainement pas le cas du Grand Orient de France qui ne recherche que par réseaux de tous ordres ou professions qu’à servir ses propres intérêts, comme d’ailleurs le veux le principe de cette démocratie…)
- L’autre s’oriente davantage vers la contemplation intérieure ou Réalisation du Soi et donc vers l’Amour.

Mais, par principe l’Éveillé est Singularité, donc seul, par contraste avec la notion de « protecteurs du monde » ou « service aux autres ».
La tradition des « Éveillés solitaires » a paradoxalement deux sortes de Buddha :
- Ceux qui vivent en groupes.
- Caux qui vivent seules.
Dans les deux cas il ne faut pas les confondre avec le monastère ou recherche de Vraie Paix ou spiritualité, et le « monastère » de laïcité des loges judéo-maçonniques ; monastères et loges étant des communautés structurés (pyramidales dans le cas judéo-maçonnique). Mais ces deux cas ne sont pas en faveur auprès des communautés. Néanmoins, de nombreux textes canoniques et de traités orthodoxes lui reconnaissent une place.

Comme tout est lié et délié, l’Éveil provient des enseignements reçus dans des vies antérieures. Certaines Écoles ont débattu la question de savoir si l’on pouvait atteindre la sainteté ou Libération dans le sommeil, voir DANS LE SEIN MATERNEL. De fait, rien ne s’y oppose en principe.

À ceux qui sont de Vrais Éveillés, ou Réalisés, appartient la connaissance de la Non-Production de toutes choses. À ceux qui écoutent un enseignement appartient leur destruction, comme énoncé plus haut à propos de con-naître.
Des gens comme Jean Coulonval dont j’ai dédié le cite, appartiennent à la catégorie qui n’enseignent ni ne sont enseignés, leur connaissance leur vient HORS DE TOUT CONTACT, SPONTANÉMENT, SANS QU’ILS AIENT DEMANDÉ QUOI QUE CE SOIT. Nagarjuna reprend ces trois formes de connaissance.
Comme écrit plus haut, seul celui qui ne cherche pas trouve : Poincaré ne cherchait plus depuis plusieurs semaines, selon la tradition Archimède dans son bain ne pensait pas ; mais le cas de Jean Coulonval est extra-ordinaire, car Coulonval n’était pas un savant comme ceux cité précédemment, Coulonval est une sorte de création ex nihilo. Au moment où il vécut son Éveil (le 25 octobre 1941) il n’avait aucune expérience des opinions, car sa vie jusque là s’était déroulée dans le ghetto implacablement clos du malheur ou de la pauvreté, de la déréliction matérielle et morale, et sans aucun contact avec les réalités spirituelles, qui lui furent pour ainsi dire « inoculées » DANS L’INSTANT. Au terme de cet Instant, il ne savait rien de plus au sens où le savoir est un big dataïsme ou érudition à la mode de notre tout connecté et googolisme transhumanistique, ainsi Coulonval persistait à ne rien con-naître ; c’est-à-dire qu’il était par PANique entièrement familiarisé avec les réalités métaphysiques les plus profondes, celles qu’un Ramana Maharshi pouvait exposer dans le recueil de ses entretiens.
Comme Coulonval l’a souvent souligné, toute sa méditation ultérieure n’a consisté qu’à inventer le langage propre à expliquer ce qu’il s’était soudainement trouvé savoir. Bref, Jean Coulonval à travers son unique livre : Synthèse et Temps Nouveaux (recueil de 52 lettres à divers personnes plus ou moins connu du public), nous oblige à nous interroger sur la nature du mental et de l’intellect. Gassendi écrit à Descartes à propos du célèbre « Je pense donc je suis » (la fameuse raison du 18è siècle) : « Il est vrai que votre pensée vous apprend que vous êtes, MAIS VOUS NE SAVEZ PAS QUI VOUS ÊTES, VOUS QUI PENSEZ ». Le mental est donc bien le KILLER DE L’HUMAIN DES 10.000 ANS DE LA VOIE DE L’AGRICULTURE.
ENCORE PLUS KILLER, DÉVASTATRICE, TERRORISTE, EST LA PENSÉE OU LE MENTAL EN ISME, EN DOGME OU HYPOSTASE, TOTALEMENT ILLUSION DE CHEZ ILLUSION (les Crédit-Crédo-Croyance et les régimes politiques étatiques).

La Vraie Nature des choses est Sans Pourquoi : sans production donc sans destruction, comme le Vide. Cela s’appelle LA NATURE : tout est bien comme il semble et en même temps comme rien comme il semble (sans dualité sujet-objet, à la fois comme il semble et non-comme-il-semble), soit le neti neti hindou, ou mieux : LE SILENCE (dépasser le tétralemme, RETROUVER LA VRAIE PAIX).
En inventant un Dieu unique on invente la division : les Dieux, c’est pourquoi les Éveillés ou Buddha ont fait état à la fois du moi et du non-moi ; comme pour l’entretien 264 du Maharshi, les Buddha ont enseigné qu’il n’y a ni moi ni non-moi.

La tyrannie de l’opinion et de la dialectique ou quincallierie du mental qui détruit le monde se situe dans les actes et passions. Quand iceux sont abolis, c’est la délivrance, et actes-opinions sont illusion-imagination, production de l’ego, laquelle ne peut s’arrêter de nomadiser que dans la Pure Vacuité.

« Le Temps n’existe que s’il y a quelqu’un pour l’observer », aussi énoncé à la stance 19, 6 : « Si le cours des choses [le temps] existe en présupposant les choses, comment pourra-t-il exister sans elles ? Or, il n’existe en soi aucune chose. Comment donc le temps pourra-t-il exister ? ».
Les Talmudistes ont IDOLÂTRÉS, HYSPOSTASIÉS LE TEMPS : « Gagner du temps » (s'enrichir par la dette), et en politisme le délire « Donner du temps au temps ».
Bref, présent et avenir ou passé n’ont pas plus d’existence que les cornes d’un lièvre, sauf si, comme maintenant certains s’amusent à produire un lapin fluorescent… ce qui effectivement donne du grain à moudre aux transhumanistes et futurs « maîtres de leur univers », MAIS ALORS CE SERA AUTRE CHOSE POUR TOUT (dans les trois Règnes), COMME UNE « PROJECTION », UN ASSISTANAT NÉCESSAIREMENT PROTHÉSIQUE, NON CONFORME À L’ORIGINAL, UN FÉTICHE OU FANTOCHE, UNE IDOLE DONC.
Projection, comme si un jour quelqu’un trouvait une belle paire de lunettes dans les restes congelés d’un dinosaure !… Cachez-moi ça que le public ne puisse voir et détruise le dogme de l’évolutionnisme ! (La Vérité étant PANique, ou cruelle, elle doit par conséquent être à la fois confirmée dans sa cruauté, et par conséquence dans sa fausseté, puisqu’elle est anti-confort, et surtout elle doit être dissimulée au peuple pour qu'icelui reste dans son confort ! Une vérité qui s’installe dans le confort ça devient un dogme, une hypostase, un système !)


[En référence à : Stances du milieu par excellence, de Nagarjuna, traduit du sanskrit, présenté et annoté par Guy Bugault ; et en référence à Synthèse et Temps Nouveaux, de Jean Coulonval]


À suivre…
 
 

Dernière mise à jour : 26-10-2018 00:29

Citer cer article dans votre site Favoured Print Envoyer à un ami Articles associés

Commentaires utilisateurs  Fil RSS des commentaires
 

Evaluation utilisateurs

 

Aucun commentaire posté



mXcomment 1.0.8 © 2007-2024 - visualclinic.fr
License Creative Commons - Some rights reserved