Un homme pieux, se pieuter
 

Ecrit par Sechy, le 03-02-2019 01:29

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Tags : Alchimie, Apocalypse, Banques, Capitalisme, Carotte, Catastrophe, Chan, Chimère, Christ, Confort, Corps, Cul, Démocratie, Dépendance, Diable, Dieux, Dragon, Dualité, Eau, Ego, Étoile, Gratuit, Humain, Information, Innocence, Instant, Intérêt, Jardin, Juif, Klan, Langage, Liberté, Lucifer, Maux, Méditation, Mental, Miroir, Morale, Mort, Mot, Nature, Occident, Opinion, Orient, Pagan, Panique, Paradis, Pierre, Plume, Porte, Puce, République, Réseaux, Rien, Sagesse, Serf, Simple, Social, Soi, Souffrance, Spiritualité, TAO, Temps, Toupie, Vérité, Vide, Vieux, Yokaï

 
 
 
Un homme pieux, se pieuter
« Le samadhi (1) doit être la vie
naturelle de chacun », dit
Ramana Maharshi à l’entretien 141.
A-lité indique : ne pas être dans son lit,
ne pas être bien dans ses pompes, donc ne
pas avoir trouvé « chaussure à son pied »,
le Soi étant synonyme de Padam (Pied en sanskrit),
l’Être véritable, ce pied qui grâce au
soulier (sol, G, Ground) garde
« les pieds sur terre » et image d’être
à la masse, sens électronique du terme,
être AU COURANT, AU FLUX.
 
 
 
Un homme pieux ou une femme pieuse est habité de sentiments de piété (à rapprocher phonétiquement de PIED, et non de pitié au sens charité…). Notre monde ayant perdu son AXE, désaxé par les informe-ations, devra décanter, soit se re-poser, se relaxer, évidemment allongé dans un lit : le lit de la rivière, l’EAU PRIMORDIALE qui excelle à l’horizontal : ELLE EST À NIVEAU… le LIT, LE PIEU, L’AXE, d’où aller au pieu est, en sommeil profond, la meilleure délivrance de la tyrannie de l’ego.
 
Un homme pieux, un homme Axe bien dans ses pompes : LILA (jeu (2) ) : euphonétiquement : le I est Là (I ou Axe et Point Focal) ; ce I qui va devenir le J en se retournant sur son passé (big data ou souvenirs, histoire, ce qui provoque la Chute en divisant.

OPINION-CARRELAGE : la « réalité », ce que nous « tenons pour vrai » se fonde sur nos perceptions (Pour-Voir), elles-mêmes fondées sur des projections (attente) ; ce que nous percevons résulte d’un découpage à la façon d’un carrelage dépendant de l’orientation donnée au mouvement de la conscience et sa quête inlassable d’objets toujours nouveaux servant de NOURRITURE, analogue à l’errance ou nomadisme du singe sautant de branche en branche ou de carreau en carreau sur le carrelage. Ainsi, notre quête dépend de ce que nous pensons ; notre pensée dépend de ce que nous avons perçu et pensé, en corrélation avec le montage préétabli des résonateurs dans les profondeurs de notre mental ; notre pensée dépend de ce que nous percevons ; ce que nous percevons détermine ce que nous croyons ; qui détermine ce que nous tenons pour vrai ; ce qui donnera notre « réalité » (voir l’exemple « frappant » dans la vidéo ci-dessous).

Ainsi tout repose sur la CROYANCE d’un sujet, puisque le mental ne peut en aucun cas percevoir à l’extérieur ce qui n’existe pas déjà en lui (une poule devant un crayon le prendra pour une graine quelconque) : « Tout ce qui est pensée intérieurement apparaît sous la forme du monde. La pensée exempte de forme revêt ainsi sa forme, mais ce qui n’est pas pensée ne saurait apparaître » (Yoga Vasistha, YV VIb 34, 15).
C’est là qu’entre en piste le BIG DATA : une chose extérieurement perçue comme « réalité objective » doit aussi auparavant exister (comme un data style « inconscient collectif » ou réservoir que pourra constituer l’égrégore), donc sous une forme potentielle dans cet inconscient devenu collectif par égrégore ou habitude ET temporalité, car si ça ne s’y trouve pas encore, ça n’existe pas, le data n’est pas encore stocké ! Tout se passe comme si la conscience et le monde formaient un carrelage de carreaux noirs qui renverraient les images des carreaux blancs formant le mariage de l’ensemble du dallage. Pareil construction de conditionnement mutuelle entre les carreaux noirs-blancs (que l’on retrouvent symboliquement dans les loges judéo-maçonniques) renvoie à la dualité freudienne inconscient-conscient (choses en faire/fer, et en oubliant le supra-conscient qui est au-delà de l’inconscient et lui est infiniment supérieur).
Voir la page Saint Graal 2 où il est question du roi Lavana.


Qu’est-ce que c’est le hasard ? C’est ce qui nous ressemble : à chacun il arrive non pas ce qu’il mérite [comme dans une « méritocratie »], MAIS CE QUI LUI RESSEMBLE. Bref, rien n’arrive vraiment par hasard dans l’existence ici-bas, si ce n’est en vertu d’un « hasard auto-alimenté » : l’inexplicable qui arrive avec le caractère d’un accident, en l’acception étymologique du mot, masque sous ses déterminations la nécessité d’une destination. Nul n’est abandonné au hasard des rencontres ou des événements, car sous la pellicule des faits, les événements qui surviennent sont préformés par la croyance d’un but ancré dans les zones en gouffre chimérique individuel, une intemporalité germinal contenant en latence tout ce qui en sortira. Le kârana-sharira (corps causal, qui disparaît chez un Réalisé). Quand le Réalisé à transcendé l’ego, en conséquence toutes les causes de servitudes sont inopérantes. Seul le corps subtil (sûkshma-sharira) survit en état de Réalisé (réf. entretien 515 de R. Maharshi). Bref, le kârana-sharira est une sorte de PRÉ-MATIÈRE : ce qui n’est pas encore du monde de la manifestation. La graine d’un arbre est comme une sorte de Pré-Matière ou futur arbre.
En l’absence de réalisation, les événements nous sont donnés heureux ou malheureux, non pas suivant ce que nous valons, mais suivant ce que nous sommes (par exemple d’un chien mort il va se former une certaine qualité de vers : c’est la Nature (du corps causal) qui travaille, sauf si on aide la Nature : il suffit d’observer la qualité de l’air, le lieu où le chien a été tué ; mais la Nature trouve d’elle même les mânes favorables pour la transformation).

Pour l’opinion occidentale, tournée en dualité intérieur-extérieur, et qui vend un ego gros comme un supermarché, c’est la guerre de tous contre tous ; l’existence humaine se résout à la confrontation, souvent violente voir dramatique, de l’être humain et de son monde à travers d’incessants débats poursuivis entre l’espace mental de l’intérieur (par exemple la laïcité) et l’espace physique de l’extérieur (le pouvoir d’achat) : pour le mental occidental, chaque destinée (dimension) fait sa percée parmi les événements qu’elle détermine autant qu’ils la déterminent, dans le sac de nœuds des influences biologiques et héréditaires, sociales, et selon les croyances ou opinions.
En revanche, la doctrine du Yoga Vasistha renvoie l’image du destin ou de la croyance instauratrice enfouie dans l’âme de chacun sur la trame de la causalité mécanique, extérieure, et soumise au déterminisme universel en son déroulement causal.

DESTINÉE :
N’essayez pas d’atteindre l’ABSOLU comme s’Il se trouvait dans quelque contrée lointaine.


L’Absolu dans la propulsion de soucoupe volante, à la façon des billes de Fer attirées par l’aimant. La soucoupe utilise une énergie qui applique une force à chacun de ses propres atomes (ou mailles) et à chacun des atomes de l’air environnant.
Les atomes se déplacent dans le sens de la force comme les billes, la soucoupe se déplace en entraînent de l’air avec elle. Le principe c’est appliquer à chacun des atomes présents dans un volume donné ou ”région de l’espace” (destinée), une force proportionnelle à leur masse, orientable et modérable à volonté. L’engin crée une pesanteur/force contrôlable et orientable qui est propulsive. Il n’y a pas de frottement d’air, donc pas de chaleur ni de bruit. (C’est une sorte d’antigravitation, que l’on trouve dans les livres de science-fiction). C’est un peu un moteur dans chaque atome ! (Les atomes restent les mêmes : il n’y a pas de transformation en enlevant des atomes ou en ajoutant iceux).
Bref, c’est une question de TRANSPORT-DESTINÉ-ATION (le vent transporte les graines, le Tapis Volant-Jardin transporte, la Rosée transporte [voir Savinien de Cyrano de Bergerac : L’autre monde, la Lune, au tout début : “ Je m’estois attaché tout autour de moy quantité de fioles pleines de Rosée, et la chaleur du Soleil qui les attiroit m’esleva si hault qu’a la fin je me trouvé au dessus des plus haultes nuées ”]. TRANSPORT : UN ÉCHANGE DE VOLUMES ; ou donner de la chaleur aux pieds [Padam, le Soi…) !

Pas d’espace-temps, pas de gravité.
« Pourquoi pensez-vous que vous êtes actif ? Prenez l’exemple concret de votre arrivée ici. Vous avez quitté votre maison dans une charrette, pris le train, êtes descendu à la gare, remonté dans une charrette et vous vous êtes retrouvé dans cet ashram. Quand on vous a demandé ce que vous avez fait, vous avez dit que vous avez voyagé depuis votre ville jusqu’ici, n’est-ce pas ? Le fait n’est-il pas plutôt que vous n’avez jamais bougé et que ce sont les divers moyens de locomotion qui vous ont transporté tout au long de votre route [moyens de locomotions ou ”atomes”] ? De même que vous confondez ces mouvements avec les vôtres, vous faites ainsi pour les autres activités. Mais ce ne sont pas les vôtres. Ce sont les activités de Dieu ». (Ramana Maharshi, entretien 78)
Donc le fait de « ne pas bouger » correspond au Centre qui n’est nulle part, et les « billes » sont la Circonférence qui est partout.

Ainsi la destiné [LA DIMENSION) est le moteur intérieur de toutes les cellules du corps et du mental qui guident intérieurement à la manière du rêve entraînant le rêveur dans son voyage propre qui finit par trouver son passage, son « trou noir ».
En Inde on ne dit pas comme en France : « Je pense donc je suis » (très créationnisme et productiviste…), mais : « Je suis voué à devenir ce que je pense être, c’est-à-dire que je crois être » : nous ne devenons jamais plus ni autre que ce que nous croyons être [pas de Salut ou d’évolutionnisme façon abrahamisme], l’humain créant sa réalité au travers de sa perception de lui-même, comme le préconise Ramana Maharshi (et d’autres dans le chan et zen) du « QUI SUIS-JE ? », et cela corrélativement à ses croyances.

Loi d’ontologie en mode causal.
« Tout ce qu’il conçoit et imagine, le mental l’aperçoit ; ce sur quoi le pouvoir formateur des images [les noms-les-formes] se fixe, ce qu’il imagine, que cela existe ou non, cela même devient visible et se manifeste, la réflexion se transformant en réalité » (YV III 110, 51).
L’agent de l’individu est le mental, car tout ce qu’il crée, il en fait l’expérience (YV V 24, 30cd). Loi d’une portée universelle : la Conscience infinie ou Soi : DORT DANS LE MINÉRAL, RÊVE DANS LE VÉGÉTAL, AGIT DANS L’ANIMAL, S’ÉVEILLE DANS L’HUMAIN (pas celui de maintenant !).

Dans la mesure où ce qui est offert à une conscience est le contenu qu’elle revendique, comme celui qui observe le temps et par là même le fabrique, c’est ce que le sujet invoque en toute chose qui constitue son destin. Comme certains gilet jaunes déclament plus de Graal du « pouvoir d’achat » !
Force est de constater avec le Yoga Vasistha, que l’être humain s’attribue lui-même les limites qu’il s’inflige lui-même à la faveur d’un processus d’auto-soumission, cumulatif, en évolutionnisme, en des limitation même qu’il croit affronter extérieurement par ses fameux échanges ; dans son destin l’être humain s’imagine depuis des millénaires être soumis, dès lors qu’en lui le mental nommé « liberté d’expression » voit ses créatures prendre figure d’objets étrangers, soumis à des lois qu’il fixera, ce qui va engendrer la chefferie, l’État, sa trinité armée-police-justice et son administration et son langage écrit englobant cet État.

Le mental c’est l’ENNEMI ABSOLU : par lui on Pour-Voir, on entend, on désir, on doute, on souffre, on croit, on a peur ; tout cela n’est que bidouillage du mental, comme l’exprime souvent Ramana Maharshi dans ses entretiens.
Il n’y a pas « d’acte » car l’acte n’est autre que la pensée du mental qui déclenchera le Faire/Fer (réf. YV III 95, 32).
« C’est la conception qui est la semence de la conduite, laquelle est l’âme même de l’être vivant [une Araignée fera son monde selon elle]. Les actes passés sont au plus haut point producteurs d’effets à venir, mais non point l’inactivité » (YV III 64, 27).
« C’est l’orientation du mental, consistant en l’intention de ce qu’il compte faire, qui est la semence de ses actes, dont lui-même récoltera les fruits » (YV III 95, 29).

L’ÊTRE HUMAIN EST AINSI DEVENU L’ENNEMI DE LUI-MÊME, IL EST LUI-MÊME CE TERRORISTE QU’IL POURSUIT TEL UN MIRAGE, TEL QU’IL LE FABRIQUE. Le mental ne cesse de suivre son propre mouvement actuel, alors, sans les avoir recherchés, il produit automatiquement dans son monde visible (sa sphère d’expérience), des effets qui ne peuvent que porter des fruits (en dualité cause-effet ou chaîne sans fin aux gros maillons de dualité maillons-winners contre maillons-losers !).
LE MENTAL TERRORISTE : un mental non-terroriste est tourné vers l’intérieur ce qui produit un non-mental : « Alors le mental voit sa propre source et devient CELA. Mais il n’est pas comme un sujet percevant un objet » (Ramana Maharshi, entretien 99).

« Or le corps et le monde qui le contient tels que le mental de chacun les perçoit ne sont que des perceptions au sein de la Conscience infini : d’Instant en Instant, [les constituants du corps] s’altèrent et se détruisent en formant un continuum ininterrompu (3) comme un cours d’eau, la graine et la pousse, la flamme d’une lampe, le vent ou un nuage » (Lankâvatâra) ; continuum par les bougies allumées dans les temples et églises comme une lampe allumée à une autre lampe et ainsi de suite, sans que la flamme ne s’éteigne jamais.
« Agités comme des singes, friands de saleté comme les mouches et insatiables comme l’incendie, les individus ont pour causes des schémas habituels inconsistants accumulés depuis l’absence de commencement ; dans les destinées [dimensions] du devenir ils tournent sans cesse comme les godets d’une noria [chapelet], revêtant toute une variété de corps ayant formes et couleurs ; prenant des postures, ils marchent et s’arrêtent comme des zombies obéissant à des formules magiques [voir la vidéo plus bas] ou des marionnettes se mouvant sous l’action du marionnettiste [présentement la City de Londres] : la connaissance de toutes ces particularités porte le nom de sagesse [connaissant] l’inexistence du soi individuel [l’ego] » (Lankâvatâra).



Notes.
1. Samadhi : absorption totale dans la contemplation ; expérience directe mais temporaire du Soi. « On devrait être naturellement en état de samadhi, en son état originel, au sein de n’importe quel environnement », dit le Maharshi à l’entretien 54.
« L’état de samadhi transcende le mental et la parole et ne peut être dépeint. Par exemple, l’état de sommeil profond ne peut pas être décrit ; l’état de samadhi encore moins » (R. Maharshi, entretien 110).

2. LILA : Dans le Yoga Vasistha (L’histoire de Lila) elle est la reine mariée à Padma et était son alter ego, à une exception près : lorsque le roi s’emportait, elle ne reflétait que la peur. Dans cette histoire de Lila il est indiqué les trois « espaces » ou « natures propres », comme d’ailleurs dans le Lankâvatâra : Imagination, Dépendance (espace physique), Absolue (le Soi).
Comment rendre compte que la reine Lila rencontre son alter ego ou double ? « De cette manière, ô Lila, cette femme (la Lila II) t’apparaît comme une image réfléchie se manifestant ; ce reflet se forme dans le miroir de la Conscience qui pénètre partout (qui filtre ou pointe chaque sujet connaissant). La forme de chaque chose se manifeste continuellement telle quelle à chaque endroit. Ce qui est d’abord contenue à l’intérieur de l’espace de l’âme individuelle se reflète de soi-même ensuite à l’extérieur en se reflétant dans le miroir de la Conscience » (YV III 44, 50-51). Quand au roi Lavana, une fois réveillé de la vision dans laquelle l’avait plongé un magicien, il trouve à en reconnaître les éléments comme existant réellement dans les monts Vindhya, où le hasard d’une promenade l’a mené : « Le souvenir du roi Lavana d’avoir vécu dans la maison du candala [hors-caste honni], le souvenir qui apparût dans le miroir de son mental, fut la cause qui lui en présenta comme réelle l’image [correspondante à la réalité). De même que le mental humain oublie avoir accompli même des choses d’importance, ainsi peut-il certainement se souvenir avoir fait une chose même sans l’avoir accomplie » (YV III 121, 22-23).

3. Le même continuum artificiel est fabriqué par les Hébreux-Juifs et leur circoncision au huitième jour de leur naissance. Fabrication par le sang, le corps.



ÉGRÉGORE EN MARCHE POUR L’EMPIRE FAÇON STAR-WARS ET POMPE ANGLO-SAXONNE HOLLYWOODIENNE.
 
 
 
 

Dernière mise à jour : 04-02-2019 01:26

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